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Pas de tombe pour moi...
Subtil parcours des fougères juvéniles au jade, enfouis, à pas comptés, de telluriques pensées inutiles entrent en moi. Sous l'humus, comme le ferait un chien, à quatre pattes, au temps de acacias morts, je remonte le temps. En ria, l'ange patiente et nos souffles désunis s'assèchent maintenant un rythme du jusant, près de la cabane des silences.
Ici s'écrit une toute autre chanson d'amour qui descend la rivière de nos souvenirs perdus.
Roger Dautais
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
http://rogerdautais.blogspot.com/
Photo : création land art de Roger Dautais
" rêve d'inachevé " pour qui se souvient de ça.
Kerleano - Auray
Bretagne - 2019
so aesthetically pleasing. some of my favourite elements right here.
RépondreSupprimerthe word enough keeps ringing in my ears.
beautiful.
Erin. Je sais ton gout pour le simple, le beau poussé à l"'esthétique.
RépondreSupprimerJ'ai en mémoire,tes photos de nu :
Un corps,
un mouvement,
la lumière,c'est tout. Nous sommes faits de la même chair,Erin et notre cœur bat à l'unisson de l'art.
Je t'embrasse très fort, là-bas.
Ton ami,
Roger
"Jardin secret" "Petit autel du souvenir"
RépondreSupprimerC'est beau tout simplement
Belle journée Roger
Je t'embrasse
Océanique.
SupprimerOui, c'était très beau que ce cercle. Il représentait, un sexe de femme, en sa puissante incandescence.
Belle soirée, chère amie.
Je t'embrasse
Roger
le coeur ardant
RépondreSupprimermagnifique !
mémoire de silence.
SupprimerC'est bien d'une passion brûlante dont il s'agit. Nous avions comme témoin, un Ange, en Ria. J'entretiens sa tombe, et son souvenir, maintenant.
Je t'embrasse chère Maria.
Roger
Nid d'amour et de souvenirs
RépondreSupprimerMarie
SupprimerNul ne peut enfermer des idées,de souvenirs. Même un prisonnier en a, en vit, les partage. J'ai connu cela auprès des détenus de longue peine, que j'ai côtoyé pendant de nombreuses années. Ceci dit, s'ils remontent parfois, bouleversants,c'est parce que les actes qui les ont fait naître, ont bien été réels, et beaucoup plus forts encore. Cela peut faire penser à des brûlures, à des tatouages réalisés à même le cœur.
En guérit-on? Je vais te faire une confidence. J'ai aimé une femme, il y a trente huit ans, une voyageuse brésilienne, poète, musicienne,chanteuse. Trente huit ans plus tard, elle m'inspire toujours et je continue à écrire pour elle.
Aujourd'hui, cela ne durera pas aussi longtemps, même si la brûlure est comparable, car il ne me reste que quelques courtes années à vivre.
Tu sais bien tout cela, chère Marie, tu es une femme.
Je t'embrasse.
Roger
Certainement pas de tombe, cette oeuvre est pleine de vie.
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