
tant aimée...
Eprouvés par les précédents jours de marche et de voyage qui nous ont fait traverser la Bretagne de l île de Bréhat jusqu'à la presqu'île de Crozon, nous allons ensemble, Marie-Claude et moi, de site en site, d'émerveillements en surprises.
La Pointe de Dinan, nous apparaît, telle qu'elle est, sous le soleil, sauvage, dominant la mer d'Iroise qui a sculpté ses falaises abruptes.
Dans la première partie de l'ascension, en partant du niveau de la mer, nous gravissons une pente abrupte dont le sol ressemble à un parterre multicolore de bruyères, d'ajoncs et de fleurs sauvages. On voit bien que cette flore, cette végétation rase a du lutter contre vents et tempêtes et s'acclimater au rude climat Breton pour s'accrocher à la roche. C'est un vue rarissime, une pure merveille de la Nature, un ravissement que nous partageons à deux.
Au sommet d'une première crête, le sol devient "caillouteux" et glissant sous le pied. Dans un pareil endroit, découvrir cette immensité à la fin de la course avec une vue imprenable sur la Pointe de Dinan, nous fait poser le sac à dos et contempler le spectacle sans dire un mot.
L'idée me vient d'élever un cairn dans ce lieu et de le dédicacer aux marins.
Je l'explique à la page du 5 septembre 2009, dans un texte qui accompagne une courte vidéo tournée "in situ ".
La pointe de Dinan se révèle être pour nous, un
véritable lieu de méditation, de vie rude, de résistance pour tout le vivant.
/...*Marteze aman
E stoum c'hoaz.../
Peut-être ici
Résiste encore...



" Marche d'approche"
