Il faut avoir beaucoup erré dans l'ombre pour toucher la Lumière
Adriana Evangelitz
" Hayâh " *
à Sonia, simplement...
L'imposant silence qui règne dans ce lieu, laisse place au " glissé "sensuel de l'eau, caressant les deux rives, est une voie ouverte au plaisir vrai.L'eau courante de cette rivière, évoque pour moi, ce flot d'énergie vitale, incarnée, qui, de manière inéluctable et continue, suit imperturbablement, sa pente naturelle.
l'eau, est un des trois symboles de l'inconscient, avec la forêt et la terre. Je vais créer dans ce cadre même. C'est ici que je vais confier mes plus secrets désirs dont je n'ai pas forcément conscience.
Attachée à l'origine de l'existence, l'eau, au décours de la vie et de la mort. Je suis dans cette trajectoire.
Source de vie, elle assure la vie, puis la dissout par dégradation. Entropie naturelle dont j'ai tant parlé en land art depuis 1997.
Parce que je n'ai pas le caractère " moutonneux " , je me libère entièrement de mes impulsions collectives, en pratiquant le land art.
Le peuple amérindien, m'inspire par leur style de vie et de pensée philosophique. ( Nous avons eu l'a chance d'accueillir notre la famille, une amérindienne, mariée à l'un de mes neveux. Ils ont fait ensemble, trois beau enfants métisses ).
Pourquoi introduire ce peuple, dans ce billet ? Mais parce que je vais parler de serpent d'eau qui sera né, sur les bords du Biez, et aura vécu dans ce cours d'eau, dont je vous ai parlé au début.
Les amérindiens, voient le serpent comme la transmutation de vie-mort-renaissance, autrement dit, c'est cette énergie de l'intégrité contenue dans ce symbole que je recherche.
En créant ce serpent d'eau, avec des feuilles d'érable, agrafées par le pétiole,, l'habileté de tout expérimenter volontairement, et sans résistance, me dispose à progresser sur la voie de la sagesse.
Roger Dautais
Notes de land art pour la Route 77
* de l'Hébreu : vivre .*
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
http://rogerdautais.blogspot.com/
" La voie de la sagesse "
à Christian Cottard
Cours du Biez - Mondeville
Région de Caen - Normandie - 2005
*
Mémoire
de la terre embrasée
la pierre suspend
les impatiences
j'attends
que se dépose lentement
une parenthèse de sérénité
où les mots
polissent leur vérité
pierre après pierre.
Eñvor
an douar entanet
ar maen a dorr
an hiraezh
gortoz a ran
ken e teu goustad
ur prantadig seder
ma lemm ar gerioù
o gwirionez
maen goude maen. (Traduction en breton de Claire Sauvaget)
Marie-Josée Christien*
* pour mieux connaître Marie-Josée Christien et son œuvre.
http://mariejoseechristien.monsite-orange.fr/poesie/index.html
https://pluton-magazine.com/2017/05/27/promenade-poesie-17-marie-josee-christien/
Adriana Evangelitz
" Hayâh " *
à Sonia, simplement...
L'imposant silence qui règne dans ce lieu, laisse place au " glissé "sensuel de l'eau, caressant les deux rives, est une voie ouverte au plaisir vrai.L'eau courante de cette rivière, évoque pour moi, ce flot d'énergie vitale, incarnée, qui, de manière inéluctable et continue, suit imperturbablement, sa pente naturelle.
l'eau, est un des trois symboles de l'inconscient, avec la forêt et la terre. Je vais créer dans ce cadre même. C'est ici que je vais confier mes plus secrets désirs dont je n'ai pas forcément conscience.
Attachée à l'origine de l'existence, l'eau, au décours de la vie et de la mort. Je suis dans cette trajectoire.
Source de vie, elle assure la vie, puis la dissout par dégradation. Entropie naturelle dont j'ai tant parlé en land art depuis 1997.
Parce que je n'ai pas le caractère " moutonneux " , je me libère entièrement de mes impulsions collectives, en pratiquant le land art.
Le peuple amérindien, m'inspire par leur style de vie et de pensée philosophique. ( Nous avons eu l'a chance d'accueillir notre la famille, une amérindienne, mariée à l'un de mes neveux. Ils ont fait ensemble, trois beau enfants métisses ).
Pourquoi introduire ce peuple, dans ce billet ? Mais parce que je vais parler de serpent d'eau qui sera né, sur les bords du Biez, et aura vécu dans ce cours d'eau, dont je vous ai parlé au début.
Les amérindiens, voient le serpent comme la transmutation de vie-mort-renaissance, autrement dit, c'est cette énergie de l'intégrité contenue dans ce symbole que je recherche.
En créant ce serpent d'eau, avec des feuilles d'érable, agrafées par le pétiole,, l'habileté de tout expérimenter volontairement, et sans résistance, me dispose à progresser sur la voie de la sagesse.
Roger Dautais
Notes de land art pour la Route 77
* de l'Hébreu : vivre .*
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
http://rogerdautais.blogspot.com/
" La voie de la sagesse "
à Christian Cottard
Cours du Biez - Mondeville
Région de Caen - Normandie - 2005
*
Mémoire
de la terre embrasée
la pierre suspend
les impatiences
j'attends
que se dépose lentement
une parenthèse de sérénité
où les mots
polissent leur vérité
pierre après pierre.
Eñvor
an douar entanet
ar maen a dorr
an hiraezh
gortoz a ran
ken e teu goustad
ur prantadig seder
ma lemm ar gerioù
o gwirionez
maen goude maen. (Traduction en breton de Claire Sauvaget)
Marie-Josée Christien*
* pour mieux connaître Marie-Josée Christien et son œuvre.
http://mariejoseechristien.monsite-orange.fr/poesie/index.html
https://pluton-magazine.com/2017/05/27/promenade-poesie-17-marie-josee-christien/
Oh quelle magnifique composition ! Et la citation que tu as choisie lui correspond en tout point !
RépondreSupprimerMerci Roger pour ce moment fabuleux.
Je t'embrasse.
J'aime particulièrement cette composition et la référence à la culture amérindienne qui s'y rattache
RépondreSupprimerAmicalement
Claude
Marité.
SupprimerMerci mon amie, fidèle. L' présence de l'eau en mouvement, qui emmenait ce serpent d'eau loinde moi, opérait, hors de ma volonté. Chaque mouvement du serpent le rendait plus fascinant, plus, beau, plus vivant. Il est toujours en mon esprit, 14 ans après.
Je t'embrasse en amitié.
Roger
Claide Lepenseur.
SupprimerOui, j'ai fait ce rapprochement quelques années après. Mais lorsque les origines connues se mélangent à bien vouloir faire d'aussi beaux enfants,ceux de l'amour, il faut le souligner, rien que pour faire contrepoids à la haine raciale qui s'exprime aujourd'hui, dans notre pays, plus que jamais.
Amitiés.
Roger
Bonjour cher ami,
RépondreSupprimerMon regard s'imprègne de cette belle image... Une belle invitation à la poésie, à la sérénité, au mystère...
Gros bisous 🌸
MartineAlison.
RépondreSupprimerMerci chère Martine. Puisse cette image, de mouvement de lumière et d'amour partagés, t'inspirer dans ton œuvre de peintre.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
Ce beau serpent d'eau vive danse dans la lumière et se joue de nos peurs...
RépondreSupprimerUn serpent vert espérance qui ondule entre les ombres vers la lumière!
RépondreSupprimerLa voie de la Sagesse pourvu que je sache la suivre, un jour! Merci de cette pensée, Roger.
RépondreSupprimerPS Il est inspirant ce serpent là.
RépondreSupprimervoyant l'image ce "serpent vert" m'a tout de suite fait pensé à l'eau...
RépondreSupprimerje le vois aussi danser en perpétuel mouvement.
Merci pour la poésie, je viens de suivre les liens afin de découvrir Marie-Josée Christien
bonne soirée Roger
most beautiful and fluid structure:)
RépondreSupprimeri came upon this today:
Dusk in Winter
The sun sets in the cold without friends
Without reproaches after all it has done for us
It goes down believing in nothing
When it has gone I hear the stream running after it
It has brought its flute it is a long way
W.S. Merwin ( 1927 - )