Solitude : Pour Chrys En revenant de Kerangoff : pour Claude Amstutz * |
Cairn des randonneurs : pour France L'alerte : pour Thérèse |
Grand passage : pour Ana Minguez Corella |
Enfants de chênes : pour Anne Le Maître |
Mécanique des plages : pour Maïté/Alienor |
La cabane du pêcheur : pour Tossan |
Réunion de chantier à Porz Pesket : pour Joan Fuentes |
Break danse : pour Christian Cottard |
Le chant des cupules : pour Pastelle |
Kernevest Blues : pour Noushka L'enfant de quelqu'un : pour Aylan Kurdi Guetteur de marée : pour Umiko Okasan |
Songe d'un jour d'été à Lampedusa : pour Guy Allix |
L' étranger
Ne me demandez plus d'où je viens, je suis étranger. Ce n'est pas le mail reçu hier qui me fera changer d'avis. Il contenait une phrase de Cocteau que je vous livre : être libre, c'est s'exercer à n'être rien ".
Des ondes de silence montent de la mer et dénotent dans ce bruit du monde qui chante, vous êtes de trop, partez, laissez nous notre pain. Mais je ne fais que ça, partir. Trop ceci, trop cela, trop jeune, trop vieux, trop malade, le monde crève de ne pas vouloir partager.
L'autre rive est atteinte sous les frondaisons. J'ai perdu pied au creux des grosses pierres, l'instant d'une apnée. Mes deux mains saisissent le futur. Je le happe, je m'agrippe, me hisse sur la berge, habits trempés.
Ici, la mort est toujours solitaire. Peut-être un ou deux pêcheurs de truite qui passeraitpar là, pour donner l'alerte, signaler un corps. Rien de plus.
Je n'ai pas rêvé pareille fin, simple constat. Cela peut arriver.
L'abondance des branches d'arbres filtre les rayons de soleil, jusqu'à installer une ombre profonde qui rend l'eau, noire. A l'instant même, je rêve aux falaises de Ty Bihan, inondées de soleil. Ce sera pour demain. Je suis à l’œuvre, ici, je dois aller jusqu'au bout.
Entre deux haies,découverte d'une moissonneuse batteuse, rongée par la rouille. J'en prélève quelques pièces. Je veux leur faire connaître les sables de l'océan. La rencontre terre-mer est intéressante qui crée une autre mécanique de plage, soulignée par quelques baies. Je recommencerai ce mariage sur la route de Porz pezket avec des chutes de bastaings. Ça sent le chantier, les cris des compagnons d'une maison l'autre. J'y installe une circulation, un ordre inconnu que les sables garderont en mémoire.
J'ai regardé les étoiles, y cherchant une amie. Hier, c'était Alpha de Céphée, une étrangère. Elle passait son chemin.
Le monde est fait de tant de bruits, d'alertes, de nouvelles si nombreuses qu'on ne sait plus. Les médias nous parlent de l'enfant de quelqu'un, âgé de 3 ans. Il était Syrien, petit réfugié suivant ses parents. Son corps noyé vient d'être rejeté sur une plage après le naufrage de leur bateau. L'opinion se déchaine Ils sont en trop, eux aussi.
Je descends vers la rivière, avant le lever du jour. J'y élève, un seul cairn, pour rendre hommage à Aylan, dans l' anonymat d'une ria qui s'éveille.
J'aime me lever de très bonne heure lorsque les jours raccourcissent et m'offrent un supplément de nuit à vivre éveillé sous les dernières étoiles.
Je lui ai répété, écrire n'arrange rien, bien au contraire, mais comment faire autrement dans ce tapage quotidien. Elle m'a répondu par une phrase de Sophocle : " Libre est la race des poètes" Il serait un peu tard, maintenant de changer de camp.
Étrange pays qui résiste à l'étranger que je suis. Je comble des vides mais jamais je n'arriverai à tutoyer e ciel. La solitude me permet de tout trier, mieux comprendre. Face à mes pierres, pas de mensonge, de faux semblant, la réponse est immédiate et je le paye d'ailleurs d'une blessure au dos.
Tous les matins, j'embarque avec le capharnaüm de mes idées, pour une navigation hauturière. J'aime naviguer dans l'étrave de l'Ikaria Lo, et de son capitaine Alain Jégou*, parti tutoyer les étoiles le 6 mai 2013.
Roger Dautais
*Retrouvez l’œuvre du poète Alain Jegou
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_J%C3%A9gou
*Retrouvez le poète Claude Amstutz
http://lasciereveuse.hautetfort.com/
Place à l'imagination mon Momo
Ou la folie si tu veux
La vie s'égoutte entre deux platanes il
Y a de la morphine dans l'écorce
Gélatineuse des raisons Voilà toi
Où tu m'amènes
Naviguer dans les pas de l'espace
En plein coeur de l'oeuvre d'Artaud
Serge Mathurin Thébault*
In FIGURES
textes de Serge Mathurin Thébault
Gravures de Marie-Hélène Lorcy
Editions Thamé 2015
* Pour retrouver Serge-Mathurin Thébault
http://www.art-chignaned.com/spip/article.php3?id_article=113
C' est mélancolique et sublime comme une plage déserte, moi j' ai bien l' impression que tes oeuvres plantées comme des menhirs tutoient le ciel et le font sourire!
RépondreSupprimerorfeenix
SupprimerMerci à toi. C'est bien là sans doute ce qui me fait l'exprimer par le biais de l'art et depuis 17 ans, dans la pratique du land art. Je n'ai pas trouvé meilleure solution pour vivre. j'ai passé beaucoup de temps à élever des cairns dans ce ciel vide. Était-ce pour y trouver une réponse?Je ne sais pas. Je peux dire que je n'y ai rien trouvé. Je te souhaite ene belle fin d'été ainsi qu'une rentrée inspirée par des élèves à qui tu donnes tant.
Je t'embrasse.
Roger
ROGER bonjour et encore merci tu me fais encore bien rêver et trés loin et au calme là c'est important pour moi*
RépondreSupprimerTon travail est magique toujours autant de formes et de couleurs
merci je t'embrasse fort
France
SupprimerMerci chère France. Je te lis et te rencontres ici, toujours avec le même plaisir. Je fais le même rêve de travailler avec toi, autour de cairns en Bretagne, le jour où nos routes se croiseront.
Je t'embrasse très fort.
Roger
Des gardiens précieux pour les bateaux aux passagers errants... qui, s'ils pouvaient les voir sauraient que, quelque part, quelqu'un et quelque chose de beau les attend.
RépondreSupprimerJ'ai pensé souvent à tes œuvres en découvrant les roches sardes...
Swan Li
SupprimerMerci à toi. Je suis persuadé que la découverte impromptue de mes cairns sur les côtes, apportes du positif à beaucoup de monde. Je laisse de côté les Dupont la Joie, redresseurs de tort, rois du tout propre, du tout aligné, qui dénoncent ici les land artistes dans les mairies et abattent systématiquement tous les cairns qui se trouvent sur leur passage.
Il reste suffisamment d'espaces de liberté pour fuir ces intolérants. Tous les cairns du monde sont cousins, ceux de Sardaigne y compris.
Belle fin d'été à toi.
Amitiés.
Roger
Wow. Towering achievements, Roger.
RépondreSupprimerRick Forrestal.
SupprimerMerci mon cher Rick. Belle fin d'été à toi.
Amitiés.
Roger
Toujours aussi ravissant à voir ces jolies œuvres , ça nous allège un peu de ces lourds fardeaux de l'incongruité humaine. "Je t'avais prévenu je suis étranger!"avait chanté Graeme Allwright, dans sa fameuse chanson: l'étranger
RépondreSupprimerBonne journée Roger.
bizak
SupprimerMerci Bizak. Graeme Allwright, reste l'un de mes chanteurs favoris. Nous sommes de la même génération. Ce qu'il a vécu, je l'ai vécu.Cela rapproche.
Bonne soirée à toi, ami poète.
Amitiés.
Roger
So beautiful you have made the stones and the images!Pretty!
RépondreSupprimerANITA
SupprimerMerci Anita, pour ta présence et pour tes mots d'encouragement, arrivés jusqu'ici.
Amitié.
Roger
Beaux arrangements rock et collages organiques cher Roger, si gentil à vous de se rappeler le pauvre petit enfant Aylan Kurdi, vraiment navrant.
RépondreSupprimerMerci pour votre aimable et mots sincères à mon blog.
Bisous, Dianne ♡
dianne
SupprimerMerci Dianne. Ce drame humain, qui touche toute l'humanité, s'est vu mettre en lumière par le sacrifice de cet enfant innocent, et de sa fratrie, morts injustement sur la route de l'exode. Mare nostrum,écrit-on dans les journaux, et l'humanité, n'est-elle pas à nous ? Je suis fâché contre ces personnes, qui, en France, veulent refouler ces gens, pour ne pas perdre un sou de leur fortune. Je suis scandalisé par les politiques qui récupèrent ces mouvements de haine pour prospérer sur la misère. Ce que j'ai fait modestement pour cet enfant, était un geste spontané.
Je vous embrasse en toute amitié.
Roger
Oh quel "Songe d'un jour d'été à Lampedusa"... ,che bellezza, che tristezza, che solitudine!
RépondreSupprimerSono più vive e calde le pietre che compongono l'opera che il sogno stesso. Infinita tristezza.
Con ammirazione.
Francesca
Francessca
SupprimerMerci Francesca de commenter sur cette dernière installation qui se veut évoquer le drame de Lampedusa. Je vois bien, ce recul, cette gène qu'il y a , lorsqu'il faut s'exprimer sur un drame que je dénonce depuis tant de temps. Mais je ne conçois pas le land art étant simplement l'expression gentillette, à coup de fle-fleurs et de bons sentiments. C'est aussi une arme contre l'injustice, contre le scandale quand il faut. Alors, doublement merci de le souligne dans votre langue. Tout à votre honneur.
Je vous embrasse fraternellement et en toute amitié.
Roger
Grazie a te Roger per il bellissimo pensiero e per la tua arte che dà voce a questa grande tragedia.
SupprimerGrazie di cuore.
Tu es un infatigable poète, Roger pour élever ainsi tes cairns sans relâche
RépondreSupprimerMerci pour ta constance à nous offrir ce qui est beau et dont nous avons tant besoin
Fifi
Supprimer.Merci,Fifi. Infatigable, n'est pas le mot juste s'il se rapporte à mon corps vieillissante, mais pour le mental et l'engagement d'une vie dans l'art, il est certainement total. Advienne que pourra.
Belle soirée.
Amitiés.
Roger
How beautiful !! It's always a great pleasure to watch such amazing art works !!
RépondreSupprimerGreetings
Ela
SupprimerMerci Ela pour ta visite et tes mots d'encouragement.
Amitiés.
Roger
Salut vieille canaille !!
RépondreSupprimerl'heure n'est pas encore venue d'aller tutoyer les étoiles
mais cette heure viendra...
la route est longue
A+ / je t'embrasse
Patrick Lucas
Patrick Lucas,
SupprimerMerci vieille canaille. C'est vrai, ce n'est pas l'heure mais ça se rapproche. Je ne me plains pas sur ma longévité, beaucoup de copains d'enfance ont déjà fait la valise depuis longtemps. Ma route n'est pas celle des privilégiés, mais elle m'intéresse, j'y trouve mon bonheur et j'ai assez de temps et de passion pour le partager avec celle que j'aime, qui a vu le jour dans ton pays.
Longue route à toi aussi, Patrick,
Je t'embrasse.
Roger
Comme toujours des yeux admiratifs parce que l'âme est touchée.
RépondreSupprimerMerci, Roger pour cette break danse dédicacée... Quelle fierté!
chri.
SupprimerMerci Christian.
Si on ne touche pas l'âme, si aucune émotion ne nait de nos créations, alors, il manque l'essentiel et il vaut mieux faire autre chose.
Belle soirée à toi. Amitiés.
Roger
Fruits de l'été, fruits des plages, fruits de l'âme, récoltes infinies pour d'infinis messages de douceur, d'infinis appels à la paix, au souvenir et au Partage dans ce grand "capharnaüm".
RépondreSupprimerUn grand merci.
Thérèse
SupprimerMerci Thérèse. Oui, d'infinis appels à la paix, parce que la guerre, malheureusement est elle aussi, infinie.
Belle fin d'été.
Amitiés.
Roger
Encore MERCI Roger pour ces appels au bonheur... sans violence et partagé !!!
RépondreSupprimerJe t'embrasse.
Marité
SupprimerMerci, Marité. La violence, je la laisse au monde. Violence dont nous incombe une part de responsabilité. Il sera bon de la faire reculer au moment des élections et choisir ceux capables de le faire, sans violence instituée.
Belle journée.
Je t'embrasse aussi.
Roger
J'admire toujours autant ces équilibres fragiles, ces titres évocateurs et ces assemblages de fruits, de graines , de fleurs qui me font penser à des bijoux, des colliers , comme ces perles que des enfants s'amusent à enfiler
RépondreSupprimerMiss-Yves
SupprimerMerci à toi.
Çà m'arrive aussi d'admirer mes cairns,lorsqu'ils appartiennent plus au paysage qu'à moi, et que le soleil leur rend visite . Ce n'est pas la même sensation pour des travaux qui plus à voir avec la géométrie, la composition, la couleur. Belle soirée.
Amicalement.
Roger
"La mécanique des plages" à fixer le temps dans l'espace...
RépondreSupprimermanouche.
SupprimerMerci Manouche.
Je dois t'avouer que je me suis bien amusé, là, avec cette pièce de moissonneuse-batteuse.
Belle fin de semaine
Amicalement.
Roger
Ya quisiera yo pasar por eso caminos y sentarme, solo eso, a contemplar en silencio tan magníficas instalaciones y recordar, en algunas de ellas, a quienes fueron tus musas, a quienes se las has dedicado...
RépondreSupprimerLas esculturas en piedra son las que provocan en mi una emoción particular. Agua...piedras...cielo...paz...
Para comprender el texto en su totalidad necesito un poco más de tiempo y la ayuda de un traductor. Mi francés es básico. Tomaré el fin de semana para ello.
¡Que pases un maravilloso viernes!
Lu
SupprimerMerci, Lu. Oui, c'est ça, le ciel, de l'eau, des pierres. Cela se résume ainsi à chaque fois qu'il s'agit de lever des cairns au bord de la mer. Il faut aussi ajouter, le soleil, ou; tout du moins la lumière. La magie part de là. Tu as bien compris. Belle semaine à toi, chère Lu
Amitiés.
Roger
Encore des créations et un texte bien touchants. Tes pérégrinations au bord des rivages, entre ciel et mer, nous enchantent. Mais surtout, ne perds pas pied. Le monde a plus que jamais besoin de gens comme toi. Amitiés,. D.
RépondreSupprimerDanièle Duteil
SupprimerMerci Danièle. Me voici encore arrêté pour 15 jours pour cause de blessure. Encore une semaine de soins et je pense pouvoir repartir. J'espère que nous allons nous revoir bientôt.
Amitiés.
Roger
Soigne-toi bien, Roger. Et n'en fais pas trop. Je t'embrasse.
SupprimerDanièle Duteil
SupprimerMerci Danièle. Je ne mes suis jamais ménagé, c'est ma façon de vivre. Pour ce qui est de ma blessure au dos, elle est en cours de guérison. Je vais donc reprendre le sport, puis le land art
. Belle soirée.
Je t'embrase.
Roger
Ohhh MERCI Roger.
RépondreSupprimerJe prends (enfin) le temps de visiter ton blog... La rentrée est toujours très épuisante (surtout cette rentrée!!!) et je m'octroie un petit temps ce soir autour des blogs....
Et je suis touchée par ta délicate attention. Vraiment!
Cet été, lors d'une balade, j'ai pensé à tes sculptures en positionnant quelques pierres en équilibre...
Le tapage, on peut aussi lui couper le sifflet!!!
(Dis, c'est pour cela que tu n'es plus sur FB???)
Bon weekend à toi!
Le journal de Chrys.
SupprimerMerci Chrystel. Ce que tu dis de mon départ de Facebook, était de cet ordre. Je pensais stopper un mois et voici déjà 6 mois de passés. Pour le moment ça me va comme ça.
Je sais que ton poste de Professeur des écoles, te fait toujours vivre une rentrée très occupée. Je me dis toujours que tes petits élèves ont une réelle chance de te rencontrer dans leur vie.. Le savent-ils ?
Belle année scolaire et très bientôt sur ton blog que j'ai visité ces derniers jours.
Amitiés.
Roger
Merci Roger!!!!
SupprimerBonjour cher ami,
RépondreSupprimerLe tohu-bohu de la vie me fait honte... Je ne suis pas fière de faire partie de l'espèce humaine... Je suis trop sensible je pense... J'ai lu et écouté vos mots. Votre émotivité à travers eux et vos magnifiques créations me touchent beaucoup.
Votre art développe la réflexion. Il y a tant d'énergie dans chacune de vos oeuvres... Il est bon de les admirer et de les respecter.
Gros bisous et merci pour votre, vos touchants messages laissés sur mon blog.
martinealison
SupprimerMême si nous avons notre part de responsabilité dans ce qui se passe actuellement en Europe, au lieu de nous morigéner, gardons notre fierté et agissons. Personne n'empêche personne de s'engager à titre personnel, dans un acte civique et humanitaire d'aide qui vivent dans la difficulté. Je crois que l'on a le choix.
J'ai beaucoup aimé découvrir ton blog.
Je t'embrasse amicalement.
Roger
Merci infiniment Roger. Je garde précieusement toutes tes dédicaces, je crois que je vais en faire une note pour les rassembler, de même que la photo qui me sert de fond d'écran depuis 3 ou 4 ans, une photo de toi. Parfois j'essaie de changer, et toujours j'y reviens. Elle s'appelle Breizh 2009.376. J'aimerais bien savoir où elle a été prise d'ailleurs, j'adorerais aller là.
RépondreSupprimerJe suis une étrangère aussi, mes grands parents maternels étaient polonais, et puis j'ai vécu au Maroc et j'ai laissé un bout de coeur là bas. Un bout de coeur dans les Pyrénées aussi, un autre en Bretagne, seule la terre est mon pays, je suis incapable de me rassembler nulle part. Sauf dans le coeur de ceux que j'aime et qui m'aiment. Merci à toi de rendre cette terre plus belle.
Pastelle.
SupprimerMerci Pastelle. Ton idée m'honore et j'espère que tu la réaliseras. Contrairement à toi, si je suis nomade car j'ai des racines, et je les emporte avec moi, pour mieux voyager, je n'ai aucune difficulté à me rassembler. Je crois savoir qui je suis, plutôt enrichi par ce long exil qui m'a fait comprendre où était mon pays : dans mon cœur. Réjouis-toi d'avoir une telle ascendance . Tu es un bel exemple de croisement de cultures ayant accouché d'une belle artiste, contrairement à ce que véhiculent de nauséabond comme pensées racistes dans les milieux extrémistes.
Pour la photo, peux-tu me l'expédier par mail roger.dautais@numericable.fr et je devrais reconnaitre le lieu.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
oh, roger, the geometrics are so incredible. and the "returning" especially touches my heart, how it dares to be so close to its demise. i think it must live more because of this.
RépondreSupprimernear our local river so many small inukshuks right now. the other night sitting near them late day, their shadows cast and causing them to seem larger, i marveled on how easily i could love them, quiet representations of man, man without complication. perfection. i wonder on the man who built them, or the children, or maybe families. i hope the river still flows in them)))
i hope you are drenched through with love these days, roger)))
erin
RépondreSupprimerMerci, Erin. Les cairns transformes, non seulement le paysage, non seulement l'idée créatrice, mais ils transforment aussi l'auteur ou celui qui les regarde. Ils ont cette puissance d’attraction qu'ont parfois les gens dont la courte vie sur terre doit exprimer le maximum de leur présence en un minimum de temps. Oui, je m’assois toujours après de mes cairns, plus ou moins longtemps. Mais après-tout, je vais les quitter, à moins que ce ne soient eux qui partent, aussi, j'ai besoin de cette présence intime. Je te l'avoue, je leur parle souvent comme on parle à une plante, prétendant par là, être plus près d'eux. Mais aussi, je les lie au paysage, avec de l'eau, quand il y en a, des végétaux, une pierre, ou du vent que je crée avec mes mains. Ce pourrait être des intentions chamaniques.
Pour ce qui est de l’amour, je n'en manque pas. J'espère que tu as cette chance aussi. Je t'embrasse.
Roger
Wonderful creative art work. I liked the designs and the colors.
RépondreSupprimerIndrani
SupprimerMerci Indrani. Très heureux de te revoir sur Le Chemin.Amitiés.
Roger
Wonderful creative art work. I liked the designs and the colors.
RépondreSupprimerIndrani
SupprimerDeux fois valent mieux qu'une. Double merci.
Amitiés.
Roger
Sublime et émouvant...
RépondreSupprimerTant les créations que ce très beau texte...
Merci pour ce magnifique partage,
Pierre
Pierre Boyer.
SupprimerMerci, Pierre. Je suis heureux que tu soulignes la qualité de mon texte, car, régulièrement on me conseille de ne pas écrire. Je ne fais pas partie du sérail. Je m'empresse de ne pas écouter ces petits maîtres, mais je me demande toujours si ce que j'écris peut toucher quelqu'un.
Dommage que sur ton blog, o, ne puisse plus faire de commentaires.
J'aime toujours autant ton travail.
Amitiés.
Roger
Je t'avais mis un commentaire ... il n'est pas apparu.
RépondreSupprimerJe te souhaite une belle journée
Océanique,
SupprimerMerci de me le dire. J'ai du le supprimer sans le voir. Je reçois 200mails par jours, alors, ça peut arriver que je supprime un commentaire par erreur. Je les accepte tous sauf les commentaires racistes. Les tiens ne font pas partie de cette famille de dingues. Je veux bien que tu me l'envoies à nouveau
Je t'embrasse amicalement.
Roger
J'aime beaucoup le texte mais aussi tes réalisations et tes photos !
RépondreSupprimerJuste une question , les baies que tu utilises ,je suppose que tu les emmènes
dans ton sac à dos !!
La Bretagne se prête si bien à cet art !
Bonne fin de semaine
MITOU
Mitou la Bretonne.
SupprimerJe ramasse des baies tout au long de l'année. Je les mets dans des petits sacs puis dans mon sac à dos avec mes appareils photo. Elles ne se conservent pas longtemps, surtout, l'été, avec la chaleur. Si bien que ce ne sont jamais les mêmes d'une installation sur l'autre. Je les laisse sur place et ça fait le plaisir des oiseaux.
Voilà, tu sais tout ou presque. C'est vrai que la Bretagne et en particulier la région que j'habite, le Golfe du Morbihan, se prête bien au land art. Pourtant, nos sommes peu à le pratiquer.
Belle fin de semaine à toi.
Amitiés.
Roger
Sur la plage de Lampedusa blottit l'un contre l'autre ils regardent vers l'horizon l'espoir d'un jour meilleur
RépondreSupprimerOn est toujours au fond de soi l'enfant de quelqu'un
Le guetteur scrute au loin cette marée (humaine) qui va envahir notre quotidien douillet
Le cairn se fait croix portant toute la misère du monde
Chacun ajoute sa pierre à l'édifice chancelant de nos vies
Et pendant ce temps là le poète installe la spirale de l'espoir, le carré de nos jardins secrets dans un labyrinthe de désir de paix un soleil de vie où la nature se fait magnificence pour nos âmes en recherche.
Merci Roger d'exprimer et de partager pour nos inconscient toute ces beautés.
Je t'embrasse
Oceanique
SupprimerMerci Océanique. Lorsque j'ai commencé ma série sur l'exil de personnes chassées de leur pays pour cause de guerre ou pour cause politique, on ne parlait pas encore de Lampedusa. Puis lorsque les premiers naufrages de masse eurent lieu en Méditerranée, cette ile, devient emblématique. L'ampleur de ce phénomène dépassant l'entendement, jamais le drame personnel de toutes ces personnes ne m'a laissé indifférent pour les raisons mille fois expliquées, ici. Je continuerai à en parler,considérant que c'est le moins que je puisse faire pour dénoncer ce drame. Je te remercie d'avoir à nouveau envoyé ton commentaire, qui, en effet m'avait échappé, car je ne l’avais pas lu. Je t'embrasse.
Roger
J'imagine que tu connais Andy Goldworthy... en tout cas, très sympa ces photos.
RépondreSupprimer✿༽
RépondreSupprimerÓtima semana!
Beijinhos.
✿✿ه✿✿ ܓ
Nours,
RépondreSupprimerMerci Nours. Oui, je le connais, bien sûr, c'est un grand artiste et il se fait qu'Andy me connaît aussi
Bien amicalement.
Roger
Here again after a long break.
As usual I find your excellent photos of your creative landscapes
hugs
· LMA · & · CR ·
nOCO Le bOLO
SupprimerMerci à toi. Ces pauses sont bien nécessaires et prendre un peu de distance avec le Net comme tu l'as fait, permet aussi de se consacrer à autre chose. Content de te revoir et bienvenue sur Le Chemin
Amitiés.
Roger
HUMANITÉ ♪
RépondreSupprimerT'arrive-t-il d'entendre les oiseaux de passage crier le mot "humanité"? Je l'entends partout ici en te lisant cher Roger. Étrangers le sommes tous au plus profond de nous mêmes; humains, moins sûr... Nous nous sentons inconfortables sans savoir où nous allons. Merci d'être là Roger ♡
"L'enfant de la mer"『海子』te fait parvenir un nuage rieur, quelque part dans le ciel, pour te donner du courage.
Lune.
SupprimerMerci Lune. Je suis très attentif à la présence et au chant des oiseaux. Je les respecte aussi dans leur vie et il m'arrive souvent, lorsque je les trouve morts sur mon chemin de les enterrer. Je pratique ainsi depuis mon enfance.
Sensible aussi à ta poésie et à ton humanité.
Amitiés.
Roger
bonjour Roger ! plusieurs fois je suis venue et j'ai vraiment cru t'avoir laissé un mot !
RépondreSupprimermais non... je m'éparpille un peu en ce moment, j'ai aussi délaissé un peu mon blog en publiant moins,
mais l'automne va tout remettre en place !
voilà, j'ai pris plaisir à voyager ici encore une fois, toujours fascinée par l'équilibre de
tes cairns et la danse des baies de couleurs !
je te souhaite un bel automne Roger
je t'embrasse
MARTY
SupprimerMerci, Marty. Tenir un blog de création est une toute autre histoire et sortir du banal demande beaucoup de temps. Tu le sais. On ne peut pas toujours être au top, ni même créatif, et il existe, tout du moins pour moi, mais je le crois aussi pour toi, une vie ailleurs que sur le Net. Alors bien sûr, on s'en éloigne et que c'est bon de respirer !
Je te souhaite un très bel automne.
Je t'embrasse en toute amitié.
Roger
belles photos. intéressantes réalisations-les pierres parlent délicatement. j'espère avoir plus de temps libre à l'avenir - pour naviguer à travers votre blog et lire plus je suis ravi que j'ai eu l'occasion de faire connaissance avec vous ! je vous souhaite bonne santé !
RépondreSupprimerprietena-japoneza
SupprimerMerci à vous pour vos mots d'encouragement et bienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins.
Amitiés.
Roger
"En revenant de Kerangoff" me fait penser à l'Ânkh, cette croix ansée égyptienne basée sur le hiéroglyphe signifiant "Vie" et souvent portée en amulette.
RépondreSupprimer"Mécanique des plages" et "Réunion de chantier", des nouveautés issues de ton imagination fertile, enchantent l'artisan qui sommeille (profondément !) en moi.
Sois prudent, Roger, j'espère que les habits trempés ne l'étaient pas vraiment et que ton dos va mieux. Je te souhaite un bel Automne, afin que tu puisses continuer ton œuvre de plein air pour nous ouvrir les yeux sur ce monde si beau, qui va si mal, en façonnant des images magiques comme tu sais si bien le faire.
Bien amicalement
Tilia
SupprimerMerci Tilia. Non, mon dos ne va pas mieux après un mois, puisque je vais devoir être arrêté pendant un second mois. J'espère que ce sera moins long que prévu. J'ai malgré tout assuré cette page. Ce sera un peu plus compliqué pour la prochaine.
Belle soirée Tilia.
Amitiés.
Roger
It is always a pleasure to visit your blog. These pictures are very wonderful again.
RépondreSupprimerFig. 2 and 14 are wonderful, but my absolute favorite is 15, the last one.
There stone couple is together and they seem very fond of each other. Very humanely.
Have a nice autumn, Roger
Orvokki
SupprimerMerci Orvokki. J'ai le même plaisir à visiter ton blog, où je rencontre des photos de qualité. Parlant de cette 15ème photo, elle est le rappel tant de fois batu pour que nous n'oublions jamais ce drame des migrants qui subissent les affres de l'exil, encore, et tous les jours, y perdant leur vie, pour beaucoup trop.
Je te souhaite aussi un très bel automne.
Amitiés.
Roger
Bonjour Roger,
RépondreSupprimertrès en retard (la vie court...), je reçois dans mon coeur vos enfants de chêne et leurs couleurs de bois et d'automne vont chercher des échos dans ma boite de peinture.
Bientôt je viendrai découvrir votre région, je chercherai, dans une petite rue, une petite maison où vécut Guillevic et je penserai à vous.
Portez-vous bien,
ANNE
Anne Le Maître.
SupprimerTrouver des échos, jusque dans une boîte d'aquarelle, quelles belles ondes, tout de m^me pour ainsi tisser une amitié, au jour le jour.
Oui, la région vaut la peine et le temps de la regarder vivre, d'écouter les gens, les légendes nées de ces menhirs, dont Guillevic s'inspira. Il y aura cette maison d'enfance du poète dans la petite ruelle près de l'église et peut-être, une surprise pour vous, si nous nous croisons. Nous verrons bien.
Bel automne en création.
Amitiés.
Roger
la mécanique des plages...un souvenir désormais...je regarde avec un sourire tes magnifiques assemblages naturelles et artistiques! bises
RépondreSupprimerELFI
SupprimerMerci, Elfi.
Oui, la mécanique des plages, tout un symbole malgré tout et ça tient.
Bel automne. Je t'embrasse.
Roger
Je suis venue humer un peu d'air marin ce soir!!!
RépondreSupprimerBeau weekend à toi
Le journal de Chry
RépondreSupprimerMerci Chrystel. Je ne peux qu' humer l'air marin en ce moment car je soigne un blessure au dos qui m'immobilise depuis 3 semaines, avec une perspective d'une duré supplémentaire d'un mois. J'espère que les médecins se trompent. Je suis à réunir les photos de ma prochaine page qui célèbrera le passage d'un cap pour mon petit blog.
Amitiés.
Roger
Dans les mois recentes, quelqu'un a commence balancer les pierres dans la Water of Leith in Edinburgh. Les results sont un peu commes tois ici, mais non si beaux.....
RépondreSupprimerBonsoir Roger, j’arrive avec beaucoup de retard mais tout ce que tu fais, tu écris reste d’actualité.
RépondreSupprimerA toi l’étranger, parce que nous sommes tous l’étranger de quelqu’un et qu’être étranger commence parfois à notre porte.
Même la moissonneuse –batteuse nous est devenue étrangère puisque nos prairies et nos champs n’en sont plus. En voyant la composition que ses restes t’ont inspirée quelques mots me viennent à l’esprit :
Mécanique en perdition, mécanique enrayée comme notre monde qui ne tourne plus rond et n’arrête pas de boiter et de hoqueter, de vomir des absurdités.
Roue crantée, comme le temps qui s’égrène et l’impossibilité de revenir en arrière Comme ce monde fou si loin du paradis fantasmé. On ne quitte pas son pays pour s’en aller contraint et forcé de gaieté de cœur en sachant que la mort est omni présente.
Pignon de chaîne, catastrophes en chaîne, monde rural en perdition ; migrants en perdition.
Fuite en avant du temps.
Bras de levier. Qui aura le courage dans nos dirigeants de faire levier, de peser si fort que la face du monde s’en trouvera changée, autrement que par la force, la guerre ?
Et puis cette lueur d’espoir comme « dans la mécanique des plages » où tu donnes une seconde vie, celle qu’on voudrait pouvoir offrir à tous nos semblables dans leur fuite pour leur survie.
Tu as raison : ce mélange terre-eau est le levain du changement que nous espérons.
Merci Roger… Même très tard, je finis toujours par passer, repasser, lire, savourer « les fils du chêne » aussi et puis toutes les compositions ont leur message, leur charme, leur force, leur beauté, leur raison d’être.
Si tu ne l’as pas lu, je te conseille la lecture du journal si particulier dans son approche« LE UN » ayant pour thème les migrants : il tord le coup à quelques idées reçues. Il donne à réfléchir dans cette désinformation coutumière et j’apprécie.
Je t’embrasse dans ton automne de pierres et de cairns… Mais de grâce ne prends pas trop l’eau.
Merci.
Bonjour Roger,
RépondreSupprimerComme toujours, j'ai beaucoup de plaisir à découvrir un de tes petits mots sur mon blog, ravie que "mes" jeunes renards" t'aient fait de l’œil !!
J'aime infiniment tes créations, chacune avec son langage particulier et comment tu introduis des objets qui perdent leur sens premier pour en adopter un tout autre comme dans "Mécanique des plages".
Un grand merci de m'avoir jointe à "Kernevest Blues", il me va parfaitement, costaud mais fragile à la fois, la base bien ancrée sur terre mais tourné vers la mer, l'horizon, la vie :)
Je m'absente quelques jours,
Mes amitiés sincères et une bonne semaine :)
C'est très beau et quels cadeaux !
RépondreSupprimerBonne journée
http://emprises-de-brises.over-blog.com/#fromadmin
Votres photos sont très jolies.
RépondreSupprimerBonsoir
Such beautiful creations and wonderful photos. A joy to see!!
RépondreSupprimerBonito reportaje fotografico, un saludo amigo.
RépondreSupprimervotre blog est merveilleux Merci de me trouver
RépondreSupprimerGracias por visitar mi blog.
RépondreSupprimerMaravillosas las fotos.
Me quedé de seguidora . Me gustaría que tu también del mio.
Buen fin de semana.
Saludos
Merci Je vous remercie de votre commentaire
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