La vie, comme elle va
"S'il suffisait de lire comme dans une bulle de cristal, alors, ce serait, facile.Mais il faut vite déchanter, prendre la route, sac au dos et marcher, toujours marcher pour oublier ce que l'on a déjà fait, ce que l'on va faire. Il faut attendre que la nature nous prenne et nous ouvre sa voie. C'est une progression incessante, pour de si petites choses".
Roger Dautais . Septembre 2009
Roger Dautais . Septembre 2009
Un voyage étonnant au cœur du land Art
mardi 30 juin 2009
lundi 29 juin 2009
Le PORTAIL DU LAND ART présente cet été LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS, visitez le et découvrez avec lui" Le voyage de la sphère ".
Merci à toute son équipe. Retrouvez-les sur :
Site www.landarts.fr
Blog http://actu.landarts.fr
annuaire www.landarts.info
Les photographies et les textes de ce blog ne sont pas libres de droit. Merci de me contacter sur roger.dautais@numericable.fr
Libellés :
s libres de droit. Merci de me contacter
dimanche 28 juin 2009
Pour réaliser cette spirale de 12 m de diamètre, en ce lieu, il faut, du beau temps, et un coéficient de marée assez élevé sans, quoi la plage n'apparaît pas. Elle reste difficile d'accès, voire dangereuse par mauvais temps et très inhospitalière par vent de nord. Mes installations ont une durée de vie de quelques heures, seulement. L'entrée du port est très animée par les aller et venue des chalutiers, des plaisanciers. Le port de Ouistreham est aussi un terminal pour les ferries de la Brittany Ferries qui transportent plus d'un million de passagers par an. Malgré celà, cette plage est très souvent déserte et j'y travaille lorsque les conditions sont bonnes.
Roger Dautais
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
Roger Dautais
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
samedi 27 juin 2009
Toujours ces traces
Invisibles,
Ces battements d'ailes,
Cette vie
Qui passe.
Toujours ces images sans fin,
Ces horizons basculés
Et le cercle de nos certitudes muettes
Pour dernier jardin.
Mémoire fugace d' un trait d'esprit...Mouvantes pensées. Danger des mêmes sable. Silence de la Mer quand elle se retire.Et la vie...Pareille
Roger Dautais
" Toujours ces traces "
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
jeudi 25 juin 2009
J'attends l'orage. Je me suis assis au pied du hêtre. J'ai pris le livre de Prévert, au fond de mon sac à dos. Je l'ai ouvert au hasard. Une voiture passe sur la route. Je lis :
FATRAS "
S il n'y avait que sept merveilles "du monde" sur la terre, cela ne vaudrait pas la peine d'y aller voir"
et plus loin "
Le moindre grain de sable est grandeur nature. Mais la nature n'est pas mégalomane : elle est nature.
Je regarde mes sphères, au pied du grand arbre. Grain de sable ou bien grain de folie ? Dans chacune d'elles, la promesse d'un monde meilleur.
Roger Dautais
" Les sphères "
Dans mon dernier carnet de juin, j'ai noté, hier, au milieu du bois des Bruyères:
"Perdre l'essentiel, pour ne jamais oublier la source."
L'eau ne coule plus entre les pierres, les coupes de bois ont été enlevées, les ronces envahissent les chemins, les châtaigniers sont pleins de promesse pour l'automne, les blés sont verts à l'orée, mais la sècheresse s'installe. Elle a tari la source.
Roger Dautais
" La maison de l' hermine "
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
mercredi 24 juin 2009
"Les guetteurs du bief".
Pour Emmanuel Prunevieille, guetteur de l'aube..
"à cet endroit , le fleuve est détourné par un bief, à droite du déversoir, afin de desservir le moulin à eau, situé en aval. L'hiver, ses eaux gonflées par les pluies, rendent le lieu impraticable.Mais chaque été, j'y retourne, lorsque le niveau baisse, pour élever de petits cairns dont la mission est de surveiller le fleuve. Il y a 7 ans, je participais, ici, au tournage d'une scène * sur le land art et j'avais dédié mon travail à Ana Mendieta. Cette fois, encore, il s'agissait de cairns élevés dans le fleuve que j'avais entouré d'une pluie de pétales de coquelicots, emmenés par le courant et se perdant à l'horizon. Je symbolisais ainsi, les menstrues d'une femme qui la rattachaient à la Terre-Mère, avec l'aide du fleuve. Mendiéta, grande prêtresse du land-art latino-américain des années 70 continue de m'inspirer grand respect et sa fin tragique, m'attriste. Chacun de mes voyages, aux portes de la Suisse Normande, réveille en moi, son souvenir".
Roger Dautais
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
* le film accompagne le livre Fol'Art aux Editions Syllepse Paris.
mardi 23 juin 2009
à Sylvain Arbez...
" Le vent est au Nord, la mer est grise, moutonneuse, agitée. Demain, il fera moins beau. Tout le travail de ma journée s'est inscrit des deux côtés de l'épi rocheux qui sépare la grande plage de Ouistreham, du chenal maritime par où, entrent et sortent les Ferries de la Brittany Ferries. Lorsque le coefficient de marée est assez fort, il se dégage une petite plage en forme de glacis, avec une légère pente de 15°, reliant les roches à la mer. Le sable y est un peu granuleux mais souple, donc propice au tracer d'une spirale. Cet après-midi, un vent qui oscille entre force 4 et 5 , rend le travail plus sportif, plus essoufflant et la mer, pourtant si calme ce matin, ajouté au bruit du vent, fait un vacarme du tonnerre.
J'aime cet endroit, un peu dangereux, pour qui ne le connaît pas bien, mais très " vivant ". Seul, un pêcheur partage mon territoire. Il s'approchera d'ailleurs de la spirale, une fois terminée et nous discuterons du sens de ce travail qui représente, pour moi, le temps qui passe, avec entre les parenthèses, le temps présent, en amont, le passé et en aval, le futur. Le paysage marin a cette surprenante caractéristique de changer en une journée, de lumière, de ciel, de configuration du terrain qu'il est presque impossible de prévoir ce que pourrai faire avant de me coltiner aux éléments et je ne ressens jamais cette force ailleurs, à part, peut-être, en montagne. Il faudra que j'en parle avec mon ami, Sylvain, le "Jurassien".
Roger Dautais
" Sur la route des Ferries "
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
dimanche 21 juin 2009
"N'allez pas chercher plus loin que la mer, c'est elle qui m'inspire. J'ai passé des nuits blanches, la tête dans les étoiles, traversé des déserts, je me suis perdu en forêt, j'ai couru pieds nus sur les grêves Bretonnes, en hiver, mais je suis toujours revenu vers elle, cette mer d'où nous sommes issus".
Roger Dautais
" Retour à la case départ"
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
Wir leben
von den Entfernungen.
Der Tod
Kommt uns vor
So weit wie der höchste
Stern.
Ein Geschäftiges der natur
setzt Mabe in uns.
Les éloignements
nous font vivre.
La mort
nous paraît
aussi lointaine que la plus haute
étoile.
L'empressement de la Nature
met en nous la mesure.
Extrait de ESPACE SANS PAROI
de Ernst Meinster
Photo: Roger DAUTAIS . "Décembre à part "
"à Marie-Claude"
Au bord de tes yeux,
bleus comme la mer
, je compte les années
et je t'aime encore plus.
***
Le solstice d'été
n'arrêtera pas le décompte.
Partir,
n'est pas de mise.
Il faut savoir aimer,
longtemps.
Nous cheminerons ensemble,
Semant le doute
Autour de nous...
Après,
La terre recueillera nos cendres,
Pour qu'il ne reste rien d'autre,
que les saisons.
***
En fin de compte,
il manquera toujours une seconde...
la dernière.
Roger Dautais
"Solstice d'été"
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS 21 juin 2009
vendredi 19 juin 2009
"Toute traversée supplémentaire semble, maintenant, impossible. Aucune réponse ne peut convenir".
Roger Dautais
" Passeur de printemps "
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
Les photographies et les textes de ce blog ne sont pas libres de droit. Merci de me contacter pour toute utilisation sur roger.dautais@numericable.fr
- C'est par où, le Tibet ?
- Tout droit, lui ai-je répondu.
"L'homme s'est éloigné en marchant sur l'étroite bande de sable située entre la mer et les falaises. J'ai continué mon travail en ramassant des pierres dans les éboulements de roches. Lorsque j'élève des cairns, comme je l'ai encore fait, hier, les promeneurs me font souvent allusion au Tibet. De nombreux peuples sur la terre, élèvent ce genre d'édifices. Mais hier, en bâtissant ces deux cairns, c'est à Matmata, la déserte que mon esprit s'est envolé. Matmata, sud Tunisien, été 2007, accueil berbère et pierres élevées, comme une prière muette, à deux pas des tombes, au milieu des montagnes. J'ai regardé la mer emporter le premier cairn puis j'ai quitté la plage".
Roger Dautais
" Incantations berbères "
Le CHEMIN DES GRANDS JARDINS
Note : Hauteur des cairns, env.2.10m.
à découvrir, deux artiste du land art dont la pratique sert la cause de cet art :
nature-art.blogspot.com/
et http://galerie.sylvainarbez.com/
mardi 16 juin 2009
Lues dans "Fatras" de Jacques Prévert , ces quelques lignes :
Mangez sur l'herbe
Dépêchez-vous
Un jour ou l'autre,
L'herbe mangera sur vous
et puis encore, quelques pages plus loin :
Le temps
Mène la vie dure
A ceux qui veulent le tuer...
"Je me souviens de lui, retrouvé allongé sous un petit menhir, à Omonville la Petite, dans le Cotentin. Un jour de printemps, nous lui avions déposé un bouquet de fleurs de champs sur le ventre pour le remercier d'avoir accroché des étoiles dans notre ciel".
Roger Dautais
" souvenirs pour nous deux"
lundi 15 juin 2009
samedi 13 juin 2009
Dans son livre "Errance"(édit. du Seuil Oct.2000) Raymond Depardon écrit : "l'homme d'images est habité par le doute et rien ne vient le rassurer. Le champ d'investigation du regard est très large, c'est sans fin".
Je ressens cette inquiétude lorsque je pars pratiquer le land art. Je suis à l'affût et rien ne me prédispose à arrêter ici plutôt que là sur cette immense plage de Ouistreham, où la température un peu fraîche explique qu'elle est à peu près déserte. En lui même, le tracer de la spirale de 24 tours et 12 m de diamètre me prendra 1 heure et demi et il me faut "sentir " le sable sous le talon. Il m'est tellement de fois arrivé de faire demi-tour pour réaliser autre chose de plus petit, que je ne sais pas pourquoi je décide du lieu et attaque le travail, très physique. Très sensible à la lumière, au vent qui "la mange", s'il est trop fort, à la puissance de la marée, tous ces paramètres rentrent certainement en ligne de compte et me mettent dans un état de tension qui ne cessera qu'après ce travail éphémère terminé et offert à la mer. En ce sens, comme Depardon ( que j'admire) c'est dans un état de doute total où aucun des ces éléments ne parvient à me rassurer, que je vais oeuvrer dans cette immense paysage marin, avec un grande sensation de solitude. J'ai, en dix ans acquis une grande maîtrise dans le tracer de cette figure mais celà ne suffit pas non plus. La sérénité ne vient qu'après les photos prises, avec un sentiment de délivrance.
Roger Dautais
" La spirale de Sword Beach "
mercredi 10 juin 2009
"Certes, je pratique le land art avec passion, mais ceci n'est qu'un jeu face à la dure réalité du monde, tel qu'il va. Je cherche, dans mes installations, à confronter l'impertinence de mes rêves à la réalité des lois de l'équilibre. J'essaie, dans la mesure du possible, d'établir une correspondance entre idées et matériaux, restant le médiateur de cette alchimie toute personnelle. Tout me parle dans la nature, mais j'aime aussi rentrer à la maison sans avoir fait rien d'autre que de la contempler. Ce n'est que partie remise. Entre l'ombre et la lumière, s'ouvre un nouveau jour, avec d'autres terrains de jeu, des paysages aux allures changeantes qu'il me faudra appréhender, comprendre, arpenter pour saisir le petit détail d'où naîtra l'idée d'une installation, ici et maintenant, "in situ", éphémère, dans la solitude du questionnement, parce qu'à ce moment,ma vie sera là, et pas ailleurs. Restera le geste de prendre la photo et de partir, sans se retourner, sans regret, déjà dans l'idée de bâtir autre chose, plus loin, plus tard. Voilà comment je conçois le land art, tout simplement".
Roger Dautais
" entre l'ombre et la lumière "
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
à Marie-Claude.
Mes soleils rouges ont disparu dans les entrailles de la Terre Mère pendant que mon talon ouvrait le sillon dans les plaines arides, sous les huées des corbeaux. La neige a recouvert la grande cicatrice et le vent glacial a réduit les mottes jusqu'à l'épuisement des pigris affamés par l'hiver. Je suis allé chercher décembre,tout bord de la mer, je n'ai trouvé que des horizons basculants, sous les embruns. Au-delà, bien au-delà de tes yeux, de ton regard bleu, Orion flambait mais les aurores rouges ne calmaient aucune douleur. Un cri déchirant montait dans la nuit, écartait les barreaux de la cellule. La voie royale s'estompait et laissait place au jour. Le tourbillon infernal reprenait dans la solitude et l'effarement, puis, le rien se mettait à battre au tambour des tempes. Nul autre que toi, sur cet horizon basculé, rien que ton image froissée dans mes mains et la secrète pensée de te retrouver dans l'au-delà de ma folie, avant l'arrivée des brutes en blouse blanche.
Roger Dautais
" Aux aveugles "extrait de : Pourquoi je pratique le land art
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
Mes soleils rouges ont disparu dans les entrailles de la Terre Mère pendant que mon talon ouvrait le sillon dans les plaines arides, sous les huées des corbeaux. La neige a recouvert la grande cicatrice et le vent glacial a réduit les mottes jusqu'à l'épuisement des pigris affamés par l'hiver. Je suis allé chercher décembre,tout bord de la mer, je n'ai trouvé que des horizons basculants, sous les embruns. Au-delà, bien au-delà de tes yeux, de ton regard bleu, Orion flambait mais les aurores rouges ne calmaient aucune douleur. Un cri déchirant montait dans la nuit, écartait les barreaux de la cellule. La voie royale s'estompait et laissait place au jour. Le tourbillon infernal reprenait dans la solitude et l'effarement, puis, le rien se mettait à battre au tambour des tempes. Nul autre que toi, sur cet horizon basculé, rien que ton image froissée dans mes mains et la secrète pensée de te retrouver dans l'au-delà de ma folie, avant l'arrivée des brutes en blouse blanche.
Roger Dautais
" Aux aveugles "extrait de : Pourquoi je pratique le land art
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
mardi 9 juin 2009
"Je n'ai gardé que le secret d'une blessure et des histoires maintes fois racontées qui me rattachent au passé. Il n'y a pas de frontière entre nuit et brouillard. Je marcherai dans la mémoire, jusqu'à la fin".
Roger Dautais
"à Raymond A. rescapé de la rafle du Vel 'd'Hiv. de juillet 1942 et aux nombreux membres de sa famille , morts en déportation "
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
à Marie-Claude
"Patience...écoute,
la prochaine vague
nous apportera bien
un peu d'espoir,
si ce n'est, un autre rêve
que de voir
une vague de plus,
tutoyer
nos pieds nus
et rejouer pour nous,
l'éternelle ronde
des écumes sauvages"
Roger Dautais
" extrait de : Un jour sans elle en Normandie"
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
" Et voici que sur la rive advient le temps du choix. Un lieu va devenir, dans ce paysage marin, lieu de prédilection. Entre deux eaux, les hautes et les basses, sous un ciel gris comme vase, j'ai tracé le cercle d'herbes et d'algues, de vent et d'attente, non loin des pierres silencieuses, a demi enfouies, qui savent les secrets du fleuve. Elles ont vu ses remous meurtriers quand la mer s'y engouffre. Ici, tout geste devient symbolique et celui-ci se veut, d'apaisement envers la mer, grande prêtresse du lieu, pour l'avenir".
Roger Dautais
" Le cercle vert "
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
lundi 8 juin 2009
"La pluie avait cessé, laissant place à un miroir d'eau parfait dans le marécage. Je descendais dans l'eau, jusqu'à la taille et me mis a cueillir des roseaux secs pour constituer un nid flottant.
J'y ajoutais une garniture de roseaux de l'année, puis, des fleurs de buddleïas qui poussaient en nombre dans les friches voisines. Lorsque je remontais sur la berge, un léger vent déplaçait le tout vers le fond du marais".
Roger Dautais
" Un nid en juillet "
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
jeudi 4 juin 2009
" A cet endroit même du fleuve, au creux de l'estuaire, la petite musique du jour avait cessé de jouer, emportée par un fort courant. Le fleuve roulait dans ses eaux saumâtres, toutes les histoires, entendues, confiées, tous les espoirs déçus et les emportait, définitivement vers le large, chaque jour. Afin de l'apaiser, j'entrepris cette installation de pierres, de bois flottés et de sable, auxquels j'ajoutais une poignée de coquelicots, avant de reprendre la route".
Roger Dautais
" L'offrande au fleuve "
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
Roger Dautais
" L'offrande au fleuve "
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
Un jour, j'ai trouvé un jeu de scrabble dans la nature. Je m'en suis servi pour réaliser de petites installations dont celle qui est représentée ici, sur la photo. Elle m'a inspiré une histoire, à partir d'un thème qui m'est cher, la mémoire. En l'écrivant, je pensais aux très beau et très humains reportages réalisés dans l'hôpital psychiatrique Italien de San Clemente parmi ces personnes en grande souffrance
La scène se passe dans un hôpital
La scène se passe dans un hôpital
Inscription à :
Articles (Atom)
Membres
Archives du blog
Qui êtes-vous ?
- LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
- Landartiste, photographe, auteur de livres pour enfants, Roger Dautais est aussi un artiste atypique, sensible et attachant.Il a sû, dans la diversité de ses expressions, trouver une harmonie par la pratique quotidienne de cet art éphémère : le Land Art. Il dit "y puiser forces et ressources qui lui permettent, également, depuis de nombreuses années, d'intervenir auprès de personnes en grande difficulté ( Centre de détention pour longues peines et personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer) pour les aider par la médiation de l'art.