à Georges Drano
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Je suis né d'une certaine histoire commune et singulière à la fois. Souvent, il m'est arrivé de ne rien en attendre et de vivre comme advenaient les évènements. L'écroulement d'un cairn, le vacarme des vagues où le soleil voilé à l'horizon , me suffisaient pour inventer un nouveau
langage.
Comprendre la silencieuse poésie des pierres assemblées qui se contentent d'être me donne l'envie de leur ressembler. Ce seul exercice se rèvèle suffisant pour moi. Il fait cesser le tumulte d'idées anarchiques gachant la vue du paysage.
Roger Dautais
Land Art" in situ" 2012
Nous dispersons les mots dans
Nous dispersons les mots dans
la confusion de la terre
et d'un auutre lien qui nous
les rend visibles.
Et nous, qui nous voit
Tout ce qui prend silence
les feuilles, les branches, les pierres
et les murs comme les mots
sortant des mots, nous fixant
sur tette ou nous sommes le corps
des années regagnant la surface.
Georges Drano
La poursuite des apparences 1978