"ALLIANCE " pour Fanny, ma fille |
Anamorphe d'un portrait utopique.
Plein été. Je dois rejoindre le centre de la terre. Quitter le ciel, travailler avec la ligne d'horizon, collée au ciel. Je rejoins une immense carrière à ciel ouvert où je recherche, le choc, l’émotion de la chaleur d'un ventre qui bat au rythme des pulsions solaires. Seront vécues, des craquelures de peau. les cicatrices profondes, les algies La terre souffre au point que, d' enterrer les morts devient impossible. Trop sec.
Mes amis corbeaux, quittent leurs rites funéraires pour rechercher de l'eau. Muets dans le ciel. Muets sur terre.
Silence.
Silences diversifiés qui m'atteignent.
La piste est raide qui mène aux barbelés d'enceinte à franchir, en rampant.
Dans une telle aspérité de ressenti, la blondeur douce d'un champ de lin, attire. Une sorte d'attraction partagée. Pas la gravité qui te colle les semelles au sol, non, l'autre, l'horizontale. Palpitation des foules, suavité de la lumière sur les crêtes, lumière Divine caressant la tête des lins.
L'anamorphose de la situation, se fait à l'envers et la vision transposée des formes à naître, m' est donnée.
" Je suis Bon, je suis Complétude, je suis Harmonie, je suis Amour, je suis Origine " ( M.Grian).
Transmettre aux éclairés, est une évidence. Passeur. Vecteur.
Je me mets à genoux devant le champ jaune.Humilité, par rapport à la Terre-Mère Je sépare deux brassées de tiges et les noue en fabriquant une arche. La beauté est là, la joie aussi.
Petit bonheur de milieu d'été qui ouvre la voie, en pleine conscience.
Le travail suivant consiste à travailler la profondeur de l'arche et faire un rappel des têtes, gerbe couchée perpendiculaire ment à la taille. Tout est dit.
Remercier ciel le ciel,d'être présent, malgré la sècheresse.
Je dois repartir, vite. Oublier.
Devant les barbelés, me viennent des images de mes parents, fuyant le fascisme.
Me voici dans l'interdit. Face au ventre qui bat et m'attire, la tentation du saut dans le vide. Terminer dans les pierres. nous sommes en 2006;
Roger Dautais
Notes de Land Art pour la Route 77
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
http://rogerdautais.blogspot. com/
" Alliance " à Fanny, ma fille
Colombelle - Nord de Caen - Normandie - 2006
*
Noun Finale.
Le devoir à la maison
est de rester chez vous
dans votre cœur.
Mooji
Plein été. Je dois rejoindre le centre de la terre. Quitter le ciel, travailler avec la ligne d'horizon, collée au ciel. Je rejoins une immense carrière à ciel ouvert où je recherche, le choc, l’émotion de la chaleur d'un ventre qui bat au rythme des pulsions solaires. Seront vécues, des craquelures de peau. les cicatrices profondes, les algies La terre souffre au point que, d' enterrer les morts devient impossible. Trop sec.
Mes amis corbeaux, quittent leurs rites funéraires pour rechercher de l'eau. Muets dans le ciel. Muets sur terre.
Silence.
Silences diversifiés qui m'atteignent.
La piste est raide qui mène aux barbelés d'enceinte à franchir, en rampant.
Dans une telle aspérité de ressenti, la blondeur douce d'un champ de lin, attire. Une sorte d'attraction partagée. Pas la gravité qui te colle les semelles au sol, non, l'autre, l'horizontale. Palpitation des foules, suavité de la lumière sur les crêtes, lumière Divine caressant la tête des lins.
L'anamorphose de la situation, se fait à l'envers et la vision transposée des formes à naître, m' est donnée.
" Je suis Bon, je suis Complétude, je suis Harmonie, je suis Amour, je suis Origine " ( M.Grian).
Transmettre aux éclairés, est une évidence. Passeur. Vecteur.
Je me mets à genoux devant le champ jaune.Humilité, par rapport à la Terre-Mère Je sépare deux brassées de tiges et les noue en fabriquant une arche. La beauté est là, la joie aussi.
Petit bonheur de milieu d'été qui ouvre la voie, en pleine conscience.
Le travail suivant consiste à travailler la profondeur de l'arche et faire un rappel des têtes, gerbe couchée perpendiculaire ment à la taille. Tout est dit.
Remercier ciel le ciel,d'être présent, malgré la sècheresse.
Je dois repartir, vite. Oublier.
Devant les barbelés, me viennent des images de mes parents, fuyant le fascisme.
Me voici dans l'interdit. Face au ventre qui bat et m'attire, la tentation du saut dans le vide. Terminer dans les pierres. nous sommes en 2006;
Roger Dautais
Notes de Land Art pour la Route 77
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
http://rogerdautais.blogspot. com/
" Alliance " à Fanny, ma fille
Colombelle - Nord de Caen - Normandie - 2006
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Noun Finale.
Le devoir à la maison
est de rester chez vous
dans votre cœur.
Mooji
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En introduction aux quelques commentaires qui m'arrivent, très gratifiant et que je remercie, je veux précise un point. Une maladie, pour le moment, non maîtrisée, m'éloigne depuis 15 mois du land art. Ce que je présente , est une reprise de compositions réalisées dans mes 21 ans de land art. Et cela agace certains. Je leur réponds que mieux vaut un beau commentaire censé, adressé pour un land art deà vu que des fanfaronnades dont on ne pense rien, sinon que ces personnes sans talent, écrivent pour leur propre pub. Il est décevant de voir se ternir certains coeurs, plus attachés à la table bien servie, qu'aux miettes d'un casse-croûte. Poètes locaux compris.
Ils n'ont rien compris et sont mieux dans les blogs à la mode qui ne demandent que ça : faire du follower.
Le land art, tel que je le pratique, se veut, humble et proche de l'humain. C'est un vecteur, une porte , un passage, un moyen de communiquer avec le monde, dans toutes les cultures. Je reçois mon inspiration de différentes sources, mais Sans Amour, cela ne compte pas. Mon combat n'est pas pour gongler un ego à le transformer en Montgolfière. Non, c'est celui d'un homme âgé, cardiaque, relevant d'une grave opérationde la colonne vertébrale, en difficulté et qui veut faire de la dernière ligne droite, un geste d'Amour.
C'est tout.
Roger Dautais