Merci aux 403 054 visiteurs du Chemin des Grands Jardins
Aux passantes et passants...
Modeste blog à qui l'on prêtait peu de vie," 10 000 visiteurs et puis tu fermeras la boutique ", m'avait-on-dit. N'ayant aucune connaissance en matière de Web, Michele B.une amie artiste américaine , mit en page, pour me mettre le pied à l'étrier, la première page et j'ai fait le reste.Créé dans ces conditions, en mai 2009 pour atteindre et dépasser, aujourd'hui, plus de 4OO OOO visites, en présentant du land art, cela reste un exploit. Mon expérience de land artiste est un peu plus longue, puisqu'elle a commencé en 1997.
Quelques graves ennuis de santé, m'ont arrêté plusieurs fois pendant de très longs mois( infarctus, paralysie, opération de la colonne vertébrale ) et j'ai repris la route, à chaque fois. Ce blog ne présente pas encore, ici, de créations nouvelles car le suis à nouveau en convalescence, 8 mois après une importante opération de la colonne vertébrale. Je porte des prothèses dans le dos et celles-ci ne me permettent pas encore de tout faire physiquement, mais, j'ai échappé au fauteuil roulant. J'espère, dans quelques mois reprendre la route du land art.
Il y a quelques mois, pour garder le contact, j'ai réactivé ma page GOOGLE + en présentant un choix de photos land art de ma collection et et écrivant des textes d'accompagnement qui ont reçu un réel succès et agrandi le nombre de lecteurs, venant principalement, de l'étranger
C'est volontairement que je n'ai pas titré ces photos aujourd'hui, puisque vous pouvez les retrouver sur ma page ROGER DAUTAIS GOOGLE + avec le texte d'accompagnement ainsi que les dédicaces auxquelles vous étiez habitués.
Lorsque mon état de santé, qui s'améliore, me permettra de reprendre la pratique du land art, ce sera pour créer et vous présenter les nouveautés, sur ce blog.
Enfin, pour terminer, et en remerciant tous les poètes qui m'ont permis de publier leurs textes, je joins, ici le dernier texte publié sur GOOGLE +, hier.
S'il est important et vital pour l'artiste que je suis, de montrer mon travail, il est aussi important de garder le contact avec mes lecteurs, grâce aux commentaires. Faites-moi part de vos commentaires ou émotions vécues, je les découvrirai avec grand intérêt.
Que les saisons à venir soient belles pour vous.
Je vous embrasse, en toute amitié.
Roger Dautais
***
à ma fille ...
Si j'interviens directement dans le monde réel, dans le paysage naturel et sans retouches, c'est pour ne pas être court-circuité par ce bombardement d'images et d'infos qui m'atteindraient dans une maison, un atelier.
Pourquoi relier le land art à ma vie ? Pourquoi pas, après tout, je suis libre. Je travaille dans le plus grand atelier du monde, la nature, où je reste en communication avec toutes mes mémoires, qui interviendront à leur guise, dans le processus de création. Je vais ainsi, sur cette plage de la côte de nacre, mettre en valeur, la mémoire et le passé intemporel de cette immensité, se complétant comme le Yin et le Yang d'une pensée celtaoïste de Paul Quéré.
Acceptez le le partage de ce flottement existentiel qui est le mien lorsque, je me laisse envahir par un travail harassant, que mène à la conclusion de l’œuvre.
17 cairns élevés ici, après trois heures de marche, jusqu'à l'épuisement et puis, le final : ce cairn perché sur un brise-lame rescapé des tempêtes, que la mer dévorera , dans moins de six heures.
Modification et disparitions seront considérées comme l'achèvement de l'intervention, un retour au zéro horizontal que représente l'équilibre parfait d'un pierrier roulant sous la houle, continuant son travail de polissage des galets, dans l’anonymat le plus complet.
Je reprends la route, comme le plus heureux des hommes, sac au dos, traversant les dunes plantées d'oyats, sans autre regard que celui tourné vers l'avenir.
Roger Dautais
Notes de land art pour la Route 75
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
Si j'interviens directement dans le monde réel, dans le paysage naturel et sans retouches, c'est pour ne pas être court-circuité par ce bombardement d'images et d'infos qui m'atteindraient dans une maison, un atelier.
Pourquoi relier le land art à ma vie ? Pourquoi pas, après tout, je suis libre. Je travaille dans le plus grand atelier du monde, la nature, où je reste en communication avec toutes mes mémoires, qui interviendront à leur guise, dans le processus de création. Je vais ainsi, sur cette plage de la côte de nacre, mettre en valeur, la mémoire et le passé intemporel de cette immensité, se complétant comme le Yin et le Yang d'une pensée celtaoïste de Paul Quéré.
Acceptez le le partage de ce flottement existentiel qui est le mien lorsque, je me laisse envahir par un travail harassant, que mène à la conclusion de l’œuvre.
17 cairns élevés ici, après trois heures de marche, jusqu'à l'épuisement et puis, le final : ce cairn perché sur un brise-lame rescapé des tempêtes, que la mer dévorera , dans moins de six heures.
Modification et disparitions seront considérées comme l'achèvement de l'intervention, un retour au zéro horizontal que représente l'équilibre parfait d'un pierrier roulant sous la houle, continuant son travail de polissage des galets, dans l’anonymat le plus complet.
Je reprends la route, comme le plus heureux des hommes, sac au dos, traversant les dunes plantées d'oyats, sans autre regard que celui tourné vers l'avenir.
Roger Dautais
Notes de land art pour la Route 75
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
***
Vieillesse.
Forces insignifiantes
Mémoire évaporée
Solitude des jours
Souvenirs incertains
Sans référentiel au temps
Sans référentiel aux lieux
Approche de la mort
Obligation de vivre
Il ne fait pas bon vieillir.
Lie Tseu
Forces insignifiantes
Mémoire évaporée
Solitude des jours
Souvenirs incertains
Sans référentiel au temps
Sans référentiel aux lieux
Approche de la mort
Obligation de vivre
Il ne fait pas bon vieillir.
Lie Tseu