La vie, comme elle va

"S'il suffisait de lire comme dans une bulle de cristal, alors, ce serait, facile.Mais il faut vite déchanter, prendre la route, sac au dos et marcher, toujours marcher pour oublier ce que l'on a déjà fait, ce que l'on va faire. Il faut attendre que la nature nous prenne et nous ouvre sa voie. C'est une progression incessante, pour de si petites choses".
Roger Dautais . Septembre 2009

Un voyage étonnant au cœur du land Art

mardi 6 octobre 2009




à Tito Gonzales Vega,
où qu'il soit...


De l'esthétique morbide d'un papillon de nuit empalé et présenté sur papier Japon, à un collectionneur myope.


Avertissement.

Si la fiction se mêle à mon histoire, c'est pour apporter une note d'humour à ce qui a été vécu. Contrairement à ce que certains me disent ou pensent, ces mots sont bien en-deça de ce que j'ai vécu et des faits qui sont relatés. Je n'écris pas pour choquer mais par nécessité

Les opérés de la cornettes déambulaient dans le hall de la clinique. Un savant infirmier, emblousé de blanc, à la poche de poitrine largement garnie de papiers et de Bic 3 couleurs, se faisait appeler Docteur, dans cette cour des miracles. Son chien, hiatus, placebo à quatre pattes, marquait son territoire en levant la patte sur les aveugles. Le bon Docteur, serviable, dépannait aussi les veuves ou les passantes, sans soucis.
Jean Au Venec, le plus "massif" des patients, avait repéré le manège, lui, le voyant, dont les yeux, grâce au ciel, n'étaient pas passés sous le bistouri. Le genou droit éclaté, par la faute d'un médecin ignorant la force de sa machine électrique à pédaler, Jean Au prenait son mal en patience, d'une main et son mat à perfusion, sur roulettes, de l'autre main. Il contemplait tous ces congénères venus des Côtes du Nord, du Morbihan, de l'Ille et Vilaine et de la Loire Atlantique, autrement dit "la Bretagne" avant que ces imbéciles heureux de la bande à Philippe, ne banissent, jusqu'à ce jour encore, la Loire Inférieure, berceau de ma naissance,de sa terre d'origine, pour la rattacher à je ne sais quoi, où le reste de ma famille continua malgré tout, à faire des enfants.

Si j'ose une parenthèse, nous avons toujours été éclairés par le haut, des ministères vers le ruisseau et s' il en faut une preuve, voici la géniale invention lexicale permanente des mecs qui " pondent" des machines à gaz dans les ministères.
Faisons compliqué ce qui doit rester simple et nous garderons notre job.L'inventeur du "référentiel bondisant" et du non moins" référentiel bondissant aléatoire", je veux parler du ballon rond et du ballon de rugby, ainsi nommés dans les écoles normales, pensaient certainement à me faciliter la tâche d'élève cancre, en inventant de pareilles inepties dont j'ai entendu dire, qu'elles ont marqué beaucoup d'instituteurs. Fort heureusement Zidane, qui n'est pas si bête qu'on le prétend, et n'a pas fait l'Ecole Normale ce qui lui a permis de taper dans un ballon et non dans un référentiel bondissant, puis de nous ramener la coupe du Monde, reste un des saints laïcs préférés, moi qui n'aime pas le football, sauf quand il est bien joué. J'ajouterai que ce jour là , il nous a permis de prendre une cuite au champagne, pour fêter l'évènement, du côté de Morzine avec deux joyeux alpins qui nous logeaient pendant nos vacances.
D'insanes pensées me passent par la tête.
Je les rêve, ces "inventeurs pédago", tournant dans la cour de mon école primaire, à Dinan, avec un bonnet d'âne en chantant "Maréchal nous voilà". Pardonnez-moi ces égarements, les traumatismes de guerre, sont vivaces. Il s'agissait à cette époque bénie, de la Guerre des boutons. J'étais un"Petit Gibus" en culottes courtes et devint ensuite un adepte des "quatre cents coups". La suite, je vous la passe. Mais, revenons au sujet.

Le temps béni de la collaboration et des lettres d'anonymes, battait son plein. Les enfants des écoles, rassemblés sous le préau, entonnaient un guillerette chanson : Maréchal, nous voilà et moi, j'apprenais, aux cours du soir "Coeur sacré de Jésus". Autant vous dire que nous étions loin des génies du slam. Mais, enfin, chacun porte sa croix. On verra tout ça dans 50 ans.
Tout n'a pas disparu, vous savez, la France compte encore beaucoup d'écrivains résistants. Il en faut quand même du courage, pour prendre sa plume et dénoncer "les sans papiers" qui sont les juifs de notre époque. Attendez, quand je dis Juifs, je le dis comme Arabes, ou comme quoi, d'ailleurs ? Mon faciès me permettant d'être confondu avec ces deux populations soeurs, de façon plus ou moins ostentatoire, selon la présence au soleil où ma place, entre les parallèles sudistes du globe terrestre.
Ne me traitez pas de raciste ou d'antisémite, un petit journaliste d'un grand quotidien de l' Ouest de la France, m'a déjà fait ce coup là à propos des étoiles de David qui se retrouvent régulièrement dans mon oeuvre de landartiste. Certains journalistes sont pernicieux, ou alors, ils ne font pas expres( c'est ce qu'il m'avait dit en s'excusant au téléphone, presque à voix basse). J'avais eu, cette année là, beaucoup de mal à obtenir de ce journal à grand tirage, qu'il s'excusa dans ses propres colonnes et j'en suis resté blessé, encore aujourd'hui.

Jean Au, il avait pris le chemin de la contestation, vers 8 ans, sur les docks de Saint Brieuc, comme ouvrier, bien sûr. Aujourd'hui, quelle multinationale accepterait de faire travailler des enfants. Quel blanc accepterait d'acheter des produits manufacturés réalisés par des enfants de couleur au vingt et unième siècle ? Personne. Dans ce trafic d'enfants esclaves, c'est United Color". Il y en aura pour tout le monde,comme disait le grand Coluche.

Jeau Au était une tête de lard, une caboche, un irréductible, un rebelle. Que de défauts, et dire que j'ai les mêmes. Après la boxe, les bagarres de rue, il avait été listé pour le STO.
Jean Au avait abandonné lâchement sa famille qui ne le dénonça même pas, pour rejoindre le maquis de Callac, en plein centre de la Bretagne.
Fort heureusement, la Sainte Vierge et le Sacré Coeur de Philippe Pètennin, veillaient.
Jean Au fut enfin dénoncé, puis déporté en Allemagne, pendant 5 longues années. Heureusement qu'il y a un peu de morale civique dans tout ça.

Bon, je passe sur les "détails" comme dirait le borgne de la Trinité, car, en fin de compte, ce ne sont pas les juges qui décomptent les jours de captivité, alors, laissons cela à ceux qui ont trahi la Patrie de Philippe Pêtennin.

Jean Au revint de captivité, décharné et affamé, pour la fin de ses jours. Rentré au Parti Communiste, sorte de grande armée civile comptant des chefs décorés comme des sapins de noël, et habitant la grande Russie. Jean Au resta soldat de seconde classe, toujours, aussi tétard, cabochard, rude et courageux, comme le Breton qu'il était. Il se maria avec Marie Du et trois enfants vinrent mettre de l'ambiance dans le ménage. Dix huit ans plus tard, je rencontrais ma douce et tendre aux yeux bleus et ensemble nous continuâmes la chanson, en mettant deux enfants au monde, histoire de nous immortaliser.
Jean Au était un Papy en or. Il nous racontait " ces fumiers de la milice" ces balances à Nazi" ces traitres qui avaient envoyé tant de ses frères d'arme au tapis. Fosses communes, pelotons d'exécution, tortures, déportations, camps, fours, fumée pour les Autres, Dandzig pour lui. Ne restait plus de cette époque maudite, qu'une kyrielle de nom dans les livres d'histoire au Mémorial pour la Paix de Caen, lorsqu'il restait quelque chose. Mais pour les "Nuit et Brouillard", nada, rien, une petite place dans la boîte à papilllon de nuit, de quoi faire reluire quelques collectionneurs de mémoire et les montrer aux rescapés. La mémoire des hommes étant courte, parfois plus que leur vie, ils ont tendance à oublir ce qui les ennuie. Il faut larguer casseroles et valises quand on veut faire carrière.
Mais un musée, que ce soit Yad Vashem ou le Mémorial pour la Paix de Caen, ou le Petit Musée de la résistance, construit au centre de la Bretagne , rien ne remplacera jamais, les rires des enfants d'Ysieux dans la cour, le lait d'une maman allaitant Maurice sur le pas de sa porte à Pontchateau, les larmes de Lucien, sur le corps de son frère Capucin, tué dans un bombardement, de son autre frère, déporté, les larmes de Marie, sur son Jean Au, malade, la peur de ma mère sous les bombardements de Saint Nazaire, alors qu'elle était enceinte. La guerre est un paquet de linge sale qui unit toute l'humanité dans une folie monstrueuse, bourreaux, victimes et le temps passe, et les papillons de nuit sont épinglés dans des boîtes pour collectionneur. La fabrique de boîtes à papillons fonctionne toujours, en France. Elles viennent maintenant d'Afghanistan, les bestioles ailées et leurs veuves pleurent toujours dans les chaumières, avec leurs lardons entre les jambes, qui pleurent aussi leur père.Une vie perdue, l'est à tout jamais, belle ou ruinée, joyeuse ou défaite, elle quitte la salle de jeux, éteint la lulière en partant, comme dirait Guy, laisse les autres dans le noir du deuil, enfin, certains,dans l'embarras, pour les autres, je ne sais pas. Tout ce "melting pot", ce magma qui fonde notre humanité pour demain, Jean Au, le portait en lui.
Lui, l'enfant de boxeur, l'enfant de cheminot, l'enfant ouvrier à 8 ans, sur les docks de Bretagne ne se référait pas à Zola, il ne savait pas lire.
Nous n'avons jamais le droit de déroger à la règle. Ecrire sans être de l'Université, est un crime de lèse Majesté. Croyez-moi, les impétrants, c'est l'école qui m'a quittée et non le contraire. La rue m'a élevée, mes parents aussi, bien sûr, mais lorsque j'entends " lâche ton pathos", c'est mon chien que j'ai envie de leur lâcher au cul à ces indélicats. Seulement, voilà, je n'ai plus de chien.

Jean Au, dans le hall de la clinique spécialisée de Rennes, me poussait du coude.

- t'as vu ceux-là, Roger, y sont tous mioc et en plus, parait qu'ils le resteront après l'opération. C'est ty pas du gâchis.
- Oui, Papy, vous l'avez dit.
C'est vrai, nous n'étions que de vulgaires ouvriers, c'est pourquoi ce tutoiement qui peut-être aussi interprété, non comme une vulgarité mais comme une marque de respect.

On l'a enterré, Papy, auprès de sa Marie, dans un cimetièrre avec vue sur la Baie de Saint Brieuc, la plus belle du monde pour lui, le p'tit gars du Léguer. Il n'aura jamais réussi à dire Myope, encore moins à l'écrire. Aucun énarque, aucun général, aucun drapeau, ne suivait son cercueil.Il n'en n'aurait pas voulu. Seul, ses camarades du Parti Communiste, ses Potes de la CGT et nous, bien sûr, beaucoup de nous et une grand partie du village, nous l'avons porté en terre. Nous lui avons mis des pétales de rose sur sa boîte à papillon. Il est la-bas, mais il est aussi près de moi,cette nuit.
J'aurai échangé son courage contre mon petit talent, mais la vie, c'est comme çà, on ne choisit pas tout.

Tito Gonzales Vega était un résistant et un prisonnier politique, d'Amérique Latine. Lorsque je l'ai connu, il présidait l'INCLA, à Paris, du côté de Pantin si je me souviens bien. Un ami d'alors, le peintre Yves Belin, pour qui j'avais beaucoup écrit, lui avait parlé de ma poésie et Tito avait fait le voyage Paris à Vire pour venir me rendre visite dans notre HLM de la rue Georges Pompidou. Ni Marie-Claude, ni moi, ne comprenions cet hommage.
Nous avions parlé, poésie, de la lutte politique, aussi. Mittérand venait d'être porté au pouvoir par le peuple de Gauche. Nous l'avions notre victoire, qu'en avons-nous fait...
Tito m'avait invité à l'INCLA. Anne Vanderlove chez qui j'avais passé quelques jours Dde vacances, en compagnie d'elle et son mari( elle m'apprenait à bâtir une chanson, je n'y suis jamais arrivé) sur les bords de la Marne, m'avait déposé devant l'INCLA, à Pantin ( je crois). Elle connaissait tout le milieu latino en lutte.
D'ailleurs, Anne chantant la lutte, se battait contre le fascisme, comme Joan Baez, le faisait aux Etats-Unis et dans le monde entier.Pinochet sévissait, torturait, assassinait, entouré de ces troupes encadrées d'anciens nazis. Les latino-Américains organisaient la résistance depuis l'extérieur du pays.
Puis, comme beaucoup d'amis,la vie nous a séparés. Tito Gonzales Vega a disparu de mon horizon, pas de mon coeur. Anne rencontra des difficultés, mais aussi, un prince en la personne de Renaud. IL lui "prêta" ses musiciens et lui permit ainsi de refaire surface avec un magnifique 33tours. Sa carrière reprit et ses tournées aussi.
Anne chante toujours et habite en Bretagne, dans le golfe du Morbihan. Manuel Angel Estrella, dont je vos ai déjà parlé, avec qui j'ai correspondu longtemps,continue ses concerts avec Musique Espérance ( voir sur google) l'ami Cuadros, vit en Basse Normandie . Il est devenu peintre après avoir tant donné au théatre. Ixcel, sa fille, fait du théâtre pour enfants avec le Tutito Teatro de Cherbourg. Yvon Lemen lève toujours le point, écrit des poèmes, tisse l'humanité. En somme, la vie, loin de chez soi, mais la vie " ici et maintenant".C'était aussi à l'époque où, Olivier Stirn, Maire de Vire dans le Calvados, m'avait autorisé à peindre une fresque de 50 mètres de long, sur le thème de " l'enfant d'Hiroshima". Un véritable plaidoyer contre la bombe atomique, qui avait aussi fait beaucoup de bruit dans le bocage Virois. Je l'avais présentée à Tito.
Le bâtiment qui la soutenait, un hangar à vaches, sur le champ de foire de Vire, a disparu, comme Jean Au. Me restent en souvenir, quelques photos et un film de France3Base Normandie avec l'interview de Serge Simino qui travaille maintenant à France 3 Paris-Ile de France.
Contrairement à ce que j'entends sur certains plateaux TV, nous ne prenons quand même pas beaucoup de risque, en écrivant, à part d'être ridicule, mais aux yeux de qui, du cercle vertueux des décorés de la TV . Quoique, avec les temps qui courent, les risques pourraient bien ré-apparaitre.
Nous pouvons encore dénoncer les dérives, qu'elles soient du scandale des prisons en France, du scandale des sans papier, de la misère dans laquelle croupissent des millions de nos concitoyens. Si Jeanne Birking continue, elle aussi à se battre pour la liberté de Hon San Su Ki, si Gainsbourg ne pouvait digérer son étoile, si l'inconnu traqué, dormant come un rat dans un trou de terre creusé dans la banlieu de Paris, Ville Lumière, c'est que tout n'a pas été compris dans les intentions proclamées des Droits de l'homme, ou alors, que l'homme n'est qu'un homme, capable du pire et du meilleur. Difficile d'adhérer aux beaux discours quand on a faim. C'est La Fontaine qui le disait. Les rois sont courtisés, ou guillotinés par les mêmes personnes. La paix n'est jamais assurée. La culture est certainement un bon moyen de sortir de la misère, mais le travail aussi, quand il y en a. Combien de tables vides...
Etre artiste,ce n'est rien d'autre qu" être"au monde. Tout le folklore véhiculé par ceux qui croient savoir et brouillent les pistes par d'épais nuages, se trompent. Nous n'avons plus besoin de chapelles !
Fais " trash, toi le prolo", me disait un jour un artiste raté qui trouvait mon land art, trop propret.
Mais le "trash" il y en a déjà tant, partout. J'ai pas envie de me rouler dedans pour plaire aux experts de la "conteporaniéitude". Si je ne suis pas "dedans", je serai " dehors" là, où nos petits enfants, jouent, dans la rue, ce grand théâtre de boulevard qu'est la vie. Dehors, au pied des falaises de Lelouch, dehors sur l'ile de Sein avec mes frères Bretons, dehors dans les montagnes désertes de Matamata Dehors dans les rues de Sfax, avec Lilia, dehors, avec Marie et Gwenola, dans les ruelles de Sidi Boussaïde, dehors, dans les cabanes à Portuguais, avec mon ami José Matouch, le tailleur de pierre, exilé, dehors, avec Ahmed, dans le petit matin chaud de la plage d'Agadir, dehors dans les jardins de l'Alhambra, au pied de la Giralda de Seville, avec Marie-Clude, dehors, les pieds nus, dans les rues de Porto, avec Maria, dehors dans les rues de Paris avec Maria Elena De Ceo Lopez, dehors avec Yang Fang, dans les rues de Pékin, dehors à Stresa au beau milieu du lac majeur, avec ces italiens géniaux, dehors, avec Articia, dans la plaine de Bruges.Il y a de la place et nous voulons aussi,parfois rentrer chez nous, dans ce pays sans toit que l'on appelle la fraternité et qui fait rire les idiots.

Je ne suis pas fini, c'est vrai, mais il y en a tant qui le sont de leur vivant. Tenez, un 4X4, le plus beau du monde, avec vitres noires et tout et tout, vous vous garez, fier, devant le drugstore,vous ouvrez la porte et descendez sans faire gaffe. Vlan, un bus dans la tronche. Même pas Mioc, mort, rectifié, repassé. C'est vrai, c'est moche, mais c'est la vie.

Non, je n'ai pas que des histoires morbides à raconter. j'écris aussi ds livres pour enfants. En ce moment, je vous l'ai dit, je crois, deux sont terminés qui attendent le choix de l'éditeur et un troisième a pris la forme d'un livre sonore, entre autre pour les enfants non-voyants. Vous voyez, tout se tient, dans ce grand foutoir. Vous aurez compris que le mot, résistance, je l'ai adopté et c'est ce que je voudrais mettre sur mes prochaines cartes de visite:

Roger DAUTAIS
Résistant


J'ai posé ci-dessus, des photos de mes installations land art, lacustres, réalisées à Citis
D' Hérouville saint Clair. Je les aime bien, elles sont calmes et le bleu me rappelle toujours les yeux de Marie-Claude, la femme que j'aime et qui veille près de moi.

Roger Dautais

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Landartiste, photographe, auteur de livres pour enfants, Roger Dautais est aussi un artiste atypique, sensible et attachant.Il a sû, dans la diversité de ses expressions, trouver une harmonie par la pratique quotidienne de cet art éphémère : le Land Art. Il dit "y puiser forces et ressources qui lui permettent, également, depuis de nombreuses années, d'intervenir auprès de personnes en grande difficulté ( Centre de détention pour longues peines et personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer) pour les aider par la médiation de l'art.