Groupe 2 Lampedusa : pour Patrick Lucas |
Route aveugle à Lampedusa ( groupe 1 ) pour Noushka |
L'adieu à Kerpenhir |
Hommage à l'autre monde : pour Pastelle |
Peace and love : pour Fanny |
La route aveugle : Pour Danièle Duteil Boîte à mémoires : pour Inès ( Magia da ) |
Groupe 2 Lampedusa : pour Rick Forrestal |
L'ange vert : pour Tilia |
La fête des morts : pour Marty |
A Fanny et Tony, |
L'éveil : pour Sylvie ( L'esperluette) Spirale Kaya : pour elle où qu'elle soit. |
Septime : pour la Marmotte Cairn de l'espoir : pour Marie-Josée Christien Groupe 3 Lampedusa : pour Christian Cottard |
Novem : pour Serge Mathurin Thébault |
La dernière peau : pour Mémoire de silence |
Groupe 4 Lampedusa pour Monde en poésie |
Temps de jachère...
J'ai pensé, dans mes nombreux déplacements et marches, que les présences furtives étaient celles que j'attendais Elles avaient eu leur vie, disparues, elles vivaient, autrement. Elles accompagnaient mes déplacements comme l'ombre accompagne la lumière. J'ai inversé les rôles et mis en histoire des récits sans parole. L'eau me servait de point de rendez-vous, d'interface. Qu'elle soit tombée du ciel, dans une simple flaque d'eau, autour de modestes étangs accrochés aux landes, sur la mer, le miroir était là. Il suffisait d'attendre, de ne rien demander,de commencer mes installations land art.
Je ne saurais dire comment cela se faisait, ni beaucoup de ces accompagnements : mon père, ma mère, quelques poètes, quelques animaux, aussi.
Je n'ai jamais voulu prendre la parole, ni entendre des voix, par respect. L'échange était ailleurs qui donnait toute la valeur à mes créations. Je me contentais de ces furtives présences inscrites dans le vent, dans le chant d'un merle, le regard échangé avec un rossignol.
Je reprenais la route, rassuré d'être ainsi accompagné dans ma solitude et que l'on prendrait sans doute pour pure folie.
Moi, la folie, je la voyais plutôt dans la course aux armements, la guerre permanente, les défilés militaires dans ce monde où trois quart des gens crevaient de faim.
C'était ça la folie et non mon hypersensibilité à des manifestations de l'invisible.
Un gisant, comme je les représente en land art, me souvenant de ceux de Mendieta, c'est un homme debout dans le sens de l'éternité.
Si comme moi, vous ne croyez pas à l'éternité, rien ne vous empêche d'en inventer une.
La mer s'est retirée et j'ai fait comme elle. De longues semaines d'attente d'un diagnostic qui tarde à tomber et m'éloigne du land art. Trois jours, trois jours seulement pour braver l'interdit et constater au bout du compte que le mal est bien là. Je suis passé de l"autre côté et je continue à vivre en noir et blanc.
Kaya. J'en ai mis du temps à l'apprivoiser avec sa façon de me regarder qui me tenait à distance au début. Tellement belle. Les chats, c'est comme ça, ce sont eux qui vous apprivoisent. Il faut se lâcher, c'est tout et après, l'amitié elle vient toute seule. Après treize ans de compagnonnage chez Tony et Fanny, elle est partie, définitivement. Je lui devais un hommage, comme pour Ty Moon, et Mae .
Je suis allé près de la pointe de Kerpenhir, entrée du Golfe du Morbihan, sur cette plage si magnétique, bordée par des courants forts de l'Atlantique. Il faisait gris, je souffrais du dos. Tout a été long et difficile, mais je l'ai fait. Dans ce crissement du sable sous le talon qui trace la spirale pendant une heure trente, j'ai inscrit la vie de Kaya. Le sable se faisait chat, le chat se faisait sable et j'ai mené l'action jusqu'au bout.
Deux couples et personne seule, sont venues, attirées par cette spirale qui garde toute cette force magnétique. Je n'explique rien, je constate. Nous partageons une émotion. Le couple venant de Suisse n'avait jamais vu une telle spirale et il la trouvaient bien inscrite dans ce paysage dont ils ressentaient eux-mêmes la force.
Le dernier geste a été d'écrire son nom dans les sables :Kaya. Je ne suis pas resté voir la mer la recouvrir mais je sais que maintenant, elle s'est chargé de sa mémoire.
Roger Dautais
Les sentiers
tracés à pas d'homme
longent le silence
d'une vie
Une blancheur éparse
laconique
s'obstine
jusqu'au ciel
Je laisse aux mots
le soin de veiller.
Marie-Josée Christien
Temps morts
EDITIONS SAUVAGES
Collection Askell
Merci for the honor.
RépondreSupprimerWe love your creations.
Rick Forrestal
SupprimerMerci Rick, pour ta présence fidèle et pour ton amitié, aussi.
Bien amicalement.
Roger
De nouveau tu as été très créatif! Des petits chef-d'œuvres.
RépondreSupprimerHilde
SupprimerMerci Hilde. Des chef-d’œuvre, je ne sais pas, de nouvelles créations par ces temps de jachère, certainement. Belle fin de semaine à toi
Amitiés.
Roger
Toute ma sympathie,un chat est comme un miroir mystérieux qui s'imprègne à sa manière de l'ambiance de la maison, on raconte dans les imageries religieuses vieillottes que l'amour qu'on leur porte éloigne le diable...
RépondreSupprimerorfeenix
SupprimerMerci, Isabelle. Tout le monde n'est pas sensible à ma démarche, mais de ta part, comment s'en étonner. Tu es une femme de cœur.
Amitiés.
Roger
Ces groupes Lampedusa me chargent de la même émotion ressentie face aux visages de pierre de l'île de Pâques.
RépondreSupprimerLOU
SupprimerMerci, Lou. Je passe beaucoup de temps à constituer ces groupes et il m'arrive d'expliquer ma démarche et de parler de Lampedusa, puis du problème actuel des migrants, avec les marcheurs de passage. C'est très rare que j'entende des paroles de contestation et pourtant, quand on connait la politique actuelle à leur égard, je craignais d'avoir à entendre des paroles négatives. Faire prendre conscience de ce problème par le land art me parait très important.
Bien amicalement.
Roger
Que de beauté et d'originalité, sans recherche de gloire ou de permanence.
RépondreSupprimerJe suis toujours la progression de tes oeuvres, et chaque fois, je suis surpris.
Roger Gauthier
SupprimerMerci Roger. C'est vrai que la recherche de gloire n'est pas mon chemin et puis avec ce qu'il me reste de temps à pratiquer cet art, cela viendrait bien tard . Je n'y trouve aucun intérêt. Je me contente de la belle reconnaissance de mon public, ici.
Amitiés.
Roger
Cher Roger, je vois qui tu es obsédé par Lampedusa comme nous tous mais,toi, tu sais t'en inspirer pour réaliser des œuvres qui prennent à la gorge.
RépondreSupprimerL"Europe" est plus sourde et aveugle que les pierres ...
manouche
SupprimerMerci Manouche. Continuer à m'exprimer depuis 2OO4 sur l'exil ne tient pas de l'obsession, mais de la conviction. Une telle injustice imposée à certains peuples par des régimes fascistes et dictatoriaux, même si cela dure depuis trop longtemps, ne doit jamais être banalisée. Je l'ai dénoncé autrefois par des illustrations, je continue à le faire par mon land art.
Belle fin de semaine, Manouche.
Amitiés.
Roger
Je pense souvent à toi selon que je vois des baies, des écorces, des mousses, des pierres... Je reviens sur tes grands chemins et je retrouve le même apaisement à chaque fois. J'espère que tout va bien.
RépondreSupprimerJe t'embrasse.
Ep'
Epamine,
SupprimerMerci, Sylvie. Quel plaisir de te lire à nouveau après les beaux échanges que nous avons eu autrefois. Malgré cet espacement, l'amitié perdure. Tout va bien, non, j'ai des problèmes de santé.
Je t’embrasse.
Roger
"...présences inscrites dans le vent, dans le chant d'un merle, le regard échangé avec un rossignol.." Alors en vous lisant comme vous je veux bien posséder cette folie qui prend des airs de sagesse et de douce communion avec la nature et la matière qui est sienne.
RépondreSupprimerRien de plus beau pour commémorer le souvenir de Kaya car l"émotion reste ainsi liée intensément à cette image immortalisée dans votre cœur. Certes votre dos a souffert mais au fond de vous une immense satisfaction d'avoir pour cette raison bravé la douleur.
MONIQUE
SupprimerMerci Monique. C'est vrai que cette spirale va bien au-delà d'un certain geste. Elle est associée à Kaya, à sa disparition. Peu m'importe d’être jugé pour cela. J'explique ici, mon art, cette manière d'être qui s'y rattache, ainsi que certains rituels qui font partie de ma vie, concernant la mort des animaux, depuis mon enfance. Pour ce qui est de la douleur que je ne recherche pas, j'espère très bientôt trouver une solution pour la faire disparaître.
Bien amicalement.
Roger
I always feel very happy when i am visiting your interesting blog with the so wonderful creations in the nature !!!
RépondreSupprimerHave a nice and calm evening !!!
ART-TRAVELLER
SupprimerMerci à toi. La nature semble ne pas trop m'en vouloir de m'éloigner d'elle puisqu'elle m'offre toutes ces possibilités de m'exprimer et je lui en suis reconnaissant. Bien amicalement.
Roger
It's always a joy to see your beautiful work. Today the spirals stood out to me. The way the light plays with the grooves is magical.
RépondreSupprimerRachaeldaysi
SupprimerMerci Rachael.
La lumière est une des composantes de chaque spirale. C'est elle qui la met en valeur, la sublime, lui done la parole. Je suis moi-même subjugué par ce spectacle éphémère. C'est la réponse de la terre à ce que je lui offre.
Bel automne, Rachael.
Amitiés.
Roger
Bonjour cher ami,
RépondreSupprimerJe ressens beaucoup d'émotion en vous lisant et en admirant chacune de vos oeuvres.
La dimension, l'énergie et la vitalité qu'elles dégagent m'interpellent.
Très bel hommage à Kaya...
Gros bisous ♡
martinealison
SupprimerMerci, Martine. L'émotion engendre l'émotion et je l'ai encore vécu in-situ, en faisant ces très belles rencontres de hasard autour du souvenir de Kaya. Chaque création est le prolongement d'une émotion vécue, dans un lieu, avec le paysage, la lumière, la mer, les pierres, le chemin,c'est à l'infini pour moi. C'est une vraie chance.
Je vous embrasse bien amicalement.
Roger
D'Oléron où j'ai passé la semaine, j'ai pensé à toi et tes oeuvres régénérantes. J'ai vu une forêt de cairns vers le Nord de l'ïle à Chassiron. Ils n'avaient pas l'élégance et la force des tiens mais ils étaient là, debout. (Merci pour la dédicace, Roger).
RépondreSupprimerchri
SupprimerMerci, Christian. Je connais bien l'île d'Oléron mais je n'y ai jamais pratiqué le land art. Par contre, que ce soit en France ou à l'étranger, j'ai rencontré des cairns sur ma route et j'en ai laissé aussi quelques uns pour les voyageurs. Bel Automne, Christian. A bientôt sur ton blog.
Amitiés.
Roger
Un contraste très fort entre le groupe 1 et le groupe 2 ( lumiêre/ ombre, fragilité/massivité)
RépondreSupprimerMis-Yves
SupprimerMerci, Miss-Yves. Oui, le problème dans la réalité est ausi fait de contrastes humains entre ceux qui laissent leur vie dans la traversée, ceux qui survivent pour afronter une Europe que ne veut pas d'eux. Grave problème pour lequel nous devrions tous nous sentir concernés.
Amitiés.
Roger
Marvelous Artwork with all these wonderful fruits of the Autumn time. Gorgeous !
RépondreSupprimerBest regards, Synnöve
Seraphina'sPhantasia
RépondreSupprimerMerci Synnöve, pour tes mots d'encouragement et pour ta présence fidèle sur Le Chemin des Grands Jardins.
Je t'embrasse amicalement.
Roger
Gerade sah ich die toten Kinder angespült im Hafen von Lesbos - das Herz ist mir schwer. Drum musste ich zu dir kommen, fühle ich mich doch hier verstanden in meinem Schmerz über das Elend in unserer Welt.
RépondreSupprimerDanke für deine so kraftvollen und tröstenden Werke.
Je t'embrasse bien amicalment.
isabella
veredit -Isabella - Kramer
SupprimerMerci Isabella. Certaines douleurs, certaine peines semble attachées à la marche du monde tel que nous la vivons. Ma participation à dénoncer ce scandale grandissant, passe humblement par le land art. A chacun son chemin, sa manière de crier à l'injustice. Il faut continuer à le faire. Belle fin de semaine en amitié.
Je t'embrasse chère Isabella.
Roger
Beaucoup d'émotions à regarder tes créations et à te lire ..;J'espère que tes problèmes de santé ne te font pas trop souffrir... Bon courage
RépondreSupprimerEt à bientôt . Je t'embrasse
Brigitte.
SupprimerMerci, Brigitte. J'aime partager mes émotions au travers du land art. J'imagine les tiennes.
Je t'embrasse.
Roger
Superbes créations, en harmonie avec le paysage qui les entoure.
RépondreSupprimerBravo !
Olivier Violin
SupprimerMerci Olivier. Il faut déjà être bien dans le paysage, le comprendre, avant de tenter quelques installations qui sont toujours en écho du lieu. Bel automne à toi.
Amitiés.
Roger
ROGER merci pour les lignes , tes pensées aussi et ta façon de m’apprivoiser*
RépondreSupprimerJ'espère que tu iras mieux et que tu continueras ta route. elle est si belle et tes créations sont délicates et on s'attache tant à toi*
en lisant tes mots j'ai pensé à un ami des blogs qui est trés mal et que je ne verrai jamais, je le sais*
Mais si tu savais combien cet homme m'a donné sans regarder à coté*
avec ses mots il te rassure et toi aussi ROGER tu es fabuleux*
je vais penser à toi fortement et je vais te donner la force qu'il me reste juste pour que tu te sentes mieux*
BEL hommage à KAYA et je ressens beaucoup d’émotions Roger
je t'embrasse fort
France,
SupprimerMerci France. C'est vrai que nous avons fait connaissance au travers de nos blogs et qu'il s'est mis en place quelque chose qui ne se décrète pas, de l'ordre de l'amitié. Et c'est parce qu'il n'y a pas de calcul de part et d'autre, que cela dure ainsi. C'est un plaisir partagé. Merci pour tes bonnes ondes, je les reçois avec plaisir aussi. Je t'embrasse très fort.
Roger
merci pour cette "étoile" Roger faite de baies sauvages, de feuilles, de tiges, comme une
RépondreSupprimeroffrande faite aux disparus ! l la nature, elle, ne disparait pas pourvu que nous en prenions
soin et te permettra toujours d'exercer ton land'art !
alors prends soin de toi aussi et continues d'arpenter les chemins de créations et de poésie !
je t'embrasse
marty
MARTY
SupprimerMerci Marty. Tout ce qui est réalisé dans ce lieu est plus ou moins lié à la mort, aux disparus et je tâche d'être au plus près de cette tradition locale. Prendre soin de moi, est une double obligation si je veux faire durer encore quelques temps, cette pratique si personnelle du land art.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
Dear Roger, your creations are so beautiful and imaginative, I love the sand spirals and stones.
RépondreSupprimerBisous
xoxoxo ♡
dianne
SupprimerMerci Dianne. La spirale est la figure la plus emblématique de ma pratique land art. C'est par elle que je me suis fais connaître dans le monde du land art.
Bel automne, chère Dianne.
Je t'embrasse.
Roger
You spend most the time lovely stones, that is unique, thanks Roger.
RépondreSupprimerBob Bushell
SupprimerMerci Bob. Merci de tes mots d'encouragement et de ton amitié fidèle.
Belle soirée à toi.
Roger
La paix, le partage et surtout la communication devraient etre au centre de notre existence et pourtant...
RépondreSupprimerVos messages font leur chemin, puissions-nous entendre, voir et agir.
Thérèse.
SupprimerMerci, Thérèse. Maintenant que je suis un peu retiré de ce monde que j'écoute et observe , j'ai pris conscience de la puissance de communication que le land art possède. Il ne s'agit plus des médias, mais de simples promeneurs qu'arrêtent une installation comme mes groupes de personnage évoquant Lampédusa.Nous échangeons, nous parlons de ce drame humain qui se passe en Europe alors que loin de toutes préoccupations, ils marchaient sur cette plage. Il y a une magie du land art qui est assez troublante à vivre.
Belle soirée, Thérèse.
Amitiés.
Roger
lovely creations. the groups touched me today.
RépondreSupprimerTexWisGirl
SupprimerMerci à toi. Je suis satisfait de te voir touchée par mon travail sur Lampedusa. C'est vrai que ce drame se déroule loin du Texas, mais il est suffisemment important et grave pour que tous les médias du monde en parlent.
Belle soirée. Amitiés.
Roger
Cher Roger
RépondreSupprimerMerci de ton passage en amitié sur ma page de partage et de tes mots qui ont touché mon âme.
La spirale comme un chat qui se love tourne tourne encore jusqu'à ce que son corps ai trouvé la position idéale m'a fait chat et je me suis senti bien. C'est beau de donner une sur-vie à Kaya
J'étais sur le sentier côtier à Locmariaquer, le temps était merveilleusement doux mais une chute nous a fait rebrousser chemin avant d'arriver à la pointe de Kerpenhir et ce soir c'est Kerpenhir qui vient à moi.
Je te souhaite une belle nuit veillé par la lune blanche sur noir
Amitié
J'ai beaucoup aimé la pointe de Kerpenhir et la manière dont vous en parlez me touche où vous avez su tracer cette merveilleuse spirale, non sans mal je pense... Superbe hommage à Kaya, de ces êtres qui restent dans notre coeur toute notre vie, lourds de regrets et de douceur.
RépondreSupprimerQue sait-on de l'éternité, parfois on doute, et puis qu'importe sachant que nous devons la vivre cette vie du mieux possible, avec notre être entier, vous savez mettre tant de poésie dans toute vos oeuvres et vos mots ...
Groupe aveugle à Lampedusa est un beau symbole, et tous les autres, de beaux cadeaux que vous faites à vos amis !
Que la force vous accompagne, celle que vous offrez au ciel, au sable, à l'océan avec tellement de talent !
Pour vous
Cœur de rocher
Là-haut sur le rocher nu
Il y a la tombe
De ce qui ne s‘enterre pas
Ces grains là n’ont pas besoin de racines
Pour bousculer la terre
Pas besoin de feuilles vertes
Pour valser dans le ciel
Pas besoin de laisser une trace
Tout l’amour que je ne vous dis pas
Va s’enrouler sur les cailloux
Et ne réchauffe rien
Il ne se salit pas dans les fossés
Ne refleurit pas avec les violettes
Tout l’amour qui semble mourir
Dans un sauvage silence
Est fier comme un aigle
Aussi dru que la montagne
La vie est en lui
Il se moque des saisons.
En levant les yeux
Entendrez-vous son requiem ?
© marine Dussarrat « La part de l’oiseau »
Belle journée Roger, bon courage
Marine
Marine Dussarat
SupprimerMerci, Marine... avec un peu de retard mais non sans émotion, à la lecture de vos mots et surtout du poème reçu comme un cadeau.
Bel automne à vous en toute amitié.
Roger
Don't understand your language, but these are great photos on great place!
RépondreSupprimerBirgitta
SupprimerMerci Brigitta et bienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins. Le land art est très visuel et international. Le pratiquant à l'étranger, il m'est souvent arrivé de ne pas pratiquer la langue du pays mais d'avoir beaucoup de spectateurs.
Bonne soirée.
Amitiés.
Roger
Cher Roger
RépondreSupprimerJe regarde et je lis en ce 1er novembre et je suis troublée, émue, chaque image, chaque mot, chaque phrase, chaque respiration est un cri d'amour.
merci
Je ne crois pas non plus à l'éternité, mais lorsque je suis face à la ligne d'horizon sur l'océan, un sentiment d'éternité se glisse en moi comme un souffle divin
merci
et merci pour ce gisant, sa dernière peau
vous sentez juste toujours
merci
Bonsoir Roger
RépondreSupprimerJ'ai pensé très fort à toi et tes creations lorsque je suis arrivée sur le site du Courégant sur la Commune de Ploemeur en Morbihan , lorsque j'ai découvert tout un site de cairn , c'était splendide
J'en ai fait un article aujourd'hui peut être le connais tu
Merci pour cet article du jour
Je passe très souvent et en silence car je ne sais que dire ...
Merci pour toutes ces creations du coeur , Merci
Bonne soirée à toi
Ce qui me vient tout de suite à l'esprit en regardant certaines de tes œuvres, c'est cette envie, cet espoir de regarder ensemble vers l'horizon !
RépondreSupprimerJe repasse pour te remercier d'avoir pris le temps de donner des explications sur mon article
RépondreSupprimerPeu de personnes en fait connaissent les tenants et les aboutissants de ces constructions
Merci encore
Bonne soirée Roger
Hola Roger. He regresado de mi viaje. Volver a acomodarme a mi vida Ushuaiense, me demanda un tiempo. Estoy leyendo poco a poco los blogs amigos. Y ahora estoy viendo la magnífica sensibilidad en tus obras.
RépondreSupprimerComo siempre, mis preferidas son las que creas con piedras.
Un saludo a Kaya, donde quiera que esté . Los gatos son tan especiales...tan intuitivos...El de mi hija se llama Tomasino y con él nos entendemos de maravillas.
Busqué información sobre Kerpenhir . No sabía de su existencia. ¡Magnífico lugar! (siempre y cuando no se llene de turistas alborotando la paz)
"J'ai pensé, dans mes nombreux déplacements et marches, que les présences furtives étaient celles que j'attendais Elles avaient eu leur vie, disparues, elles vivaient, autrement. Elles accompagnaient mes déplacements comme l'ombre accompagne la lumière." No tengo dudas de esas vibraciones que intuimos en ocasiones...Sin duda te acompañan en tu proceso creador.
¡Gracias por tu visita a mi casa de letras!
Una afectuoso saludo desde "le bout du monde"
LU
SupprimerMerci Lu. C'est vrai Ushuaïa, représente le bout du monde, comme Kerpenhir, pour vous. On se déplace tous entre notre naissance et notre mort. Certains en sont conscients, d'autres pas ou peu. Cet état de conscience influence mes créations et si je parle si souvent d'entropie, ce n'est pas pour faire bien mais pour affirmer cette présence, la mienne, sur terre, éphémère. J'ai choisi le land art pour ça. Au lieu de le détacher de tout symbole, je m'en sert comme d'un langage, une écriture dans la paysage. Mes créations, au pays des Celtes, ne pouvaient échapper à ce monde de pierres, à ce magnétisme des lieux particuliers comme Kerpenhir. Il y a de belle occurrence et je le ressens au maximum comme le jour où j'ai créé cette spirale pour Kaya, disparue. J'étais avec elle. Peu importe que les gens comprennent ou pas ( d'ailleurs, ceux que je rencontre ont plutôt tendance à comprendre. Pour les autres, ils passent leur chemin, la mer remet tout en place quelques heures après cette ultime création. Si j'avais la chance d'aller dans votre pas, l'Argentine, je suis certain que les paysages m'inspireraient alors, je vous inviterai à me suivre pour pratiquer le land art ensemble.
Merci de votre passage qui me touche beaucoup. Je vous embrasse bien amicalement.
Roger
Chic un nouveau cadeau. En plus de ceux que constituent toutes les oeuvres exposées ici. Infiniment merci, encore une fois.
RépondreSupprimerMais surtout je suis heureuse de te revoir ici, je commençais à m'inquiéter.
Des pensées douces pour Kaya. Et pour ton dos. Prend soin de toi.
Pastelle.
SupprimerMerci Pastelle. A défaut de t'avoir croisée sur nos côtes Bretonnes, t'associer à l'une de mes créations est pour dire aussi que ce n'est, comme on dit, que partie remise. Je ne peux pas dire que mon état de santé s’améliore , c'est une période d'attente pour moi,d'un diagnostic plus précis. Pour Kaya, ses maîtres passent de temps en temps sur le blog. Ils liront.
Je t'embrasse.
Roger
Bonjour Roger,
RépondreSupprimerRavie de trouver sur ton blog une belle surprise pour moi. Tes créations superbes sont un mélange de force et de fragilité, et j'aime beaucoup cette idée de mémoire confiée à la fantaisie des vagues. Prends soin de ta santé. Je t'embrasse amicalement. D.
Danièle Duteil
RépondreSupprimerMerci Danièle. Tu le sais, je travaille beaucoup au bord de la mer, c'est le lieu où je me sens le mieux. Toutes les eaux sont chargées de mémoire, mais l'océan est particulièrement riche en cette matière et il y a de la place pour lui faire des confidences !
Je te souhaite une belle soirée.
Je t'embrasse.
Roger
"L'eau me servait de point de rendez-vous, d'interface."
RépondreSupprimerSoudainement je viens de comprendre d'où te vient l'inspiration et comment tu peux créer sans cesse et sans te répéter des images toujours nouvelles et toujours aussi belles. C'est l'eau qui en est la source.
Qu'elle soit à l'état liquide ou gazeux, Gaston Bachelard a souvent décrit le pouvoir d'imagination engendré par l'eau.
Grand merci Roger, pour l'Ange Vert. Si je devais croire à une seule chose dans le domaine de l'immatériel, ce serait bien aux anges.
Pas sûre d'avoir bien compris en quoi consiste le diagnostic que tu mentionnes. J'espère que le mal dont tu parles n'a rien d'irréversible et que tu finiras par t'en débarrasser. Pour mes douleurs dorsales, le port d'une ceinture avec armature métallique me soulage énormément.
La vie éternelle n'est envisageable que dans l'optique d'un monde immatériel, non astreint aux lois de la physique. Un monde dans lequel nous ne retrouverions que les être qui nous étaient chers et surtout pas ceux qui nous ont fait souffrir :-))
J'aimerais bien retrouver dans l'au-delà les chats qui nous ont accompagné un bout de chemin dans notre vie terrestre. Et c'est ce que je te souhaite à propos de la belle Kaya. En attendant, prends bien soin de toi, Roger. Ne force pas trop avec les spirales.
Amicales bises
Espérons que tes œuvres éclairerons les chemins pour tous ceux qui se risquent en mer...
RépondreSupprimerHeips Rpger,
RépondreSupprimerI so love your stones. And of course all these photos, tpp.
Have happy November.
As always, a beautiful collection of your initial creations. I love.
hugs
· LMA · & · CR ·
"Novem" me parle particulièrement.
RépondreSupprimerVotre belle création qui me semble symboliser l'attente et le mouvement, la contemplation de la permanence, émotions internes.
Vous m'aviez encouragée il y a des années lors d'un mal à opérer.Et même s'il est revenu, encore et encore, c'est à mon tour de le faire aujourd'hui, en toute amitié.
La mer et l'amour donnent tant de force...
Cole
SupprimerMerci Colo, Vous voyez, la roue tourne et il faut croire que mon geste d'amitié a toujours sa place dans votre cœur. Juste retour des choses mais qui n'est malheureusement pas souvent le cas. Ce que vous dites de ce cairn offert à Serge Mathurin Thébault, poète et ami Breton, est fort juste , résumant ce que j'ai ressenti et voulu exprimer à la fois.
J'espère que vous allez mieux, maintenant. Je vous embrasse bien amicalement.
Roger
Qué gusto saber de tu regreso Roger!!!
RépondreSupprimerVendré a contemplar los paisajes y a saber de tu salud, más tarde, con la calma de la noche.
Un abrazo amical
Ceciely,
SupprimerMerci Ceciely. Je m'efforce de répondre à tous mes commentaires, a temps, mais en ce moment, et pour les raisons évoquées plus haut, je n'y arrive pas toujours. Désolé pour le retard et merci de prendre de mes nouvelles.
Je vous embrasse en toute amitié.
Roger
Bonsoir Roger
RépondreSupprimerJ'ai écrit un petit texte chez moi pour faire connaître tes œuvres. Un bug ne m'a pas permis de t'en faire part plus tôt
Belle soirée
Amitié
Océanique
SupprimerMerci Océanique. Je découvre ton cadeau avec un peu de retard, déposé sur ton blog et cela m'a beaucoup touché.
Merci.
Je t'embrasse en toute amitié.
Roger
Bless you, as you bless us.
RépondreSupprimerRuth
SupprimerMerci chère Ruth et belle semaine à vous.
Amitiés.
Roger
Merci pour tes gentils mots laissés dans "mes abstractions". Je trouve tes paroles aussi belles que tes jardins pleins de couleur et multiformes: un travail magnifique qui induit au mouvement de l'esprit, et de l'espoir dans ton cas, sans doute. J'aime beaucoup!
RépondreSupprimerAmitiées
Sole
SupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins et merci pour ton commentaire.
Amitiés.
Roger
face à l'océan...
RépondreSupprimertous les regards sont chargés d'espoir !
bonne continuation Roger
il y a encore beaucoup à espérer
je t'embrasse
Patrick L.
Patrick Lucas
SupprimerMerci Patrick. Il faut vraiment regarder l'avenir avec espoir, car le présent n'est pas au top. J'ai l'impression de simplement commencer à m'exprimer en Bretagne et je sais que je partirai avant d'avoir terminé. Cela me laisse au moins l'espoir de composer avec l'océan, le plus longtemps possible.
Bonne semaine à toi.
Je t'embrasse.
Roger
Esta vez he adorado la espiral ..siguiendo su trazo he imaginado las vueltas que habrás dado hasta culminar con la belleza de su geometría.
RépondreSupprimerTú le has trasmitido tu alma y ella nos habla y nos incita a soñar.
Estoy muy contenta que hayas vuelto. Haz atención a tu salud.
Un gran abrazo querido amigo.
Ceciely
SupprimerMerci Ceciely. Lorsque je trace une spirale, je m'investis totalement dans cet exercice à la fois physique et mental. Plus je vieillis, plus il est difficile de le faire et j'ai l'intention d'expérimenter toutes mes possibilités jusqu'au bout de mes forces.Je ne suis pas au mieux de ma forme en ce moment mais je me soigne et je dois composer avec ces trois autres mois d'arrêts supplémentaires qui me sont tombés dessus.
Merci de ta présence.
Bel automne à toi.
Je t'embrasse.
Roger
Bonjour Roger
RépondreSupprimerUn billet tout en délicatesse, en présences furtives, celles et ceux qui sont partis et t’ont effleuré de leur souffle, celles et ceux à qui tu penses, ce monde en noir et blanc où reviennent les refrain du vent.
Lampedusa, présence , absence à nos portes colmatées par une actualité souvent dérisoire qui fait écran.
Lampedusa, présences furtives qui n’ont pas traversé l’océanique écran tragique.
108 enfants morts depuis peu ; des témoignages de pêcheurs qui vont au-devant du danger avec des vagues d’une hauteur impressionnante et qui ont souvent à résoudre des dilemmes terribles : qui sauver des mères ou des enfants ?
Lampedusa est au cœur aussi de la réflexion du dernier livre de Maylis de Kerangal, paraît-il, car je ne l’ai pas encore lu… mais je le lirai car toute voix qui porte et a du poids est bonne à entendre.
Je suis d’accord avec toi pour voir la folie là où tu la vois : entremêlée dans les méandres tortueux de la géopolitique que je ne maîtrise pas, à un bout de la chaîne, dans notre individualisme forcené à l’autre bout.
Je sens dans ton message un climat particulier dans cet entre-deux où tu es bloqué à domicile, comme une porte qui s’ouvre malgré tout sur le rêve avec cette lecture pas à pas, ces choix d’œuvres qui rassemblées, prennent un sens au contact les unes des autres.
C’est toujours un plaisir de venir chez toi, dans cet espace de recueillement que tu peaufines avec des entrées multiples, des fêlures et des silences, des pics de couleurs et des larmes.
J’aime toutes ces « présences furtives », leur langage d’ombre et de lumière, tes mots empreints de tant d’humanité et les vers de Marie-José Christien.
Merci. Mille amitiés en une seule.
Maïté
Maïté/Alienor
SupprimerMerci Maïté. C'est vrai que j'essaie de vivre cette nouvelle épreuve physique du mieux possible. La différence est grande entre cesser une pratique artistique parce que l'on arrive au bout de ce qui peut être fait, et être obligé de le faire parce que le corps ne suit plus.Il faut que je compose avec ce nouveau mode de vie. Le land art est vraiment une pratique et c'est d'elle que nait aussi toute une réflexion. Se promener les mains dans les poches, le long de la plage, aller boire un pot enterrasse, puis continuer, entasser trois galets, les prendre en photo avec son I pal ce n'est pas ma conception du land art.
Il me faut passer beaucoup de temps dans la nature, seul, pour retrouver mes sensations décrites ici, plus haut.
En 2004, je dressais mes premières silhouettes de pierre pour dénoncer l'exil, parce que, engagé avec des amis, dans un mouvement humaniste, nous étions au contact journalier avec des sans-papiers , pour les aider. 2015, l'exil continue, change de nom. L'île de Lampedusa est devenue le symbole d'une terre d'accueil mais aussi d'une route maritime, vers elle, qui devient de plus en plus meurtrière. Je continue à lever des pierres pour les exilés de tous pays, malgré les reproches de certains, car je ne peux pas rester indifférent.
Merci de me consacrer autant de temps à tes commentaires si intéressants.
Je t'embrasse.
Roger
Toutes vos créations, d'une grande sensibilité et d'une grande force, laisseront des traces vivaces dans ma mémoire.
RépondreSupprimerAnonyme. Merci à vous que je ne peux découvrir mieux puisque cela est votre désir.
SupprimerAmitiés.
Roger
J'aime venir ici pour me laisser rêver. Prendre le temps de regarder chaque œuvre.
RépondreSupprimerMais parfois ce n'est pas un rêve (ni doux comme un rêve).
Lampedusa, ce n'est pas un rêve? Si? Pour qui? Pourquoi?
Et là ce soir (c'est la première fois), je me dis que de te voir à l’œuvre, ça doit être sacrément bien!!!!
Le jour,al de Chrys
SupprimerMerci Chrystel. Depuis que je suis revenu en Bretagne, je n'ai pas encore fait de performances land art pouvant réunir des centaines de personnes, comme je le faisais en Normandie. Je ne fais plus de TV ni de documentaires sur ma pratique. Je suis revenu aux fondamentaux, la marche solitaire dans le paysage, l'observation, la contemplation, la cueillette, la création in situ. Je fais quelques rencontres mais, je suis vraiment revenu à ce qui me plait.
Lampedusa, reste un rêve pour ceux qui embarquent et pensent y trouver, soit une terre d'accueil soit un relais pour la terre promise. C'est facile de les critiquer depuis son fauteuil, l'estomac bien remplis et le compte en banque bedonnant. Quand il ne reste que la vie, n'est il pas normal de fuir ce qui l'empêche d’être, pour trouver mieux?
Le problème perdure, fait surface dans les journaux, est oublié, revient à la une. Pour, eux, c'est tous les jours la lutte pour la vie. J'essaie d'en parler à ma façon avec des pierres.
Belle semaine à toi.
Amitiés.
Roger
A dureza das pedras contrasta com a beleza de seu trabalho e com a sensibilidade que habita seu coração. Falta humanidade entre aqueles que se dizem humanos. Você faz das pedras caminhos. Gostei muito. Abraço.
RépondreSupprimerMARILENE
SupprimerMerci, Marilène et bienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins. Il est vrai que bien des hommes ont un coeur plus dur que la pierre, mais leur langage permet de tromper le monde, de les embrigader, de faire la guerre, de dominer s
leurs semblables. N'est-ce-pas beaucoup plus dur que les pierres, que ces gens là.
Amitiés.
Roger
Excelente y variadisimo trabajo fotografico,saludos.
RépondreSupprimerJesus Alvarez
SupprimerMerci Jesus. Content de voir que ton œil de photographe prenne du plaisir à parcourir le Chemin des Grands Jardins.
Amitiés.
Roger
Merci cher Roger pour ce que tu offres à Monde en poésie.. C'est une pensée du coeur qui va m'accompagner, Roger Je t'embrasse
RépondreSupprimerBrigitte Maillard.
SupprimerMerci chère Brigitte. Je pensais que mon déménagement en Bretagne où tu habites maintenant, allait nous rapprocher puis nous faire enfin nous rencontrer. Il semblerait que le temps n'en soit pas venu. Attendons encore un peu, mais pas trop, car le temps qu'il reste à parcourir s'amenuise.
Je t'embrasse.
Roger
De tes photos, je dirai rien, ce sont elles qui parlent avec leurs formes, leurs couleurs, leurs lumière, leur agencement particulier, tout ce qui nous fait ressentir en harmonie avec la nature que tu secondes avec beaucoup de talent.
RépondreSupprimerA travers les mots que tu ne dis pas, il y a beaucoup d'émotion, de la tristesse, du reniement face au temps qui s'écoule comme le sable. Et j'ai peur de voir disparaître cette belle connivence. Il y a tant de voix qi se sont effacées depuis que j'arpente les blogs. Elles laissent un grand vide et elles parlent d'amour. On ne s'en lasse jamais car il survit à la disparition tant que les ondes s'y attardent avec tendresse.
Bisous tendres et bravo à l'être qui les reçoit.
savarati,
SupprimerMerci à toi. Tu ne dis rien et pourtant je lis beaucoup d'émotion dans tes mots. Ne m'enterre pas avant l'heure. Pour l'instant, je me soigne avec application et en essayant de garder le moral, malgré tout. Mon intention est bien de reprendre la route du land art et de l'amener jusqu'à mes 75 ans, ce qui serait bien pour moi. Il faut que je guérisse et que je fasse tout ça en deux ans. La vie me dira plus tard, si cela était possible.
Je t'embrasse en toute amitié.
Roger
Oh non, pas du tout envie de t'enterrer, Roger.:-)
SupprimerJe te souhaite tout le courage du monde, je sais que ta volonté de poursuivre ton art est grande et belle. Je te suis au loin sur les terres bretonnes qui sont si belles et t'inspirent tant !
Avec toute mon amitié
saravati
SupprimerMerci, c'est gentil. Je prends tes vœux comme un encouragement à me tirer de cette mauvaise passe, même si cela est sérieux. Sache que je m'applique à me tirer de là au mieux.
Je n'ai jamais douté de ton amitié qui m'est chère et sois assurée de la mienne en retour.
Je t'embrasse.
Roger
Mes sincères condoléances, Roger. Je suis Paris, moi aussi.
RépondreSupprimerAmitiés.
Sole
SupprimerMerci Sole de ta délicate intention qui me touche vraiment. Nous avons besoin de solidarité et de fraternité. En donner la preuve est très important.
Je t’embrasse.
Roger
Je passe souvent pour admirer tes cairns que j'aime beaucoup ! Dans mon enfance j'en ai fait beaucoup mais sans savoir qu'ils pouvaient avoir une signification
RépondreSupprimernous faisions des concours à celui qui durait le plus longtemps face à la mer ! Puis je me suis éloignée de ma Bretagne mais chaque année j'y suis revenue
et j'ai continuer mes pyramides en pensant à cette enfance envolée,mais à chaque fois j'ai passé un très bon moment de zénitude . Oui je confirme ils ont un certain pouvoir !
Dans les blogs en ce moment on ressent une grande tristesse une sourde colère on a un peu de mal à commenter où tout simplement à mettre de la couleur sur nos blogs !
J'ai pensé à toi quand j'étais sur mes rochers face à la mer pour mes constructions annuelles ,mais aussi quand j'ai découvert le jardin éphémères des cairns du Courégant !
A très vite pour ton retour
MITOU
La tristesse est bien palpable ces jours-ci un peu partout autour de nous ...J'espère que tu vas mieux?
RépondreSupprimerMes mots en ce moment pour toi et tous :Paix et amour.
Je t'embrasse Roger à bientôt
Mitou La Bretonne
RépondreSupprimerMerci, Mitou, Comment ne pas ressentir cette tristesse, devant d'horreurs et de tueries frappant des innocents. C'est normal que cela se ressente sur les blogs. Je n'ai pas repris de posts, non plus. Je respecte le droit à l'expression de chacun. On y lit aussi beaucoup d'âneries. Être en retrait ne empêche ni de penser, ni d'en parler avec les gens que je rencontre. Je vais très bientôt présenter une autre page de blog, réalisée, comme la précédente, avec beaucoup de peine, mon état de santé en étant la cause. Mais, au moins ai-je le bonheur d'être en vie et non de l'avoir terminée au bout d'un rafale de kalachnikof.
A bientôt Mitou.
Amitiés.
Roger
J'aime ravir mes yeux de la beauté onirique et poétique de vos créations, entre ciel et terre, entre sable et eau...
RépondreSupprimerUn bonheur solitaire ou partagé, mais beau et émouvant.
Merci pour ce que vous faites et ce que vous donnez à voir.... une partie de ce que vous êtes.
Amicalement
Nathalie
Nath
SupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins, Nath et merci pour votre commentaire.
Bien amicalement.
Roger
Je découvre votre site, votre art, vos mots. Je devine de loin la "texture" de vos instants de silence, je distingue la trace de vos pas sur les chemins qui aboutissent à vos créations éphémères. Je les rencontre en images et je suis frappé. Je tomberais sur elles dans la réalité, longeant la rive du monde, je pourrais vous parler à coup sûr de cette éternité qui réside dans l'instant, qui m'aurait été soudain révélée, aux détours de mes propres pensées, par ces témoins muets que vous auriez laissé là.
RépondreSupprimerJe ne sais pas trop quoi ajouter, c'est maladroit les mots. J'arrête alors avec les miens. Mais comme j'ai lu une citation de Bobin un peu plus bas, je dépose cette autre qui m'est revenue à l'esprit en contemplant votre univers : "Ce qui nous sauve ne nous protège de rien et pourtant cela nous sauve."
Guillaume
SupprimerMerci Guillaume. J'ai très bien compris le sens de votre message fort sympathique dont je vous remercie.
La phrase de Christian Bobin est particulièrement riche de sens et doit être mis en mémoire.
Bien amicalement.
Roger
Une balade en passant par ton Grand Jardin, en quête de rêves…
SupprimerHistoire de respirer encore un peu l’air de la mer,
De me perdre dans ces minutieuses mandalas de graines,
D’arpenter les rochers, et découvrir ce cairn à l’anneau magique !
Entre Ciel et Terre
Unis par l’Anneau
Légèreté aérienne
Miracle de l’équilibre
Je te souhaite une longue route encore sur ton Grand Chemin !
PS/Il y a quelques jours, j’ai tenté une spirale en pensant à toi… pour me rendre compte des efforts qu’il faut faire pour en arriver à bout… J’ai compris la difficulté, la patience qu’il faut déployer, tout en ressentant quelque chose d’indéfinissable devant l’immensité de la Nature : Je te l’offre en cadeau sur l’Ardoise !
Biseeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeee