Cairn perché : pour Ana Minguez Corella - Madrid |
à Marie-Claude ...
Aller, jusqu'au bout de mon chemin de vie...
Je joue avec des riens, dans le vent du nord. Des riens que j’assemble comme des idées gratifiées. De longs poème de pierres qui n'auront pas besoin de quémander je ne sais quel prix de poésie, recherchés par les collectionneurs d'honneurs. Cupidité inutile de l''ego qui demande sa part.
Ces riens de sel, de vent et de pierres , sont des preuves d'amour offertes à la mer. Je parle de riens, car ma vie est souvent considérée comme inutile, faite des ces petits gestes.
Mais la vie n'est jamais, rien. Il y a toujours ce miracle de respirer, de se servir de tous ses sens, de comprendre la nature, de faire partie du monde vivant.
Beaucoup n'en ont plus conscience, d'où ce mépris affiché par beaucoup, pour le land art.
Nous sommes tous mortels et même ces personne hyper branchées,aveuglées par les technologies nouvelle au point de développer ce sentiment de super puissance, d’immortalité, sont sur la liste des futurs disparus.
Je préfère mes cairns. Je préfère aller jusqu’au bout de mon chemin de vie , sans abandonner, sans savoir combien de temps il me reste pour terminer le voyage. Aujourd'hui,je devine plus que je ne vois, les oiseaux de mer, posées sur le sable, à l'abri de l île de Stuhan, à l'abri du ciel gris et poisseux qui colle à la Mor Braz
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
htp://rogerdautais.blogspot.com
Photo : création land art de Roger Dautais
" Cairn perché " pour Ana Minguez Corella - Madrid
Si tu abandonnes tout comme ton jade...Si tu ne crois plus en moi, plus en rien, alors, tu peux brûler ton chêne du jardin de souvenirs, . Il ne croit plus en
Tu élèves les cairns/komboloïs d'une manière incomparable pour le bonheur des yeux et surtout pour la communion avec ceux pour lesquels tu les ériges.
RépondreSupprimerPerché pour voir plus loin...
RépondreSupprimerRegarder l'horizon
RépondreSupprimerContempler l'immensité de l'océan
S'élever non dans la hiérarchie humaine mais vers la lumière
Empiler petit à petit ce qui nous construit
Savoir lacher l'inutile le futile au fur et à mesure que l'on s'élève pour arriver au sommet de sa vie nu mais riche de l'expérience.
Partir se dissoudre dans l'atmosphère comme le végétal l'animal le minéral et devenir poussière d'étoile.
Sait-on combien de pièrres il nous reste encore à empiler... Qu'importe si la conscience de la pyramide de vie nous inspire.
Voilà ce que ton cairn lui m'a inspiré face à l'océan. Oeuvre éphémère et pourtant par le souvenir que tu en as gardé en photo est si présent dans l'offrande que tu nous fais.
Belle journée Roger
Je t'embrasse
Bonjour Roger, ériger l'"inutile" c'est soulever sa conscience sans en gratter le ciel, oui c'est la Terre qui nous élève et qui nous souffle ses mystères; heureux de te lire, thibault
RépondreSupprimerThige
SupprimerCher Thibault, Tu arrives juste avant la tombée de rideau. Dans 8 jours, je saurai si l'on me permet de continuer à vivre ou si cela est terminé. Je me satisferai des deux solutions, avec une petite préférence pour la première, sans les souffrances endurées maintenant.
Je t'embrasse fraternellement.
Roger.
Et je te redonne ce vieux poème
RépondreSupprimerLes chemins de galets
Chemins de galets"
https://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.com/2016/04/poemeles-chemins-de-galets.html