La vie hors-cadre : à Marie-Cllaude |
à Jacques Dautais, mon frère.
Car tout voyage est initiatique.
L'investigation du soi, expérimenté de manière unique, par mon corps, remonte à de nombreuses années. Mon chemin initiatique passa par la douleur, dès l'enfance. J'en suis encore là, aujourd’hui.
Je dois à la douleur, de me procurer une seconde vie. Elle est nocturne et d'insomnies.
Comment pourrais-je me plaindre de cette compagne fidèle ?
Aucun masochisme dans cette posture. Je vis l'instant, avant tout et le temps de l'écrire, il n'est plus.
Vous voyez pourquoi le land art, maintenant ? C'est l'art de l'éphémère, du peu, de la médiation, l'ouverture à l'autre. J'aime la vie et pourtant, parfois, je me déteste. C'est ainsi.
Ma quête du bonheur, passe par l'acquisition de la simplicité,
du dénuement. L’essence même de mon être est animée profondément par l'amour.
L'intellect, m'intéresse moins.
Il me reste tant à apprendre. L'altérité me fascine.
Le cadre de vie qui nous est donné, me fatigue et je le refuse. Qui peut prétendre en nous cadrant, qu'il n'existe rien hors cadre?
Libérons-nous de nos pseudo- croyances et la vie se présentera, autrement. C'est ce que j'ai modestement voulu faire dans ce land art Normand auquel j'ai donné le titre de " hors-cadre ".
Roger Dautais
Photo : création land art de Roger Dautais
http://rogerdautais.blogspot.com/
Photo : création land art de Roger Dautais
" La vie hors cadre "
à la femme que j'aime.
Biéville-Beuville - Normandie
Très intéressant, pour moi particulièrement qui travaille "cadré" (difficile de peindre au-delà des limites de la feuille...)
RépondreSupprimerMerci, Roger et bonne journée à vous.
Anne Le Maitre. Merci chère Anne. Vous savez bien que sur les rives des fleuves qui inondent votre page de papier, existent des chemins de traverse qui vous permettent l'évasion, même très cadré. C'est si bon...
SupprimerBelle soirée en amitié.
Roger
Bonjour Roger
RépondreSupprimerSortir des chemins battus pour les chemins de traverse
J'admire ton courage à aller au bout de ta philosophie
Je te souhaite une belle journée
Amicalement
Océanique.
SupprimerMerci chère amie. L'engagement passe par cette position. Je n'ai rien à faire au beau milieu d'un troupeau de moutons. L'intranquillité qui agace tant de gens, est une des façons de vivre éveillé. Tu le sais bien.
Amitiés.
Roger
cela me parle tant et tant le "hors cadre", je me sens tellement soeur de pensée avec toi
RépondreSupprimerparfois cependant le cadre est nécessaire mais celui-ci se doit d'être souple et contenant pour ne point se fasse mal ou se blesser si l'on s'y cogne si on le pousse, un cadre qui chemine avec soi dirais-je ... c'est un sujet qui me passionne et il m'est difficile d'aborder ceci en commentaire, échanger de vive voix serait tellement plus riche ... mais ta composition dit de cela... merci et embrasse
Mémoire se silence
SupprimerMerci chère Maria. Chaque jour nous rapproche du temps où nous échangerons , côte à côte,de vive voix, âme contre âme, avec le langage du cœur.
Je t'embrasse fort.
Roger
Si toutes les barrières pouvaient avoir cette douce fragilité !
RépondreSupprimerManouche.
Supprimer-tu vu un oiseaux à la frontière, comme il comprends que c'est une vue de l’esprit des hommes cupides ? soyons légers come l'oiseau survolant les frontières, et nous gagnerons en lucidité.
Je t'embrasse.
Roger
Des frontières légères qui offrent des visions de liberté
RépondreSupprimerMarie,
SupprimerTrès important, ce que tu dis, Marie. Merci, Je t'embrasse.
Roger
Tout simple, et magnifique...
RépondreSupprimerCa me fait penser à une des citations trouvées la semaine dernière et publiées sur mon blog : "Devenir simple, c'est compliqué". :)
Pastelle, Merci Sophie. Oui,c'est compliqué parce que l'homme est ainsi fait qu'il se réfère tout naturellement à l'intellect et que le mental, le trouble, lui ment, fais diversion. Pour réaqliser une telle installation, il faut être conscient de son essence, conscient de ce que tu reçois, vient de haut et suit ta colonne vertébrale. Conscient que ton énergie, fait parler ton cour, conscient et éclairé, c'est ton être qui répond au paysage, parce que t'es ouvert à l'autre. Mais cela reste simple pour moi.
SupprimerJe t'embrasse chère Sophie? et te dis au 20 avril 2019 sur la grande plage de l'Ile aux Moines, où 6 artistes land art te donnerons matière à photo, au coeur du Golfe du Morbihan.
Roger.
"It is the art of the ephemeral, of the little, of the mediation, the opening to the other. I love life and yet sometimes I hate myself. This is how. My quest for happiness, through the acquisition of simplicity, deprivation. The very essence of my being is animated deeply by love. Intellect, I'm less interested. I have so much to learn. Otherness fascinates me."
RépondreSupprimerI suppose I quote you back in English so that i might hold onto the fragments that pass between us as speech. i think of hair -- how thin it is and how easily it can break, and yet what power a braid has!
this otherness you write of... this that you are attracted to. it coalesces on the precipice of my seeing. i move toward it too. when we reach that point, if we ever reach it, will it be complete dissolution or complete beinghood? is there a difference? it hardly matters. one moves toward it, for it is the act of supreme value.
Erin,
SupprimerMerci chère Erin.
Oui, bien sûr Erin, nous y arriverons. Par la puissance de l’esprit, nous sommes déjà en communication, bien au-delà des apparence. Ta médiumnité n'est plus à prouver, elle est. Je l'avais compris dès la lecture de tes premières photos. Nous cheminons ôte à côte comme âmes jumelles et l'espace physique entre nous n'a plus d'importance. L'écriture est une passerelle, comme ton corps, langage, dans tes photos. Nous irons bien jusqu’au bout du voyage, ensemble.
Je t'embrasse très fort.
Roger
Je crois que mes chemins de liberté auront toujours un cadre de prison perçu de moi seule mais combien puissant.
RépondreSupprimerMarie, Merci Marie.
SupprimerBeaucoup de regrets dans cette phrase. Si tu aspire à la liberté, prend la et deviens la femme libre que tu rêves d'être.
Je t’embrasse. Roger