To the sea...
La terre...on entendait sa respiration ondulante frôler les herbus qui s'accrochaient sur le haut des falaises. La laitance des vagues engrossait les sables mouillés et déposait une bordure de dentelles le long du trait de côte. Le froissement singulier des ailes de vieux cormorans perchés sur une patte, insensibles à la beauté du site, annonçait un coup de vent. Flatteur de houles assassines, il guetterait les vagues nuées des profondeurs sous les masses noires de nuages suspendus et annoncerait l'ouverture du bal. Tout se mettrait à danser et l'on verrait aux terrasses des restaurants de la jetée, s'envoler nappes et couverts dans un bruit de verre cassé.
La terre...de sa respiration ondulante rappellerait à tous, qu'elle seule savait combien de temps durerait cette fête surprenante pour que les hommes oublient un instant leurs rêves de puissance et de gloire.
Entre temps, pieds nus, j'aurai gravé dans le sable, une éphémère et large spirale dont les vingt quatre tours sur elle même rappelleraient la durée exacte d'une journée , avant de l'offrir à la mer.
Roger Dautais
" To the sea"
Land art en Normandie. Août 2006
La terre...de sa respiration ondulante rappellerait à tous, qu'elle seule savait combien de temps durerait cette fête surprenante pour que les hommes oublient un instant leurs rêves de puissance et de gloire.
Entre temps, pieds nus, j'aurai gravé dans le sable, une éphémère et large spirale dont les vingt quatre tours sur elle même rappelleraient la durée exacte d'une journée , avant de l'offrir à la mer.
Roger Dautais
" To the sea"
Land art en Normandie. Août 2006
Plus légère de mots
et la vague
qui se dissipe
en tout ensablement
qui se divulgue
en oubli
sur un ensemble de lèvres
la vague celle
qui distribue le secret
d'une mort confuse.
Mohamed Dib ( Algérie)
"O Vive"