La barque de l'Acheron : à Danièle Duteil |
Pluneret, le Lundi 18 Janvier 2019, 3h29, au cœur de ma nuit.
Le 15 janvier 2019, à 00H28, au cœur de mes nuits insomniaques j'ai reçu cette information :
" Le land art est l'art du du peu, qui permet une expression totale »
J'avais écrit cette simple phrase, pour résumer ce que je pensais de ma pratique personnelle du land art. Elle l'avait lue. Me la renvoyait. Quelques temps après, nous arpentions ensemble, les rives du Sal, au pays des chênes sages. Je crois bien que ce jour là, nous avons ressenti quelque chose de commun. Un sens de la poésie, du chant du monde et de l'amitié.
J'avais écrit cette simple phrase, pour résumer ce que je pensais de ma pratique personnelle du land art. Elle l'avait lue. Me la renvoyait. Quelques temps après, nous arpentions ensemble, les rives du Sal, au pays des chênes sages. Je crois bien que ce jour là, nous avons ressenti quelque chose de commun. Un sens de la poésie, du chant du monde et de l'amitié.
Roger Dautais
***
***
Pré carré.
à mes enfants chéris, gens du voyage,
à Fanny et Tony
Que dirais-je de tes silences, à ne plus s'entendre, des pluies drues d'automne, à ne plus s'aimer ? Que dirais-je de l'été qui vient, et qui nous prend par la
main ? Le tambour du monde me rend sourd, à nouveau.
Que dirais-je de nos cœurs battants, dans les blés verts, quittant la vie, les pieds liés, dans la rosée ?
Nos langues prennent goût au vin jaune.
Vision de nuit.
Ivresse des grands fonds quand tu n'es pas là.
On descendrait dans le jardin des souvenirs, parmi les morts, en pente douce, encore l'été, puis la ria, puis les genets, jusqu'à l'Ange, en Ria. De multiples intersignes friseraient la surface de l'eau.
Le jusant lécherait la rive salée,. Je dresserai le cercle d'or. Mes mains fouilleraient la nuit, toucherait les pierres, une à une. Élévation du sacré : Cairn. médiateur, entre le ciel et nous.
Ce serait à nouveau l'hiver, sans automne, sans printemps, ni été. Sec, comme un muscadet
.à Marie-Claude
J'ai pris la route. Je suis parti. Tu n'y croyais pas à mon départ et tes yeux ont pleuré.
Je vivais en solitude, de profondes nuits d'insomnie. En Provence, je comptais les moutons de Fanny. Ardente fille, amour de ma vie, après toi, elle consolait son vieux père.
Au ciel, Alpha de Céphaée, fidèle. Je demandais à la Grande Ourse, protection, pour elle, pour nous.
Au tarot des cœurs, je tirais une carte : Teith, au cœur d'émeraude qui me disait le jour de l'Oracle : vert sapin.
Âme jumelle, ou non..
Ésotérisme ardent de tes absences, Ruby sur le cœur, je brûlais de ne plus te voir jamais, autrement qu'une étoile au ciel.
J'ai retrouvé l'espoir les soirs de voie Lactée.
Tu y étais.
Télépathie.
Je répétais : vibrations, giration, application, imposition palmaire. Je changeais le paradigme de ma conscience, du zénith au Nadir, intuitivement, je réalisais tes visions d'hier.
Le jour se lèvera bientôt, mes yeux se ferment. Yin Yang de ma vieille pensée.
à Moodji.
J'aime la vie, enfin.
Au pré carré de l’existence, ajouter, chaque jour, un fruit confit, pour la route.
Roger Dautais.
Notes insomniaques pour la Route 77
Dormez bien, je suis éveillé, maintenant.
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
http://rogerdautais.blogspot.com/
Photo : création land art de Roger Dautais
" La barque de l'Achéron " pour Danièle Duteil
Le Bono - Morbihan - Bretagne
*
* pour mieux connaître Danièle Duteil :
https://www.lirenval.com/Asitesalon2014/Salon%202014/Auteurs/Auteurs%202014/Duteil_Daniele.htm
*
l’ami prend congé
un bateau entre au port
presqu’invisible
Haïku de Danièle Duteil
à mes enfants chéris, gens du voyage,
à Fanny et Tony
Que dirais-je de tes silences, à ne plus s'entendre, des pluies drues d'automne, à ne plus s'aimer ? Que dirais-je de l'été qui vient, et qui nous prend par la
main ? Le tambour du monde me rend sourd, à nouveau.
Que dirais-je de nos cœurs battants, dans les blés verts, quittant la vie, les pieds liés, dans la rosée ?
Nos langues prennent goût au vin jaune.
Vision de nuit.
Ivresse des grands fonds quand tu n'es pas là.
On descendrait dans le jardin des souvenirs, parmi les morts, en pente douce, encore l'été, puis la ria, puis les genets, jusqu'à l'Ange, en Ria. De multiples intersignes friseraient la surface de l'eau.
Le jusant lécherait la rive salée,. Je dresserai le cercle d'or. Mes mains fouilleraient la nuit, toucherait les pierres, une à une. Élévation du sacré : Cairn. médiateur, entre le ciel et nous.
Ce serait à nouveau l'hiver, sans automne, sans printemps, ni été. Sec, comme un muscadet
.à Marie-Claude
J'ai pris la route. Je suis parti. Tu n'y croyais pas à mon départ et tes yeux ont pleuré.
Je vivais en solitude, de profondes nuits d'insomnie. En Provence, je comptais les moutons de Fanny. Ardente fille, amour de ma vie, après toi, elle consolait son vieux père.
Au ciel, Alpha de Céphaée, fidèle. Je demandais à la Grande Ourse, protection, pour elle, pour nous.
Au tarot des cœurs, je tirais une carte : Teith, au cœur d'émeraude qui me disait le jour de l'Oracle : vert sapin.
Âme jumelle, ou non..
Ésotérisme ardent de tes absences, Ruby sur le cœur, je brûlais de ne plus te voir jamais, autrement qu'une étoile au ciel.
J'ai retrouvé l'espoir les soirs de voie Lactée.
Tu y étais.
Télépathie.
Je répétais : vibrations, giration, application, imposition palmaire. Je changeais le paradigme de ma conscience, du zénith au Nadir, intuitivement, je réalisais tes visions d'hier.
Le jour se lèvera bientôt, mes yeux se ferment. Yin Yang de ma vieille pensée.
à Moodji.
J'aime la vie, enfin.
Au pré carré de l’existence, ajouter, chaque jour, un fruit confit, pour la route.
Roger Dautais.
Notes insomniaques pour la Route 77
Dormez bien, je suis éveillé, maintenant.
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
http://rogerdautais.blogspot.com/
Photo : création land art de Roger Dautais
" La barque de l'Achéron " pour Danièle Duteil
Le Bono - Morbihan - Bretagne
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* pour mieux connaître Danièle Duteil :
https://www.lirenval.com/Asitesalon2014/Salon%202014/Auteurs/Auteurs%202014/Duteil_Daniele.htm
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l’ami prend congé
un bateau entre au port
presqu’invisible
Haïku de Danièle Duteil
Même pas peur de cette barque là et de son chemin de bambous, fruits et pétales:Tu serais bien capable de dessiner un enfer où surgissent quelques lueurs d'espoir.
RépondreSupprimerDanièle, tu nous manques!
Je suis vraiment de relire tes textes superbes et de voir ces magnifiques créations.
RépondreSupprimerA Maïté / Aliénor : Je suis tout près ! Un grand merci.