Cairn majeur : pour Erin |
Condamné à vie...
Toutes pareilles, ces pierres à vos yeux. Tous ces regards perdus qui les délaissent. Même le ciel passe au-dessus, sans s'arrêter. Venu jusqu'ici pour faire connaissance, à nouveau, je pose mon sac. Je les écoute, d'abord, reprenant le refrain du ressac, puis e laissant bercer près du trait de côte. Des vagues imprenables, petites et courtes, meurent à mes pieds. En mémoire, ici, d'effroyables tempêtes.
Mon enfance m'accompagne , avec ses jours étranges, si souvent noirs.
Mon besoin d'espace, vient de là. Le carreau d'une fenêtre de placard, suffit à gâcher un ciel bleu. Geôle d'enfance brutalisée et mémoires se mêlent.
Ma vue s'embue.
Condamné à vie, à suivre le hasard qui veut un chemin d'exode sous mes pieds. Je refuse tout hurlement. L'humain n'y est pas. L'ombre notoire des pins maritimes avale tous sévices, écume les poèmes édulcorés. Restent les coups, en mémoire, comme pluie drue.
J'échappe au pire, hoquetant, face à la mer. J'irai bien jusqu'à l'offrande d'un cairn pour un peu de répit dans cette vie qui s'achève.
Roger Dautais
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
http://rogerdautais.blogspot.com/
" Cairn majeur "
pour Erin
Ile de Saint-Cado
Morbihan - Bretagne
*
Offrande
C'est à venir entre les mots vieux grimoire
Ce qui se dit cerné de silence
Dans la nuit des feuilles
Le calme terrible du poème ici offert
L'ombre clairsemée de tes yeux
Dans un orbe blessé
Guy Allix *
Pour découvrir ou mieux connaître le frérot :
Toutes pareilles, ces pierres à vos yeux. Tous ces regards perdus qui les délaissent. Même le ciel passe au-dessus, sans s'arrêter. Venu jusqu'ici pour faire connaissance, à nouveau, je pose mon sac. Je les écoute, d'abord, reprenant le refrain du ressac, puis e laissant bercer près du trait de côte. Des vagues imprenables, petites et courtes, meurent à mes pieds. En mémoire, ici, d'effroyables tempêtes.
Mon enfance m'accompagne , avec ses jours étranges, si souvent noirs.
Mon besoin d'espace, vient de là. Le carreau d'une fenêtre de placard, suffit à gâcher un ciel bleu. Geôle d'enfance brutalisée et mémoires se mêlent.
Ma vue s'embue.
Condamné à vie, à suivre le hasard qui veut un chemin d'exode sous mes pieds. Je refuse tout hurlement. L'humain n'y est pas. L'ombre notoire des pins maritimes avale tous sévices, écume les poèmes édulcorés. Restent les coups, en mémoire, comme pluie drue.
J'échappe au pire, hoquetant, face à la mer. J'irai bien jusqu'à l'offrande d'un cairn pour un peu de répit dans cette vie qui s'achève.
Roger Dautais
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
http://rogerdautais.blogspot.com/
" Cairn majeur "
pour Erin
Ile de Saint-Cado
Morbihan - Bretagne
*
Offrande
C'est à venir entre les mots vieux grimoire
Ce qui se dit cerné de silence
Dans la nuit des feuilles
Le calme terrible du poème ici offert
L'ombre clairsemée de tes yeux
Dans un orbe blessé
Guy Allix *
Pour découvrir ou mieux connaître le frérot :