To the sea...
Préparer une performance land art pour la TV coupe le rythme de mon travail mais reste acceptable de temps en temps. Je vais donc me retrouver une fois de plus devant une équipe de télévision française qui réalise un documentaire regroupant des artistes du littoral. Vaste programme. J'ai donc repris le chemin des plages et je travaille mes tracés de spirales sur différents sables, plus ou moins compacts, essayant de repérer des endroits propice à cet exercice demandé. Quitte à faire déranger une équipe technique venant de loin, je me dois de réussir et je m'entraine un peu comme un sportif. Tracer une spirale de 45 mètres de circonférence demande des bonnes jambes. En ce moment, avec la chaleur, les sables découverts par la marée, s'essuient très vite et sont compacts. Hier j'étais dans l'estuaire de la Dive, rivière qui sépare deux petites villes Normandes, de la côte de Nacre, Dive sur Mer et Houlgate. J'avais choisi cet endroit pour son cadre et parce que j'aime bien les estuaires. Lieu d'échange entre les eaux douces et salées, mouvement des eaux, présence d'un grand nombre d'oiseaux de mer, horizon dégagé avec vue sur Le Havre, cet estuaire assez modeste, reste un endroit intéressant pour pratiquer le land art, car un peu à l'écart des foules. J'avais déjà tracé des spirales sur la rive gauche, il y a quelques années, jamais sur la rive droite. Je me suis un peu planté quant à la souplesse du sable. A mi-parcours du tracé, je suis tombé sur une couche sableuse, très compacte qui m'a donné énormément de mal, pour la suite. Mais quelque soit les difficultés rencontrées, je trace toujours mes spirales jusqu'au bout. Vous en voyez le résultat sur les deux premières photos.
Cet après-midi, changement de lieu et, retour à Ouistreham. Il fait très chaud et le soleil a ramené un peu de monde sur cette immense plage qui peut accueilli plus de 20.000 personnes en plein été. J'ai choisi l'extrémité Est de la plage, celle qui est interdite aux baignades, et qui n'intéresse que les pêcheurs. Jusqu'au 1er juillet, je suis assez tranquille, après, il faudra venir de très bonne heure le matin ou très tard le soir, pour éviter la foule des touristes. La mer descend et je dispose d'un espace assez vaste, sorte de glacis en pente douce, bordé sur le flanc Est, par un très long épi rocheux qui borde le canal d'accès au port. Aujourd'hui, je verrai passer quelques vieux gréements dont les propriétaires sont des amoureux de " la marine en bois" ce qui me réjouit toujours, car j'aime beaucoup ces bateaux.
Encore une fois, le tracé de la spirale va être très dur à réaliser, pour les mêmes raisons, un sable qui s'essuie trop vite , une eau qui s'évapore sous un soleil très chaud et une couche sableuse compacte, difficile à travailler. Sans maîtriser la technique, impossible d'arriver à un bon résultat. Je diminue la vitesse du tracé. A chaque pas, je souffre des jambes et il me faut faire de nombreuses haltes pour arriver aux 24 tours, ce qui est mon objectif. Une fois terminée, elle a fière allure et je suis content, pour une fois, de ne pas avoir apporté mon appareil photo. L'acte est entièrement gratuit. Cette spirale sera , comme tant d'autres, offerte à la mer, qui la prendra à marée montante. Elle restera anonyme et sans autre trace que dans ma mémoire.
D' ici mercredi, je referai cette même installation sur une autre plage et je serai prêt., physiquement. Je reprendrai ensuite ma pratique du land art, répétant de simples gestes, recherchant l'épure, le brut, oubliant ce que je sais, alternant, les matériaux, les végétaux, les couleurs, les formes, les endroits, bientôt, les régions, sans jamais ressentir d'ennui dans cette vie si proche de la nature, sur laquelle je m'interroge,mais que j'accepte comme étant le chemin sur lequel je dois avancer, sans calcul, sans regrets, parce qu'il semble être mon destin. Cette intime conviction qu'une fraction de seconde, m'enlèverait à tout jamais, si je savais la suite de l'histoire, avant le grand saut dans le vide. Éphémère, je suis né, éphémère, je partirai lorsque viendra mon tour.
Roger Dautais
On dirait un silence à l'aine du feuillage
la brise interrompue
presque à hauteur des oiseaux
On dirait chez l'enfance une trêve de jeu
pour une feuille à lire
et sa nervure sous les doigts
Car lui l'enfant patienterait un demi-
siècle
à guetter quelque chose de brutal et
d'infime
une petite fêlure comme un cri
l'instant où l'arbre meurt
Et se dirait soudain Il n'y a
que la foudre pour.
Bruno Berchoud
L'ombre portée du marcheur
Cet après-midi, changement de lieu et, retour à Ouistreham. Il fait très chaud et le soleil a ramené un peu de monde sur cette immense plage qui peut accueilli plus de 20.000 personnes en plein été. J'ai choisi l'extrémité Est de la plage, celle qui est interdite aux baignades, et qui n'intéresse que les pêcheurs. Jusqu'au 1er juillet, je suis assez tranquille, après, il faudra venir de très bonne heure le matin ou très tard le soir, pour éviter la foule des touristes. La mer descend et je dispose d'un espace assez vaste, sorte de glacis en pente douce, bordé sur le flanc Est, par un très long épi rocheux qui borde le canal d'accès au port. Aujourd'hui, je verrai passer quelques vieux gréements dont les propriétaires sont des amoureux de " la marine en bois" ce qui me réjouit toujours, car j'aime beaucoup ces bateaux.
Encore une fois, le tracé de la spirale va être très dur à réaliser, pour les mêmes raisons, un sable qui s'essuie trop vite , une eau qui s'évapore sous un soleil très chaud et une couche sableuse compacte, difficile à travailler. Sans maîtriser la technique, impossible d'arriver à un bon résultat. Je diminue la vitesse du tracé. A chaque pas, je souffre des jambes et il me faut faire de nombreuses haltes pour arriver aux 24 tours, ce qui est mon objectif. Une fois terminée, elle a fière allure et je suis content, pour une fois, de ne pas avoir apporté mon appareil photo. L'acte est entièrement gratuit. Cette spirale sera , comme tant d'autres, offerte à la mer, qui la prendra à marée montante. Elle restera anonyme et sans autre trace que dans ma mémoire.
D' ici mercredi, je referai cette même installation sur une autre plage et je serai prêt., physiquement. Je reprendrai ensuite ma pratique du land art, répétant de simples gestes, recherchant l'épure, le brut, oubliant ce que je sais, alternant, les matériaux, les végétaux, les couleurs, les formes, les endroits, bientôt, les régions, sans jamais ressentir d'ennui dans cette vie si proche de la nature, sur laquelle je m'interroge,mais que j'accepte comme étant le chemin sur lequel je dois avancer, sans calcul, sans regrets, parce qu'il semble être mon destin. Cette intime conviction qu'une fraction de seconde, m'enlèverait à tout jamais, si je savais la suite de l'histoire, avant le grand saut dans le vide. Éphémère, je suis né, éphémère, je partirai lorsque viendra mon tour.
Roger Dautais
On dirait un silence à l'aine du feuillage
la brise interrompue
presque à hauteur des oiseaux
On dirait chez l'enfance une trêve de jeu
pour une feuille à lire
et sa nervure sous les doigts
Car lui l'enfant patienterait un demi-
siècle
à guetter quelque chose de brutal et
d'infime
une petite fêlure comme un cri
l'instant où l'arbre meurt
Et se dirait soudain Il n'y a
que la foudre pour.
Bruno Berchoud
L'ombre portée du marcheur
C'est absolument impressionnant et superbe,aussi bien ces grands cercles sur la plage que la spirale de fleurs jaunes sur fond d'eau bleutée !
RépondreSupprimerJ'aime tout particulièrement les carrés d'herbe sur fond de terre craquelée ! Heureusement que l'appareil photo est présent pour fixer vos oeuvres éphémères !
Roger,
RépondreSupprimeril est clair que vous êtes «pratiquants» de votre destin!
Tout ce que vous faites, a un chemin, un dur, en cours d'exécution dédié et le merveilleux résultat!
ces spirales sont magnétiques ...
on nous appelle!
sont très bien fait et intégrée à l'environnement ...
vous êtes la personne choisie pour gérer toutes ces éléments privilégiés de la nature!
continuer à remplir ainsi que votre destination!
Vos œuvres sont éphémères...
La nature est en charge de les absorber!
un gros câlin!
Denise
Ah, j'aime beaucoup ces moments de poésie, comme un hommage à la Terre rendu, comme une magnificence évanescente.....
RépondreSupprimeranne des ocreries
RépondreSupprimerMerci Anne, pour ton commentaire et bon Dimanche.
à bientôt,
Roger
Superbe comme tj et à force tu le sais . agnifique ces photos tu es un grand artiste
RépondreSupprimerBon dimanche je vais revenir te voir
France,
RépondreSupprimerMerci pour ton commentaire généreux et amical. On ne peux soi même s'évaluer en matière d'art et si je me considérais tel que tu me le dis, je ne pourrais plus travailler. Je peux juste évaluer le chemin parcouru depuis ma première installation. Bien des choses ont évolué mais j'ai gardé le même esprit.Ceci dit, c'est toujours agréable de recevoir des compliments( je sais que de ta part ils sont sincères) mais la vie tracée passe par le travail avant tout,ce qui n'est pas facile.
Carpe diem...
Roger
bonjour roger
RépondreSupprimerje suis venue te dire merci pour tous ces messages que tu laisses chez moi, quelle gentillesse !
et quel bonheur de revenir ici pour admirer tes oeuvres et ton art
tu es un poète et j'admire ton travail
bel été à toi aussi roger
J'aimerais, un jour, tomber par hasard sur une de tes compositions, ici ou là. Je crois que cela mouillerait mes yeux, que ce soit un cairn, une spirale ou une splendide composition végétale ou minérale!
RépondreSupprimerJe suis contente: deux des trois billets sélectionnés par l'ordinateur en bas de mon billet actuel te concernent et le troisième est un billet destiné à ma fille... Et dire que certains affirment que les objets n'ont pas d'âme...
Très belle journée, quoi que tu fasses!
Karine,
RépondreSupprimerC'est , vrai, je regarde beaucoup de blogs mais je passe très vite quand je ne suis pas accroché soit par le sujet, soit par le contenu, soit par l'esprit du créateur. Je dois dire que sur le tiens, je passe de bons moments, c'est pour cela que je m'exprime.
Je te remercie pour tes mots encourageants.
Roger
Je trouve très émouvantes les traces de tes pas ,quittant l'œuvre que tu viens de réaliser , elles sont minuscules et discrètes , mais leur présence donne la dimension de ton passage , l'empreinte que tu viens de laisser en hommage à la Nature.
RépondreSupprimerTu vois je suis de retour pour regarder et admirer ce travail ton talent. Tu es une personne si gentille et tu as du talent.
RépondreSupprimerJe trouve de la paix chez toi et je me sens si bien au calme de plus. Je pense que tu dois encore et encore continuer de nous faire rêvr.
Car ces bien beau ce que mes yeux voient chez toi Roger.
Je te souhaite une belle soirée même si je suis en avance et te dis
Merci ♠
Epamin,
RépondreSupprimerTon vœu n'est pas impossible à réaliser. Je me souviens de rencontres bien plus improbables encore, au Maroc , en plein moyen Atlas, où nous roulions vers le désert, par 50 degrés, dans un quatre quatre sans climatisation conduit par notre guide. Il nous avait arrêté près d'un petit lac et je m'étais mis à élever des cairns lorsque des enfants, surgis de nulle part, s'approchèrent de moi, me faisant comprendre qu'ils voulaient m'aider. Jamais, ni Marie-Claude ni moi n'oublierons cette scène à des milliers de kilomètres de chez nous, ni ce geste de générosité de ces petits dont les yeux grand ouverts nous faisaient part de leur étonnement et de leur satisfaction.
Tu vois, tout est possible dans ces rencontres autour du land art. Voici un rendez-vous lancé.
Quant aux billets laissés chez toi, je le fais par amitié et par reconnaissance aussi de ton travail d'édition sur tes deux blogs.
a bientôt,
Roger
croukougnouche,
RépondreSupprimerCes pas sont la preuve d'un sable trop meuble et très difficile à travailler. Ils sont en effet, les dernières traces laissées avant de quitter la spirale, qui, une fois éloignée de moi, d'une trentaine de mètres se perd dans l'anonymat des sables de cette plage.
Merci pour ton commentaire et bonne soirée,
Roger
France,
RépondreSupprimerTu nous as confié être Bretonne et tes mots me touchent d'autant plus que comme toi, je vis loin de mon pays natal.
Encore une fois, je te dis combien j'apprécie tes commentaires amicaux.
Bonne soirée,
Roger
J'admire toutes tes oeuvres, mais ces spirales ont quelque chose de magique et me parlent. Je lis toujours avec intérêt les textes qui accompagnent tes images et qui reflètent bien le plaisir que tu prends dans ces créations, même si - et peut-être à cause de ? - elles te demandent un effort.
RépondreSupprimerBonsoir j'aime j'adore ce que vous faite c'est magnifique et en même temps bien beau. Je n'avais jamais vu cela avant donc un grand merci.
RépondreSupprimerje suis heureuse de regarder de belles créations
Merci
Sandra,
RépondreSupprimerBeaucoup de personnes comme vous ne connaissent pas le land art parce que c'est un art, peut-être pratiqué par beaucoup d'artistes mais au regarde de la peinture, de la sculpture, du dessin, ou de la photographie, nous sommes très peu nombreux. A part deux ou trois grands artistes qui attirent à eux, médias, foule et beaucoup d'argent ( c'est la réalité) les autres se contentent comme je le fais, d'exercer cet art par passion, sans en attendre des miracles. Voila ce qu'est la réalité du land art qui, pour moi, me convient très bien. Ma part de rêve s'inscrit là dedans, entre art de vivre et art de vie.
Au plaisir de te revoir sur Le Chemin des Grands Jardins.
Roger
Comme c'est joli !
RépondreSupprimerDe formes comme de couleurs !
Bonne journée
RépondreSupprimerL'entraînement fut difficile,
RépondreSupprimerSueur et eau coulait sur son front
Les mollets durs comme du béton,
Pour tracer encore une fois
De la pointe du talon
(qu'il avait costaud !)
La jolie spirale sans fin
Un seul but à atteindre :
Le plus parfait dessin...
La mer, ce jour là,
Eut encore un beau cadeau
Et le sportif heureux
Pensa qu'il était enfin prêt
Pour son prochain rendez-vous !
Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeee
PS/ Tiens nous au courant, qu'on puisse profiter du documentaire !
Amartia,
RépondreSupprimerAucune spirale ne se ressemble dans le tracé, hormis le geste qui se répète. Elles sont faites du paysage, dans le paysage et pour lui. Toujours de la même dimension, environ 45 mètres de diamètre, elles paraissent minuscules sur des grandes plages et immenses, coincées entre deux rochers. C'est une heure de travail quand tout va bien, une heure trente dans du sable compact et plusieurs heures lorsqu'elle s'inscrivent dans de vastes dessins et sculptures de sable.
Tu en sais un peu plus, maintenant,
Bonne journée,
Roger
Flo de Sentai, Toi qui a la chance de vivre en extrême-Orient, sache que l'un de mes rêves est d'aller y pratiquer le land art, un de ces jours.
RépondreSupprimerBonne journée à toi.
Roger
Dousange,
RépondreSupprimerA ceux qui recherchent des ambiances bucoliques et de jolies photos, je conseille d'aller découvrir ton blog.
Bonne journée,
Roger
Christine,
RépondreSupprimerBien sûr, je ferai passer l'info quant à la diffusion de ce documentaire. Mais pour savoir un peu comment ça se passe, il peut se passer un certain temps...!
Merci pour ton poème qui interprète à ta façon, cette installation marine.
Bonne journée à toi,
Roger
Je te dis bonjour bisou
RépondreSupprimerPase une belle apres midi ici elle sera encore bien chaude ce qui me change de la Bretagne que je vais voir en aout
RépondreSupprimerBIse
*** Que c'est beau !!!! Je suis restée un bon moment à regarder et observer chacune de tes œuvres, c'est fantastique Roger ! GROS BISOUS à toi et bonne fin de journée ! :o) ***
RépondreSupprimerTu possèdes une telle maîtrise que j'imagine les heures de travail que cela comporte !!!
RépondreSupprimerEn tout cas, BRAVO c'est féérique.
Bisous.
Hi Roger,
RépondreSupprimerI arrived here via Caterina's blog. Your photos are beautiful - you present such interesting patterns and compositions.
Roger, c'est tellement beau !
RépondreSupprimerBonne journée!
Flo,
RépondreSupprimerBonne journée à toi. Profite de la piscine avec tes copains.
Roger
France, Ah ! La Bretagne, si tu es comme moi, elle doit souvent te manquer.
RépondreSupprimerBelle journée au Sud.
Roger.
Nancy,
RépondreSupprimerJ'espère que tu viendras de temps en temps me rendre une petite visite ici.
Bonne journée à toi,
amicalement,
Roger
marité,
RépondreSupprimersi ce n'était que des heures, j'y passe une grand partie de ma vie tout en sachant que cela arrêtera un jour...Je n'ai plus vingt ans.
Carpe diem...
Roger
Studio Sylvia,
RépondreSupprimerBienvenue à toi sur Le Chemin des Grands Jardins et puisque mon travail te plait, je compte sur toi pour le faire connaître à tous tes amis.
Merci et très bonne journée à toi.
Roger
Dominique,
RépondreSupprimerMerci de tes mots chaleureux qui me viennent d'un pays très cher, le Canada où tu résides.
Bonne journée à toi,
Roger
Studio Sylvia,
RépondreSupprimerà ta demande et bien volontiers, voici les adresses où l'on peut retrouver ton travail d'artiste.
http://studiosylvia.blogspot.com/
http://www.etsy.com/shop/StudioSylvia
http://www.flick.com/phptos/studiosylvia/
studiosylvia@bigpont.com
Voilà de quoi mieux te connaitre et te joindre.
Bien à toi et bonne journée,
Roger
Moi aussi, je dis comme tout le monde : comme c'est beau.
RépondreSupprimerJamais ne n'aurais imaginé que faire une spirale sur le sable puisse être si difficile, et maintenant à tout regarder de près, je me dis, mais comment c'est possible de tracer ça sans laisser les traces de vos pas ?
Peut-être avez vous des ailes que vous nous cachez ? :)))
Beau courage Roger et bonne humanité.
Roger Salut,
RépondreSupprimerMerci pour vos aimables remarques. votre spirales sont merveilleux et j'adore le contraste de l'craquage, la terre sèche avec les carrés verts. l 'arrestation et puissant. je vous remercie de cette vision ... Caterina
Magnífica obra, si existe el romanticismo y la belleza, están dentro de ella. Yo te admiro Roger: artista caminante que da forma al aire y a los cantos rodados, al agua y a las flores. Tu arte es una ofrenda a la diosa naturaleza.
RépondreSupprimerGracias
BONNE journée ♠
RépondreSupprimerDanielle,
RépondreSupprimerSi, si, c'est très difficile a faire de telles spirales mais pas impossible du tout, avec de la patience et beaucoup de pratique, pas mal de monde y arriverait.
Quant aux ailes d'anges, sache que mon premier livre illustré pour enfants porte le titre suivant : LES ANGES AUX PATTES ROUGES.
Comme quoi, il me reste peut-être quelque chose d'eux. Il faudra que je regarde de plus près.
Bonne soirée,
ROger
La Doce Vita,
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup votre blog, c'est pour cela que je m'y attarde.
Bonne soirée et à bientôt,
Roger
FLORESTEBANEZ
RépondreSupprimerC'est vrai, je suis un artiste qui marche, comme vous le dites et beaucoup. La pratique du land art s'inscrit dans cette marche d'attente, de découverte, de communion avec le paysage, la nature. Seulement après, viennent les gestes de faire, de composer et d'installer, comme un cadeau fait à la Nature. C'est l'essentiel de ma démarche.
Merci de m'avoir écrit un si beau commentaire, très poétique,
Roger
France,
RépondreSupprimerToi qui a écrit la première, je te lis en dernier et ce soir. Ce n'est pas juste. Mais tu vois, grâce a toi ma journée a été bonne. Land art, ce matin et plage( pour une fois) avec premier bain dans une eau à 18°. Il faut avoir de l'imagination pour la trouver chaude !
Très bonne soirée à toi et à Flo,
Bises
Roger
Merci tu es si gentil mes les souvenirs font si mal
RépondreSupprimerBonne soirée
18 pour moi c'est froid mais avant cela pouvait aller. CAr en Bretagne je n'ai jamais eu l'eau bien chaude. Et tu sais dés que je sortais de l'eau tout piqué et oui. Mais la Bretagne est si belle elle me manque tant tu sais.
RépondreSupprimerMais je vis à Nimes alors je fais ma petite vie avec des hauts et des bas comme toutes les personnes je le sais bien. Mais ns sommes si différents.
merci pour flo il sera heureux de tes mots.
France,
RépondreSupprimerOui, j'avais compris...
Bonne soirée,
Roger
magnifique performance! J'aime particulièrement les images quatrième et cinquième.
RépondreSupprimerFélicitations.
Bonsoir Roger,
RépondreSupprimerTes mots expliquent bien le processus de création, le travail, les difficultés rencontrées et quand enfin les éléments convergent pour que la magie opère. En admirant la beauté et la régularité de tes spirales, la légèreté de tes installations végétales, les silhouettes bienveillantes de tes cairns la notion d'effort s'envole, reste la poésie.
Ta journée de tournage s'est-elle bien passée? N'est-ce pas trop difficile de travailler sous l'oeil inquisiteur de la caméra?
Bonne soirée
Oui. existence éphémère. . .
RépondreSupprimerRipples de sable. . .
En ce qui concerne l'être humain, trop
Tout est samsara.
Votre œuvres d'art semblent pour l'exprimer.
Il y avait les gens qui le savaient bien une fois au Japon.
Ils sont "Samurai".
Merci.
ruma
Maïkilli,
RépondreSupprimerMerci pour ton commentaire auquel je vais répondre plus amplement dans la prochaine page de mon blog puisque je vais raconter la journée de tournage d'hier.
Bonne journée à toi,
Roger
ruma2008,
RépondreSupprimerC'est un peu la voix du japon que me parvient avec toi et je suis toujours très heureux de te lire. Tes commentaires sont emprunts de sagesse orientale.
Bonne journée à toi et merci.
Roger
jáime bien cette performance.
RépondreSupprimerci,
RépondreSupprimerMoi, aussi, j'aime bien la réaliser. Pour la petite histoire, je l'ai réalisée plus de mille fois depuis que je pratique le land art;
Merci de tes mots d'encouragement qui me vienne de ton pays, le Portugal où j'ai de plus en plus de lecteurs. Bonne soirée à toi, je vais découvrir ton univers sur ton blog.
Roger
Bonjour Roger, beau poème et blog.
RépondreSupprimerYour ideas and poetry are a great gift to us! A big hug from Luzia.
RépondreSupprimer