Mémoires cardinales : Pour Yves Jégou |
Cap à l'Ouest : Pour Jacques Thomassaint |
Sereine solitude : pour Claude Pélieu |
Remember : pour Erin |
Breizh : Pour Guy Allix |
Le cercle ami : Pour Isabelle Jacoby Le chant du Loc'h : pour Sasa Saastamoinen |
Le manège à souvenirs : Pour Virginie Gayot |
Le voyage à quatre : pour Pierre Boyer |
Éloge de la paresse : pour Camino roque |
Trois fois rien : pour Marie-Josée Christien |
Transfusion lente : pour Tossan |
Insolence : Pour Leeloo |
à Marie-Claude
Terre sacrée
Un jour, je prends la route avec le sentiment d'en voir la fin.Désillusion passagère due à mon état de santé. Espérer, pour moi, consiste à marcher, avancer malgré tout, comme si l'éternité était contenue toute entière dans chacun de mes pas.
J'ai adopté le rythme qu'il faut et accepté le travail du temps sur tout ce qui existe.
J'ai adopté le rythme qu'il faut et accepté le travail du temps sur tout ce qui existe.
Je suis parti pour vivre parmi tout ce qui existe et que personne ne voit, personne ne nomme, ce tout qui nous accepte tels que nous sommes. Il faut faire de la place au rêve si l'on veut le voir advenir.Louis Calaferte, Youenn Gwernig et quelques autres ont su me montrer le chemin Il faut oublier, tout ce qui pèse, tout ce qui encombre inutilement. Je veux m'ouvrir à la seule éventualité possible : avancer, expérimenter ma vie et faire reculer le mot fin. Une belle utopie.
La route défile, Kerléano, Toul-er-Hah, Mi-Voix, Kergroix, Gourvanzeur, Je prends à droite, longe les alignements de Kerlescan. La route est étroite, sinueuse. Il faut bien tenir sa droite. Dès les premiers menhirs de Kermario, commune de Carnac, se découvre sur la gauche, un bel étang. Je m'y arrête, pour parcourir et explorer ses rives.
Sac au dos, je commence par la rive Ouest. Les ondées alternent aux éclaircies.Je marche à peine depuis un quart d'heure que je suis déjà trempé. Je suis attiré par cette étendue d'eau. Au bord de la rive, la macération des feuilles mortes tombées à l'eau, leur donne une seconde vie. Mon regard est capté par leur couleur brune, jaune-orangé et cela suffit à m’arrêter. Je pose mon sac.Un lieu idéal pour travailler.
Sac au dos, je commence par la rive Ouest. Les ondées alternent aux éclaircies.Je marche à peine depuis un quart d'heure que je suis déjà trempé. Je suis attiré par cette étendue d'eau. Au bord de la rive, la macération des feuilles mortes tombées à l'eau, leur donne une seconde vie. Mon regard est capté par leur couleur brune, jaune-orangé et cela suffit à m’arrêter. Je pose mon sac.Un lieu idéal pour travailler.
Mon idée est de faire le tour complet de l'étang et d'y créer quelques installations éphémères. Je progresserai dans le sens inverse des aiguilles d'une montre pour rejoindre le Nord de la pièce d'eau.
Je monte un premier cairn, sous la pluie et je pose à ses pieds, une orange. Je pense aussitôt : hommage posthume à Alain Jegou. C'est la répétition d'un geste réalisé en Ria d'Auray, peu de temps après sa mort.
Je dois maintenant prendre un certain rythme qui me permet d'enchaîner mes installations et leur donner une unité de temps et de lieu. C'est un seul et même geste, qualifié ici de poème gestuel.
Près d'un genêt aux fleurs à peine écloses et qui cherchent le printemps, j'installe un nid dont le seul œuf sera une mandarine. Pourquoi ces fruits? Parce qu'elle me les a offerts en quittant la maison et qu'ils sont du voyage. Dans mes mains suivront un second cairn, pour Jacques Thomassaint, puis sur un muret, le chant des cupules, puis une halte assez longue pour admirer un cormoran en pleine pêche. Fabuleux.
Je n'ai pas vu le temps passer comme d'habitude et lorsque je reprends la marche, c'est déjà le moment où la lumière cesse de mordre le jour pour faire place à l'ombre. S'installent devant mes yeux, le miroir de l'entre-deux mondes.
Les oiseaux se sont tus. La pluie reprend, douce, fine, froide. Les pierres sont extrêmement lourdes. Il faut poser juste, ne pas s'y reprendre à deux fois. Ce cairn s'affirme, a du caractère et se rebelle face à l'ordre établi. Nous sommes frères. Il fait face au cairn d'Alain Jégou et je pense tout naturellement : ce sera un hommage à Claude Pélieu.
C'est comme ça, tu as des personnes, plus tu t'imagines qu'elles sont mortes, plus leur présence s'intensifie.
Je pense à Lu qui n'oublie pas.
Ici, nous sommes en Terre Sacrée, à mi-chemin entre les menhirs de Kermario, soldats pétrifiés ,porteurs de mystères et le tumulus de Kermadio avec sa kyrielle d'âmes en peine. Autant dire que le magnétisme est d'une forte intensité et la légende authentifiée. Que deviendra-t-il ce cairn ? Il sera, capteur magnétique, trait d'union de l'entre-deux mondes, gnomon, ombre portée parmi les ombres, poème de pierres. S'entendra-t-il avec le grand cormoran des lieux. Lui accordera-t-on un regard pour peu qu'en plein hiver, un marcheur s'écartant du chemin balisé, vienne se perdre par ici?
Je lui ai donné vie. J'ai tracé son destin et celui-ci m'échappe déjà. Inexorablement, il terminera l'aventure dans les eaux profondes de l'étang. Mais, n'est-ce pas mieux ainsi que d'échapper à toutes mes suggestions acrobatiques pour retrouver la paix des eaux du lieu ?
Je ne sais pas, je ne sais plus, mais il faut surtout, ne rien posséder qui alourdirait ma progression. Le beau souvenir des heures laborieuses qui ne produisent qu'un déplacement de vent sur la planète, doit me suffire. Et cette question permanente qui trotte dans ma tête et me fait reprendre la route : suis-je arrivé au terme ou dois-je encore avancer un peu. Petite musique suffisante pour me servir de réponse, au moins provisoirement.
Je n'ai pas vu le temps passer comme d'habitude et lorsque je reprends la marche, c'est déjà le moment où la lumière cesse de mordre le jour pour faire place à l'ombre. S'installent devant mes yeux, le miroir de l'entre-deux mondes.
Les oiseaux se sont tus. La pluie reprend, douce, fine, froide. Les pierres sont extrêmement lourdes. Il faut poser juste, ne pas s'y reprendre à deux fois. Ce cairn s'affirme, a du caractère et se rebelle face à l'ordre établi. Nous sommes frères. Il fait face au cairn d'Alain Jégou et je pense tout naturellement : ce sera un hommage à Claude Pélieu.
C'est comme ça, tu as des personnes, plus tu t'imagines qu'elles sont mortes, plus leur présence s'intensifie.
Je pense à Lu qui n'oublie pas.
Ici, nous sommes en Terre Sacrée, à mi-chemin entre les menhirs de Kermario, soldats pétrifiés ,porteurs de mystères et le tumulus de Kermadio avec sa kyrielle d'âmes en peine. Autant dire que le magnétisme est d'une forte intensité et la légende authentifiée. Que deviendra-t-il ce cairn ? Il sera, capteur magnétique, trait d'union de l'entre-deux mondes, gnomon, ombre portée parmi les ombres, poème de pierres. S'entendra-t-il avec le grand cormoran des lieux. Lui accordera-t-on un regard pour peu qu'en plein hiver, un marcheur s'écartant du chemin balisé, vienne se perdre par ici?
Je lui ai donné vie. J'ai tracé son destin et celui-ci m'échappe déjà. Inexorablement, il terminera l'aventure dans les eaux profondes de l'étang. Mais, n'est-ce pas mieux ainsi que d'échapper à toutes mes suggestions acrobatiques pour retrouver la paix des eaux du lieu ?
Je ne sais pas, je ne sais plus, mais il faut surtout, ne rien posséder qui alourdirait ma progression. Le beau souvenir des heures laborieuses qui ne produisent qu'un déplacement de vent sur la planète, doit me suffire. Et cette question permanente qui trotte dans ma tête et me fait reprendre la route : suis-je arrivé au terme ou dois-je encore avancer un peu. Petite musique suffisante pour me servir de réponse, au moins provisoirement.
Caillante d’espoirs
Et piètre devenir
En souffrance
Qu’est-ce qu’une vie
Sinon gagner du temps
Juste un soupçon de temps
Comme on souffle sur ses doigts
Pour les garder du froid
Quérir un peu de chaleur
Pour se préserver du pire
Et poursuivre vaille que vaille
L’ineffable combat
Alain Jegou
"Une meurtrière dans l'éternité "
me coulerait bien à la suite de l'éloge de la paresse
RépondreSupprimerBrigitte Celerier,
SupprimerMerci Brigitte, pour cette visite. En regardant bien, il y a encore de la place pour la sieste.
Amitiés.
Roger
Cher ROGER', J'AIME LA Légère COLORATION HUMORISTIQUE DU JOUR , une lente transfusion de sympathie à ton cercle d'amis paresseux...
RépondreSupprimermanouche,
SupprimerMerci Manouche. Je ne sais pas si je suis l'exemple à suivre en ces temps où tout le monde se doit d'être tout le temps au taquet. Et puis j'aime bien que l'on cherche sous l'épaisseur des mots comme aurait dit Félix Leclerc. C'est aussi un jeu pour moi que de mettre des titres sur mes installations. Ce n'est jamais le fruit du hasard, pas plus en ce qui concerne les dédicaces.
Je te souhaite une très bonne journée et je t'embrasse.
Roger
Marvelous photos and amazing ARTWORK. I love your installations.
RépondreSupprimerBest regards, Synnöve
Seraphina's Phantasic
SupprimerMerci Synnöve, pour tes mots d'encouragement et à très bientôt sur ton blog.
Amicalement.
Roger
This is incredibly beautiful! Vraiment un grand plaisir pour les yeux!:)
RépondreSupprimerrossichka
SupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins et merci pour ton commentaire.
Belle journée à toi.
Amicalement.
Roger
gagner du temps , ce temps qui nous gagne, ce temps à qui tu fais des offrandes comme un rituel sacré, comme pour l'aprivoiser, et aussi le mettre à distance pour mieux franchir le tapis rouge qu'il nous déploie à ses heures généreuses , ou qu'il nous retire au gré de ces humeurs....
RépondreSupprimermartine Béard
SupprimerLa camarde qui nous a tous déjà épinglés sur son carnet de commande, est une madrée. Il faut bien faire avec, quitte à en jouer.C'est toujours ça de gagné pour le moral, même si on connait tous la fin de l'histoire, sans les modalités, bien sûr.
Belle journée Martine et merci pour ton passage, ci.
En toute amitié.
Roger
Wonderful series.
RépondreSupprimerI especially like the 3rd image, with the water's reflection.
You succeed with impossible balances.
So nice.
Rick Forrestal
SupprimerMerci Rick. Oui en efet, à l'instant de prendre cette photo, juste avant de basculer derrière l'horizon, le soleil me fit cadeau d'une exceptionnelle lumière. D'où ce bel effet miroir.
Belle journée et à bientôt sur ton blog.
Amitiés.
Roger
Chaque visite est un bonheur...
RépondreSupprimerchri
SupprimerLes petits bonheurs sont nécessaires dans notre vie. Merci de ta vite et belle journée en amitié.
Roger
J'aime beaucoup toutes ces touches de couleurs chaudes, une fin d'hiver en perspective, peut-être ?
RépondreSupprimerJe t'embrasse, Roger, très bonne soirée !
norma
SupprimerMerci. Il faut vivre chaque saison jusqu'au bout. L'hiver, comme nous, change tous les jours d'aspect.
Je te souhaite une belle semaine, devant tes toiles, pourquoi pas.
Je t’embrasse.
Roger
Calma e senso di sereno abbandono è la sensazione che provo ogni volta che vedo un tuo post.
RépondreSupprimerBuona serata
Francesca
P.S. peccato che ci sia la verifica del captcha che nel postare un commento mi fa diventare matta.
Francesca
SupprimerTon message et ton intention sont bien passés, même si la technique du logiciel de traduction n'est pas parfaite et je t'en remercie.
Je te souhaite une très belle semaine.
Bien amicalement.
Roger
J'aime beaucoup ces créations que tu déposes au fil de tes pas en hommage à tes amis... Je les aime toutes, mais ce soir le chant du Loch me parle tout particulièrement, et puis l'insolence...
RépondreSupprimerEt avance encore un peu s'il te plait, c'est un tel plaisir de te suivre...
Pastelle
SupprimerJe te remercie de tes encouragements. J'ai bien l'intention de continuer la pratique du land art m^me si en ce moment, je suis totalement arrêté pour raison de santé. Jusque là, après chaque arrêt, je suis toujours reparti. J'ai donc espoir.
Je t'embrasse.
Roger
Douces anticipations du printemps avec ces couleurs chaudes et et ce " nid dont le seul œuf sera une mandarine", ce don qui" fait partie du voyage"...
RépondreSupprimerCes notations développent toutes avec beaucoup de profondeur et de sérénité la phrase :" J'ai adopté le rythme qu'il faut et accepté le travail du temps sur tout ce qui existe".
La réflexion sur la présence en nous des morts me touche beaucoup.
Miss_Yves
SupprimerMerci pour ton très beau commentaire.Ma démarche n'est pas une résignation mais plutôt un pas vers la sagesse, celle que l'on trouve par exemple décrite chez Christian Bobin ou Frédéric Lenoir. Difficile de faire autrement si je v eux progresser positivement. Ce que j'écris est vécu, ressenti comme tel même si cela peut choquer quelqu'un, je suis là pour témoigner d'une façon de vivre, la mienne, non pour donner un exemple, tu l'a très bien compris et cela ce sent dans ta dernière phrase.
Belle journée en amitié.
Roger
Olá Roger.
RépondreSupprimerÉ sempre maravilhoso apreciar sua arte, eu me encanto a cada post.
E através do texto você faz com que nos sentimos totalmente envolvidos no processo de criação.
Desejo-lhe muitas inspirações e obrigada por compartilhar conosco.
Beijos
Joelma
Atelier Tribo de Juda
SupprimerMerci Joelma.
Ta présence m'est précieuse, tu le sais pourquoi. On ne peut s'habituer à recevoir tant de témoignage d'affection et d'amitié, et, je pense que ce lien qui m'unit avec tous les lecteurs, avec tout, est fait de cette humanité même qui manque parfois, cruellement dans notre monde tous les jours.
A très bientôt chez toi, Joelma.
Je t'embrasse
Roger
praise of laziness causes me to chuckle.
RépondreSupprimerand the bowl. so simple, the bowl, and yet the best for me, the opportunity to gather together. and remember, this too is a bowl, a gathering.
roger, your work ... i touch your knee. your work and your time in this embodiment... i am very grateful.
xo
erin
erin
SupprimerMerci pour ton commentaire . Je retiendrai le mot " simple" parce que c'est à quoi je tends, retourner aux fondamentaux et exprimer ma propre émotion avec des choses simples au coeur de la Nature.
Je te dis à bientôt sur ton blog et je t'embrasse.
Roger
On te sent plus triste aujourd'hui, plus inquiet... Mais pas moins passionné, pas moins inspiré. Le "cairn" dédié au poète Yves Jégou parle de lui-même... Les mandarines sont les notes chantantes de ces "tableaux" d'hiver,. J'aime beaucoup "Remember", un nid comme une renaissance...
RépondreSupprimerMerci Roger pour ce sublime partage.
Belle semaine, bises
Nathanaëlle
SupprimerMerci pour ton commentaire. Triste ? non, mais si la couleur rattrape tout, alors tant mieux?
Belle soirée.
Je t'embrasse.
Roger
la paresse de continuer sur la même voie, avec autant de ... ;)
RépondreSupprimercamino roque
SupprimerLes paresseux sont souvent des gens très occupés, mais à autre chose et puis, une note d'humour de temps en temps, ça ne fait pas de mal.
Merci pour ta visite et ton commentaire.
Je t'embrasse.
Roger
Je pense au fil d'Ariane... d'une création à l'autre, petites perles rouges. Beau travail!
RépondreSupprimerGine
SupprimerMerci pour ton commentaire. Oui, c'est un peu ça. Une sorte de continuité inventive, dans la mesure du possible. Cela n'empêche pas un questionnement perpétuel, parfois source de tension. Tout s'arrange pendant la pratique. Je fonctionne comme ça.
Belle soirée.
Roger
Aujourd'hui j'aime beaucoup ton" manège à souvenirs"mais tout le reste de ton travail est beau et me procure un grand bonheur . Rgarder et admirer simplement .
RépondreSupprimerBelle journée et bonne continuation sur ton chemin.
Ne t'arrête pas, du moins pas encore ,,je sais c'est très égoïste ce que je t'écris !!!
Je t'embrasse amicalement
Brigitte
SupprimerMerci à toi. Ces baies ont été très difficiles à poser et beaucoup sont tombées à l'eau ! Dans cette série, il y avait plusieurs manèges de cette sorte le long de la rivière.
Je te souhaite une très belle journée.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
Je comprends vos émotions comme vous voyagez ces routes avec la curiosité d'un enfant et la sensibilité de la peau et les yeux.
RépondreSupprimerAvec des performances modifient pas votre environnement, mais vous font un hommage. embellir et lui donner une chance de se montrer aux yeux à moins que vous les voyez.
Toutes les œuvres de cette série, j'ai beaucoup aimé. Détails de mandarine sur le nid, que de renaître dans le lagon.
J'espère que la santé va vous permettre de continuer ces voyages pour votre plaisir et le nôtre.
Un baiser
Tesa Medina
SupprimerMerci pour ce très long commentaire qui me touche bien évidemment. Oui, moi aussi, j'espère que ma santé me permettra de continuer encore pendant quelques années.
Il faut vivre chaque instant intensément au moment de la création et cela prend beaucoup d'énergie.
Belle soirée Tesa.
Je vous embrasse
Roger
Votre lieu de tranquillité et de paix. C'est bon de venir ici.
RépondreSupprimerAmicalement.
cecilia
Oceano Azul Sonhos
SupprimerSi heureux de vous retrouver ici avec votre âme de poète. Belle soirée à vous et saluez bien mes amis Portugais que j'aime tant.
Je vous embrasse.
Roger
Es ist jedes Mal ein großer Genuss, deine so bezaubernden und dabei so vergänglichen Werke zu bewundern. Sie sind ungemein inspirierend und sehr poetisch!
RépondreSupprimerJe t'embrasse
Belle journée à toi, Roger.
isabella
veredit Isabella Kramer
SupprimerMerci pour tes mots d'encouragement, Isabelella.
Belle soirée en amitié.
Je t'embrasse.
Roger
Touzeil a écrit cet haiku:
RépondreSupprimerLe soir les menhirs
se racontent des histoires
à dormir debout
Je pense à ces trois lignes à chaque fois que j'admire tes élévations de pierres...
Porte-toi bien. La vie est belle et les cailloux sont en fleurs grâce à toi!
Bises et pensées d'Ep'
Epamine
SupprimerMerci pour ce Haïku transmis et merci à l'ami Touzeil. Il y a du vrai dans ces vers.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
Quelques problèmes pour poster un commentaire.
RépondreSupprimerJe voulais juste te dire Roger que tes créations sont fantastiques !!!
Je t'embrasse.
Marité,
SupprimerMalgré tes problèmes, ton message est bien arrivé du Canada et je t'en remercie.
Je t'embrasse
Roger
Que preciosa entrada encuentro en mi visita…y tus letras resuenan en mi cabeza y también me digo que… nosotros somos aves de paso que distraemos al tiempo, con guiños, para alargar la vida. Querido amigo vengo a decirte que dejo mi despedida en mi último post, me alejo de los blogs por tiempo indefinido, pero, a todos los amigos que han dispensado su valioso tiempo, en leer mis poemas…los embarcaré en ese magnífico "le manège à souvenirs" para que siempre naveguen en mi mente y corazón. Te felicito por compartir este hermoso trabajo, por tu constancia y amor a este Camino de los grandes jardines. Te admiro mucho…adelante amigo!!!
RépondreSupprimerBesos y abrazos efusivos.
Ceciély
SupprimerNous éloigner des blogs sera notre destin futur, pour tous car on ne peut imaginer une éternité dans ce système, fort sympathique mais chronophage.
La vie ailleurs est bien évidemment possible et ce que vous avez rêvé de faire, je vous le souhaite vous apportant sérénité paix et bonheur à partager avec vos proches puisque telle est votre philosophie de vie. Ce parcours commun réalisé avec vous en toute amitié, en aura marqué plus d'un et je vous en remercie.
Je vous embrasse bien fort.
Bonne chance à vous, Ceciély.
Avec mon amitié.
Roger
Bonjour Roger,,
RépondreSupprimerIl me faut venir, puis revenir et encore revenir...
Il me faut apprivoiser tes mots, m'arrêter. Y trouver des sens qui sont miens et que tu énonces si bien.
J'ai à voir, à revoir. Il faut du temps pour tout sentir. Il faut prendre le temps avec toi de soulever chaque pierre.
Et sous les pierres se cachent tant d'émotions. Les tiennes, les nôtres si nous prenons le temps de laisser venir.
Tes compositions sont poésies. Il fait bon chez toi malgré la pluie. La sensibilité déborde et c'est bon.
Merci de ta dédicace. Je la vois comme un fil d'Ariane qui traverse le labyrinthe... en plein coeur... Cela me convient.
Etre au coeur de tout le plus possible... là où tu es toujours dans tes créations... et dans les êtres qui t'environnent...
Je te souhaite d'aller bien.
Prends soin de toi.
A bientôt ami Roger.
Je t'embrasse fort.
Leeloo
SupprimerMerci Leeloo. Tu sais, je montre sans doute beaucoup de photos mais c'est pour diversifier la présentation. Pourtant cela ne représente pas beaucoup en pourcentage du travail exécuté sur le terrain, qui montré en totalité, rebuterait le lecteur. On décroche vite d'un blog quand il y a de trop. Très peu de gens s'expriment également.Par exemple ce mois c-i, presque 4700 personnes seront passées sur Le Chemin des Grands Jardins. Imagine autant de commentaires. Cela n'empêche pas qu'un véritable courant de sympathie et d’amitié, s'est installé dans ces échanges , je pense que c'est bien grâce à vous que j'ai tenu ce blog jusqu'ici. Si j'étais un joueur de cartes, je pense que cela ne poserait pas autant de problèmes, mais pour un cardiaque, mener la vie que je mène, est limite. Cela durera le temps que je pourrai, et je ne prends aucun engagement.
Merci encore pour tes commentaires si chaleureux.
Je t'embrasse.
Roger
Ihania pieniä taideteoksia. Ja niissä on myös hieman huumoria mukana.
RépondreSupprimerHyvää tammikuun loppua.
Ystävyydellä
orvokki
orvokki,
SupprimerMerci. Tu me connais bien pour ainsi souligner cet humour qui se cache dans mes travaux. Cela me fait très plaisir.
Belle soirée à toi.
Amicalement.
Roger
The light is very radiant in this series. I like especially the one with the golden leaves and the one after it, which I just noticed, is dedicated to me!!! Thank you, Roger, they shine!
RépondreSupprimerSasa Saastamoinen
SupprimerMerci pour tes encouragements. J'aimerai bien partager un peu avec toi,mes visites car je trouve que ton blog et ton talent mériteraient d'^tre mieux connus.
Belle soirée.
Je t'embrasse.
Roger
Superbe association des courbes et des lignes, des pierres et des végétaux, des couleurs vives et éteintes... J'ai un gros faible pour l'éloge de la paresse....
RépondreSupprimerCergie
SupprimerMerci pour ce très beau compliment.
Belle soirée en amitié.
Roger
Belles photos Roger .. Bisous et salutations ..
RépondreSupprimerAna Minguez Corella
SupprimerMerci pour ta visite, Ana et très belle soirée.
Je t'embrasse.
Roger
Bonjour Roger, c'est très beau, avec des touches chaudes qui donnent un côté joyeux à ton oeuvre :)
RépondreSupprimerJe t'embrasse bien amicalement !
Nadezda
SupprimerMerci à toi pour tous ces mots d'encouragement.
Je te souhaite une très belle soirée et je t'embrasse aussi.
Roger
Wonderful forms and shapes!
RépondreSupprimerMila,
SupprimerMerci Mila, pour ta visite. Amitiés.
Roger
Hi Roger, this time some of your creatinon remind me about Mandalas!!!
RépondreSupprimerand this always leads me to a calming, serene, peaceful thought. thanks!
Roberto M.
SupprimerMerci Roberto. Très heureux de lire tout ce que t'inspire mon travail. Toujours surprenant de le découvrir.
Belle soirée.
Amitiés.
Roger
just fabulous creations, once again, roger. true, natural art by a kind heart.
RépondreSupprimerTexWisGirl
SupprimerMerci pour ton passage, ici et belle fin de soirée.
A très bientôt chez toi.
Amitiés
Roger
Quel travail est le votre ....
RépondreSupprimerles mots sont dérisoires pour dire sa force et sa beauté
comme j'aimerais être un de ces voyageurs sur cette pirogue végétale
vos petits fruits rouges me ravissent toujours
ce nid de brindilles recevant clémentine est un amour
le cercle ami un puits de lumière, les touches de rouille, cette amitié qui dure toujours
et tout le reste si simple et si travaillé,organisé, si bellement pensé
il y en a cinq que je ne vois pas
mais l'essentiel est là,dans cette grande ferveur...
merci du fond du coeur
pour tout ce que vous nous offrez au fil des pages
Mémoire du silence.
SupprimerMerci pour ce très beau commentaire. En fait, ce n'est pas 4 ans qu'il vous manque mais 15 ans, soit la presque totalité de mon travail qui continue à être quantité négligeable pour les experts. Ce qui n'a pas changé, c'est ma passion pour cet art du peu et qui est passé par plusieurs influences différentes avant de trouver sa voie. Simplement l'âge et mon état de santé m'ont obligé à m'adapter et à réaliser de plus petits travaux. Même au temps où je réalisais des installations à grande échelle, je n'ai jamais travaillé, ou imaginé travailler avec de grandes équipes de collaborateurs, ni avec des moyens qui relèvent plus du chantier de travaux publics que d’œuvres manuelles. Il me reste à continuer ma vie et pratiquer le land art, le plus longtemps possible, tant que la passion sera là. Je trouve dans ce blog, une très belle reconnaissance qui n'en finit pas de me surprendre.
Votre commentaire en est une belle preuve.
Avec mon amitié.
Roger
Toujours cette paix profonde qui se dégage de ces oeuvres éphémères. Et puis, par moment, hop, une petite pointe d'insolence, un éclat de rire qui nous arrive en plein visage. Merci...
RépondreSupprimerCharlotte.
SupprimerMerci. Bien observé. Je te confierais bien volontiers que je n'apprécie pas trop tout ce qui est fade. Alors, comme dans la bonne cuisine, un peu d’épices, ça ne peut pas faire de mal.
Belle soirée,
Charlotte et à bientôt chez toi.
Amitiés.
Roger
Another well told story both in words and images.
RépondreSupprimerI particularly like the nest with the orange therein.
Wish you good health and blissful days!
All the best to you :-)
Lis
SupprimerMerci pour cette visite d’aujourd’hui et pour vos mots d'encouragement.
Belle journée et à bientôt, Lis.
Amitiés.
Roger
RépondreSupprimerPerfect works, as usual.
I like the most Pour Tossan.
· hugs
· CR · & · LMA ·
nOCO Le bOLO
SupprimerMerci à toi pour tes mots d'encouragement et à bientôt sur ton blog
Amitiés.
Roger
de toutes tes créations je ne saurais dire si j'ai une préférence !
RépondreSupprimertu nous offres des reflets dans l'eau, des pierres, des couleurs, des feuilles, des baies...
tu as l'oeil et le bon pour trouver l'harmonie et le régal des yeux!
nous sommes riches, juste un souffle peut réchauffer les doigts mais aussi les rafraîchir...
alors prends soin de toi et continues d'avancer dans le jardin de toutes les merveilles!
je te souhaite un joli mois de février
bises
Marty,
SupprimerMerci pour ton long et beau commentaire. Au moment où je te réponds, il pleut des cordes et je ne sais quand cela va s'arrêter. Entres la pluie, le vent et les tempêtes à répétition, la Bretagne est bien éprouvée. Hier, il y a eu pas mal de casse sur les côtes Bretonnes. Je crois que tout le monde n'attend qu'une chose : le soleil pour faire sécher tout ça.
En attendant, on fait le dos rond.
Belle soirée.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
Bonjour Roger... Que dire encore sinon te manifester mon émerveillement devant tant de créativité, de cette osmose entre les éléments, la terre, la nature et toi... tu es maître du temps.
RépondreSupprimerJ'espère que la tempête de dimanche n'a pas trop endommagé les espaces où tu te réfugies !
Bises
Moun, Merci pour ton commentaire.
SupprimerBien évidemment, il y a des dégâts sur les côtes Bretonnes. Toutes les terres sont gorgées d'eau et dans bien des endroits,dans les champs, on ne va pas loin, même avec des bottes.
Je ne suis pas à la fête, c'est vrai et de plus , je suis arrêté pour raison de santé. Dur hiver.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
C'est sûr, plus nous avançons sur le chemin, plus l'éternité est dans chacun de nos pas et de nos gestes. Belle unité dans toutes ces compositions éphémères qui signent, comme toujours, une remarquable fusion avec les éléments et les êtres chers. Vos textes, très poétiques, révèlent aussi une grande finesse, tout comme le poème d'Alain Jegou.
RépondreSupprimerDanièle Duteil
SupprimerTrès touché par vos mots dont je vous remercie infiniment.
Amitiés.
Roger
On sent le silence et le vent, la rugosité de la pierre et la douceur du fruit, la solitude et l'amitié. Le marcheur. Celui qui empile les pierres en une éternité d'instant. Merci.
RépondreSupprimerNicole Giroud
RépondreSupprimerMerci pour votre beau commentaire.
Bien amicalement.
Roger
La passion, le coeur, le partage, l'orange qui change de main, tout vient prendre forme sous nos yeux au fil de ces compositions. Merci encore pour cette participation, ce partage.
RépondreSupprimerComme toujours ici j'admire ta capacité, Roger, à sans cesse renouveler tes créations sans bégayer.
RépondreSupprimerToutes tes œuvres ont un air de famille et chacune est différente, tels les enfants d'un même couple, nés d'un même amour.
Celles de cette fois-ci sont toutes belles et dignes d'être admirées.
Cependant l'un d'elles est fascinante par son étrangeté (un peu à la manière d'un enfant surdoué).
Je veux parler de celle que tu as intitulée "Le cercle ami", dédié à Isabelle Jacoby.
De quoi s'agit-il ? Est-ce une rigole dans le sol ?..
Merci de satisfaire ma curiosité portée au rouge !
Bises et à tout de suite pour le billet suivant