Le guetteur de la 116 : pour Patrick Lucas |
La grande marée : pour Claude Amstutz |
Le rides du temps : pour Gérard Bonemaison L'échappée hivernale : Pour Marie-Claude |
Trouble-fête en ria : pour Serge-Mathurin Thébault |
Spirale de Gouyanzeur : pour Béatriz Macdowell |
Prison de femmes : pour Erin |
Niveaux de connaissance : pour Gine Proz |
Mandala des quatre sapins : pour Uuna |
Trou de mémoire : pour Mémoire de silence |
Trois places pour le ciel : pour (Magia da) Inès |
Traversée : pour Orvokki |
Epidemic systèm : pour Marie-Josée Christien |
Le guetteur de marée : pour Tilia |
L'autre combat de Lampedusa : pour Danièle Duteil |
Petit temple Charlie : pour Luce Lapin et ses copains |
Spirale CHARLIE : pour ne pas oublier |
Route 72
Groë-toul
J'ai observé le jeune merle gratter dans les feuilles mortes, à la recherche de vers de terre. Il est ici chez lui et moi, son invité. Lorsqu'il a terminé, il me regarde un instant et prend son envol. Je prends la suite et m'approche de la souche d'arbre et commence un mandala.
" qu'est-ce que vous faites sous mes arbres ? Une très vieille dame, 80 ans me dit-elle, m'interpelle en brandissant un bâton de marche.Je suis installé sous ses quatre pins maritimes, poussés le long du chemin. L'échange n'est pas convivial. Elle reprend : vous n'êtes pas d'ici, vous êtes un étranger, partez.
C’est vrai j’habite à 3 kilomètres de ses arbres. Elle consent néanmoins à ce que je termine mon travail.
Le monde appartient aux propriétaires
Route 72
Elle n'est pas venue m'accompagner, une fois de plus. Les saisons défilent. Rien ne s'arrange. J'aime toujours son regard bleu, lorsqu'elle me souhaite bonne route. Je lui ai planté des primevères dans le jardin. Elle les vois, depuis notre table. Viendront, bientôt, les rhodos, le camélia de Fany. Cette solitude me pèse. On n'aime jamais assez. Je m'échappe dans le land art mais, jamais loin. C'est à elle que vont mes pensées. Ils ne comprennent pas. Ils nous voudraient, comme eux, parcourant le monde, flamboyants. La maladie emmerde les gens. Nous elle nous a rapprochés.
L'hiver
Une pluie fine et froide tombe sur le triangle de Gouyanveur. Cernés par la forêt, les hommes du pays ont déboisé suffisamment pour y vivre et cultiver la terre alentour. Ici, l'eau est dominante. Elle impose sa présence. Elle est parfois étang, ruisseau, rivière, source, et la terre en est imbibée. Toute cette eau, ruisselle, bondit caracole, coule et descend jusqu'à la ria, en Baie de Saint Jean pour rejoindre la mer..
Je suis le mouvement naturel de cette eau et pose mes installations sur la rive droite du Gouyanveur, belle rivière à truite. La pluie cesse en milieu d'après-midi, et le ciel me gratifie d'une lumière inespérée.
Prison des femmes
1960, tous les matins, je passe à vélo devant ce que l'on appelle La Prison des Femmes de Rennes, pour me rendre à l'école des Beaux-Arts, où je suis étudiant. 2002, je pousse la porte d'un Centre de détention où, pendant 6 ans, j'accompagne des détenus de longue peine dans des projets artistiques. Février 2015, je crée une installation land art et la nomme : Prison de Femmes. Je n'ai rien oublié de ce long compagnonnage.
Ty Bihan
La mer monte. Je rassemble un maximun de pierres et je les dresse, les unes contre les autres, âmes de Lampedusa, nous rappelant ce que les hommes font à ceux qui ont tout perdu. Ils continuent à les voler s'ils n'ont pas disparu en mer.
Une femme m'ayant vu les prendre en photo, m'interpelle sur le chemin douanier, loin de cette installation, me demande si je sais qui a fait ces petits pingouins. Je lui répond que non, car je suis un peu gonflé par ces remarques, ne sachant pas ce que cela cache. Ici, on est quand même souvent dénoncés comme des destructeurs de paysage.
Je suis dans le grand pierrier, malgré mon genou blessé qui me fait encore mal. Je réalise un petit temple pour LuceLapin et ses amis de la rédaction de Charlie Hebdo, en signe d'amitié. Il faudra aussi que je ressorte cette Spirale Charlie de Janvier, celle qui m'aura valu tant d'ennuis. Ça serait dommage d'oublier si vite et de plier devant tous ceux qui ne veulent voir qu'une seule tête dans les rangs et condamnent la liberté de penser.
Demain sera un autre jour et je sens déjà l’appel de la route 72
Roger Dautais
Sans la nuit
Que serait le miracle
de l'aube
l'apparition du jour
derrière les paupières
Marie-Josée-Christien
mariejoseechristien.monsite-orange.fr/
www.recoursaupoeme.fr/poètes/marie-josée-christien
Encore un travail immense, physique et de grande beauté, qui touche mon coeur, m'émeut et m'emplit d'amour
RépondreSupprimerCes mandalas, ces spirales, ces touches rouges en mouvement, ces pierres empilées méthodiquement, corps pétrifiés qui disent la mémoire et ne pas oublier
Je suis touchée par ce "Trou de mémoire" qui me va bien, et que je prends à double sens : cet oubli passager, mais surtout comme le creuset de la mémoire
"Prison de femmes " me touche beaucoup pour son humilité ... "Trois places pour le ciel " pleine de bonté ... "L'échappée hivernale" pleine de beauté ... cette "Traversée" si poétique et chaque composition si généreuse...
Quelle est cette matière rose dans "Trouble-fête en ria", "Les rides du temps" et "L'échappée hivernale" ... qui me semble être de la terre séchée, mais à l'étrange couleur... une belle matière...
et puis pour finir avec vos mots... je retiens ceci :
Le monde appartient aux propriétaires
La maladie emmerde les gens, nous elle nous a rapprochés
Le ciel me gratifie d'une lumière inespérée
Je pousse la porte et j'accompagne des détenus dans des projets artistiques
Je n'ai rien oublié de ce long compagnonnage
Ici, on est souvent dénoncés comme des destructeurs de paysage
Alors, je réalise un petit temple en signe d'amitié
Ce serait dommage d'oublier la Liberté d'expression
Je sens l'appel ... de la route, de la trace ... d'écrire contre l'oubli
merci pour tout cher Roger
en amitié beaux jours à vous
Mémoire de silence.
SupprimerMerci à vous d'avoir passé un si long temps à me répondre.Par les temps qui courent, nous sommes habituellement consommés beaucoup rapidement. Une seconde par photo puis, vite, à autre chose. Et encore ici, je ne peux me plaindre car je reçois des commentaires très touchants, bien écrits aussi. Je ne réponds qu'à une de vos questions concernant cette matière rose de " L'échappée hivernale" par exemple : c'est le fond d'une barque de pêcheur, retournée sur la berge et dont la peinture à séché, puis éclaté, pour donner cette superbe couleur dont je me suis servi, tout simplement.
Je vous souhaite une belle semaine en amitié.
Roger
Alors quel belle réussite vos compositions sur cet effet froissé... j'aime beaucoup cette matière et cette couleur buvard, vous êtes un véritable artiste pour voir les choses avec un oeil si beau, si pur ... je trouve ces compositions rouge, rose et brique magnifiques tant dans l'association de couleurs que dans l'association des matériaux...
Supprimertrès très beau, merci pour vos mots in my home ... je n'ai pas toujours le temps et les mots pour répondre mais toujours j'accueille avec bonheur les mots de mes commentateurs... je vous ai volé "Trou de mémoire" et j'y ai posé quelque mots, je posterai la chose ces jours prochains ... beaux jours à vous Roger et merci pour votre générosité.
Merveilleux! Mon favori: Spirale de Gouyanzeur! Cordialement Pepe
RépondreSupprimerPepeB
SupprimerMerci Pepe pour ce commentaire qui va bien à cette installation dépouillée et simple . Je l'ai installée dans un triangle d’eau courantes , tout autour d'elle.
. Elle devait en capter l'énergie. Elle l'a fait
Bien amicalement.
Roger
Un monde de poésie, à la fois visuelle et écrite. Magnifique, Roger. La phrase qui m'a le plus touché, peut-être parce que je heurte souvent au même problème, est : « Le monde appartient aux propriétaires ». Et dire que tu demeures tout près, c'est dire la solitude d'aujourd'hui.
RépondreSupprimerTa page facebook est-elle revenue ? Je te comprendrais d'abandonner ce médium souvent agressant.
Roger Gauthier
SupprimerMerci Roger, pour tes mots d'encouragement. C'est vrai que je ne suis pas revenu sur Facebook, même si cela était une plateforme de promotion pour mes travaux Land art. J'ai perdu beaucoup, certaines personnes à qui je tenais, d'autres si engagées à me soutenir après l’histoire de Charlie et aussi vite disparues vers d'autres horizons. Mais je ne regrette pas ma décision car je ne tenais pas continuer ce médium à n'importe quel prix. Je suis donc présent, essentiellement ici et sur Google + qui est une belle vitrine.
Bien amicalement.
Roger
Délicat, puissant, fin, léger, profond, émouvant, surprenant, pognant diraient mes amis québecquois...
RépondreSupprimerMerci Roger pour toutes ces émotions. Une fois de plus.
chri
SupprimerMerci Christian. Merci de tes mots choisis et qui m'encouragent au moment où, encore une fois, j'étais sur le point de tout arrêter.
Amitiés.
Roger
Cette prison de femmes, ces chants, éclaireurs, guetteurs, mandalas, mémoires, pierres… tous pour rappeler un message de respect.
RépondreSupprimerThérèse
SupprimerMerci Thérèse. Ma pratique du land art est nourrie de la vie au jour le jour, mais aussi de souvenirs plus personnels que j'aime à évoquer dans mes installations quand je le peux.
Bien amicalement.
Roger
Really beautiful images. Love the stone family, too, and the last one is great.
RépondreSupprimerHave a lovely weekend, Roger
orvokki
SupprimerMerci à toi. La famille de pierres est aussi une famille humaine trop souvent déchirée par les conflits d'intérêts qui affament certains pour que d'autre prospèrent.
Bon week-end à toi également.
Amitiés.
Roger
Bonjour Roger,
RépondreSupprimerUn grand merci pour ta visite chez moi, elle m'a apporté une jolie brise marine chargée de mots précieux et d'images particulièrement symboliques.
On peut s'oublier à l'infini dans ton land art qui porte à la méditation sur des sujets éphémères et pourtant essentiels...
Parafait pour aider à voir vers l'avenir plutôt que de se morfondre dans un passé que nous ne pouvons plus changer.
J'aime ton idée de partage en dédicaçant ces œuvres si chargées de sens à tes lecteurs :)
Un bien beau blog que le tien!
Je te souhaite une très belle journée journée ensoleillée près de 'mer' nature!!
Noushka
SupprimerMerci à toi, Noushka ( ton blog est absolument à visiter ). C'est après avoir reçu en cadeau , par plusieurs de mes lecteurs, des dédicaces de leurs photos, que j'ai repris cette idée d'échange et d'amitié. Je m'y tiens depuis plusieurs années , maintenant.
Belle fin de semaine et à bientôt.
Amicalement.
Roger
je viens de voir tes nouveautés
RépondreSupprimermerci pour ce beau partage
bon week-end
rosebleu
SupprimerMerci de ton passage et de tes encouragements. Amitiés.
Roger
Hello Roger
RépondreSupprimerle guetteur de la 116 attend la 120 qui sera la 119... en ce mois de mars
on la dit du siècle mais il n'en est qu'à ses débuts !!
... en attendant le flux et le reflux me font marée
fais gaffe le golfe est plein, peut déborder.
Bonne route à toi
(je vais peut être passer par chez toi avant l'été, je te ferai signe)
bye
je t'embrasse
Patrick L.
Patrick Lucas
SupprimerMerci Patrick. Je sais qu'une goutte d'eau peut faire déborder un vase, alors, pour le golfe, je reste vigilent.
J'attends ton signe prévenant de ton arrivée.
Je t'embrasse.
Roger
Encore une belle série d'images. J'aime particulièrement Prison de femmes mais pas vraiment pour les mêmes raisons que toi. Cela me rappelle un jeu quand j'étais gamine, on avait utilisé ce genre de configuration du terrain pour abriter des figurines d'indiens.
RépondreSupprimerTriste constatation, Roger, la compagnie des merles et des bernaches est de loin préférable à celles et ceux de tes concitoyens (concitoyen est vraiment le terme qui convient ;-)) qui ont l'esprit aussi borné que leur propriété. Mon père a eu beau m'enseigner qu'il faut se satisfaire de "bien faire, et laisser braire", je n'aimerais pas vivre parmi ces gens-là. Mon admiration pour ta patience vient d'augmenter d'un bon cran !
Merci pour Le Guetteur de marée et grand merci encore pour la merveilleuse Vision celtique du billet précédent, sur lequel j'ai commenté tout-à-l'heure.
Bises et belle journée dominicale, Roger
Tilia
SupprimerMerci Tilia. Le propre du land art est bien de se pratiquer librement et cela implique de prendre quelques risques en tous genres. C'est vrai, que revenant en Bretagne, où je suis né, j'imaginais un bien meilleur accueil mais ce n'est pas le cas. Je dirais même qu'ici, règne une certaine indifférence, tant de la part des personnes que des médias avec lesquels j'avais tissé des liens, en Normandie, me permettant ainsi de travailler avec eux pour une meilleure visibilité de mes création. Ici, rien ne se passe ni ne frémit depuis bientôt deux ans. Ayant quitté facebook, j'ai perdu beaucoup aussi en présentation de mon blog. Reste ma page goggle+ qui fonctionne très bien, mais que je n'utilise que depuis 5 semaines. Avant de montrer quoi que ce soit, je dois être au travail tous les jours et c'est ce qui me paraît pour le moment, le plus important.
Merci de ton soutien et bon Dimanche.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
the prison for women was very different and unexpected. you make art that spurs the mind.
RépondreSupprimerTexWisGirls
SupprimerMerci à toi. Mon travail est nourri de la vie, de la mienne, de celle des autres, de mes propres mémoires et c'est ainsi qu'est né " Prison des femmes".
Bien amicalement.
Roger
Durs regards des Autres...
RépondreSupprimerCourage et Amitiés.
Sadaya
Sadaya
RépondreSupprimerMerci Sadaya. S'il y a une chose de vraie dans cette pratique du land art, c'est que l'on prend beaucoup de risques, dans tous les sens du mot. Trop de gens s'arrêtent à la petit photo sympa que l'on regarde quelques secondes en oubliant cette réalité. Cela dépend aussi de la sensibilité de chacun. Toi, par exemple , cela te touche et tu le dis. Je crois que tu es dans le vrai. Amitiés.
Roger
Beautiful art composed of natural materials, there are so many wonderful shapes and colours here dear Roger.
RépondreSupprimerbisous
xoxoxo ♡
dianne
SupprimerMerci à toi, chère Dianne et à bientôt sur ton blog d’artiste.
Je t'embrasse.
Roger
Il y a deux images-titres qui me parlent ce matin en venant chez toi. La première c'est Les rides du temps car je viens tout juste de faire une exposition de mes photographies de personnes âgées. Ces personnes qui sont si près de nous et qu'on ne voient jamais (ou si peu) car elles vivent en maison. D'ailleurs cela m'interroge doublement. Quelle place la photographie fait-elle à la vieillesse? Pourquoi, souvent, les personnes sont-elles plus attirées par des portraits de personnes âgées de pays lointains que nos propres personnes âgées? Etc...
RépondreSupprimerLa deuxième c'est Lampedusa car je suis en train de lire Gaudé!
Chrystel M.
SupprimerMerci Chrystel.Très heureux de ta visite. La photographie vient s'accrocher à la réalité dont elle témoigne. Tu as une partie de ta réponse dans ta question, par rapport à la place laissée aux personne âgées , dont je fais partie maintenant, dans notre société. Une toute petite place et ce , depuis les politiques, jusqu'à une très grande partie de la population. Ce n'est pas un groupe humain qui rapporte, mais au contraire, il coûte cher. C'est déjà une grande cause, l'autre, c'est que notre propre image projetée dans le s
temps par ces ainés, vus, fait peur à énormément de gens. Ils l'avouent et rejettent les vieux, pour les autres, c'est inconsciemment qu'ils s'en éloignent. Et encore, je ne parle ni de la maladie, ni de la fin de vie. J'ai vécu tout cela en EPHAD, où je fus longtemps art-thérapeute. Pourquoi me dis-tu, préfère-t-on, les rides étrangères ? Sans soute sont-elles exotiques. Mais quand ces même rides se croisent en France, car il y en a beaucoup, le phénomène est le même. C'est pourquoi, le travail de photo que tu réalises auprès des anciens, est si important, pour une meilleure compréhension intergénérationnelle.
Lampedusa, et donc l'exil, que je dénonce dans mes créations s'y rapportant, ne me valent pas que des amis, loin de là. C'est aussi, de nos jours, un sujet qui dérange !
A bientôt sur ton blog.
Amitiés.
Roger
rOGER
Magnifique ! que de plaisir à revisiter tes publications !
RépondreSupprimerCart HC Photographie.
SupprimerMerci Catherine pour ta visite et pour tes encouragements.
Bien amicalement.
Roger
bonjour Roger, tiens ami, je te dédicace cet extrait du poème d'un barde nègre, mon père Yves Germain: " Le Grand-Hêtre, au sommet, devient fascinateur, et le Val dépouillé n'est pas moins enchanteur ; C'est l'Armorique grise, en hiver, ou bleutée... L'Armorique des Bois, L'Armorique indomptée ; Qui garde ses amours, ses vertus d'autrefois... Quand la brume, légère, au matin s'évapore, On peut y rencontrer Viviane à l'aurore ; A la blanche Fontaine, au Manoir de Gurwan, A la Pierre Immortelle en la trouve souvent, Dés que le Val ou bien la Forêt s'illumine, On peut être certain que la Fée y chemine ; Et pleure sa Forêt, pleure les anciens jours... dans le Val Sans Retour le Passé se prolonge :
RépondreSupprimerC'est le Jardin du Rêve --- où l'on demeure en songe. " Amitiés: Thibault
Bonjour Germain,
SupprimerMerci de ce très beau poème.la première vraie forêt qui compta pour moi, dans ma vie, vers 5 ou 6 ans, nous étions dans les années 47-48, ce fût, la forêt de Brocéliande où je jouais avec mes cousins qui habitaient Guer. Tous les lieux que nous fréquentons durablement ont une influence sur notre vie, là, c'était le cas, avec un autre lieu, les alignements de Carnac. Réalités différentes, histoire et légendes différentes, ces lieux que je visitais régulièrement jusqu'à mon adolescence, je les retrouvais dans mes lectures. Devenu âgé, i;l se fait que j’habite à nouveau dans cette région et tous mes souvenirs se remettent à vivre. Très certainement, mon imaginaire leur doit beaucoup.
Amitiés.
Roger
Cela faisait un moment que je n'étais passée Chemin des grands jardins .La magie opère toujours ... Et j'ai la réponse pour ne pas avoir vu passer ta page par Face book.Merci de ce nouveau et si beau partage à la fois coloré mais qui donne aussi à réflechir .
RépondreSupprimerBelle fin de semaine . Je t'embrasse
Brigitte
SupprimerMerci Brigitte. Sympa ce que tu me dis. Le nombre de visites et donc de commentaire a chuté depuis mon départ de Facebook, mais je l'ai fait pour les raisons déjà expliquées autour de CHARLIE. Cela se rééquilibrera petit à petit. Je présente également mon travail sur Google + avec un beau succès d'audience, tu peux y passer voir avec ce lien :
https://plus.google.com/106385757037333438101/posts
Belle soirée. Je t'embrasse.
Roger
Hi Roger.. Excellent series of images as usual .. Good work. .. Nice and bright colors .. Great
RépondreSupprimerAna Minguez Corella
SupprimerMerci Ana pour ton passage amical sur le Chemin et pour tes mots d'encouragement.
Amitiés.
Roger
Olet ihmeellinen:)
RépondreSupprimerMustis
SupprimerMerci Musti et à bientôt sur ton blog.
Amitiés.
Roger
Poétique et puissant, voila les premiers mots qui me viennent pour dire votre travail,
RépondreSupprimeraprès viennent : humanité et générosité, beauté.
J'♥♥♥ beaucoup, chaque composition, oeuvre (je ne sais comment les nommer) est un puits de richesses et d'inventivité
Et donc cette matière rose et craquelée est ce dont vous m'aviez parlé lors de mon précédent passage: la barque vétuste qui vous avait si bellement inspiré
merci pour ce partage, tout ce travail n'appartenant à personne sinon à la nature elle-même
je terminerai alors mon commentaire avec un autre mot : bonté.
Que la vie et la force vous accompagnent encore ♥♥♥
J...
SupprimerMerci J...Voilà de quoi satisfaire mon ego, mais je me demande malgré tout si je mérite tout cet éloge. ça fait beaucoup pour un seul homme.Malgré tout, en en essayant de l'oublier après, j'y a pris plaisir à le lire.
Bien amicalement.
Roger
Coucou Roger, notre Land'artiste préféré !
RépondreSupprimerMerci pour ton message sur l'Ardoise : heureusement, je sais toujours où retrouver tes créations.
Tu donnes dans les bonbonnières maintenant ? Elle m'inspirent ces quelques mots :
Rose acidulé
Quelques bonbons déposés
Dans l'écrin craquelé
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Christineeeee
SupprimerMerci Christineeeee. Quel plaisir d'écrire ton nom dont l'écho réjouit mes oreilles. Tu sais que l'écrin craquelé dont tu parles est le dessous d'une barque de pêcheur, dont le soleil et la mer bien, bien sûr, ont eu raison de sa peinture. Admets que cette couleur s'harmonisait bien avec les bonbons du ruscus.
Je t'embrasse.
Roger
RépondreSupprimerSiempre que te visito me encuentro tus maravillosas creaciones.
Siempre llenas de ingenio una naturaleza que espera tu visita.
· un saludo
· CR · & · LMA ·
Pour vous ici et merci encore
RépondreSupprimermémoire du silence
RépondreSupprimerMerci pour ce superbe texte reçu, comme un cadeau, ce matin.
Amitiés.
Roger
Roger le lien que tu me mets pour Google + ne donne pas accès directement à ta page et donc je suis perdue ...
RépondreSupprimerPeux -tu mettre le lien qui permet un accès direct ,si cela est possible ? merci .
Bon week-end ,je t'embrasse
Brigitte
SupprimerDésolé Brigitte, mais je n'ai pas d'autres renseignements et j'en suis désolé pour toi, car il passe énormément de monde sur ma page, chaque jour. Peut-être, faut-il pour toi, que tu t'inscrives sur Google +
Bonne semaine à toi, Je t'embrasse.
Roger
J'avais écrit un commentaire il s'est éclipsé ... tant pis
RépondreSupprimerCe qui n'enlève rien au plaisir de revoir tes superbes installations et les mots posés pour les faire vivre
J'aime le Land Art les installations les mots qui passent par les objets
Merci de cet éblouissement
A bientôt
Océanique
SupprimerMerci à toi. Cela arrive qu'un commentaire ne passe pas, mais dans l'ensemble avec Blog spot, ça marche plutôt bien. Quand ça m'est arrivé, j'ai fait comme toi, mais les mots viennent rarement deux fois de la même façon.
Au plaisir de te relire.
Amitiés.
Roger
ROGER bonjour tes photos me font du bien tu sais j'ai besoin de rester ZEN et je désire le calme
RépondreSupprimerchez toi il est là
je repasse dés que possible gros bisous
France,
SupprimerMerci France, si mon blog te fait cet effet de te détendre et de te faire rêver un peu, je n'aurai pas perdu mon temps.
Je t'embrasse.
Roger
Bonjour, Roger !
RépondreSupprimer- J'aime les rides sur la peinture de la vieille coque qui devient matière à toile de fond,
- J'admire la force des guetteurs en place pour la 119, la grande, "celle-du-siècle" qui, à un jour près, coïncidera avec l'éclipse,
Ça va, ça vient, soleil, pluie, vent, tempête, ombres et lumière, ciel bleu, ciel gris... La vie qui va, qui vient... ,
- Je frémis de distinguer les yeux rouges agglutinés derrière cette burka, mais me rassure en pensant que, d'une chiquenaude, on peut faire sauter les barreaux d'osier...
Comme Marc Ogeret, dans la chanson, je pense aussi que : "les oiseaux du ciel aiment mieux les barreaux... quand ils sont transparents"...
- J'aime, j'aime les petits bouts droits de branches couvertes de lichens, habilement agencés bout à bout pour former la longue courbe spirale, bien régulière, de Gouyanzeur. Une belle harmonie de tons avec point focal éclatant pour faire chanter les verts. J'admire la patience. Travail des mains cette fois, pas du talon... :) Travail de l'imagination, des yeux et du cœur, toujours en lien avec le monde. Merci de nous en donner un aperçu par tes photos !
Bonne semaine à toi, Roger, en attendant la 119.
Prendre garde : le vent, les vagues, ça va souffler, ça va claquer !...
odile B.
SupprimerMerci pour ton très beau commentaire. Rien ne t'échappe de mon travail et c'est impresionnant, de parfois découvrir des choses dans mes propres installations par la force et la précision de tes mots.
Belle semaine à toi. Amitiés.
Roger
Sorry !
SupprimerMe suis trompée de case pour répondre...
J'ai écrit un mot sous le commentaire de Elfi... :-\
odile B.
Supprimerça arrive , avec les lunettes spéciales éclipse. !
Pas grave.
je prends aussi les rides du temps... une composition nouvelle! :)))
RépondreSupprimeret lampedusa.. c'est parlant..bises du sud!
ELFI
SupprimerMerci Elfi. Tu sais, les rides, lorsqu'elles ont un sens, celui de la vie, ne sont pas les choses qui me gênent le plus
Je t’embrasse bien amicalement.
Roger
De quoi veux-tu parler ? A quoi fais-tu allusion ? Aurais-je des visions ?
SupprimerQuelle découverte ou interprétation imaginaire aurais-je pu inventer qui ne soit lisible sur tes photos ?
Tes compositions et installations parlent toutes seules… elles sont éloquentes. Je les lis à ma façon…
PS - N'oublie pas les lunettes espécialement adaptées pour regarder l’éclipse sans te griller les yeux !
Odile B.
SupprimerTrop de discours sur la création, trop de détails tuent l'oeuvre, non dans ce qu'est est mais dans l'esprit trop dirigé de celui qui écoute le discours où lit l’explication. Je trouve plutôt génial de se laisser aller à sa propre interprétation puis de prolonger par sa propre création.
Le jour de l'éclipse, je serai en salle de sport, mais n'ayant pas trouvé de lunettes, je garderai mes yeux intacts !
Amitiés.
Roger
Bon soir, Roger! I've been here during the last couple of months, although I didn't comment. I was too busy, my mind was elsewhere (you could read about my puppet theatre version of "Rapunzel" here - http://rossichka.blogspot.com/2015/02/like-nice-dream.html#comment-form...) I am home now, but still obsessed by Rapunzel and running new projects one after another...
RépondreSupprimerI like your installations along the river! Feeling them closer, imagining longer stories behind them! "The knowledge levels" and "The winter escape" impressed me most!
Thank you for sharing your experience of creating these beautiful art-pieces! The number of steps around "The Spiral Charlie" speak by themselves...
rossichka
SupprimerMerci Rossichka. Oui, en passant sur ton site, j'ai compris ton inquiétude, mais maintenant cela va aller mieux. C'est vrai que la Spirale Charlie, parle d'elle même, et je m'arrangerai à ce qu'elle apparaisse régulièrement sur mon blog. C'est vrai aussi que l'eau, qu'elle soit celle de l'océan, des fleuves, des rivières, des ruisseaux, des étangs ou des lacs, m'a toujours inspirée, c'est pourquoi tu la vois si présente ici.
Belle journée à toi.
Amitiés.
Roger
Beautiful images Roger, I love so much, the last one, CHARLIE, superb.
RépondreSupprimerBob Bushell
SupprimerMerci Bob. Je pense que toi aussi, tu es CHARLIE;
Amitiés.
Roger
I am moved again to observe your work. I need red now (as you saw). These wind their way into my heart.
RépondreSupprimerRuth
RépondreSupprimerMerci, Ruth. La couleur rouge porte une énergie fabuleuse en elle et beaucoup de personnes comme toi, en ont besoin.
Belle fin de semaine, Ruth.
Bien amicalement.
Roger
Prisons de femmes me fait penser à ce photographe qui vient de sortir un livre d'images prises en prison! J'aimerais bien voir l'expo mais c'est à Paris!!!! Gregoire Korganow.
RépondreSupprimerTu dis que toi aussi tu as animé des ateliers en prison. Cela doit être intéressant!
Personnellement je pourrais enseigner en prison, je suis titulaire de l'option qui le permet mais je t'avoue que cela ne me tente pas du tout! Enfin, PLUS du tout.
Je préfère l'idée de faire des photos!!!!
Bonne fin de semaine à toi
Chrystel M.
SupprimerMerci pour l'info, je vais essayer de le trouver sur le net, ce photographe. Concernant la prison, je devais intervenir comme artiste, six mois, et en fait, j'y suis resté 6ans. Je t'avoue qu’il faut avoir les nerfs solides. Je travaillais alors à monter des projets culturels, autour de la vidéo, mais aussi de la peinture et de la sculpture. Le plus souvent, je travaillais en binôme avec une monteuse de France 3, ancienne psychologue, reconvertie dans cette spécialité. Nous étions peu d'artistes parmi les quelques 200 intervenants de cette centrale pour les longues peine. Dure expérience, quand même et qui m'aura marqué pour le reste de mes jours. Si tu n'est pas motivée pour ce job, ne le tente pas, tu ne tiendrais pas.
Belle soirée.
Amitiés.
Roger
Bonsoir Roger
RépondreSupprimerQue j’ai aimé tous ces regards de petits fruits rouges, espiègles vies mises entre parenthèses derrière leurs barrières, en avant bouche d’arbre béant, comme l’a si bien écrit Maria-D et puis toutes ces rides du temps soulignées en harmonie de couleurs.
Nous n’avons vraiment pas les mêmes façons de voir les uns et les autres !Si je trouvais quelqu’un à l’œuvre dans mes landes et mes bois pour ériger du land art, qu’est-ce que je serais heureuse ! Je ne comprends pas bien !
Mais dans tes écrits comme dans tes réalisations où voisinent l’instinct de vie et celui de mort, il y a comme un chant toujours recommencé, un chant d’amour pour les autres qui ne te le rendent pas forcément et pour la nature, pour les causes, même perdues.
On en apprend toujours un peu plus sur toi, sur ton engagement multiforme et c’est beau , authentique.
Maïté/Alienor
RépondreSupprimerC'est une chance que quelques personnes dont je fais partie, gardent leur façon de voir le monde. Ceci n'empêche pas d'avoir des points de vue communs sur la vie sociale, mais je n'aime pas trop la façon dont on nous demande de penser pareil. L'art, pour moi, est un espace de liberté total qui me permet ce que je ne peux pas faire ailleurs.L’imaginaire est aussi une façon de s'échapper du réel, et la poésie, lorsqu'elle est présente, un moyen d'atteindre mon rêve. Pour ce qui est de mon engagement, c'est une ligne de vie qui est la mienne depuis mon adolescence.
Bien amicalement.
Roger
Que forma más creativa tienes de engalanar la ya de por si bella naturaleza, buen trabajo.
RépondreSupprimerSaludos.
i'm very moved, roger. you've gone to new (or old) places with these installations - it's like opening the vault of time in all directions)))
RépondreSupprimerLes pierres levées on eu une signification pour les anciens, vous en faites des oeuvres d'art !
RépondreSupprimerUn petit coucou de lausanne, en Suisse.