L'adieu au soleil : pour Mémoire de silence |
Le guetteur du pont Romain : pour Odile B. |
Équilibre: Pour Rick Forrestal |
Vision druidique : pour Tilia |
La cabane du pêcheur : Pour Lara Ferri |
Petit mandala d'hiver : Pour Chantal Miscoria |
Boîte à mémoires : pour Yannick Bonaventure |
Le cadet : Pour Lara Ferri |
Cairn aux bernaches : Pour François Esperet* |
Gwenn : Pour Marie-Josée Christien |
Les vivantes : pour Ana Minguez Corella |
Attachement : Pour Jefferson B.Cezimbra |
Le souvenir de toi : pour Remei |
Les âmes perdues de Lampedusa: Pour Erin |
La parole donnée : Pour France |
à celle que j'aime...
Dolmen du Mané Brizil
Partager mon temps, mais avec qui d'autre dans cette immensité, sinon avec ses habitants? Je parle des Bernaches, avant qu'elles ne repartent en Sibérie, des courlis, des pluviers, des mouettes, des cormorans et même des corbeaux perdus sur l'estran. Des hommes? il n'y en a pas aujourd'hui, chassés par le froid, ou bien trop loin pour leur parler, embarqués sur de petits chalutiers en route vers l'horizon.
Je suis seul, oui. Ce n'est pas que je perde en humanité, mais l'heure est venue d'approcher de l'autre âge, . C'est un constat, je deviens plus vieux, jour après jour, moins facile à côtoyer. L'insignifiance me guette et, bientôt, la transparence. L'effacement n'est plus une figure de style à pratiquer lorsque le corps se dérobe, c'est une réalité. Je connais mes semblables, les courbés, les fatigués, les encombrants. Ils deviennent, petit à petit, des invisibles, de ceux qui ne rentrent plus dans les comptes. Il se fait que je le sais et que je les rejoins.
Les perdues de Lampedusa
La rugosité des pierres qui m'arrache les mains, n’empêche rien à l'ouvrage. Tassés, les uns contre les autres, ils croient en la chaleur humaine, la leur et qui ne servira à rien pour les sauver.En répétant cette figure de petits personnages de pierres depuis tant d'années, je veux rappeler les drames de l'exil. Victimes des passeurs et de l'indifférence Le monde a décidé, ils périront. Rien ne va, ici. Il semble que la mer se soit foutue dans l'idée de désaltérer la terre et ses côtes découpées avant de s'occuper des hommes.Avec ses eaux salées, elle te lui colle une pépie dont elle ne sortira qu'en implorant une autre marée, malgré les corps flottants.
Baie Saint Jean
La fabrication d'un mandala est chronophage. Vision druidique. Le temps présent, à peine tu marches dedans qu'il est déjà remisé dans le rayon des souvenirs. Autant te dire qu’avec leur nombre, il devient vite un objet non identifiable, une amnésie de plus. Et pourtant, il sera pris en compte dans la mémoire du monde.
Lann Guerban
A genoux, courbé en deux, je respire l'humus. Je dispose tous les éléments rassemblés dans une boite à mémoires. Sitôt terminé, je suis happé par la route. Il faut filer, décamper, courir, s’arracher au lieu, l’oublier et reprendre la marche. Vous comprenez, il n'y a pas de statut d'itinérant. On est le surplus, le trop qui fait déborder le vase. On est cerné par les propriétés privées. La terre, je ne la vois pas comme ça, alors bien sûr, quelques rencontres sont rugueuses. La liberté se respire en pointillés, entre deux rangs de barbelés.
Souvenirs.
Tous les soirs, elle s'endort en lisant un haïku.Sa vie est réglée par cette pratique.
Hier soir, j'ai ouvert une boîte de photos land art datant de 1997. Mes débuts. Oui, mes débuts, suivis de quatre ou cinq ans de recherches et d'essais, avant de prendre la route. Maintenant on fabrique un artiste en 8 jours de stage.
Brec'h
Comment dire ces instants de beauté fragile lorsqu'au coucher de soleil, un de mes cairns s’apprête à vivre l'unique vie de sa courte existence.
Pointe de Kerbihan
L'effort est violent. Décoller 40 kilos du pierrier, avec des appuis au sol, glissants, demande une concentration de toutes mes forces, sur l'action. La base du cairn est prête. Le poser doit être réussi, sinon, la pierre tombera, roulera et ne sera plus récupérable.Une fois posée, si je constate une petite bascule, je dois la caler avant de monter plus haut.La deuxième pierre sera encore lourde. Les autres suivront, plus légères. Chaque cairn raconte une histoire, la mienne et balise ma route. L'océan clapotte contre la roche. Une vingtaine de Bernaches, suit le mouvement avec élégance. Elles sont à une quinzaine de mètres Avec le temps, elles se sont habituées à la présence humaine. Elles sont belles et tranquilles, pourtant j'ai lu que dans certaines îles, non loin d'ici, on cherchait à les éradiquer.
Roger Dautais
Patience de la terre
Juste une poignée de terre
Et un peu d'eau
Juste une poignée terraquée
Et tu attends
Que germent les premiers mots
Entre tes doigts
Dans le silence recueilli de cette main
Qui consent à l'humus
A ce cycle terrible
Où toute vie terrassée
Pour que renaisse le vivant
Guy Allix*
* Guy Allix : http://guyallixpoesie.canalblog.com/
* François Esperet : une de ses dernières interview, à la sortie de son roman
Les Gagneuses Edt. Le Temps des Cerises 2015
http://www.20minutes.fr/livres/1477918-20141110-gagneuses-francois-esperet-chez-temp
Les perdues de Lampedusa
La rugosité des pierres qui m'arrache les mains, n’empêche rien à l'ouvrage. Tassés, les uns contre les autres, ils croient en la chaleur humaine, la leur et qui ne servira à rien pour les sauver.En répétant cette figure de petits personnages de pierres depuis tant d'années, je veux rappeler les drames de l'exil. Victimes des passeurs et de l'indifférence Le monde a décidé, ils périront. Rien ne va, ici. Il semble que la mer se soit foutue dans l'idée de désaltérer la terre et ses côtes découpées avant de s'occuper des hommes.Avec ses eaux salées, elle te lui colle une pépie dont elle ne sortira qu'en implorant une autre marée, malgré les corps flottants.
Baie Saint Jean
La fabrication d'un mandala est chronophage. Vision druidique. Le temps présent, à peine tu marches dedans qu'il est déjà remisé dans le rayon des souvenirs. Autant te dire qu’avec leur nombre, il devient vite un objet non identifiable, une amnésie de plus. Et pourtant, il sera pris en compte dans la mémoire du monde.
Lann Guerban
A genoux, courbé en deux, je respire l'humus. Je dispose tous les éléments rassemblés dans une boite à mémoires. Sitôt terminé, je suis happé par la route. Il faut filer, décamper, courir, s’arracher au lieu, l’oublier et reprendre la marche. Vous comprenez, il n'y a pas de statut d'itinérant. On est le surplus, le trop qui fait déborder le vase. On est cerné par les propriétés privées. La terre, je ne la vois pas comme ça, alors bien sûr, quelques rencontres sont rugueuses. La liberté se respire en pointillés, entre deux rangs de barbelés.
Souvenirs.
Tous les soirs, elle s'endort en lisant un haïku.Sa vie est réglée par cette pratique.
Hier soir, j'ai ouvert une boîte de photos land art datant de 1997. Mes débuts. Oui, mes débuts, suivis de quatre ou cinq ans de recherches et d'essais, avant de prendre la route. Maintenant on fabrique un artiste en 8 jours de stage.
Brec'h
Comment dire ces instants de beauté fragile lorsqu'au coucher de soleil, un de mes cairns s’apprête à vivre l'unique vie de sa courte existence.
Pointe de Kerbihan
L'effort est violent. Décoller 40 kilos du pierrier, avec des appuis au sol, glissants, demande une concentration de toutes mes forces, sur l'action. La base du cairn est prête. Le poser doit être réussi, sinon, la pierre tombera, roulera et ne sera plus récupérable.Une fois posée, si je constate une petite bascule, je dois la caler avant de monter plus haut.La deuxième pierre sera encore lourde. Les autres suivront, plus légères. Chaque cairn raconte une histoire, la mienne et balise ma route. L'océan clapotte contre la roche. Une vingtaine de Bernaches, suit le mouvement avec élégance. Elles sont à une quinzaine de mètres Avec le temps, elles se sont habituées à la présence humaine. Elles sont belles et tranquilles, pourtant j'ai lu que dans certaines îles, non loin d'ici, on cherchait à les éradiquer.
Roger Dautais
Patience de la terre
Juste une poignée de terre
Et un peu d'eau
Juste une poignée terraquée
Et tu attends
Que germent les premiers mots
Entre tes doigts
Dans le silence recueilli de cette main
Qui consent à l'humus
A ce cycle terrible
Où toute vie terrassée
Pour que renaisse le vivant
Guy Allix*
* Guy Allix : http://guyallixpoesie.canalblog.com/
* François Esperet : une de ses dernières interview, à la sortie de son roman
Les Gagneuses Edt. Le Temps des Cerises 2015
http://www.20minutes.fr/livres/1477918-20141110-gagneuses-francois-esperet-chez-temp
Lampedusa et ses drames . Les corps sont perdus mais les âmes perdurent.Du moins il faut l'espérer...
RépondreSupprimerManouche
SupprimerMerci Manouche. Quelques personnes m'ont dissuadé de soutenir de telles idées et de dénoncer l’innommable car cela, disaient-elles, me donnent une mauvaise image. Je préfère me passer et de leur avis et de leur présence sur mon blog. Je continue à m'engager pour les causes qui œuvrent pour la liberté de l'homme et dénoncent ceux qui l'oppriment de toutes les façons possibles.
Belle journée à toi.
Amitiés.
Roger
elles partiront les bernaches les abeilles et nous aussi
RépondreSupprimerderrière l'horizon invisible de nos amnésies
peut être avec quelques bribes de mémoire à peine
pour quoi faire...
ailleurs n'est pas là
j'aime bien ta cabane du pêcheur... pour rêver
bonne route my friend
je t'embrasse
PL
Patrick Lucas
SupprimerMerci Patrick. Nous sommes tous en partance, mais en attendant , le chemin est parcourir chaque jour, la mémoire se chargera bien au bout du compte d'oublier tout ça.
Belle fin de semaine.
Je t'embrasse.
Roger
Bonsoir Roger,
RépondreSupprimerJ'ai pris grand plaisir à me perdre dans tes oeuvres et tes miscellanées qui font office de témoins, de souvenirs. La mémoire du monde, c'est beau comme expression.
Amitiés,
Sadaya
Sadaya
SupprimerMerci Sadaya. Très heureux de te retrouver sur le Chemin. Je te souhaite un beau week-end.
Amicalement.
Roger
magnifique chaque poste est un plaisir ;o)
RépondreSupprimerAudrey
SupprimerMerci pour ta visite Audrey. A bientôt chez toi.
Amitiés.
Roger
Merci Roger, pour équilibre dedication.
RépondreSupprimerThese are wonderful compositions.
Rick Forrestal.
SupprimerMerci Rick. Il faut que je passe chez toi, rapidement.
Bon week-end
Roger
De la puissance du cairn aux bernaches à la délicatesse d'attachements... Tes oeuvres touchent au fond du coeur...
RépondreSupprimerMerci pour ces émotions nobles.
chri
SupprimerMerci Christian.
Oui, des travaux bien différents que je ne mélange pas dans une même journée. Les cairns demandent une telle dépense d'énergie que je suis incapable d'enchaîner sur des travaux plus délicats. Mon corps s'y oppose. Pourtant les deux exercices m'amènent à l'émotion, comme quoi, ce n'est ni une question de poids ni une question de couleurs. Je pense que le cheminement est intérieur.
Bien amicalement.
Roger
Mais une passion est-elle vraiment "chronophage" ? On utilise beaucoup ce terme mais je ne suis pas sûre que ce soit le bon en ce qui concerne la vie.
RépondreSupprimerBonne journée.
Bonheur du jour.
SupprimerMerci pour ton commentaire. La notion du temps est très personnelle. Oui, l'exercice du cairn est chronophage. Le risque encouru dans les pierriers demande de calculer tout transport de pierre et de passer par le meilleur chemin. Là, où un transport de pierres sur terrain plat, pendrait deux minutes, il peut, en terrain dangereux, demander, 10 minutes, voire plus, pour choisir une pierre, la déplacer, la hisser jusqu'à la base du cairn. Ce qui prend du temps est relatif à la dangerosité. Il se fait aussi que ces endroits les plus difficiles à atteindre, sont les plus éloignés du chemin commun, mais aussi, les plus beaux. Je n'ai pas dit que je regrettais le temps passé mais qu'il me fallait beaucoup de temps, d'où le mot chronophage qui est le bon,pour moi.
Bien amicalement.
Roger
J'aime ces bleus fantastiques, peuplés de reflets, qui subliment tes créations.
RépondreSupprimerBelle journée, Roger, je t'embrasse.
Norma
SupprimerMerci Norma. Nous avons ce point commun d'être sensible à la couleur du monde, toi comme peintre et moi, comme passager de ce monde qui m'emporte démotions en émotions.
Passe un bon week-end.
Je t'embrasse, chère Norma.
Roger
Wundervolle und tief berührende Fotos... ich bin absolut begeistert, lieben Dank dafür.
RépondreSupprimerHerzliche Grüsse, Sichtwiese
Sichtwiese
SupprimerMerci Sichtwiese, pour tes mots d'encouragement.
Bon week-end.
Roger
Merci, Roger, de m'avoir dédicacé ce "Guetteur du pont romain" ! C'est joli de l'avoir cadré juste sous l'arche du milieu. Je reconnais la pierre d'assise.
RépondreSupprimerJ'ose espérer, pour ta jambe blessée, que tu n'as pas élevé tous ces cairns dans la foulée... (mais... je t'en croirais bien capable !)
C'est grâce à la pancarte : "Pont de Brech - 250m" que nous avons pu, comme dans un jeu de piste, trouver le chemin du Loc'h, niché dans la verdure. Sur deux des photos de ton dernier billet, j'ai bien reconnu la rive droite, juste après le pont, avec l'arbre presque couché et l'autre couvert de lierre, le pied dans les fougères. Selon l'heure et l'exposition, tout prend une autre allure. Le ciel pommelé donne vie à l'eau, et les nuages sur le bleu me rappellent les gros moutons frisés rencontrés ce même jour, en bordure de route, sous les pommiers, vers St-Dégan.
Les bernaches sont très attachantes et je comprends que leur présence soit un bel accompagnement dans tes pérégrinations et ton travail de solitaire. Il y en avait encore des centaines, la semaine passée, de l'autre côté du golfe, sur l'île Tascon, bruyantes, cancanantes, très complices dans leurs déplacements par groupes impressionnants. Je les aime beaucoup, aussi, dans ces lieux, vers les salines de St Armel.
Les motifs de gui, aiguilles de pin et baies rouges sont raffinés comme de la broderie ou de l'orfèvrerie, et tes "boîtes à mémoires" de véritables trésors. Tu aimes dessiner avec les fleurs et jouer avec les formes et les couleurs... Le plaisir de créer à l'infini t'anime, inlassablement.
Merci pour tout, Roger, pour le partage en photos de ton travail et pour les très belles lignes de Guy Allix : "Patience de la terre"... "dans le silence recueilli"...
Après ce vilain temps lié à la grande marée, le soleil est attendu et, malgré le froid, le printemps approche pour recharger les batteries...
Bon week-end, Roger, avec ou sans soleil, avec ou sans pluie !
Odile .
SupprimerMerci pour ton très beau et long commentaire. Je suis heureux que tu soulignes la qualité du poème de mon ami Guy Allix, souvent présent ici, sur Le Chemin des Grands Jardins. Une véritable amitié fraternelle me lie à lui depuis de nombreuses années, maintenant. Je te souhaite de passer un bon week-end.
Bien amicalement.
Roger
PS
RépondreSupprimerJe viens de découvrir le site de la SHPA, avec le week-end "Plantes en Fête à Kerplouz", début octobre.
L'équivalent, je suppose, de notre "Folie des Plantes" au Grand-Blottereau chaque année le 1er WE de septembre ==> Une date à retenir.
odile B.
SupprimerOui, je connais cette manifestation tout à fait intéressante et conviviale. Tu as raison de leur faire de la pub. Par contre, je ne connais pas elle du Grand-Blottereau.
Amitiés.
Roger
Une image est un équilibre précaire.
RépondreSupprimerForts beaux équilibres dans ces paysages
jeandler
SupprimerMerci Jeandler et à bientôt.
Amicalement.
Roger
and so a brief glimpse into the history of your involvement in land art, beginning in 1997... every week or so we see how you transform the land but i do wonder how this work, this nearness with the real world, this attention, has changed you. who might you have been before this intimacy of stone and body? and i smile, who are you now?
RépondreSupprimermight we all learn the patience you exhibit, the attention. might we all put our hands upon something so rich and invite the transformations)))
having just encountered this rilke the other day i bring it to you,
Earth, isn't this what you want? To arise in us, invisible?
Is it not your dream, to enter us so wholly
there's nothing left outside us to see?
What, if not transformation,
is your deepest purpose? Earth, my love,
I want that too. Believe me,
no more of your springtimes are needed
to win me over - even one flower
is more than enough. Before I was named
I belonged to you. I seek no other law
but yours, and know I can trust
the death you will bring.
–Rainer Maria Rilke
In Praise Of Mortality, excerpt
Erin
SupprimerMerci Erin. Je suis né de parents horticulteurs et fleuristes. J'ai donc été, pour ces raisons été proche de la terre, qui fut mon terrain de jeu et d'apprentissage. Pour l'avoir travaillée, professionnellement, j'en ai connu à la fois, la dureté du travail, mais aussi le bonheur de la récolte, lorsque celle-ci, vient en récompense de l'effort. Mon approche artistique vint après, disons , vers mes 25 ans. Le land art, j'ai commencé à le pratiquer vers l'âge de 55 ans et je ne partais pas, totalement démuni, car j'avais une bonne connaissance de la nature, mais aussi de la mer, sur le littoral. Le tout conjugué à fait de moi, ce que je suis devenu, bien évidemment , transformé par ma vie au sein de la nature. L'entropie est très présente, très visible dans la nature et il m'a été facile , travaillant sur l'éphémère, d'accepter que ce sois aussi un jour, mon tour de disparaitre.
C'est pourquoi, le très beau poème de Rilke, me touche beaucoup.
Notre correspondance au travers de ce blog est vraiment propre à cultiver notre amitié, au-delà de ce que je pouvais imaginer au début de nos échanges et je t'en remercie.
Bon week- end, chère Erin.
Amitiés.
Roger
J'avais déposé ici hier un commentaire très tard dans la nuit ou très tôt ce matin, mais il semblerait qu'il ne soit pas passé, c'est sans importance, je ne me souviens plus exactement ce qu'il disait, merci surement, il devait surement parler d'émotion et de travail, de force de vos mains, je ne m'en souviens plus, et il vous invitait à venir par mes sentiers car un écho y était... il disait très certainement aussi que ces âmes perdues me touchaient et me bouleversaient encore et toujours.
RépondreSupprimermerci
mémoires de silence
SupprimerMerci d'avoir pris le temps de refaire un second commentaire.Jen 'ai, en effet, pas vu passer le premier, mais celui-ci est très émouvant.
Belle fin de soirée en amitié.
Roger
#4 & #7 are mindblowing! paradise of perfection
RépondreSupprimerxoxo, Juliana | PJ’ Happies :)
"La boîte à mémoires" me plaît beaucoup... Un rangement de couleurs et d'alignements de végétaux qui laissent à penser que tout est très ordonné... et facilement repérable. C'est ainsi que l'on engrange les souvenirs pour ne plus les oublier !!!
RépondreSupprimerJe t'embrasse Roger.
Juliana.
RépondreSupprimermerci Juliana. Je te souhaite une belle soirée.
Amitiés.
Roger
Bonsoir
RépondreSupprimerOn ne fabrique pas un artiste. L'artiste est ... par la reconnaissance et l'émotion qui en découle.
Merci Roger de m'émouvoir
A bientôt
Océanique.
SupprimerMerci à toi. Malheureusement, si, il y a des fabriques d'artistes, notamment dans le domaine de la chanson. Ils deviennent, pour la plupart, des étoiles filantes, à peines dans la lumière que déjà rejetées. Il faut dire qu'au passage, ce n'est pas en pure perte pour tout le monde, car certains gagnent beaucoup d'argent sur leur dos. C'est la société de consommation !
Bien amicalement.
Roger
Je viens de chez mémoire du silence et redécouvre votre travail, il est d'une force herculéenne car il doit être très physique en plus de ce talent artistique qui est le vôtre, c'est beau, c'est généreux
RépondreSupprimerc'est
très beau
♥♥♥
et plein d'amour
merci
J...
SupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins, cher inconnu et merci pour votre commentaire amical. Amitiés.
Roger
J'ai oublié de vous dire :
RépondreSupprimervôtre cabane du pêcheur me ravit
elle est si poétique
un bonheur
J...
SupprimerMerci à nouveau. Un petit mot sur cette cabane du pêcheur. Dans la région d'Auray, où je pratique le land art le plus souvent, nous avons trois rias qui restent encore des lieux de travail pour les ostréiculteurs. Une très grande quantité de ces entreprise a malheureusement disparu, pour diverses raisons. Il reste ça et là, des anciens chantiers, dont des fameuses cabanes de pêcheurs, ouvertes et à l'abandon. J'y fais quelques créations. Hier, j'ai travaillé, sur la coque retournée d'une barque vétuste, dont la couleur et la matière m'avaient attirées. Je montrerai ces travaux dans quelques semaines.
Belle soirée en amitié.
Roger
Nice to visit your blog and to see these beautiful garden decorations !
RépondreSupprimerHave a nice Sunday !
Ela
SupprimerMerci Ela. Merci de ta visite et de ton amitié fidèle.
Amitiés.
Roger
Eres maravilloso querido amigo...
RépondreSupprimerMe gusta la paz que transmites, tus creaciones llenas de buenos sentimientos y arte.
Muchísimas gracias por acordarte de mi.
Un gran abrazo Roger.
Remei
SupprimerMerci Remei. Je ne sais pas si je mérite tous ces compliments, mais, de temps en temps, ça fait du bien à lire. Alors je les prends bien, venant de toi.
Belle semaine à venir.
Je t'embrasse.
Roger
ROGER bonsoir et merci pur ce si beau cadeau (La parole donnée) : Pour France
RépondreSupprimerje ais donc essayer de la prendre et te parler un moment ROGER
tu sais ROGER tes paroles tes créations me font toujours beaucoup de bien*
tu es unique et tu as un si grand ♥
Merci d'être là et de donner encore et encore. POur moi donner est naturel et chez toi c'est encore plus naturel je trouve
J'ai beaucoup aimé
Pointe de Kerbihan le poser droit oui sinon il tombera. tu sais je n'ai encore jamais pu observer des
Bernaches comme toi mais un jour j'espère pouvoir le faire
Je t'embrasse fort ROGER
France
SupprimerMerci, France. Ce long compagnonnage amical sur nos blogs a fini par nous faire apparaître bien des points communs. C'est pour cela que nous nous entendons bien. Sans oublier que nous sommes bretons tous les deux.
Je te souhaite une belle soirée.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
Vos cairns se hissent, se succedent les uns aux autres sans faille, vos tableaux se posent sur le paysage, taches de lumieres, taches de temoignages. Le tout s'effacera mais la reconnaissance restera.
RépondreSupprimerThérèse
RépondreSupprimerMerci, Thérèse. C'est vrai que les cairns se succèdent comme autant de balises posées sur le chemin de ma vie et sans avoir ressenti la moindre fatigue à recommencer ces mêmes gestes
comme je l'ai encore fait cet après-midi.
Belle soirée, Thérèse.
Amicalement.
Roger
Hello Roger .. Very good pictures and compositions .. Full of quality and colors as always .. Good work .. Regards from Madrid
RépondreSupprimerAna Minguez Corella
SupprimerMerci Ana. Depuis mon départ de Facebook, beaucoup d'inoubliables amis m'ont laissé tomber. Je pense que c'est dans la culture et les habitudes des réseaux sociaux. Une sorte d'amitié volatile. Heureusement, je reste en contact avec mon cercle d'amis de du blog et maintenant, depuis un mois, d'autres personnes nombreuses venant de ma page Google+. Tout va bien.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
Hi Roger,
RépondreSupprimerfantastic Artwork again and wonderful photos. I love them all. So beautiful !
Best regards, Synnöve
Seraphina's Phantasie
SupprimerMerci Synnöve pour tes mots d'encouragement.
Amitiés.
Roger
هჱ⊱
RépondreSupprimerMuito tocante: "Almas perdidas de Lampeduza", palavras são indispensáveis diante da imagem.
Mas acredito muito na última composição: "Fé para a França", fé para todos nós.
Seus trabalhos estão incríveis, belos e reflexivos.
Ótima quarta-feira!
Beijinhos do Brasil.
ه°·✿✿
Magia da Inès
SupprimerMerci Inès pour ta présence amicale et tes mots qui me touchent beaucoup.
Je t'embrasse
Roger
you create such beauty. i love the dark rocks in the first one. and love the lacy grasses you used, too. such a mind you see the world with!
RépondreSupprimerTxWisGirl
SupprimerMerci à toi. Ce cairn réalisé il y a une semaine, est maintenant sous les eaux du lac et je ne pourrais pas le refaire au même endroit. Ce fût un geste " éphémère ".
Amitiés.
Roger
Fiquei encantada com tudo que vi aqui ! Lindo demais! Belas fotos, mandalas, caixa da memória, céus, tudo lindo! Adorei conhecer! abraços, chica
RépondreSupprimerchica.
SupprimerMerci Chica. Heureux de te voir à nouveau sur Le Chemin et de lire tes appréciations amicales.
Bien amicalement.
Rpoger
Nous sommes tous des itinérants sur cette terre, des intermittents du spectacle de la vie. Mais dans cette itin-errance où certains portent leur coquille sur leur dos, qui pèse très lourd, tu sors toi de ta coquille pour rejoindre les bernaches. Combien j'aime ces oiseaux migrateurs qui nous survolent et se posent en pointillés. L’âge est là mais les motivations demeurent t’arc-boutant jusqu’au dépassement, afin de repousser les limites.
RépondreSupprimerTu remues ciel, terre et roches, fruits du labeur de la terre conjugués au fruit de tes pérégrinations artistiques.
La vision druidique étincelle; la cabane du pêcheur semble négligemment posée au milieu du gué, sur un chemin de fruits des pas pour l'atteindre. Qu'elle est belle posée sur l'azur d'un ailleurs où il fait bon vivre.
Mais n'ai-je pas entendu l'autre nuit qu'au milieu des migrants en partance vers nos terres pouvaient maintenant se glisser de faux migrants venant pour semer la terreur? Une poignée de fous furieux qui n’ont que faire d’une poignée de terre. Qui ne regardent pas à la dépense des mauvais sentiments envers l’humanité.
Seul tu chemines, seul tu repousses les cicatrices, seul tu te joues de l’éphémère.
Pour une poignée de terre, pour une poignée de mer, pour un chapelet d’îles de pierre érigées dans la structure verticale : la plus difficile car obligeant à se tenir droit, fier et en un mot : humain.
« pour que renaisse le vivant ».
Amicalement...
Maïté/Aliénor.
SupprimerMerci de ton long et beau commentaire, si riche. Je n'ai pas ces infos sur ces faux migrants, mais je ne suis qu'à moitié étonné, étant donné que cette organisation mafieuse est capable de tout.
Je te souhaite une belle fin de semaine en amitié.
Roger
bonjour Roger
RépondreSupprimerj'aime ta façon de re dessiner la terre avec ce qu'elle offre en baies, branches, feuilles et autres !
les cairns sont puissance, même si voués à disparaître ! tout disparaît un jour, mais le monde tourne toujours
et avec nous tous encore !!
amitiés Roger
MARTY
SupprimerMerci Marty. S'il y a bien un art qui se tient près de l'entropie, c'est bien le land art et c'est pour cette raison, entre autres, que je l'ai choisi.
Belle fin de semaine, Marty.
Je t'embrasse.
Roger
Heips Roger, your natur art is as beautiful as always.
RépondreSupprimerThe stone family has become bigger :)
Wish you happy weekend.
Toujours aussi intéressant de suivre ces impressions artistiques et rupestres. La nature de la Bretagne s'y prête bien (voir cap Frehel et île de Sein)
RépondreSupprimerCe sont toujours de belles promenades et votre site m'ouvre des horizons insondables
Merci
Je découvre toujours avec le même plaisir tes installations
RépondreSupprimerJe lis les dédicaces et les informations. Merci de ce plaisir toujours renouvelé
A bientôt
Une fois de plus, je viens tard, mais je viens.
RépondreSupprimerQuelle merveilleuse surprise ! cette vision druidique à moi dédicacée. Je suis vraiment émue et ravie. Mille mercis Roger. Ce mandala va rester imprimé dans ma mémoire, car je l'aime infiniment.
Mais je n'aime pas quand tu parles de ton départ. Nous sommes tous dans le même train et personne ne sait à quelle station il, ou elle, va descendre. Personnellement je m'en moque, tout ce que j'espère c'est que pas un de mes enfants ou de mes petits-enfants descendent avant moi.
Il se fait tard, je t'embrasse et je vais lire ton billet suivant. À tout de suite.