ose ta vie, toi seul la vivras...
Jacques Salomé.
à Marie-Josée Christien...
Cette certitude
Tu partiras un jour
Et ce sera le vent
Et ce sera le froid
Tu partiras nous laissant seuls à jamais
Toi et moi dans la nuit de vivre
Me laissant hagard au seuil de l'autre nuit
Et ma plainte n'aura pas d'écho
Et ma plainte se taira simplement
Contre les infinis de ma prison
Et le temps fera son effort de temps
Parfois même certains jours
Il m'arrivera de penser moins à toi...
...Ce sera alors d'une tristesse insurmontable
Il me restera que vivre l'ombre. Que
seul avec la séparation.
Il y aura le temps de mémoire
De mensonge parfois
Le temps si court d'exister encore
Et puis viendra peu à peu
Le temps de l'oubli
Infini
Le cri sans mémoire
Tu viens de ce cri sans mémoire
De ce cri sans raison et sans écho
Tu viens de ce cri
De ce corps dévoré par les mots
Tu viens de ce cri à jamais perdu
Une étreinte à la main
Sur l'autre versant du monde
Tu viens de cette torpeur
de cette mort ultime à l’œuvre infiniment.
Guy Allix
à Marie-Claude...
Il arrive que des lumières éclairent notre part d’ombre et nous voici réconciliés avec le monde…Hors cadre, la vie nous attend, nous échappe à chaque tournant… Qu’une page blanche survienne dans notre nuit et le vacarme des incertitudes recommence, incessant…Il questionne l’inconscient, la lumière propose, l’objectif fixe, écarte, élude… Restent les mémoires à oublier. Ainsi va la vie.
Roger Dautais