Yoni : à la marcheuse aux pieds nus |
Rafle : pour Ilana (+ 1942) |
Black Quarry : To Richard Shilling |
Franchir le pont : à Raymond Anisten |
Petit oiseau sentimental cherche
abri dans cage thoracique, près cœur sensible.
Pierre Dac - L'os à moelle.
Les Espérides
Rez-de Jardin
Si tu perds ta liberté de créer en te demandant, par exemple, ce qui pourrait plaire à tel ou tel public, tu peux abandonner l'art. Ce n'est pas pour toi. Le conformisme n'est pas dans ma nature, ni marcher dans les pas de tel ou tel artiste. Éclater les codes, introduire le symbole, aborder tous les sujets, prendre des risques, voilà ce qui m'a toujours guidé dans le land art. Je ne crains pas la critique. Je ne m'en occupe pas. Plus le temps de plier sous le joug, quand la dernière ligne droite est si parlante : la mort, mon ami, voilà ce qui m'attend, à brève échéance.
Il est donc plus nécessaire d'expliquer dans le détail, chaque land art. C'est suffisemment parlant.
1er étage
Jeong
C'est le lien puissant qui unit deux individus, entrainant une générosité et une affection mutuelle indéfectible. Ce peut être des atomes crochus qui apparaissent des la première rencontre, ou bien une confiance qui s'installe dans la durée. Ce sentiment se décline sur le plan amical ou intime.
2ème étage
L"aube bascule. Le jour vire au blanc sur le marais. Le langage des eaux se désarticule. Les âmes en peine s'étreignent. Je te reconnais, là mais je peux rien faire.
3ème étage
Je pense qu'il faut donner à l'art bien plus que l'on ne reçoit. C'est pareil en amour, où il faut donner le meilleur, de cœur à cœur quitte à en perdre la vie.
4ème étage
On est pas obligé de donner des formes aux choses crées. On peut aussi s'abandonner à elles. Guetter la surprise d'une sensation nouvelle, née d'un regard inconnu, croisé, éphémère, sans vouloir le retenir plus que ça, t'emmène dans un bouleversement des sens qui peut aller très loin.
5ème étage
En travaux.
6ème étage
à Marie-Claude
Encore une fois, avant la plus fâcheus des conclusions, croire à la jeunesse du soleil levant, dans l'éclat de tes yeux
Encore une fois, parcourir le chemin invisible qui mène à la mort, sans le voir.
Encore une fois, après "avoir-été" , "être" en toi,et risque ma vie au quotidien, sans regrets, à tes côtés.
Que rien ne se mette en sommeil en moi, jusqu'à l'ultime seconde et que le mektoub me fasse brûler ma vie dans l'amour, quitte à en souffrir.
7ème étage
à Mooji *
Félure
Le temps me dépouille. La nitrification des idées, me rend,carcasse rigide, le mental, épais. Mais quand reverrai-je donc cette lumière intérieure qui m'indique la bonne direction ?
Mais quelle peut être la réelle altérité dans ce partage de cœur à cœur ?
à la Marcheuse du Sal
Sita Ram
https://www.youtube.com/watch?v=M_XsWZahsmQ
Toujours en progression , LE CHEMIN DES GRANDS JARDIN
atteint des 480000 visiteurs et approche des 500000. Tenir un tel blog est très difficile pour moi, surtout pendant ma convalescence, mon opération à cœur ouvert ne remontant qu'à un mois. Un bonheur de réussite pour ce blog qui mit plus de deux ans pour décoller de anonymat !
Merci à tous.
Roger Dautais
merci!j'ai réécouté Sita Ram avec joie….Rappel de qques souvenirs assez récents!La lumière est toujours là,c'est nous qui nous en éloignons ,à la suite de certaines circonstances(parfois pesantes ou douloureuses)mais Elle nous cherche sans cesse...aveugles ou sourds que nous sommes.I shin den shin(de cœur à cœur comme on dit dans le zen!)Léonard Cohen:"There is a crack in everything.That is how the light gets in."je t'embrasse.Merci pour ce blog qui me réjouit le cœur chaque jour de par sa beauté,textes et images confondus!!
RépondreSupprimerOdile
RépondreSupprimerMerci Odile.
Ce blog est nourri par les expériences vécues dans ma vie. Expériences heureuses, malheureuses ou douloureuses. Nourri de mes lectures, de mes rencontres humaines, de mes recherches spirituelles, de mes doutes, de mes faiblesses, aussi. Je ne suis qu'un homme, après tout, qui reconnait la supériorité de la femme dans de si nombreux domaines! Comment n'aurais-je pas été inspiré par elles , à commencer ma propre mère qui me donna la vie dans des conditions si difficiles, en pleine guerre, pendant le terrible hiver 1942. Le soir de sa morts, en janvier 1979, j'ai commencé à lui écrire des poèmes, puis, pendant plusieurs mois, je suis allé tous les jours, lui parler sur sa tombe. S'en suivirent, des jours, des nuits, des années d'écriture, jusqu'à maintenant. Je lui dois, une grande part de la beauté dont tu veux bien me parler et je l'en remercie.
Je t'embrasse.
Roger
Le succès de ton blog c'est sa richesse, il y a autant à lire qu'à regarder, on peut y passer des heures sans jamais se lasser, sans jamais l'épuiser, on y trouve toujours paix, sérénité et équilibre. Mais aussi questionnements souvent, et c'est bon aussi...
RépondreSupprimerPastelle.
SupprimerMerci chère Sophie. En ces temps de lisage de l'esprit, de prêt à penser, d'éléments de langage que l'on sert comme la bouillie aux " sans dents" il est bonde se questionner sur le monde pré-mâché qui devient le nôtre. Au moment, où j'en vois la sortie,de ce monde dominant, j’essaie de donner toutes mes forces à ce dernier combat. Celui de la dignité, d' l'homme debout au milieu de ses frères et sœurs de misère. Là se tient le courage et non au beau milieu ds gavés de toute part. Il faut avoir souffert un peu, peut-être, pour comprendre que la souffrance imposée à un peuple affamé, n'est pas la bonne solution. Nous avons besoin de résister, ensemble à cette casse sociale, même si la vie a fait de vous un land-artiste. L’héroïsme ne consiste pas, d selon moi à porter un képi étoilé, accroché au firmament du pouvoir, puis pousser ses troupes contre le peuple, à peine promu. Quel héroïsme dans la violence d'état ?
J'aimerais mieux parler de tes superbes photos, qui parlent de l'amour de la vie, chère Sophie, mais, que veux-tu, j'aime aussi doner mon avis. Je t'embrase très fort.
Roger
Sympa ta scrabblerie mais il y manque le pot de fer assassin !
RépondreSupprimerBizzzz
Manouche
SupprimerMerci Manouche. Faudrait aller le chercher chez France-Télécom dont la direction organisa tant des pots d'adieu. Une pensée pour ces anges qui voulurent quitter notre monde par la fenêtre, poussés par l’injustice sociale Ils habitent ds cimetières. Le PDG pavane.
Bizzzz
Roger
Un jour j'ai été attiré par ton blog qui partageait le Land Art qui m'inspirait déjà puis petit à petit c'est l'homme que j'ai découvert de plus en plus en écriture. Le Blog pourtant ne permet pas les échanges directs. Un jour peut-être
RépondreSupprimerJe t'embrasse
Jacqueline océanique
Océanique.
SupprimerMerci chère Jacqueline. Depuis 7 ans, je vis des drames de santé sur le plan personnel. A chaque fois, mis en sursis par la mort, l'écriture est venue interrompre ce besoin obsessionnel de la rejoindre. C'est une arme, une thérapie, une vie, un temsp consacré qui m'est offert en fin de vie et gagne en profondeur. Merci la vie.
e t'embrasse et ne t'inquiète pas , nos chemins
se croiseront un jour, mais pour le moment, c'est encore trop vite d'y penser.
Je t'embrasse.
Roger
Bonjour Roger je bisse Pastelle
RépondreSupprimersouvent en coup de blues j'ouvre ton blog sans lassitude entre questionnement et apaisement, la colère et le calme c'est toujours un "beau" moment
La cachette à Josette. Tu vois, mon blog ressemble à ma vie, ça tangue tout le temps, ça va de la tempête au calme plat. Mieux qu'une tribune de contestation,c'est une histoire d'amour avec la vie. Et tu sais ce que c'est une vie de passions, c'est tout sauf le calme.Je suis né pour aimer et c'est ce que je fais, même si j'entrevois,maintenant la fin de l'histoire. Et puis, il y a encore ds combats à mener. ne serait-ce que contre l'indifférence qui marginalise à tout de bras ce qui gène, les pauvres, les marginaux, les femmes, les jeunes, ceux qui votent mal. Tu vois, cette bien pensence me gène et j'aime à m'en occuper pour qu'elle tombe. Je consacre une partie de mon blog à ces humeurs.
SupprimerCela ne m'empêche nullement d'aimer la poésie, celle que tu défends aussi.
Amitiés.
Roger
Je lis tout ce que vous écrivez ces derniers temps sur vos expériences hors du temps ordinaire à la suite de votre opération et cela m'émeut tellement que je reste muette. Je ne peux m’empêcher de penser à ce que décrit C.G.Jung dans Ma vie au chapitre Visions sur sa propre expérience pendant l’espèce de coma qui a suivi son très grave accident de santé. Tout ce ressenti relativise bien des choses de la vie. Je pense à vous avec admiration et affection. Ariane CALLOT.
RépondreSupprimerAriaga
SupprimerMerci Ariane. Je ne sais pas si je mérite de l'admiration. Je ne le crois pas. L’affection, je suis preneur.
Nous étions en 2002, dans mon deuxième atelier d'art thérapie créé en EHPAD, toujours avec la même directrice, médecin de son état et passionnée par les méthodes pouvant aider les personnes Alzheimer. Recevant beaucoup de littérature médicale sur ce sujet, elle mes la donnait à lire. Un jour, elle me présente l'histoire d'un peintre Anglais, d'une soixantaine d'années, débutant cette terrible maladie. Il décida d'expérimenter ce que cela procurait comme effet sur lui, mais aussi sur son art, commentant, jusqu'à ce que cela lui fut possible, toutes ces dégradations, pratiquement jusqu'à sa mort. A cette époque, je n'avais pas de blog, mais, j'écrivais abondamment.Touché par cette expérience courageuse, je décidais de faire pareil, mais en me situant comme propre spectateur de mon vieillissement. Ma Directrice eut à lire cette expérience d'écriture à long terme et m'encouragea. Lorsque je créais ce blog, il y a dix ans, avec une amie américaine,sculptrice et land artiste, je décidais de parler des mes expériences de vie. Je m'y tiens toujours ce qui pour des personnes parait d'une impudeur totale. Je les laisse à leur jugement d'un autre siècle.
Belle soirée à vous en toute amitié.
Roger
Réflexion tout au long des mots et des photos...Nous sommes des pèlerins en marche, des passeurs sur cette terre et chaque trace laissée est un cadeau sur les chemins de la vie pour tous les marcheurs qui empruntent ces sentiers-là!
RépondreSupprimerMaie, J'aime beaucoup ton état d'esprit et je le partage totalement. Ce qui nous rend, proches.
SupprimerJe t’embrasse.
Roger
Merci pour votre visite sur mon blog, je découvre le vôtre avec plaisir (il y a tant à lire !)
RépondreSupprimerJ'essaie modestement d'initier les enfants au Land Art depuis de nombreuses années, ce n'est pas rien !
Portez-vous bien, surtout ! (Le reste... )
Christine Saint -Geours,
SupprimerMerci Christine et bienvenue dans le monde du land art sur mon chemin.
En toute amitié.
Roger
Je vois que vous avez repris une bonne pêche, ça fait plaisir, il faut continuer à enjoliver notre environnement à lutter, à espérer... J'aimerais y parvenir moi aussi... Merci
RépondreSupprimerMarine D.
SupprimerUne bonne pêche...cuite, alors car après une tell opération à cœur ouvert, il faut compter de longs mois pour retrouver la pêche. Je ne suis qu'à 30 jours de passés. Mon thorax n'est pas ressoudé et me fait terriblement souffrir? à part, lorsque je suis couché. Je ne peux pratiquement rien faire de physique, à part, marcher, lentement.
Je sais écrire, j'aime écrire, mon cerveau fonctionne, c'est donc une saine occupation . Pour le reste, je suis un homme très affaibli.
Lutter et espérer, on peut ajouter, résister, sont des verbes que je décline depuis mon enfance, simplement pour rester en vie.
Il faut faire pareil,chère Marine. Je vous embrasse.
Roger