La vie, comme elle va
"S'il suffisait de lire comme dans une bulle de cristal, alors, ce serait, facile.Mais il faut vite déchanter, prendre la route, sac au dos et marcher, toujours marcher pour oublier ce que l'on a déjà fait, ce que l'on va faire. Il faut attendre que la nature nous prenne et nous ouvre sa voie. C'est une progression incessante, pour de si petites choses".
Roger Dautais . Septembre 2009
Roger Dautais . Septembre 2009
Un voyage étonnant au cœur du land Art
jeudi 8 octobre 2009
à Hervé Perdriolle,
en toute amitié...
TO THE SEA;
J'entre dans ma douzième année de pratique du land art. Mon aventure artistique à commencé avec mon entrée au Beaux Art de Rennes en 1960, à l'âge de 17 ans et demi. Comme me disait mon excellent maître et peintre Pierre Alary:
- "foutez-moi le camp vivre un peu et vous reviendrez me voir dans dix ans".
La maturité d'un trait de crayon, la touche d'une brosse à huile sur la toile de lin, le modelé d'un buste en terre, l'anatomie d'un corps, la perspective, la décoration, la publicité, l'histoire de l'art pour le petit paysan que j'étais, représentait une somme de connaissance à acquérir, si monstrueuse qu'elle m'effrayait. Alors j'ai suivi les conseils du Maître et je me suis mis à vivre. Ca va, j'ai bien vécu et je compte bien vivre encore quelques années pour appliquer dans le land art tout ce que j'ai maintenant digéré.
Pourquoi, j'écris cela ?
Pour répondre à mes amis détracteurs qui me reprochent de ne rien faire, d'être un dilettante, voire pire, entendez par là, faire des chose mollement et qui ne ressemblent à rien, de copier, de plagier, de voler, enfin, de vrais amis ricoré, ceux qui vous mettent en forme des 5 heures du matin.
Oui, je sais, je me lève moins vite qu'un boulanger et mais je me couche tôt, vers 11 heures du soir,quand l'écriture me fiche la paix,ce qui ne fut pas le cas cette nuit. Ainsi, mon land art n'est pas du land art, mes photos ne sont pas des photos, ma littérature n'est pas de la littérature et ma poésie n'est pas de la poésie.
Lorsque j'étais jardinier, mes supérieurs (?)me disaientt que je n'était pas jardinier. Ils me disaient aussi qu'ils étaient là pour penser à ma place.
C'est curieux, quand même, et j'ai fini par me trouver transparent. Rappelez-vous l'excellent film du Passe-murailles, on s'amuse bien dans cette peau et mes visites inopinées dans le regard de certains de mes semblables me font lire, une petite gêne quand ils me regardent droit dans les yeux.Mais, quittons cette digression et revenons au land art.
Aujourd'hui, je vous présente quatre photographies de petites installations land art, dont le point commun est qu'elles sont Normandes, réalisées par Breton, végétales, printanières et symboliques.
La symbolique, j'en ai tellement parlé avec mon ami Jean A. architecte devant l'éternel. Nous devisons dans son grand salon, ouvert sur son jardin. Ami des oiseaux, ceux-ci le lui rendent. Ami des impétrants, il les reçoit.
Tout chemin n'aboutit pas. Toute proposition d'adhérer, non plus, mais l'amitié n'empêche aucunement, entre homme de bonne manière, d'échanger. Ce que nous faisons.
Ici, sur les photos présentées en haut de page, cercle, carré, ligne, puis couleurs, et la possibilité de passer un après-midi autour de ces thèmes.
Le cercle introduit la psychanalyse avec le noeud de Borromée, installé cet été, en compagnie de Marie-Claude, mon épouse et assistante, dans les chaos du Huelgoat. Je vous invite à découvrir ce symbole fort lorsqu'il est triplé, dans une des pages de mon blog(Septembre 2009).
Arrêtons ici la réflexion née d'une matinée de travail du côté de Bavent et de la Maison de la Nature de Salenelles, région nord-ouest de Caen, pour laisser la place à un peu de poésie, celle de Guy Allix, qui exista bien avant que je le connaisse et de quelle façon. Je vous invite aussi, à dépasser cette lecture pour découvrir toute son oeuvre, si forte, si humaine, si désespérée.
De ma fratrie, il fait partie, bien sûr, Comme Jean, comme Ali, Sam, Hussein et les autres rencontrés en route.
Nous n'avons plus le temps de rester sous les jets de pierre des adeptes du lynchage médiatique pratiqué par les petits marquis de la politique, ni sous la cravache des sbire en noir de la bête immonde qui excècrent l'art contemporain qu'ils prétendent être un art dégénéré.. Nous devons marcher, tête haut, au milieu du chemin et ne pas craindre les crachats des jaloux.
Le land art est poésie quand la vie est poésie. Je n'attends plus rien, vous le savez bien, censeurs de tous poils. Mes armes sont l'écriture, la parole, la fraternité. Je suis pour la liberté, la liberté d'expression dans tous les pays et le land art est une langue universelle qui appartient à l'humanité. Quels archétypes convoquer à votre table qui n'entrent dans vos concepts et doivent être brûlés pour ne pas polluer les esprits.
L'égalité des segments se trouve dans l'étoile que je porte au cou, cadeau de ma fille Fanny, et ce beau symbole fait parti de moi.
Il me semble avoir réuni ici, certes en désordre, la devise de notre patrie. Mes prières sont de pierres.Je n'en pratique pas d'autres. Le silence des pierres m'impressionne, leurs déplacements, aussi. Quelle force mystérieuse les déplace donc ainsi ? Sur nos côtes, c'est la mer à qui je dois tant que je lui offre régulièrement des travaux de land art ainsi dédicacés:
To the Sea.
Demandez au Commandant du Ferrie LE MONT SAINT MICHEL, à Ouistreham, petit port de Normandie, porte de France vers l'Angleterre. Demandez-lui pourquoi, il me salue du haut de sa passerelle, avec deux coups de sirène de son beau bateau blanc, alors que je trace mes spirales dans le sable. Il vous dira que je suis venu lui expliquer ma démarche d'artiste et qu'il l'a comprise. Les marins sont toujours moins bornés que beaucoup d'artiste. C'est normal, ils prennent plus de risques.
Roger Dautais
Voici Guy Allix :
LAVE FORMELLE II
...la peur à chaque mot
Pressant le flux
Liquide la parole qui te boit.
***
La bouche a d'autres mots à manger
Qui se rappele les vitres
Quand tu seras mort
C'est là que tu parles
A cette odeur de terre puante
Quelques années après
***
Il n'y a plus que le rêve d'un rêve où je passe l'ombre
***
Bonne route, Guy, sur le chemin des grands jardins.
Roger. nuit du 8 au 9 octobre 2009 ,à Hérouville Saint Clair
à Ali Badri,
poète inspiré, sur la route...
aux femmes d'Orient...
Femme fétichée
comme une gazelle
ta course éteint le feu
au passage
Mais le vent fou du désert
ravive
les braises rouges comme
ta bouche
quand
elle mord le vide.
Atteindre
les Pleïades ou Cassiopée
constellations de toi
expulsées d'une vaginale plainte
poignée de sable jetée au ciel
accrochée à la voûte.
L'Orient me fascine
me danse
me transe
m'envoûte
Je retombe, flasque
fétiché à mon tour.
Roger Dautais
Nuit du 7 au 8 octobre 2006
poème composé après avoir vu le spectacle donné par le Theatre de Saadi, d'Ali Badri.
Il est aussi offert à toute la troupe.
DE LA COMPLICITÉ DU MONDE AU SILENCE DES ÉTOILES
Ce n'est pas moi, je le jure, rien que le script, dans la nuit noire de Normandie. L'e reste est dicté par l'Iran et s'écrit dans les sables de Tunisie. Vivre une création poétique d'Ali Badri, poète Iranien et ami, c'est prendre le risque de se perdre. Ali Badri est un grand artiste modeste, que je veux honorer ici, en France, sa terre d'exil et d'adoption depuis plus de vingt ans. Poète, je l'ai dit, auteur, compositeur, interprète, metteur en scène, réalisateur, bientôt cadreur, n'est pas tout dire, car il chant son pays, avec quel coeur !
Ali Badri vit l'exil come une longue plainte silencieuse, dont il ne sortira pas vainqueur. Je considère Ali comme un frère. Vous me direz, quelle famille, eh oui, quelle famille ! Lorsque j'ai parlé avec lui, il y a quinze jours,sur le marché de Caen, à la terrasse d'un café, nous ne faisions qu'un : l'humanité.
Je sais, fraternité, humanité, égalité, liberté, sont des mots qui font rire les imbéciles et il y en a beaucoup trop en France en ce moment. Nous avons projeté ensemble d'organiser une rencontre avec un grand poète de son pays, l'Iran,pour l'interviewer et lui demander un poème en Iranien, avec traduction Française, afin de le présenter sur LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS, puisque ce chemin, continue, grâce à vous à parcourir la planète d'une manière très intéressante.
Parler d'Ali, sans parler de Sam, c'est parler de Dupont (t) sans parler de Dupont (D) de vrais jumeaux de coeur, travaillant la main dans la main dans tous les spectacles. Parler d'Ali Badri sans évoquer Hossein, son frère peintre resté au pays, c'est méconnaître son sens de la famille. Evoque Hossein, sa peintre, très expressive, ses relations avec le monde du handicap, je veux parler des aveugles qu'il arrive à faire peindre. Tout ça est visible dans le film d'Ali Badri, LE ROUGE A RÊVES. Plus grand qu'un documentaire, c'est un témoignage humain sur l'espoir, la croyance en l'homme à se sortir du handicap, à lutter, aussi contre un régime totalitaire qui poursuit et entrave ses artistes quand ils ne chantent pas les louanges du pouvoir. Ca ne vous rappelle rien ? Chili, URSS, Chine, Argentine, France. Même la France ? Patrie des Droits de l'Homme ? oui, à une certaine époque, celle de ma naissance en 1942. Le fascisme accouche de monstres mais ausi d'êtres doués d'un esprit de résistance et talentueux qui ont chois l'art comme arme contre la barbarie. Nous ne serons jamais assez vigilents face à la bête immonde, elle continue à faire des petits.
à Yvon Poirrier...
"
Le spectacle d'hier soir, s'intitule "Voyage Persan "et je vais tout de suite citer toute la troupe, car ce papier est écrit aussi pour le remercier. Eloïse Salomé qui m'inspira le poème. Yvon Poirier, comédien fétiche d'Ali, dont la présence en scène, est "troublante" de sincèrité. Il raconte, par apparitions successives au public, un conte persan dit en français et d'une grande beauté.
à Karim Habali et Mohamad Talémi...
Karim Habali, au Oud, cet instrument oriental qui vous transporte loin, très loin sur les pistes d'Iran. Mohamad Talémi et son Santur, sorte de Cithare au son métallique, trait d'union musical entre beaucoup de pays puisque la cithare, venu de l'extrême orient, Viet Nam, je crois qui suivit la course du soleil, en se transformant dans chaque continent, l'Afrique, aussi, pour rejoindre l'Europe. Autant dire que ses mélodies parlent du grand voyage.
à Eloïse Salomé...
Je reviens à la danse après avoir évoqué la musique. Aucun homme, c'est mon avis, ne peut rivaliser avec la femme, quand celle-ci danse comme une flamme au beau milieu du feu de camp.
Eloïse, est générosité, volupté, dans ses déplacements, subtilité jusque dans les moindres détails, le corps tendu, maitrisé, pour traduire de subtiles intentions . Elle est dans la maîtrise de son art, arrivée à nous faire oublier son travail tant elle nous en présente l'essence même quand, elle danse en nous racontant une histoire. Une telle présence se mérite et je pense que si elle est en mesure de donner beaucoup,c'est parce qu'elle reçoit beaucoup de la troupe d'Ali Badri.
On voudrait tous se noyer dans son regard debraise mais ses yeux sont, aileurs, comme des sources secrètes, qui gardent un mystère oriental. Respect pour cette grande dame de la danse.
à manue...
J'écris au bout de ma nuit, au bout de mon" sang d'encre" comme tu me l' écris Manue,( je préfère ton vrai prénom, Emmanuelle) .Je t'aime comme tu es, de la même façon que j'aime Eloïse, parce que , l'ami Michel F. de Peros Guirec me le dit, ce sont de belles personnes. J'essaie de me mettre au niveau des vibrations ressenties au contact de vos expressions, Manue dans tes "dires et écrits" tes poèmes, Eloïse, dans votre danse.
à Lilia...
Complémentarité des peaux, des yeux, des voix intérieures, transe ou spasme, sueurs froides ou frissons, mains qui palpent ou guérissent, parfois. Du sel des joues aux larmes qui coulent, comme des petites rivières dans la bouche et les humeurs, aussi. Gros sur le coeur, oh ! oui...Que mon enfance est à fleur de peau, dans ces instants divins. Mon Dieu, toutes hontes bues, tout enfer atteint, toutes fautes d'enfance, avouées, que nous reste-t-il, Lilia, du papier, un peu d'amour de l'humanité pour écrire, une poignée de dattes pour se nourrir, la promesse éphémère d'eau fraîche pour se désaltérer.
à Reza...
Photographe Iranien et humaniste
Le vent, ah, oui, le vent qui porte la mélopée. Entends-tu maintenant, la longue plainte qui s'étire, ondule dans l'espace, née de l'âme d'un chanteur assis au pied d'une porte bleue. Peut-être assis, comme hier, devant un tapis d'Ispahan. Peut-être enturbanné, Pachtoun ou non, guerrier tapis dans l'ombre qui attend la mort et reçoit cette mélopée en plein coeur. Demain, sang figé, regard aux étoiles, bouchée bée, le soleil saluera ton sacrifice. De quelque côté qu'il soit de la lutte, il aura quitté la vie...
à Marie-Claude,
mon aimée, ma femme...
Mélancolie ...Mélancolie des âmes en partance pour l'Acheron , rejoignant l'autre rive des morts, sur la barque de Charon, ornée de souvenirs. Femme aimée, qui dans ton travail, assista tant de personnes âgées et fît passer, accompagnées de ta douceur, au plus juste du limès, des êtres chers en fin de vie. Ne parlez pas d'euthanasie, malheureux, c'est contraire à sa vie de rectitude, de droiture et de fidélité. Ecartez-vous quand elle passe et rendez-lui hommage de cela.
à Ali Badri...
Regarde et pleure sur le fleuve noir d'un peuple opprimé, des femmes voilées, des burka étouffant l'âme de la femme. Entend-tu le Muezzin, au-dessus des tombes blanches de la grande mosquée de Kairouan...Je les entends, ces voix Tunisiennes, je vois ton peuple Iranien, je les imagine ces peuples d'Orient, rassemblés, sans guerre, dans un même chant, le tiens, une même musique, une même danse, celle de la vie. Oh Jérusalem, délivre tes fils de la guerre et de ce mur inutile.Dans ma nuit de solitude, je ne suis qu'un pauvre humain à la dérive, au cerveau éclaté., portant l'étoile jaune autour du cou.
à Sam Badri...
Il faut enlever les sandales, mettre pied à terre, sur la terre, dans la terre. Il faut creuser, retourner, labourer, ensemencer la Terre, comme le ventre d'une femme. Il faut qu'elle crie de plaisir, non de douleur. Et les enfants du monde viendront regarder ta vieillesse, comme ils regarderont mes cendres, bientôt.
à Hossein Badri...
Eteint la lumière. Sort dans la nuit Iranienne. Marche dans le désert, quitte les mots et regarde les étoiles. Les reconnais-tu, tes soeurs, celles qui voyaient souffrir les hommes emprisonnés injustement et qui ne disaient rien...Les mêmes étoiles me regardaient trahir,et mentir, dans le même silence.
à Lucien, Moïse Dautais,
mon père...
Le sacré est dans le pardon. Nous sommes impardonnables, bannis, jetés à l'écriture, abandonnés des nôtres. L'ivresse des mots me saoule, cette nuit.Tu me dis, l'espoir de vivre tes 93 printemps. Tu sens la mort mais ne lui en veut pas. Tu es mon exemple, maintenant. Je voudrais retrouver mon enfance et ta jeunesse, Papa. Je voudrais mes étoiles d'enfance, la Petite Ourse, la Grande Ourse,dans notre jardin de la rue Paul Sébillot. Je voudrais encore, Orion et Cassiopée et les Pléïades,aussi. Je me voudrais, enfant marchant près de toi, dans le noir d'une nuit glacée, ma petite main dans la tienne, quand elle ne frappait pas, me promener avec toi sur le chemin des grands jardins Je voudrais rejoindre Maman dans son silence blanc. Je voudrais t'entendre dire, une dernière fois, comme hier :
-"regarde là-haut, petit Roger, les Etoiles, la Voie Lactée".
Ah, comme il était gentil mon père, entre les coups. Comme je t'aimais, Papa. Comme je t'ai pardonné, comme je t'aime aujourd'hui, petit vieillard de quatre vingt treize ans. Je t'ai perdu si tôt, mon Papa, que je ne peux me résigner à te voir t'éteindre, maintenant que la haine a disparu entre nous deux.
Pardon de m' épancher, mais ça tu me fais du bien Lilia, à écouter mes mots, derrière le moucharabié. Prépare le thé, bois le à ma santé, à celle de mon aimée. Nous sommes déjà dans le désert, tu sais et le cheval fou attend la cavale blanche dans la grande palmeraie de Douz.
Je suis lié aux tombes. Je suis lié aux tombes berbères de Matmata, par un serment, celui des pierres, tu les sais bien, dans ta clairvoyance. Jy retournerai, un jour, avec Marie-Claude pour voir ses yeux bleus s'émerveiller des montagnes Tunisiennes, de l'hospitalité d'un peuple nomade. Ce sera enfin le temps de se découvrir sous la voie lactée, mais avant, laisse moi quitter cette nuit d'apnées mortelles.
Le jouer se lève, l'enfer est aussi ensoleillé, parfois comme à Guantanamo. Ici la pluie tombera sur la tête d'Ali Badri, comme une bénédiction des dieux Persans.
Je fais un rêve, celui d'entendre ce texte, une fois au moins, lu par Yvon Poirrier. Je fais un autre rêve, qu'il soit traduit en Iranien pour la diaspora Iranienne en reconnaissance de leur culture, de leur âme persane et la musique viendra d'elle même.
Roger DAUTAIS
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
en Normandie, nuit du 7 au 8 octobre 2009
Photos : Installations land art Roger Dautais
1 Occurrences Presqu'île de Crozon août 2009
2 le silence des pierres Plage de Pors Pin Brehec Bretagne Nord
3 le silence des pierres Plage de Pors Pin Brehec Bretagne nord
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- LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
- Landartiste, photographe, auteur de livres pour enfants, Roger Dautais est aussi un artiste atypique, sensible et attachant.Il a sû, dans la diversité de ses expressions, trouver une harmonie par la pratique quotidienne de cet art éphémère : le Land Art. Il dit "y puiser forces et ressources qui lui permettent, également, depuis de nombreuses années, d'intervenir auprès de personnes en grande difficulté ( Centre de détention pour longues peines et personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer) pour les aider par la médiation de l'art.