La grande tribu : en hommage à Youenn Gwernig |
Les jours heureux : à Marie-Claude |
Tombolo blues : pour Gwenola |
L'étranger bienvenu : pour Sadaya |
Ô Ria : pour Claude Pélieu |
L'heure unique et solitaire : pour Anne Le Maître |
Embarquement pour l'autre monde : pour Tilia |
Chaque seconde rouge versée ici : pour Annaïg |
Double règle du marais : pour Bagghia Shree |
Toul chignaned : pour Serge Mathurin Thébault |
L'équerre et le chemin : pour Christian Cottard |
Gémellité pentue : pour Erin |
Fleur des 7 Îles : pour Mari-Loeiza |
La seconde vie de l'arbre : Pour Marie-Josée Christien |
Boîte à mémoires nues : pour Anne des ocreries |
Aux trois filles de Youenn Gwernig,
Annaïg, Gwenola et Mari-Loeiza en toute amitié *
Comment je suis passé de l'hiver au printemps...
Le soleil est apparu, franc, oblique, venant de l'Ouest, bien longtemps après que les eaux du golfe n’eussent recouvert la phrase de Youenne Gwernig : " car il faut que chacun compose le poème de sa vie ". Je venais de l'écrire dans le sable du tombolo rejoignant les sept îles au continent, à marée basse. Ainsi se déroula la partie la plus importante du dernier jour de mon soixante et onzième hiver, sous une pâle lumière.
" ce sera un jour sans lui " m'étais-je dit en arrivant sur la plage. Cela ne m'avait pas empêché de faire une longue pause pour observer ce paysage du golfe qui gardait, comme seule la Bretagne sait le faire, le même caractère magique quelque soit le temps.Les îles, cela ne manquait pas dans les parages, avec des noms de rêve Er Runro, Radanec, Gavrinis, Île de la Jument, Île aux moines, pour les plus proches des sept îles où je me trouvais.
Comme hier, des oies bernaches se tenaient à une vingtaine de mètres du bord, plus nombreuses, cette fois, trente, peut-être quarante, indifférentes à ma présence. L'écho de leur bonheur et de leur tranquillité, m'atteignait. Courant avril, elles s'envoleraient jusqu'à la Sibérie, pour certaines d'entre elles. Qui n'a pas rêvé de les accompagner en vol jusqu'au lac Baïkal ? Assis sur une roche, je suivais le vol sur place de deux goélands, face aux vents d’ouest, bien établis, maintenant et qui refroidissait l'atmosphère. Habituellement beaucoup plus nombreux, ils profitaient de l'espace au maximum. Deux sternes vinrent s’ajouter au tableau et se posèrent à quelques mètres de moi, pour bricoler dans les goémons et gagner leur croûte.
Je m'étais juré de passer de l'hiver au printemps, en marchant. Marcher comme d'autres écrivaient, marcher ma vie pour éviter une catastrophe. C'est si vite arrivé lorsque le moral vous quitte.
Une spirale de plus s'inscrivait parfaitement dans cette volonté de faire. Elle était pour moi, comparable au voyage, avec un début et une fin. La concentration, je l'avais, l'application et la force physique, aussi. Restait à atteindre le lâcher-prise qui me permettrait d'ouvrir la porte aux rêves. Tout allait vite dans la décision, la mise en route. Tout sauf l'avance des travaux puisque mon pied gauche, servant de soc de charrue, avançait de 30 centimètres à chaque pas. Rien de plus. Sachant que le tour final ferait au moins 45 mètres, ce geste se répéterait 140 fois la manœuvre, simplement pour le boucler.
La mécanique cerveau-corps tendu-pied, fonctionnait bien et la fatigue se fit sentir normalement, avec des crampes aux jambes.
La machine à rêves se mit en route avec une kyrielle d'idées, parfois noires, plutôt agréables et en grande quantité. Sous un soleil caché et un ciel enveloppant, un peu gris, stressant, pas question d'abandonner car à force d'attendre que les idées viennent, tu te fais envahir par celles des autres !
C'est comme ça, qu'une fois de plus, j'entrais dans le monde Youenn Gwernig. Je revoyais cette veillé chez Anne Vanderlove , en compagnie de Gilles et de Marie-Claude à Kergrist, au pied du Méné Bré. Ses deux dogs endormis près de la cheminée, Anne avait chanté après le diner, avec sa voix inoubliable, si touchante. Nous avions ensuite parlé poésie :Angela Duval, Youenn Gwernig. Puis elle m'avait offert un de ses livres An Diri Dir (les escaliers d'acier) poèmes trilingues écrits aux États Unis, lors de son exil. La vie de cet homme ressemblait à une légende, une vie incroyablement riche que j'avais aimé, par la suite , croiser dans son œuvre. Et puis, il y avait surtout cette phrase que j'écrivais le plus souvent dans les sables " Car il faut que chacun compose le poème de sa vie", faite mienne, comme une sorte de direction à suivre, ce que je faisais maintenant depuis 35 ans.
Je l'écrirai encore en ce dernier jour d'hiver dans les sables du Golfe du Morbihan, pour que la mer la prenne, l'apprenne, l'engloutisse et la répète à l'envi au plus loin qu'elle puisse l'emporter.
J'ai tourné ma spirale en un peu moins d'une heure quinze. J'ai sorti ma boussle de ma poche afin de matérialiser un axe Nord/Sud. Je pouvais ainsi, me positionner dans l'espace, dans la géographie du pays. J'ai chois 3 grosses pierres , une serait le gnomon du centre, les deux autres, le nord et le sud.
Je suis allé ensuite chercher des pierres pour les positionner sur la circonférence et définir douze points d'orientation.
Tout cela avait pris du temps. La mer arrivait, me cernait par l’ouest et le nord et elle était à deux mètres de moi lorsque j'ai commencé à écrire la phrase de Youenn. Ce jour là, elle fut la plus rapide. Le temps de prendre quelques photos, elle avait englouti la moitié de mon travail..
J'ai donc recommencé à l'Est de la spirale et cela s'est terminé comme la première fois. Je m’imaginais oiseau planant, suivant cet océan en train d'envahir le golfe, contournant les îles, arrivant aux sept iles, lisant à l'aveugle les sables bretons, la phrase de Youenn, avant de la digérer, de la garder en mémoire de vagues, comme un cri du cœur, un poème flottant, un écho qui s'accrocherait au temps, à l'usure des marées, jusqu'à en devenir un lei-motiv, dans chaque houle, chaque tempête, pour rappeler aux hommes que rien n'est perdu tant qu'il reste un poète pour chanter la vie.
J'avais envie de cette transmission par la mer, pour le dires aux trois filles de Youenn Gwernig, Annaïg, Gwenola et Mari-Loeiza,elles qui venaient de l'autre coté de l'Atlantique, avec une âme de poète, avec tant de souvenirs de leur père. Je voulais leur dire et le faire passer par ce rituel de la spirale, en toute fraternité.
S'en suivit l'éclosion de la fleur des 7 îles qui serait ma dédicace pour Mari-Loezia.
Fleur née entre la laisse de mer et le trait de côte, à l'abri des vents comme une douce intention poétique.
Le premier jour du printemps, je l'ai célébré en réalisant des offrandes flottées, sous l'aulne et le noisetier, avec l'eau de source comme médiatrice, car l'esprit de mon grand-père paternel habite les sources du pays. Il faisait froid mais mon esprit était en paix et joyeux.
Les jours suivants passèrent par les tombelles de Kernours en quette du souffle, puis au pied du chant des morts , par la grande diagonales des cendres, alors que le vents jouait sa musique dans les pendrions de bambous., pour faire mon offrande-cairn à la ria.
Il m'a suffit , afin de clore cette série de petits voyages en direction du rêve, de passer le pont noir, suspendu au-dessus du Sal, pour aller saluer l'âme des bateaux au cimetière marin, en bordure de forêt. J'y ai trouvé le calme de l'heure unique entre deux giboulées et le chant de l'arbre mort pour ses voisins dont les carcasses reposent pour leur éternité sur la vase de l'anse.
L'année pouvait continuer.
Roger Dautais
INVITATION
I am inviting you, dear Humanity on the time and day you like (pipers are always playing) to a party without tuxedo come on naked, come on naked I want you to come on naked and dance in the ballroom of my heart. Well, this is my invitation I think nobody will come but day and night and this is my pledge I’ll keep my door unlocked. |
PEDADENN Ho pediñ a ran, Denelezh ker, d’an deiz, d’an eur a blijo deoc’h (dalc’hmat e son ar sonerien) d’an abadenn hep dilhad sul deuit e noazh, deuit e noazh fell a ran din ho kaout noazh da zañsal e sal va c’halon. Ma setu va c’hartenn gouvi krediñ a ran ne zeuio den met noz ha deiz ha sed ul le e vano dor va zi debrenn. |
INVITATION
Je vous invite, chère Humanité,
au jour et à l’heure qu’il vous plaira
(il y a toujours des sonneurs de service)
pour une réception sans habit de rigueur
venez nue, venez nue
il me faut
vous avoir nue
pour danser dans la salle de mon cœur.
Eh bien, voici ma carte d’invitation,
je pense qu’il ne viendra personne
mais nuit et jour
et ceci est un vœu
il n’y aura pas de verrou sur ma porte.
Je vous invite, chère Humanité,
au jour et à l’heure qu’il vous plaira
(il y a toujours des sonneurs de service)
pour une réception sans habit de rigueur
venez nue, venez nue
il me faut
vous avoir nue
pour danser dans la salle de mon cœur.
Eh bien, voici ma carte d’invitation,
je pense qu’il ne viendra personne
mais nuit et jour
et ceci est un vœu
il n’y aura pas de verrou sur ma porte.
Youenn Gwernig
Les filles de Youenn Gwernig viennent de réaliser un formidable travail de mémoire pour honorer leur père et faire mieux connaître son œuvre puisqu'il n'est plus de ce monde
PEDADENN - INVITATION CD et Vinyle
33T
"La Grande Tribu" chante
Youenn
GWERNIG
Douze chansons pour un hommage en famille avec les
amis.
www.gwernig.com pour les retrouver
lagrandetribugwernig@gmail.com pour leur écrire
C'est merveilleux en te lisant de voir à quel point tu fais corps avec la nature.Tes réalisations printanières sont comme toujours une réussite, l'image des "jours heureux" m'a touchée en plein cœur.
RépondreSupprimerManouche
SupprimerMerci pour ton commentaire. être au cœur de la nature, en osmose avec elle, est ma préoccupation principale et je ne peux créer sans passer par cette étape.
Je te souhaite une très belle semaine.
Amitiés.
Roger
Ah! La réalisation pour Anne est magnifique et pour avoir eu la chance de la rencontrer lors de son passage à Montréal, cette oeuvre lui va bien. Toujours de la beauté chez vous Roger.
RépondreSupprimerLa Rouge
SupprimerMerci pour votre commentaire. Vous avez fait une petite erreur concernant une dédicace pour Anne Vanderlove , je l'ai déjà fait ailleurs, mais pas sur cette page. Rendons à César...
Bien amicalement.
Roger
Je parlais de Anne des Ocreries. :)
SupprimerBonsoir ...osmose parfaite entre ton texte et tes réalisations ...
RépondreSupprimerCoup de coeur pour "L'étranger bienvenu "
Bonne soirée
Claudine Le Bagousse
SupprimerMerci Claudine. Je préfère accueillir l'étranger que de le chasser, c'est ce que veut dire cette installation réalisée à Locmariaquer.;
Belle journée à toi, Claudine.
Amitiés
Roger
ROGER BONSOIR et encore merci que c'est beau et le rêve continue avec toi
RépondreSupprimeret si tu étais au calme et en paix c'est primordial
le calme que nous recherchons toujours pour pouvoir se retrouver un moment
j'adore tes feuilles et ces petits boules d'amour pour toujours
Je t'embrasse fort
France
SupprimerMerci France pour ta fidélité au Chemin des Grands Jardins et pour tes mots d'encouragement . La marche d'approche de mon terrain de jeu qu'et la nature, son observation patiente, m'aident à trouver le calme et la sérénité nécessaires à toute création. Je suis heureux que cela se ressente un peu dans mon travail et qu'il te fasse rêver.
Je te souhaite une belle semaine et je t'embrasse amicalement.
Roger
Merci pour l'heure unique, pour les mots, pour la source et pour les bernaches, pour le rêve et pour le printemps, pour ce poète que je ne connais pas et que j'ai brusquement envie de découvrir.
RépondreSupprimerMerci, Roger.
Anne Le Maître
SupprimerMerci Anne. Nous sommes tous " consommés", ce que nous sommes ou ce que nous faisons, à la vitesse de la lumière parce que les temps sont comme ça. Personnellement, je trouve que certains êtres ont le droit à un peu plus de place dans la mémoire des hommes. Mon hommage à Youenn Gwernig et à ses filles, va dans ce sens.
L'installation que j'ai choisi pour vous" l'heure unique" l'a été pour sa lumière, un rayon de soleil entre deux giboulées, et pour sa place, près du cimetière marin du Bono, absolument magique.
Je vous souhaite une belle journée.
Amitiés.
Roger
Votre installation est un rayon de soleil entre mes giboulées.
SupprimerAnne Le Maître
SupprimerMerci Anne. Ici aussi, en ce moment, nous aimerions revoir le soleil entre deux giboulées !
Bien amicalement.
Roger
J'aime cette fleur des 7 îles...
RépondreSupprimerJe t'embrasse, Roger, très belle soirée et merci de tes visites "chez moi"...
norma.
SupprimerMerci Norma. Très certainement ton œil de peintre qui t'auras fait réaliser ce choix.
Belle semaine en création.
Je t'embrasse.
Roger
Again lovely images, Roger.
RépondreSupprimerIn the first picture are a bunch of aliens. And in second is a cute stone family.
Happy spring.
orvokki
SupprimerMerci à toi. Je suis toujours étonné des interprétations faites à partir de mes installations, m^me si elles s'éloignent parfois de mes propres intentions.
Belle semaine à toi et à bientôt sur ton blog.
Amicalement.
Roger
Your "family" has gathered near the shore.
RépondreSupprimerWonderful work, Roger.
I love this series!
Rick Forrestal
SupprimerMerci pour ton soutien amical et depuis de longues années. C'est un véritable encouragement pour moi.
Je te souhaite une belle semaine.
Amicalement.
Roger
C'est toujours un régal, de te lire et d'admirer tes créations. Si fortes et si fragiles à la fois...
RépondreSupprimerLes jours heureux me touchent particulièrement.
Pastelle
SupprimerMerci Pastelle. Pour une fois, cette installation est née d'un souvenir déjà ancien où Marie-Claude et moi, élevions nos deux enfants, maintenant devenus grands.
Bien amicalement.
Roger
Bonsoir Roger,
RépondreSupprimerS'il fallait retenir un bleu, je choisirais celui "des jours heureux"...Magnifique.
Mais un autre "tableau" a retenu mon attention : "la seconde vie de l'arbre".
Au pied de l'arbre, l'écorce déchue a fait son nid... un beau nid bien circulaire, cercle de vie, prêt à accueillir
une jeune pousse en son creux... Superbe "recyclage", si je puis dire... et renaissance en quelque sorte...
Rien jamais ne disparaît vraiment, rien ne meurt tout à fait...
J'en aime l'idée.
Belle soirée Roger. Et merci.
Je t'embrasse bien amicalement.
Leeloo
Leeloo
SupprimerMerci à toi. J'ai réalisé cette installation avec l'écorce de ce grand arbre malade pour lui prolonger symboliquement sa vie. J'ai été moi-même très ému par la beauté des tons de son écorce, parure dont il se détachait avant le grand passage.
Je te souhaite une belle semaine et je t'embrasse également.
Roger
Gorgeous ! Each of them is so wonderful and origin. Great job !
RépondreSupprimerBest regards, Synnöve
Seraphina's
SupprimerMerci Synnöve pour tes mots d'amitié et d'encouragement.
Bien amicalement.
Roger
De belles sculptures et art des éléments de la nature cher Roger.
RépondreSupprimerUne étreinte amicale
xoxoxo ♡
dianne
SupprimerMerci Dianne. Ces dix derniers jours, malgré une météo moyenne ont été très favorables pour mon imaginaire. Le rêve était à ma portée.
Belle semaine.
Je t'embrasse.
Roger
Quel hommage touchant a Youenn Gwernig et a sa famille. On sent le printemps poindre son nez, eclairer vos sorties et transparaitre dans ces nouveaux maillons.
RépondreSupprimerThérèse
SupprimerMerci Thérèse. Je me devais un jour de mettre en place une page pour Youenn Gwernig et ses filles. Il se fait que les dix jours qui l'auront accompagnée, auront été une période d'intense travail, parfois accompagné de très mauvais temps. Quand ma santé est là, je ne peux me permettre une pratique au rabais. Il faut que je travaille beaucoup pour que dans la quantité d'installations, quelques-une sortent, avec une qualité me permettant de les montrer ici.
Dès demain, je reprends la route.
Belle semaine à vous
Amitiés.
Roger
Oui, je sais cela faisait longtemps que je n'étais venue poser quelques mots ici, bien que je passe souvent sans dire mot...
RépondreSupprimerQuel printemps radieux éclaire ta page et cet hommage est fort éloquent !!!
Belle journée à toi et vive le printemps !!!
Enitram
SupprimerJ'imagine bien que tout le monde ne peut ni n'a le temps d'écrire un petit mot ici, mais quand c'est le cas, dis-toi bien que cela me touche beaucoup. De plus tous ces commentaires sont très lus ce qui crée aussi une belle chaîne d'amitié.
Vive le printemps, je suis d'accord.
Belle semaine et à bientôt.
Amicalement.
Roger
Quel émotion et honneur pour moi d'avoir une de tes oeuvres qui m'est dédicacée... Merci Roger et pour elle et pour toutes les autres et pour les textes qui enrichissent, aussi!
RépondreSupprimerchri
SupprimerMerci Christian. Le choix de mes dédicaces n’est pas le fruit du hasard. Lorsque je sens des affinités, des partages possibles, un sens de l'humanité bien présent, alors, je n'hésite pas, j'offre.
Bien amicalement.
Roger
Beautiful images in the world, great Roger.
RépondreSupprimerBob Bushelll.
SupprimerMerci Bob. Je viens découvrir ta superbe série de photos chez toi. J'y ai déposé un commentaire mais il y a eu un blog. Je passerai à nouveau chez toi et je recommencerai.
Amitiés.
Roger
Les pierres se dressent et poussent comme des champignons...
RépondreSupprimerEst ce que tu comptes ton temps en hiver ? Il me semble que l'hiver est immobile, c'est le printemps qui file, trop vite....
Marguerite
SupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins et merci pour ton commentaire. Concernant mon temps, non, je ne le compte pas, ni en hiver, ni au printemps, sachant qu'un jour que je le fasse ou pas, le décompte s'arrêtera définitivement.
Bien amicalement.
Roger
Quel heureux passage!
RépondreSupprimerJ'ai cru voir, en découvrant la première photo, des statues de sel: vestiges de l'hiver, du temps qui se fige?
Puis la mousse, le vert et le rouge, les suggestions de nids ou d'offrandes, la géométrie fantaisiste,les lianes qui serpentent... tout cela célèbre la vie!
Quant au nom de Kergrist, il me donne envie de relire Charles Le Quintrec...
Miss_Yves
SupprimerMerci à toi. Oui, je voulais réussir ce passage d'une saison à l'autre, bien que dans la réalité, le temps se fiche un peu du calendrier. J'ai rencontré de belles lumières, tant extérieures qu'intérieures. Si l'envie te reste, alors, ne te retiens pas, relis Charles de Quintrec .
Bien amicalement.
Roger
Oui vive le printemps !!! Ton hommage est très émouvant .J'aime "les jours heureux "sur ce fond d'un ciel si bleu qu'il en est éblouissant .
RépondreSupprimerBonne fin de semaine à toi
Je t'embrasse bien amicalement
Brigitte
SupprimerMerci. C'est vrai que je suis loin de tout commentaire lorsque je travaille, mais quel bonheur d'avoir une pareille reconnaissance, tant par l'audience, puisque ce blog approche les 160 000 visites ( elles seront atteintes dans quelques jours) que par la qualité des messages qui me parviennent, chargés d'émotion et de remarques qui m'aident aussi à progresser.
Belle fin de semaine
Je t'embrasse aussi, bien amicalement.
Roger
Peaceful creations Roger -- thank you for sharing! xo
RépondreSupprimerNancy,
SupprimerJ'aime la façon dont tu définis mes installations car elles sont faites dans cet esprit. Merci beaucoup.
Belle fin de semaine en amitié.
Roger
J'aime beaucoup ces différentes oeuvres, parmi lesquelles "La seconde vie de l'arbre" a ma préférence. Un beau symbole d'un rôle majeur de l'art. Félicitations, Roger!
RépondreSupprimerAnne; Merci Anne.
SupprimerC'est vrai que ces petites installations très sobres en couleurs sont parfois moins regardées et pourtant elle ont aussi leur place dans mon travail Tilia me dirait que je parle encore de mort, mais si j'ai réalisé cette installation près du cimetière marin où j'aime aller méditer, au pied d'un arbre en train de mourir, c'est bien pour évoquer ce qui chez nous est un véritable lien entre le vivant et le mort.Je l'ai donc fait pour le symbole avant de le faire pour l'esthétique.
Belle fin de semaine.
Amitiés.
Roger
i loved the berries on the leaves - especially those floating. and i loved the second life of a tree. so wonderfully natural.
RépondreSupprimerTexwisGirl
SupprimerMerci à toi. Je connais ton attachement à la nature et je comprends ton choix.
Belle journée et à très bientôt sur ton blog.
Roger
Le printemps! Le printemps! Je le voi! Les groseilles s'embarguent, leur retour commence. Dans leurs bateaux de feuilles Avec ses couleurs ils ont aide de passer l'hiver. Ton main et ses couleurs ont decore les forets de Bretagne. Ensemble vous a fait une fete de l'hiver! Merci, merci, Roger. L'invitation est si beau, touche mon coeur.
RépondreSupprimerhedwig
SupprimerMerci Hedwig. Oui, j'ai célébré ce passage de l'hiver au printemps " sans tambours ni trompettes" comme on dit par ici, mais en allant au cœur de la nature, l'entendre battre l'honorer et y prendre toute l'énergie nécessaire à la suite du voyage que je ne trouve pas toujours chez mes contemporains.
Amitiés.
Roger.
Justement j'ai google le nom Youenn Gwernig. Maintenant je comprends! Le grande tribu est le titre de son livre. Et ton hommage a le grande tribu c'est encore plus beau! Je va chercher son music a youtube...
RépondreSupprimerhedwig
SupprimerJe suis heureux de te l'avoir fait découvrir. Ne pas oublier que dans cet hommage, j'y associe ses trois filles Annaïg, Gwenola et Mari-Loeiza.
Je te souhaite une très belle journée.
Roger
La musique est intrigante et vieille. Vieux comme le monde. J'aime la langue et les noms du filles. Moi je m'appelle Hedwig Maria Louise. C'est un peu comme Mari Loeiza!
SupprimerHedwig
SupprimerMerci Hedwig.
Je suis heureux de t'avoir fait connaître cette famille d'artistes, les chansons de leur père accompagné par ses filles ce qui n'est pas si courant même si cela existe. Et puis les prénoms bretons sont très beaux et je les apprécie moi-même.
Amitiés.
Roger
Awesome shots ... hard to pick one favorite, they all are!
RépondreSupprimerIrene
SupprimerMerci Irene pour ce soutient inconditionnel !
Bien amicalement.
Roger
Merci pour la dédicace, Roger, mais je n'ai pas encore pris mon billet d'embarquement pour l'autre monde ;-)
RépondreSupprimerTilia
SupprimerMerci pour ton commentaire. Nous Bretons, Celtes , avons un rapport à ma mort qui peut choquer alors que ce n'est qu'une attitude transmise et rentrée dans nos habitudes, j'allais dire, dans nos gènes. Si l'on ajoute la métaphore, la force d'une image poétique, alors, certains d'entre vous décrochent. On peut le regretter mais ce n'est pas suffisant pour me faire abandonner ce sujet dans lequel je ne vois rien de morbide.
Bien amicalement.
Roger
PRECIOSAS FOTOS¡¡
RépondreSupprimerMaria Ramon
SupprimerMerci Maria pour ton commentaire et bienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins.
Bien amicalement.
Roger
Evanir
RépondreSupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins et merci pour ton commentaire chaleureux.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
Eres un magnifico artista..preciosas figuras..un abrazo desde Murcia...
RépondreSupprimeralp
SupprimerMerci à toi pour tes encouragements et à très bientôt sur ton blog.
Amitiés.
Roger
c'est un festival de mots, de poésie, de couleurs, de lumières !
RépondreSupprimerun petit tour par ici et ça repart !!!
je t'embrasse Roger et merci pour ça ...
Marty
SupprimerMerci Marty. Cela donne peut-être l'impression d'un tourbillon d'activité mais pourtant tout cela se fait dans la contemplation des lieux, des animaux, dans la lenteur des déplacements et des gestes. Repartir n'est pas aussi automatique que l'on peut croire. Depuis deux jours, par exemple, la météo ne me permet pas grand chose. Attendre fait aussi partie du jeu.
Je te souhaite une très belle journée.
Je t'embrasse.
Roger
Chaque création est un voyage, comme « l'embarquement pour l'autre monde » . Et la douce histoire du paysage, les rochers, la mer, les oies bernaches... « Qui n'a pas rêvé de les accompagner en vol jusqu'au lac Baïkal ? » Grâce aux images nous pouvons les accompagner en Bretagne.....merci
RépondreSupprimerdritanje
SupprimerMerci à toi. C'est vrai que, en pouvant plus faire de grands voyages, comme la plupart d'entre nous, ceux-ci étant réservés à des plus privilégiés qui échappent à toute crise, je me suis organisé un monde de voyages dans ma pratique du land art. Cela ne fait sans doute pas le bonheur des compagnies aériennes ni des agences de voyage, mais c'est ce que j'ai trouvé de mieux pour atteindre ces instants de poésie et d'osmose avec la nature, capables de me transporter loin du quotidien.
Belle journée et à bientôt sur ton blog.
Amicalement.
Roger
Bonjour Roger,
RépondreSupprimerJe viens de m'en prendre plein les mirettes et je me suis laissée porter sur l'onde printanière de tes mots, de cette poésie qui nous emporte, qui nous transporte toujours !
Merci
Je t'embrasse et porte-toi bien
Moun, Merci Moun.
SupprimerAttention à l'éblouissement, c'est mauvais pour la rétine. Plaisanterie mise à part, tu sais combien j'aime te lire ici, ou sur ton blog. Encore bravo pour l'édition de ton premier livre de poèmes.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
A minha admiração só aumenta em cada post.
RépondreSupprimerParabéns meu querido, desejo que tuas inspirações sejam sempre constantes.
Beijos e bom final de semana.
Joelma
Atelier Tribo de Juda
SupprimerMerci Joelma, pour tes mots chaleureux et à bientôt sur ton blog.
Je t'embrasse.
Roger
ROger je viens te dire bonsoir je ne suis pas trop sur les blogs en ce moment et je viens d'apprendre qu'une amie de blogs était partie
RépondreSupprimerje l'aimais tant elle était unique avec un si grand coeur
NOUS parlions souvent par mail et hélas la maladie a été plus fort qu'elle
la vie peut être si triste je trouve
je t'embrasse fort
France,
SupprimerJe comprends ta peine. Certains blogueurs sont si proches qu'ils sont un peu de la famille.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
Je viens tard, l'ami, mais ne crois pas que je t'oublie...
RépondreSupprimerC'est toujours aussi joli, par ici!
Sourire et bises d'Ep'
Epamine
SupprimerMerci Sylvie. Tu sais, il n'y a pas d'heures pour t'accueillir, ici, pour toi, c'est toujours la bonne heure.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
Trés beau!
RépondreSupprimerJe désire heureuse semanine
Sao
SupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins et merci pour ton commentaire.
Amitiés.
Roger
Bonjour Roger
RépondreSupprimerEntre autre bien sûr, la septième et la huitième photos constituent un travail d'une très grande poésie.
Grâce à toi, je vais me pencher sur les chansons et poèmes de Youenn Gwernig et ainsi, retrouver un peu de la saveur de mes racines. Il y a en Bretagne de grands chanteurs trop méconnus comme Glenmor, Gilles Servat, etc...
Je te souhaite une bonne semaine avec les tiens.
AMITIE
Yanis Petros
RépondreSupprimerMerci Yanis.
C'est vrai, tous ces chanteurs Bretons mériteraient une meilleure audience, même posthume pour Glenmor et pour Youenn Gwernig. A propos de ce dernier, je te recommande le dernier CD réalisé par ses filles. Une pure merveille. Tu as toutes les infos pour te le procurer sur cette page.
Bien amicalement.
Roger
Bonsoir Roger. Je ne suis pas très en avance pour venir te voir, mais chaque visite sur tes pages est un bonheur. Je m'arrête à chacune de tes créations, regrettant de ne pas être poète pour exprimer par des mots les émotions qui me submergent devant chacune de tes oeuvres. C'est doux, délicat et très fort à la fois. Ça me parle toujours. Merci Roger.
RépondreSupprimerJe t'embrasse bien amicalement.
Oxygène.
SupprimerLes premiers seront les derniers, chère Isabelle.Je ne te remercie pas de ton amitié, je la savoure.
Je t'embrasse,
Roger
RépondreSupprimerWhat can I say? As usual, your works are so beautiful.
· hugs
· CR · & · LMA ·
nOCO Le bOLO
SupprimerMerci à toi et à bientôt sur ton blog.
Amicalement.
Roger
J'aime tellement visiter Votre blog! Je me sens bien ici... I can dream, while watching your art - there's so much to be seen behind these whimsical figures... Have you seen how people react to them?... It must be very exciting!
RépondreSupprimerI like especially "L'embarquement pour l'autre monde"! As well as "The clock" and "The second life of the tree"...MERCI beaucoup!
rossichka,
SupprimerMerci à vous. évidemment, je suis très attentif à tous ces commentaires qui m'arrivent de partout et qui me surprennent tout le temps. Il y a un tel décalage entre la solitude d'une création et ce qu'elle déclenche comme réaction. Je suis toujours dans le doute, ne sachant pas si j'avance dans la bonne direction avec souvent l'envie d'arrêter. La vie passe tellement vite. Et puis je repars, sans savoir bien où je vais sinon au cœur de la nature, au cœur des choses, pour continuer le chemin.
Belle journée à vous et à bientôt.
Amitiés.
Roger
Nouvelle inspiration en venant ici... "L'étranger bienvenu", très approprié pour moi! Je ris de tes titres toujours justes, et pourtant je ne me force pas pour trouver un écho dans ma vie! Comment fais-tu, je l'ignore.
RépondreSupprimerSadaya
SupprimerMerci Sadaya. Certains prétendent qu'il n'y a pas de hasard, d'autre prétendent le contraire. Disons que ce sont de belle occurrences.
Bien amicalement.
Roger