à deux cent jours près...
à celle que j'aime
Lorsque j'arrive sur la plage, le temps est gris, avec des promesses de soleil. Je vois Le Havre au loin sur ma droite. La mer est basse, coefficient 89. Une petite dizaine de pêcheurs à pied tente sa chance, qui à la crevette grise, qui aux étrilles, pour les plus valeureux. Ils ont traversé la passe, avec de l'eau jusqu'aux épaules pour rejoindre les rochers ne découvrant qu'aux belles marées. Il fait 8 °, mais le vent nous laisse en paix. L'été, ils seraient ici, une bonne centaine et moi, beaucoup moins tranquille pour pratiquer le land art.
Bientôt 200 jours que je me soigne depuis notre accident de voiture. Mon rêve est simple puisqu'il consiste à refaire une grande spirale de 24 tours( comme les 24 heures du jour) dont la circonférence atteindra 45 mètres, une fois achevée.
Il y a trois semaine, mon dernier essai s'est soldé par un échec au bout de six tours car je perdais l'équilibre. L'exercice demande d'en avoir un minimum ! Alors, j'ai redoublé d'ardeur chez la kiné, sans la mettre dans la confidence car elle n'aurait pas compris que je fasse cette chose.
Depuis deux jours, je me sentais pouvoir essayer. Hier était le bon jour.
J'ai choisi un endroit, pas trop près de ma mer qui commençait à monter. Je ne me voyais pas encore faire la course avec elle comme je l'ai fait si souvent. Tant pis pour le recouvrement sous les vagues.
Et j'ai commencé, le corps légèrement plié vers l'avant, le talon gauche planté dans le sable et faisait office de soc, la jambe droite tendue, servant de moteur. En fait, il n'y a aucun repaire pour réaliser cette spirale, c'est purement mental. Il faut avoir intégré le mouvement en soi. Le rythme doit être soutenu, et très rapidement calé sur le souffle.
Je me suis mis a progresser jusqu'au 6ème tour. C'est là que les douleurs sont apparues. D'abord dans la cuisse gauche, avec cette sensation de brûlure et puis dans toute la jambe. Je me suis dit, il faut que j'en fasse au moitié la moitié, 12 tours, après, les muscles seront chauds et ça passera. Lorsque j'en suis arrivé là, non seulement, les deux jambes étaient prises mais je sentais mon tendon d'Achille gauche, près à me lâcher. J'en connais le prix, en ces treize années de pratique de land art et l'âge venant, je me suis arrêté de nombreuses fois, jusqu'à m'arrêter plusieurs semaine pour récupérer de tendinites.
Pourtant, avec douze tours, la spirale commençait vraiment à pendre de l'allure. Je me suis dit,si j'en ai fait douze, je peux encore en faire autant. A un détail près, le premier tour sur soi fait à peine un mètre et les derniers, beaucoup plus long.
J'ai failli arrêter et pourtant, je me suis remis au travail, me rendant compte que j'avais gardé mon sac à dos et que je m’accrochais à ma canne de marche, qui ne me servait àrien, comme pour avoir une compagnie rassurante. Avec la fatigue, je perdais l'équilibre, me rattrapant en plantant ma canne de arche dans le sable.Dans ces moments d'intense effort, la solitude est plus pesante et chaque détail pouvant donner un peu de courage, compte énormément.
J'aime cette figure de spirale, parce qu'elle difficile à réaliser, qu'elle demande une grande maîtrise et qu'elle s'intègre parfaitement dans un paysage marin, tout en restant à la mesure de l'homme, sans faire appel à du matériel. On peut dire que la, dans la boîte à outil, il faut la tête et les jambes. C'est vraiment dans l’esprit du des pionniers du land art.
Je l'ai terminée, fier de l’avoir fait dans ces conditions difficiles, car il va me falloir quelques temps pour récupérer physiquement, mais je sais, maintenant, que je peux toujours la faire. Content de la dédier à celle que j'aime et qui était à mes côtés dans la voiture, le soir de notre accident.
J'ai regardé cette spirale d'autant plus que le soleil est venu répandre une lumière d'or sur la page pendant une demi-heure.
Il faut avoir vu ce spectacle, " in situ", pour comprendre cette magie du land art, de cette spirale qui capte si bien la lumière et la renvoie généreusement. A 40 mètres, on ne la voit pas, et si l'on s'approche, il se passe toujours quelque chose entre le passant et elle.
La mer était encore loin, au moins à une heure de la recouvrir par les premières vagues et elle l'aura probablement prise à la tombée de la nuit, sans autre témoin que les mouettes et les goélands.
J'ai terminé mon travail en dessinant ce danseur qui jongle avec elle depuis des années, puis une dédicace To The Sea et enfin quelques unes de mes étoiles.
Je pouvais repartir, avec mes douleurs et ma satisfaction de les avoir dépassées.
A deux cents jours près, dans la nuit printanière du 9 mai 2011, sur une petite route de Cornouailles, la mort nous avait accordé un répit, et permis de retrouver des petits bonheurs de la vie, parmi lesquels, le land art.
Roger Dautais
Veuillez excuser la mise en page aléatoire et critiquable de mes photos land art, faite par Bloguer et que je n'ai pas réussi à corriger.
R.D.
.../
Je reprends le voyage
sans trouver le port
ouvert dans le silence
Une main invisible
rassure
éclaire le regard
quand plus rien
ne tient
Un soupçon de sève
où se promet le sens
accompagne le secret.
*
De l'humidité
de l'humus
surgit
la palpitation du monde
Un mouvement de l'âme
m’accueille
et me fonde
surgi
de l'extrême pointe
du désespoir
l'ignorance précède
ce qui se tait.
*
Je sais
l'affleurement
des mots
au cœur du silence
Au vif du vent
un autre versant
de moi
se découvre
à l'écoute du monde
*
Dans l'infime écheveau
où la parole se déroule
je cherche la vie
à tâtons
J'avance
mot à mot.
Marie Josée Christien
Extrait de texte paru dans l'anthologie "5 Voix de Bretagne" présentée par Jacqueline Saint Jean aux éditions Encres Vives( 2007
Lorsque j'arrive sur la plage, le temps est gris, avec des promesses de soleil. Je vois Le Havre au loin sur ma droite. La mer est basse, coefficient 89. Une petite dizaine de pêcheurs à pied tente sa chance, qui à la crevette grise, qui aux étrilles, pour les plus valeureux. Ils ont traversé la passe, avec de l'eau jusqu'aux épaules pour rejoindre les rochers ne découvrant qu'aux belles marées. Il fait 8 °, mais le vent nous laisse en paix. L'été, ils seraient ici, une bonne centaine et moi, beaucoup moins tranquille pour pratiquer le land art.
Bientôt 200 jours que je me soigne depuis notre accident de voiture. Mon rêve est simple puisqu'il consiste à refaire une grande spirale de 24 tours( comme les 24 heures du jour) dont la circonférence atteindra 45 mètres, une fois achevée.
Il y a trois semaine, mon dernier essai s'est soldé par un échec au bout de six tours car je perdais l'équilibre. L'exercice demande d'en avoir un minimum ! Alors, j'ai redoublé d'ardeur chez la kiné, sans la mettre dans la confidence car elle n'aurait pas compris que je fasse cette chose.
Depuis deux jours, je me sentais pouvoir essayer. Hier était le bon jour.
J'ai choisi un endroit, pas trop près de ma mer qui commençait à monter. Je ne me voyais pas encore faire la course avec elle comme je l'ai fait si souvent. Tant pis pour le recouvrement sous les vagues.
Et j'ai commencé, le corps légèrement plié vers l'avant, le talon gauche planté dans le sable et faisait office de soc, la jambe droite tendue, servant de moteur. En fait, il n'y a aucun repaire pour réaliser cette spirale, c'est purement mental. Il faut avoir intégré le mouvement en soi. Le rythme doit être soutenu, et très rapidement calé sur le souffle.
Je me suis mis a progresser jusqu'au 6ème tour. C'est là que les douleurs sont apparues. D'abord dans la cuisse gauche, avec cette sensation de brûlure et puis dans toute la jambe. Je me suis dit, il faut que j'en fasse au moitié la moitié, 12 tours, après, les muscles seront chauds et ça passera. Lorsque j'en suis arrivé là, non seulement, les deux jambes étaient prises mais je sentais mon tendon d'Achille gauche, près à me lâcher. J'en connais le prix, en ces treize années de pratique de land art et l'âge venant, je me suis arrêté de nombreuses fois, jusqu'à m'arrêter plusieurs semaine pour récupérer de tendinites.
Pourtant, avec douze tours, la spirale commençait vraiment à pendre de l'allure. Je me suis dit,si j'en ai fait douze, je peux encore en faire autant. A un détail près, le premier tour sur soi fait à peine un mètre et les derniers, beaucoup plus long.
J'ai failli arrêter et pourtant, je me suis remis au travail, me rendant compte que j'avais gardé mon sac à dos et que je m’accrochais à ma canne de marche, qui ne me servait àrien, comme pour avoir une compagnie rassurante. Avec la fatigue, je perdais l'équilibre, me rattrapant en plantant ma canne de arche dans le sable.Dans ces moments d'intense effort, la solitude est plus pesante et chaque détail pouvant donner un peu de courage, compte énormément.
J'aime cette figure de spirale, parce qu'elle difficile à réaliser, qu'elle demande une grande maîtrise et qu'elle s'intègre parfaitement dans un paysage marin, tout en restant à la mesure de l'homme, sans faire appel à du matériel. On peut dire que la, dans la boîte à outil, il faut la tête et les jambes. C'est vraiment dans l’esprit du des pionniers du land art.
Je l'ai terminée, fier de l’avoir fait dans ces conditions difficiles, car il va me falloir quelques temps pour récupérer physiquement, mais je sais, maintenant, que je peux toujours la faire. Content de la dédier à celle que j'aime et qui était à mes côtés dans la voiture, le soir de notre accident.
J'ai regardé cette spirale d'autant plus que le soleil est venu répandre une lumière d'or sur la page pendant une demi-heure.
Il faut avoir vu ce spectacle, " in situ", pour comprendre cette magie du land art, de cette spirale qui capte si bien la lumière et la renvoie généreusement. A 40 mètres, on ne la voit pas, et si l'on s'approche, il se passe toujours quelque chose entre le passant et elle.
La mer était encore loin, au moins à une heure de la recouvrir par les premières vagues et elle l'aura probablement prise à la tombée de la nuit, sans autre témoin que les mouettes et les goélands.
J'ai terminé mon travail en dessinant ce danseur qui jongle avec elle depuis des années, puis une dédicace To The Sea et enfin quelques unes de mes étoiles.
Je pouvais repartir, avec mes douleurs et ma satisfaction de les avoir dépassées.
A deux cents jours près, dans la nuit printanière du 9 mai 2011, sur une petite route de Cornouailles, la mort nous avait accordé un répit, et permis de retrouver des petits bonheurs de la vie, parmi lesquels, le land art.
Roger Dautais
Veuillez excuser la mise en page aléatoire et critiquable de mes photos land art, faite par Bloguer et que je n'ai pas réussi à corriger.
R.D.
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Je reprends le voyage
sans trouver le port
ouvert dans le silence
Une main invisible
rassure
éclaire le regard
quand plus rien
ne tient
Un soupçon de sève
où se promet le sens
accompagne le secret.
*
De l'humidité
de l'humus
surgit
la palpitation du monde
Un mouvement de l'âme
m’accueille
et me fonde
surgi
de l'extrême pointe
du désespoir
l'ignorance précède
ce qui se tait.
*
Je sais
l'affleurement
des mots
au cœur du silence
Au vif du vent
un autre versant
de moi
se découvre
à l'écoute du monde
*
Dans l'infime écheveau
où la parole se déroule
je cherche la vie
à tâtons
J'avance
mot à mot.
Marie Josée Christien
Extrait de texte paru dans l'anthologie "5 Voix de Bretagne" présentée par Jacqueline Saint Jean aux éditions Encres Vives( 2007
Une vie entière en une spirale! Merci de ce partage!
RépondreSupprimerDites, Roger Dautais pouvons nous caresser l'espoir d'avoir, un jour, votre "travail" sous les yeux et dans nos mains sous forme d'un livre?
Une spirale qui me porte au centre de l'univers, à un point où il termine tout et recommence à commencer. Ton espace me remplit d'une espérance!
RépondreSupprimermerci pour tout cela
RépondreSupprimerje suis heureuse d'avoir un petit moment de tranquillité pour venir retrouver tes œuvres , et tes mots qui mettent si bien en scène cet acte de création si ancré et "physique" .
RépondreSupprimertoute mon admiration pour cette belle ténacité.
Je dédie toutes ces beautés maritimes à ma vieille petite cousine de l'île d'Oléron ,envolée dans la nuit de Lundi...
It's simply gorgeous! I like all the pictures!
RépondreSupprimerGreetings.
Pour avoir tenté de faire une petite spirale, d'en avoir éprouvé de la douleur, de la difficulté, certes, mais un contentement intense, et un sentiment de plénitude incomparable, j'ai suivi ton billet avec émotion. Je m'efforce de lutter contre la mort qui accorde un répit, mais qui est inéluctable, et elle recule encore, et encore ...
RépondreSupprimerTres beau, tres profond, tres emouvant, tres apaisant...comme d'habitude. Merci pour ces creations partagees avec nous!
RépondreSupprimerLes mots me manquent devant tant de beauté et de créativité ...
RépondreSupprimerBravo pour cette spirale douloureuse
Et pour la mise en page je me disais bien qu'il y avait un truc qui clochait mais en fait cela surprend et permet de voir tes créations différemment
Roger, je suis hors d'haleine d'avoir lu tes efforts incroyables pour achever ton oeuvre !
RépondreSupprimertu es comme cet homme dessiné sur le sable,
tu portes ta spirale à bout de bras et j'admire
ta force, ta détermination, ton mental d'enfer !
incroyable Roger, sacrée leçon !! c'est beau, très beau !!
je t'embrasse
Chri,
RépondreSupprimerPour répondre à votre question voici un livre dont je suis -co auteur et qui donne large place au Land Art, de plus accompagné d'un film de 40 minutes. FOL'ART aux éditions Syllepse Paris.
Bien qu'il date de 2003,déjà, il continue à être vendu dans les livres d'artiste par l'éditeur.
Bonne journée,
Roger
Esmeralda Tores,
RépondreSupprimerNous portons en nous une part de l'univers qu'il nous appartient d'exprimer à notre façon, toi au Mexique et moi en rance, c'est ce qui nous réunit.
Belle journée,
Roger
Esmeralda Torres,
RépondreSupprimerIl fallait lire " en France" bien évidemment et non en rance, comme je l'avais écrit par erreur dans la réponse à ton commentaire.
Roger
brigetoun,
RépondreSupprimerTrès heureux de ton passage sur Le Chemin.
Amicalement,
Roger
croukougnouche,
RépondreSupprimerC'est bien naturellement que je me joins à toi et associe ta petite cousine à un hommage posthume, par ces créations.
Avec mon amitié,
Roger
Art,
RépondreSupprimerMerci pour tes mots d'encouragement, à bientôt,
Roger
Gine,
RépondreSupprimerIl y a des mots difficiles à lire mais ils sont toujours en deçà de la réalité.
Il faut parcourir le chemin jusqu'au bout avec lucidité.
Bien amicalement,
Roger
DeeBee L.
RépondreSupprimerLorsque c'est une création partagée et que des mots me parviennent en retour, je les garde au fond de moi, car ils jalonnent mon chemin.
Belle journée,
Roger
Brigitte,
RépondreSupprimerMerci pour ce commentaire amical. Pour la mise en page, tu as lu l'explication mais je n'en suis pas satisfait. C'est la première fois que ça m'arrive depuis la création du blog. La prochaine fois, ce sera mieux.
Roger
Une bien belle dedicace si pleine de sens!
RépondreSupprimerToujours battant, jamais vaincu...jolie dédicace à ta chérie... Reposes toi un peu quand même...
RépondreSupprimerThat designs in the sand are stupendous, and are the rest.
RépondreSupprimerC'est merveilleux cette puissance créatrice que tu possèdes Roger
RépondreSupprimerun grand bravo !
prends soin de toi my friend / je t'embrasse
Merci, merci, je prends note et je me débrouille! J'en suis content!
RépondreSupprimerThe designs of these art pieces are divine!!! I love the berries on pillar in the water.
RépondreSupprimertherèse,
RépondreSupprimerJe la trouvais appropriée...
Merci de ton passage,
Roger
Rénica,
RépondreSupprimerJamais vaincu, c'est bien vite dit. Le temps fait aussi son travail.
Amicalement,
Roger
Bob Bushell,
RépondreSupprimerMerci Bob, le chasseur d'images.
Belle journée aux États Unis,
Roger
Patrick Lucas,
RépondreSupprimerC'est sans doute une seconde nature, chez moi, c'est aussi beaucoup de travail.
Amitiés,
Roger
chri,
RépondreSupprimerSi tu trouves ce livre chez Syllepse, sache que cet ouvrage, nous a pris pas loin d'une année à réaliser, film compris, et que son scénario est de moi.
Tu me tiendras au courant.
Amicalement
Roger
Merci pour la magie de la beauté et pour le courage.
RépondreSupprimerAnne
Marty,
RépondreSupprimerJe te remercie de ta présence et de tes mots que je sais sincères, mais je n'ai pas le sentiment de réaliser quelque chose de surhumain, simplement d'avoir franchi une étape dans ma reconstruction.
Dans ce cas, j'ai vu que l'envie de créer avait été un moteur très fort.
Belle journée à toi,
Je t'embrasse,
Roger
Rohrerbot,
RépondreSupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins et merci de ton commentaire.
Roger
Anne,
RépondreSupprimerJe n'ai réussi à trouver la solution provisoire qu'en puisant en moi.
Belle journée,
Roger
C'est toujours un plaisir de venir contempler votre univers si riche et si inspirant, j'aime beaucoup le gisant entouré d'eau...
RépondreSupprimerMingingi des prairies
RépondreSupprimerCe gisant fait partie d'un ensemble qui porte le nom "des Gisants de Sallenelles" et que j'ai réalisé dans l'estuaire de l'Orne, il y a quelques années.
Pour tout avouer, ce gisant me faisait beaucoup d'effet, sous sa peau blanche, en réalité des algues séchées, et comme dépose sur un tapis flottant vers l'éternité représenté par la marée montante.
Merci de tes mots d'encouragement.
Amicalement,
Roger
Premièrement: merci pour vos commentaires chez moi! Je peux vous dire que je compendre le français juste pour presque compendre tous de votre texte ci-dessus, mais pour écrire, je dois demander à mon ordinateur pour un peu d'aide! :) (Malheureusement, il fait une traduction très mauvaise alors il faut que je corrige le meme!!
RépondreSupprimerJe suis vraiment impressionné par votre création, tout ce que vous écrivez.Je comprende qu'il doit être très difficile de parvenir à une telle création avec une seule jambe, ce qui est incroyable! Et très beau!
J'aurais pensé que vous vous avez utilisé pour une sorte d'outil en dehors de votre corps.
N'est-il pas un peu triste de voir tout cela disparaître avec la vague?
Les photos je les prends avec mon téléphone portable, il n'a que 5 méga-octets, donc je suis toujours touchée quand mes photos sont apprécié par quelqu'un.
(Mais ce que j'ai à corriger le texte, je pensais que l'ordinateur a été supérieure! *sourires*)
Je vous souhaite une agréable week-end!
Tus trabajos son bellos. Esas piedras sobre el agua que parecen personas son una maravilla. Tu arte me hace soñar.
RépondreSupprimerUn saludo
Que mágico! Você é um artista fabuloso!
RépondreSupprimerFelicidades.
Um beijo carinhoso.
Délicieux et compositions créatives, tous sont grands, mais ceux que j'ai aimé sont le domaine de feuilles et le dernier des étoiles et la voie ferrée.
RépondreSupprimerBon après-midi Roger,comment vas-tu?
RépondreSupprimerJe m'excuse pour te deranger,mais j'ai besoin de toi pour comprende un mot d'un vidéo sur youtube:j'ai tout compris,sauf qu'un mot!
J'ai essayé de comprendre plusieurs fois,mais je n'y arrive pas. Peux-tu m'aider?
Merci bien .Mariangela
Bonsoir Roger,
RépondreSupprimerJe viens de te lire... Quel courage ! J'espère que tu as récupéré physiquement. Tu devais être heureux d'être arrivé à faire cette spirale, et ton récit est pleine d'émotions, vraiment. Merci beaucoup pour ce partage.
Belle fin de dimanche à toi. Amicalement.
ils me plaisent, les lieux que je vois sur tes photos...
RépondreSupprimerRoger,merci bien.Merci bien!!! Oui,c'est noirceur,mais j'avais compris "morcer","morceur" ect...En te remerciant encore,je te souhaite la bonne journée.
RépondreSupprimerMariangela
J'avais cru déposer un commentaire !
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup le land art et je découvre ce blog avec plaisir.
Le texte qui accompagne cette démarche est un must. Heureusement que la photo existe pour rendre immuables ces constructions éphémères.
J'ai écrit un billet sur Nils Udo.
http://saravati.skynetblogs.be/archive/2009/07/01/nils-udo.html
Un petit conseil d'ordre technique, tu devrais veiller à bien séparer les billets ,par un espace plus grand. Peut-être aussi publier moins de photos à la fois, on se perd vite devant tant de beautés, nous laisser un peu d'air pour respirer !
4U2
RépondreSupprimerMerci pour ton commentaire que je comprends très bien, m^me avec ton traducteur Google.Pour ce qui est de tes photos, ne t'en fais pas, tout le monde ne peut s'équiper d'appareils valant des milliers d'euros. Tu as remarqué, dans la rue, des super voiture et d'autres moins. Dans l'assiette, c'est pareil, ou le gavage de bonnes choses, ou moins. Pourquoi couchent dehors et d'autres , non ?
Il n'est pas nécessaire d'être riche pour être sensible et tout le monde à le droit de s'essayer dans un art. C'est vrai que l'élitisme tue beaucoup de gens mais nous devons résister à ce rouleau compresseur. Tu aimes faire des photos avec ton portable,fais le et plus tu en prendras plus tu comprendras la lumière, le cadre, le sujet. C'est normal d'avoir des critiques, mais il faut qu'elles te servent à progresser.
Tes photos m'ont touchées et toi, tu as ressenti une émotion en regardant les miennes. Bel échange, tu ne crois pas ?
Amicalement et à bientôt,
Roger
Maria Diez,
RépondreSupprimerMerci pour ton commentaire.Belle journée,
Roger
Téca,
RépondreSupprimerMerci
et bonne journée sous le soleil brésilien,
Bien amicalement,
Roger
Léovi,
RépondreSupprimerCette installation est liée à une histoire.
à bientôt, Léovi,
Roger
Mariangela Imbreda
RépondreSupprimerDans cet extrait de film, le mot est " noirceur".
Bye,
Roger
Françoise,
RépondreSupprimerNous sommes à lundi midi, oui, j'ai récupéré physiquement, je te rassure.
Maintenant, je vais attendre un peu avant de recommencer.
Il m'est arrivé de tracer trois grandes spirales de ce genre en 3 heures 3o. Je ne pourrais plus le faire. Il est vrai, ça remonte à plusieurs années.
Merci de ton commentaire et à bientôt.
Roger
Roberto,
RépondreSupprimerC'est vrai,tous ces lieux sont inspirants pour moi et tu en voies le résultat.
Merci pour ton commentaire.
A bientôt,
Roger
Mariangela Imbreda,
RépondreSupprimerMa répons a croisé ton remerciement.
Cela m'aura permis de visionner cet extrait de film que je ne connaissais pas.
à bientôt,
Roger
Saravati,
RépondreSupprimerC'est vrai, je ne suis pas le roi de la mise en page mais la dernière est particulièrement ratée grâce à notre ami Blogger. Pour la petite histoire, j'ai mis 4 heures pour télécharger mes photos. Une véritable stratégie de dissuasion !
J'essaierai de tenir compte de tout ce que tu me me dis, à l'avenir pour améliorer la présentation de ce blog.
Je suis allé sur ta page spéciale Nils Udo et je t'ai répondu "in situ".
Si le cœur t'en dis et trouve matière dans quelques milliers de photos Land Art présentées sur Le Chemin des Grands Jardins, je serai très heureux de figurer sur ton blog.
Bien à toi et cordialement,
Roger
Wow tout est envoûtant, une très belle balade avec des superbes clichés...Merci
RépondreSupprimerFlo,
RépondreSupprimerMerci de ta visite.
Amicalement
Roger
Merci pour les mots, les images et la belle leçon de vie. ♥
RépondreSupprimer@ Roger
RépondreSupprimerMerci pour ton commentaire sur Nils Udo, j'y ai répondu chez moi.
Je voulais te demander : as-tu déjà publié quelque chose sur tes oeuvres, si ce n'est pas le cas, cela en vaudrait la peine, d'autant plus que les textes qui accompagnent tes photos sont d'une beauté poétique certaine.
Belle journée à toi.
Bonsoir Roger!
RépondreSupprimerC'est toujours un énorme plaisir visiter ces Grands Jardins! Les photos et les textes sont splendides.
Merci, et belle semaine.
Pastelle,
RépondreSupprimerMerci pour tes mots encouragement.
Belle journée à toi,
Roger
Saravati,
RépondreSupprimerSi, en terme de publication, on compte la presse écrite, oui, mes photos ont fait l'objet de nombreux tirages, illustrations de textes et premières pages de magazines que je n'ai pas comptabilisés.
Un livre, FOL'ART, publié par les éditions Syllepse de Paris, quo-signé avec le peintre Y.Guégan, fait une large part au Land-Art et s'accompagne d'un film de 45 minutes où l'on me voit dans la pratique de cet art. Bien qu'édité en 2003, il est toujours au catalogue Syllepse et continue à se vendre.
Mais un livre qui me serait entièrement consacré, non, je n'ai pas trouvé d'éditeurs intéressés. A vrai dire, maintenant, je ne cherche plus.
J'espère avoir répondu à ta question.
Belle journée et à bientôt.
Roger
Maria Emilia Moreira
RépondreSupprimerMerci de ta visite et de ton commentaire. Le Chemin des Grands Jardins est ouvert, tu peux y revenir quand tu veux.
Bien amicalement,
Roger
quel beau travail! cette spirale! et en plus il ne faut pas trembler!
RépondreSupprimerTodo, todo tan bello en tu blog. Huele, se oye, se siente. Es un arco-iris de sensaciones. "Le Chemin" es la casa del Minotauro y de las hadas. Un abrazo y gracias por visitar las orillas de La Isla Misteriosa.
RépondreSupprimerGwendoline,
RépondreSupprimerMerci. En effet il faut mieux avoir le geste sûr.
Belle soirée.
Roger
La Isla Misteriosa,
RépondreSupprimerJ'aime bien lorsque tu évoques un arc en ciel de sens qui présiderait à mon travail. C'est un peu vrai.Quant à trouver des similitudes entre labyrinthe du Minotaure et mes spirales, avec un peu d'imagination, ce qui est ton cas,nous n'en sommes pas loin.
à bientôt,
Amitiés,
Roger
Muy originales las ideas, encantadoras imágenes y espectacular espacio el suyo...
RépondreSupprimerSeguiré pasando por aquí, no lo dude.
Un saludo cordial,
Db.
J'ai vraiment aimé ces photos,
RépondreSupprimermerci et un gros câlin
Interessante, prezioso e faticoso lavoro. Da quel che vedo ne è proprio valsa la pena e il dolore è ripagato dalla vista di tale arte.
RépondreSupprimerUn buon fine settimana,
Francesca
David B.Bustos
RépondreSupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins où j'espère t’accueillir très souvent,
Roger
Mundo Da Lua,
RépondreSupprimerMerci Luana pour ces mots d'encouragement et bienvenue, ici.
A bientôt,
Amicalement,
Roger
Francesca,
RépondreSupprimerJe ne recherche pas la douleur mais elle est simplement inévitable en ce moment.Elle fait partie d'une étape à franchir pour ensuite, retrouver plus de liberté dans cet exercice, qui malgré tout reste difficile à réaliser même en bonne santé.
Merci de ton passage amical ici et belle soirée à toi,
Roger
Outre la mise en page, je reconnais le talent toujours intact et flamboyant !
RépondreSupprimerDevons-nous voir dans certaines photographies l'allégorie de celui qui devait porter le monde sur ses épaules ?
Amitiés,
séb h.
Gracias por tu visita en mi espacio.
RépondreSupprimerVuelvo por aquí a desearle buena semana.
Un cordial saludo,
Db.
Quel magicien : Tu as même capturé la lune; avec son ombre!
RépondreSupprimerSeb Haton,
RépondreSupprimerMerci pour ton commentaire. Tu as remarqué la mise en page ? C'est un cadeau de Blogueur, je n'ai jamais rien vu de pire. J'espère que la prochaine page sera réussie.
Amicalement,
Roger
David B.Bustos
RépondreSupprimerà mon tour de te remercier pour ta visite. A Bientôt sur ton blog,
Roger
Manouche a dit
RépondreSupprimerOui, c'est vrai et ce n'est pas facile de la décider. Mais puisque cette installation te plais, je te la dédie volontiers,
Belle journée,
Roger
L'altre dia vaig trobar una bonica sorpresa: un comentari amb unes precioses paraules en francés. Em va fer molta il·lusió. Vaig seguir les pistes de l'autor i trobo que és un gran artista. Les teves fotos són màgiques. M'encanten. El text l'he llegit però com que no sé gaire francés segur que hi ha coses que no acabo d'entendre. Tot i així, aniré seguint el teu blog, i moltes gràcies per la teva visita al meu.
RépondreSupprimerQue vagi molt bé!
Raquel
(traducció amb el google):
L'autre jour, j'ai trouvé une belle surprise: une revue avec de belles paroles en français. J'étais très excité. J'ai suivi les traces de l'auteur et je pense que c'est un grand artiste. Vos photos sont belles, magiques. J'ai l'amour. Le texte que j'ai lu, mais je ne sais pas français très sûr il ya des choses qui ne comprends pas très bien. Cependant, je vais suivre votre blog, et vous remercions de votre visite à mon.
Il va très bien!
Rachel,
RépondreSupprimerIl m'arrive de ne pas tout comprendre d'un texte écrit dans une langue étrangère même si le traducteur Google me guide, mais il reste souvent, une impression donnée par quelques photos et l'esprit du texte pour me guider et cela me suffit pour apprécier. C'est ce que tu as sans doute fait et je te remercie de ton passage ici.
Bien amicalement,
Roger
Oui, j'ai bien noté la mise en page. Honnêtement, j'ai pensé que cela ne pouvait pas venir de toi...
RépondreSupprimerAmitiés,
séb h.
Art, tout est art pour qui sait regarder, entendre et toucher. Il suffit que l'homme reconnaisse ce que la nature produit pour que le hasard "naturel" devienne art. C'est donc le regard et la volonté de l'homme qui décrète l'art. Putain à minuit v'la une pensée profonde... je vais me coucher de ce pas, bonne nuit !
RépondreSupprimerMagnifique ! J'adore vos créations naturelles, Roger. Vous souhaitant une merveilleuse semaine à l'avance. xoxo
RépondreSupprimerOh! merci de tout coeur!
RépondreSupprimerTes créations sont spectaculaires..vraiment je respecte ....on reste la bouche ouverte! Bonne continuation!
RépondreSupprimerQuizá el hombre contemporáneo disfrute menos de su mundo porque rara vez comprende la naturaleza efímera que lo rodea y moldea. no es fácil aceptarlo, y mucho menos convertirlo en un impulso para seguir adelante con mayores fuerzas. Felicidades y abrazos.
RépondreSupprimerΕΥΧΑΡΙΣΤΩ ΓΙΑ ΤΗΝ ΕΠΙΣΚΕΨΗ!ΕΠΙΣΗΣ ΣΕ ΕΥΧΑΡΙΣΤΟΥΜΕ ΠΟΥ ΜΟΙΡΑΖΕΣΑΙ ΜΑΖΙ ΜΑΣ ΤΗΝ ΜΑΓΕΙΑ ΤΗΣ ΦΥΣΗΣ! ΧΡΟΝΙΑ ΠΟΛΛΑ ΑΠΟ ΤΗΝ ΕΛΛΑΔΑ!!!
RépondreSupprimerHola Roger, una sorpresa muy agradable al admirar sus fotos, bellas e interesantes, asi como la prosa que las acompaña. Su esfuerzo no han sido en vano. Enhorabuena!!!
RépondreSupprimerLe deseo un feliz año 2012, lleno de inspiración y resultados excelentes en sus bellas obras. Un abrazo fraterno desde Madrid.
Katrin découpage,
RépondreSupprimerMerci pour ton passage ici et bonne année 2012
Bien amicalement,
Roger
Marya Jesus,
RépondreSupprimerBienvenue sur le Chemin des Grands Jardins depuis l'Espagne.Peut-être reprendrai-je un de tes haïku pour le publier sur mon blog, bientôt car je les trouve très beaux.
A bientôt et belle année 2012,
Bien amicalement,
Roger
Roger para mí sería un honor que repitas unos de mis haikus en tu blog, puedes hacerlo cuándo gustes. Hasta pronto amigo, que disfrutes muchisimo de las fiestas navideñas!!!
RépondreSupprimerJ'ai parcouru les photos, j'avoue ne pas avoir la disponibilité intérieure aujourd'hui pour lire les textes... Mais je pense qu'ils valent le coup ! A vite j'espère. Bisous
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