Car il faut que chacun compose le poème de sa vie.
Youenn Gwernig
J'ai donné rendez-vous au réalisateur Patrice Gérard, sur le parking situé à proximité de la halle aux poissons de Ouistreham. A l'heure dite mon téléphone sonne. C'est lui. Il m'appelle depuis l'hôtel du phare où il a passé la nuit. Je le rejoins à la porte. Il est en compagnie de Yoann Martineau son caméraman. Le contact s'est pris grâce à un réalisateur de France 3 Normandie, pour qui j'ai travaillé dans le magazine Littoral. Patrice Gérard a été marin pêcheur et il en a gardé l'allure. L'homme est direct, sympathique, avec une voix éraillée qui raconte un peu son parcours, certainement, rude. Auteur et réalisateurs de nombreux documentaires , dont plusieurs de 52 minutes, il privilégie l'humain, le vécu, le témoignage et veut montrer un monde du travail bien mal en point en dénonçant les abus de la société face à l'homme exploité.
Cela me va assez bien même si cela n'est tout a fait le propos. Yoann a bien trente ans de moins que moi. C'est un homme dans la force de l'âge, qui parle peu mais juste. Il est discret et me donne quelques indications sur son parcours professionnel commencé au Brésil. Les bretons, on en trouve partout dans le monde. Le courant passe entre nous trois bien que je leur aie refusé un petit déjeuner avec eux. Je préfère, qu'ils me découvrent, au travail sans trop de préparation avant. Ils sont un peu déçus.
Je les conduis sur un autre parking où je me change puis nous partons en direction de la plage. Ils ne savent pas grand chose de ce que je vais faire. Je vais donc réaliser une installation de mon invention qui s'appelle le temps qui passe . Au centre, une spirale de 45 mètres de circonférence, entre parenthèses, puis un axe orienté, perpendiculaire à ces lignes parallèle, de part en d'autre, se terminant par une flèche indiquant le chemin de la mer.
Je plante mon bâton de marche dans le sable, pose mon sac à dos et leur dit : c'est ici que je vais travailler. Pourquoi, ici, sur cette immense plage qui recevra plus de 20 000personnes au coeur de l'été, pourquoi près du chenal d'entrée dans le port, pourquoi sur le sable mouillé et pas sur le sable sec ? Pourquoi à cette heure là ? Travailler pour un tournage,demande un minimum de réussite. Il faut être sûr de son coup même si,par exemple, un claquage musculaire ( c'est arrivé) mettait fin au travail. Je pense à ces deux homme,qui auront fait pas loin de 700 kilomètres aller-retour ( ils viennent de Nantes) pour me voir et par respect pour eux, je me dois d'être à la hauteur.
Bien sûr, travailler devant une caméra ( cela m'est arrivé de le faire devant une équipe de 9 personnes) change un peu la donne. On est plus tendu. Ce n'est pas trop la peine d'apprendre un texte à débiter et d'ailleurs, avec Patrice Gérard, pendant les phases d'interview, les questions sont courtes, directes, incisives, parfois déstabilisantes( mais pas trop). Je m'efforce de faire des réponses courtes et de laisser de côté le beau jargon de l'art contemporain,dont les spécialistes se délectent. Je parle bien sûr de ceux qui le " pondent" pas de ceux qui le déchiffrent avec un dictionnaire ! Le travail se déroule bien, mon corps courbé, la t^te vers le sol, les yeux rivés sur le sillon, tout mon poids pèse sur la jambe gauche dont le pied fait office de soc, pendant que la jambe droite, sert de moteur. j'essaie de trouver , rythme, une fois l'ivresse des premiers tours passés, quand la tête tourne et qu'il faut quand même rester debout.
Avant de quitter le parking, Yoann m'a équipé d'un micro HF car, économies obligent, il n'y a pas d'ingénieur du son comme d'habitude. On oublie très vite que l'on est ainsi relié en direct aux oreilles du cadreur et il me dira, plus tard, comment il avait été surpris par ce souffle qui rythme l'avance . Il me faut cette régularité entrecoupée de pauses, si je veux obtenir une régularité géométrique. Ma perception mentale durant ce voyage d'une heure et demi est celui d'un chemin ligne droite alors que je trace une courbe d'ailleurs. Cela se comprend par le fait d'avancer 30 centimètres par trente centimètres à la fois. Il faut lever les yeux pour voir la réalité. Je trace ensuite mes parenthèses. Parfois je vois le cadreur entrer dans mon champ de vision, parfois, j'entends les deux hommes se déplacer, puis plus rien. Pendant les pauses d'instants très courts où je reprends mon souffle, je les vois, plus loin, vers la mer à 50mètres réaliser des plans de coupe, puis revenir.
L'heure est venue de rendre un hommage à la Bretagne, avant d'offrir mon travail à la mer. Et je choisis, une fois de plus d'écrire ce vers CAR IL FAUT QUE CHACUN COMPOSE LE POÈME DE SA VIE... quécrivit un jour, le poète, breton d'origine, Youenn Gwernig, dont je garde au delà de la mort, un besoin d'ensemencer les sables de ses mots, car je sais, que d'une façon ou d'une autre, ils lui reviendront, avec mon amitié.
J'ai calculé l'heure de ma performance pour que la mer suit présente à la fin et vienne couronner le tout de ces instants magiques que je veux leur offrir à voir et vivre. Car le land art n'est pas un art photographique, mais bien une expression, une création " in situ"" qui intègre le mouvement, surtout ici, au bord de la Manche, et à Ouistreham ou le marnage est conséquent et les mouvements d'eau, rapides et importants. Patrice qui est marin l'a aussitôt compris, mais il reste très étonné de cette communion entre les éléments qui se rencontrent, se complètent, dialoguent autour et dans la spirale. J'ai vu beaucoup de cadreurs mais c'est le premier que je vois prendre autant de plaisir à filmer cet instant et je suis content pour lui. Car à cet instant, mon installation m'échappe et ne m'appartient plus. Tant de paramètres entrent en jeu dans ces moments là qu'il me serait impossible de reproduire deux fois le même spectacle. Il y a une part de rêve à provoquer dans ces installations mais la scène finale ne sera jamais rendue par une simple photo. . Avec le film, on se rapproche plus de la réalité, bien sûr, mais rien ne vaut de le vivre comme nous l'avons fait tous les trois, hier.
Dans cette chronique, je tiens à rendre hommage, à travers Patrice Gérard et Yoann Martineau au métier de réalisateur et de cadreur, à mes amis réalisateurs que sont Jean Jacques avec qui je travaille actuellement sur mon documentaire, à Claudy, André et Michel, Valentin,tous dans cette profession, qui œuvrent dans l'ombre pour servir des causes , montrer le monde tel qu'il est ou faire découvrir un artiste. Qu'ils en soient remerciés, ici.
Roger Dautais
Il faut que mon esprit
ait son espace libre de rire d'être vague
sur le sol tendre de cette vie
contre les sueurs de quêtes inutiles
Vaines
Un lit d' unique paresse
Douceur sommeillante reine d'une heure
contre mots blessants maux profonds stupides.
Aurélien Onnen
Cela me va assez bien même si cela n'est tout a fait le propos. Yoann a bien trente ans de moins que moi. C'est un homme dans la force de l'âge, qui parle peu mais juste. Il est discret et me donne quelques indications sur son parcours professionnel commencé au Brésil. Les bretons, on en trouve partout dans le monde. Le courant passe entre nous trois bien que je leur aie refusé un petit déjeuner avec eux. Je préfère, qu'ils me découvrent, au travail sans trop de préparation avant. Ils sont un peu déçus.
Je les conduis sur un autre parking où je me change puis nous partons en direction de la plage. Ils ne savent pas grand chose de ce que je vais faire. Je vais donc réaliser une installation de mon invention qui s'appelle le temps qui passe . Au centre, une spirale de 45 mètres de circonférence, entre parenthèses, puis un axe orienté, perpendiculaire à ces lignes parallèle, de part en d'autre, se terminant par une flèche indiquant le chemin de la mer.
Je plante mon bâton de marche dans le sable, pose mon sac à dos et leur dit : c'est ici que je vais travailler. Pourquoi, ici, sur cette immense plage qui recevra plus de 20 000personnes au coeur de l'été, pourquoi près du chenal d'entrée dans le port, pourquoi sur le sable mouillé et pas sur le sable sec ? Pourquoi à cette heure là ? Travailler pour un tournage,demande un minimum de réussite. Il faut être sûr de son coup même si,par exemple, un claquage musculaire ( c'est arrivé) mettait fin au travail. Je pense à ces deux homme,qui auront fait pas loin de 700 kilomètres aller-retour ( ils viennent de Nantes) pour me voir et par respect pour eux, je me dois d'être à la hauteur.
Bien sûr, travailler devant une caméra ( cela m'est arrivé de le faire devant une équipe de 9 personnes) change un peu la donne. On est plus tendu. Ce n'est pas trop la peine d'apprendre un texte à débiter et d'ailleurs, avec Patrice Gérard, pendant les phases d'interview, les questions sont courtes, directes, incisives, parfois déstabilisantes( mais pas trop). Je m'efforce de faire des réponses courtes et de laisser de côté le beau jargon de l'art contemporain,dont les spécialistes se délectent. Je parle bien sûr de ceux qui le " pondent" pas de ceux qui le déchiffrent avec un dictionnaire ! Le travail se déroule bien, mon corps courbé, la t^te vers le sol, les yeux rivés sur le sillon, tout mon poids pèse sur la jambe gauche dont le pied fait office de soc, pendant que la jambe droite, sert de moteur. j'essaie de trouver , rythme, une fois l'ivresse des premiers tours passés, quand la tête tourne et qu'il faut quand même rester debout.
Avant de quitter le parking, Yoann m'a équipé d'un micro HF car, économies obligent, il n'y a pas d'ingénieur du son comme d'habitude. On oublie très vite que l'on est ainsi relié en direct aux oreilles du cadreur et il me dira, plus tard, comment il avait été surpris par ce souffle qui rythme l'avance . Il me faut cette régularité entrecoupée de pauses, si je veux obtenir une régularité géométrique. Ma perception mentale durant ce voyage d'une heure et demi est celui d'un chemin ligne droite alors que je trace une courbe d'ailleurs. Cela se comprend par le fait d'avancer 30 centimètres par trente centimètres à la fois. Il faut lever les yeux pour voir la réalité. Je trace ensuite mes parenthèses. Parfois je vois le cadreur entrer dans mon champ de vision, parfois, j'entends les deux hommes se déplacer, puis plus rien. Pendant les pauses d'instants très courts où je reprends mon souffle, je les vois, plus loin, vers la mer à 50mètres réaliser des plans de coupe, puis revenir.
L'heure est venue de rendre un hommage à la Bretagne, avant d'offrir mon travail à la mer. Et je choisis, une fois de plus d'écrire ce vers CAR IL FAUT QUE CHACUN COMPOSE LE POÈME DE SA VIE... quécrivit un jour, le poète, breton d'origine, Youenn Gwernig, dont je garde au delà de la mort, un besoin d'ensemencer les sables de ses mots, car je sais, que d'une façon ou d'une autre, ils lui reviendront, avec mon amitié.
J'ai calculé l'heure de ma performance pour que la mer suit présente à la fin et vienne couronner le tout de ces instants magiques que je veux leur offrir à voir et vivre. Car le land art n'est pas un art photographique, mais bien une expression, une création " in situ"" qui intègre le mouvement, surtout ici, au bord de la Manche, et à Ouistreham ou le marnage est conséquent et les mouvements d'eau, rapides et importants. Patrice qui est marin l'a aussitôt compris, mais il reste très étonné de cette communion entre les éléments qui se rencontrent, se complètent, dialoguent autour et dans la spirale. J'ai vu beaucoup de cadreurs mais c'est le premier que je vois prendre autant de plaisir à filmer cet instant et je suis content pour lui. Car à cet instant, mon installation m'échappe et ne m'appartient plus. Tant de paramètres entrent en jeu dans ces moments là qu'il me serait impossible de reproduire deux fois le même spectacle. Il y a une part de rêve à provoquer dans ces installations mais la scène finale ne sera jamais rendue par une simple photo. . Avec le film, on se rapproche plus de la réalité, bien sûr, mais rien ne vaut de le vivre comme nous l'avons fait tous les trois, hier.
Dans cette chronique, je tiens à rendre hommage, à travers Patrice Gérard et Yoann Martineau au métier de réalisateur et de cadreur, à mes amis réalisateurs que sont Jean Jacques avec qui je travaille actuellement sur mon documentaire, à Claudy, André et Michel, Valentin,tous dans cette profession, qui œuvrent dans l'ombre pour servir des causes , montrer le monde tel qu'il est ou faire découvrir un artiste. Qu'ils en soient remerciés, ici.
Roger Dautais
Il faut que mon esprit
ait son espace libre de rire d'être vague
sur le sol tendre de cette vie
contre les sueurs de quêtes inutiles
Vaines
Un lit d' unique paresse
Douceur sommeillante reine d'une heure
contre mots blessants maux profonds stupides.
Aurélien Onnen
j'aime ce que tu montres c'est magnifique merci
RépondreSupprimerMerci Roger pour ces photos ( et ton récit) je les trouve émouvantes. On essaie d'imaginer l'émotion et le charnel de ce vécu, car c'est cela que j'ai envie de retenir, la sensualité du moment. On en capte des bribes qui donnent envie, bien sûr.
RépondreSupprimerToi qui travaille et créé en solitaire, cela doit être une drôle d'étape d'avoir cette compagnie. Comme une autre fenêtre ouverte ?
as tu des informations sur la façon dont il sera diffusé?
RépondreSupprimerQue dire d'autre, en effet ? Merci !
RépondreSupprimerFlo,
RépondreSupprimerBonne journée à toi,
Roger
Lola,
RépondreSupprimerDepuis le nombre d'années que je connais ces expériences pour la TV, j'essaie d' humaniser au mieux ces prestations. J'ai parfois été déçu du comportement de certains producteurs qui se comportent en prédateur et refusé de me plier à leurs desiderata. Je refuse de préparer un discours avec eux avant le tournage ou d'orienter un discours pour satisfaire leurs désirs.
Après, ils font ce qu'ils veulent au montage car je ne suis jamais là. C'est le risque. Si on ne fait confiance à personne, autant vivre enfermé dans une pièce et coupé du monde. Ce n'est pas mon cas.
Fort heureusement, j'ai vu aussi de très beaux résultats à l'écran qui servent bien le land art.
Hier, j'étais en relation avec de vrais professionnels et ça, on le sent rapidement.
Bonne journée à toi,
Roger
"IL FAUT QUE CHACUN COMPOSE LE POÈME DE SA VIE..."
RépondreSupprimerC'est vraiment une très belle phrase...
Très beau aussi ce que tu composes...
Bonne journée à toi !
Norma
emmanuel,
RépondreSupprimerJe n'ai pas de date précise. Il faut dire que ce documentaire est en cours de réalisation. Il sera diffusé sur la TV, soit régionale soit nationale, à la rentrée 2010 . C'est tout ce que je sais.
Bonne journée à toi,
Roger
Gine,
RépondreSupprimerMerci de tes mots qui viennent m'encourager depuis la Suisse.
Bonne journée à toi,
Roger
Ils sont arrivés,
RépondreSupprimerLes pieds dans l'eau,
Les yeux rivés sur la lorgnette,
Pour observer,
Bouche bée...
Il était là,
Fidèle au rendez-vous,
Les talons au boulot
A tracer son fidèle sillon...
Pas besoin de bouteille
Pour adresser encore une fois
Un poème à la mer...
Ce jour là,
Ils transformèrent
L'instant éphémère
En souvenirs impérissables !
Merci pour le "making of" !
Biseeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeee
NORMA,
RépondreSupprimerBlogsopt nous fait le coup, parfois, d'avaler des commentaires. En voici un de toi que j'ai recopié sur ma boîte Firefox.
CAR IL FAUT QUE CHACUN COMPOSE LE POÈME DE SA VIE...
C'est une très belle phrase
C'est beau aussi, ce que tu composes.
Bonne journée à toi
Norma.
et voici ma réponse,
Youenn Gwernig est un poète majeur qu'il te faut découvrir. Il écrivait en Breton, Anglais et Français. Sa vie est aussi très intéressante à connaître.
Merci de ton commentaire amical.
Bonne fin de journée,
Roger
Norma,
RépondreSupprimerAutant pour moi, Blogspot vient de me rendre ton commentaire passé aux oubliettes !. Tu seras donc éditée deux fois de suite sur mon blog. J'en profite pour inviter mes lecteurs à découvrir ton très beau travail de peintre en cliquant sur ton icône.
rOGER
Christineeeee,
RépondreSupprimerJ'avais promis de relater ce tournage, à une personne, c'est pour cela que je l'ai fait.
Merci pour ton commentaire rimé !
Bonne soirée,
Roger
Magnifique, Roger, j'en ai le souffle coupé !
RépondreSupprimerça m'aurait plu, de voir ça.
Et je suis contente, parce que certes, tu "fais", mais ce faisant, tu ES, et c'est cela le sens de l'existence, je crois, être, être là, être à ce qu'on fait^. Cette manière là d'être au monde, je la trouve intense.
anne des ocreries,
RépondreSupprimerOui, cette manière d'être au monde est en effet, intense et reste quand même, marginale. J'ai besoin aussi de cette autre réalité qu'est pour moi, la pratique de l'art-thérapie. Merci de ton très beau commentaire,
Bien amicalement,
Roger
Magnifique reportage émouvant du travail réalisé et partagé et ce qui me frappe en plus c'est la belle part donnée aux réalisateurs -opérateurs qui je pense ne peuvent travailler qu'en osmose parfaite avec l'artiste pour en sortir "la substantielle moelle
RépondreSupprimerBravo et Merci Roger
Arlette
Je suis émerveillée par ton texte et ta prestation !!! C'est tellement fort !!! Merci Roger pour cet Art de vivre.
RépondreSupprimerBISOUS.
arlettart,
RépondreSupprimerCe que tu dis est vrai. Si le courant" passe" si on se comprend, ce qui demande un effort de chaque côté et le résultat n'en est que meilleur. C'est ce que j'ai ressenti pendant ce tournage et voilà pourquoi, j'ai voulu leur rendre hommage dans ce texte.
Merci pour ton passage sur Le Chemin que tu connais bien, maintenant.
Amicalement,
Roger
Marité,
RépondreSupprimerJe te remercie pour tes mots d'encouragement,
Bel été à toi et aux tiens,
Roger
Superbe avec toujours cette émotion liée à l'impermanence
RépondreSupprimertrès touché par la notion du "souffle qui rythme l'avance" (je pensais que tu avais fait cela avec un rateau)
et cette phrase je la garde en mémoire :
"CAR IL FAUT QUE CHACUN COMPOSE LE POÈME DE SA VIE..."
merci
chaleureusement
Frédéric,
RépondreSupprimerEssaie de trouver l'œuvre du poète Youenn Gwernig. Magnifique écriture, inspirée d'une vie d'homme et de voyageur accompli. La phrase que tu aimes est tirée d'un poème trilingue AN DIRI DIR, Les escaliers de fer.
Merci de tes mots chaleureux qui sont un vrai encouragement pour moi.
Roger
Bonsoir Roger
RépondreSupprimeret merci pour tout ce que je peux voir chez toi et observer avec un très grand plaisir ton monde est si beau
Je te souhaite une très belle soirée en espérant que chez toi la chlauer ne cogne pas trop ici les cigales sont là mais pourquoi pas
France,
RépondreSupprimerSympa, ton passage. Merci pour ton commentaire. Ici, il fait très chaud mais nous n'avons toujours pas de cigales !
Bonne soirée à toi et à Flo,
Roger
Bonsoir Roger,
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour ce récit concernant le tournage de ce documentaire sur le land Art, c'est très intéressant, et tu le racontes bien. On a l'impression d'être à côté de toi, et d'entendre ton souffle, de suivre ton rythme.
Et cette phrase "car il faut que chacun compose le poème de sa vie" qui est si belle...
Merci à toi, Roger. Bonne fin de soirée et bon week-end.
Bonsoir Roger.
RépondreSupprimerJ'aime cette idée des spirales de sables à la manière d'un jardin zen englouties par la mer.
Dans ces spirales, j'y mettrai mes peines en espérant que la mer puisse les effacer à la prochaine marée...
Bravo pour ce reportage. C'est chouette de penser que d'autres personnes vont pouvoir découvrir tes oeuvres. Bravo !!
Esta serie de esculturas de elementos de la naturaleza es muy hermosa. Las fotos muy buenas. Suerte con tu documental¡¡
RépondreSupprimerFelicidades por tu trabajo¡¡¡¡¡
Johnny
ps. Gracias por tus comentarios me alegro que te guste el arte de Barcelona
Françoise,
RépondreSupprimerMerci pour ton passage sur le Chemin des Grands Jardins.
Je te conseille aussi de découvrir l'œuvre du poète Yoyenne Gwernig, auteur de cette phrase qui marque tant les esprits.
Bon week-end,
Roger
Olivia, Cette spirale a vécu en tout et pour tout, deux heures trente. Sa disparition fût un très beau spectacle. Bon week-end à toi,
RépondreSupprimerRoger
Johnny,
RépondreSupprimerMerci de ta première visite, ici.
Ton commentaire nous vient d'Espagne d'où tu animes un très beau blog " Barcelona Photo " que je conseille à tous de découvrir.
Bonne fin de semaine,
Roger
Que c'est beau cette eau qui participe à la vie de cette oeuvre...
RépondreSupprimerFlo,
RépondreSupprimerOui, à chaque fois, la magie de l'instant opère et fascine les spectateurs quand il y en a !
Bonne fin de semaine,
Roger
Je suis émerveillée par tant de grâce, de beauté, de sensualité dans ton oeuvre. Un côté épuré qui me touche droit au coeur. Tout est là pour nous faire rêver en accord avec les éléments.
RépondreSupprimerEt pour couronner le tout cette phrase : "CAR IL FAUT QUE CHACUN COMPOSE LE POÈME DE SA VIE..."
Merci à toi, Roger.
J'aime la façon dont vous avez capturé pour moi de toute façon ... la vulnérabilité de la terre à la mer le chemin de la spirale est lentement dévoré par la mer est si belle ...
RépondreSupprimeret il est à la fois un sentiment de l'éternité de la vie ainsi ... grazie
La Dolce Vita,
RépondreSupprimerLorsque j'ai voulu développer ce mouvement de spirale sur le sable, je l'ai très vite associé au mouvement de la mer. La conjonction des deux fait naître d'autres mouvements. Une autre composante est la lumière du soleil qui met en mouvement( c'est une illusion d'optique) la spirale quand on tourne autour.
A bientôt sur Le Chemin des Grands Jardins.
Roger
J'espère avoir l'occasion de voir ce reportage. Pour l'artiste, présenter son travail est essentiel, il ne doit pas être réservé à quelques initiés mais toucher le plus grand nombre et je sais que par tes différentes activités tu permets l'accès à l'art à des gens qui en sont exclus et j'admire cela.
RépondreSupprimerLe film est bien adapté à tes performances éphémères et les photos du tournage présagent de très belles images de la naissance à la irréversible submersion de ta spirale. Ton entente avec le réalisateur est positive car outre les belles images, le propos, l'intention et la sincérité de l'artiste ne doivent pas être déformés par un regard décalé ou subjectif.
Bon week-end
Maïlliki,
RépondreSupprimerC'est en pensant à l'un de tes derniers billets que j'ai écrit celui-ci pour répondre à tes questions. Je vois que j'ai atteint mon but.
Bon week-end,aussi
Roger
*** Un petit coucou et un GROS BISOU en passant chez toi ce dimanche matin ! :o) ***
RépondreSupprimerJ'ai été étonné de voir l'interaction de la mer avec le travail!
RépondreSupprimerest le complément de son art éphémère!
qui belle mission que vous avez à effectuer ces travaux!
Félicitations
Quelle magie de voir cette oeuvre vivre sous la pulsion de la mer, même si c'est pour disparaître à la fin. C'est avec ce message que je comprends mieux comment, une fois terminée l'installation, elle ne t'appartient plus et que la nature retrouve son pouvoir.
RépondreSupprimerMariage de la terre, de l'eau et du travail de l'homme !!! C'est fascinant !
RépondreSupprimerWouaaaaaa!!!! Quelle chouette balade sur ce blog,BRAVO !!!!
RépondreSupprimerCordialement
Denise Sacaramaï,
RépondreSupprimerOui, tu as raison, cette complémentarité est un jeu organisé.
Roger
Amartia,
RépondreSupprimerLa mer, par le phénomène des marées, très marquées, ici, met plus en évidence le phénomène d'entropie si présent dans le land art.
Roger
Fifi,
RépondreSupprimerCette arrivée et ce passage de la vague sur la mer est aussi un spectacle fascinant pour moi, même après plus de dix années de pratique.
Merci de ton commentaire.
Roger
Christian Zennaro,
RépondreSupprimerMerci d'être venu jusqu'ici pour me rendre visite. J'ai à mon tour , découvert ton blog "oriental" très bien fait.
Roger
Bonsoir Roger... le land art a été pour moi un vide artistique qui ne m'a jamais parlé... aujourd'hui je le redécouvre une boule au ventre. Une harmonie si équilibrée, poétique et émouvante. Roger, es-tu sculpteur?, photographe?, poète?, compteur? ou philosophe?
RépondreSupprimerAmicalement
K'reen
Bonsoir,
RépondreSupprimerUn grand merci pour avoir publié ce poème de mon frère.
Ou l'avez-vous trouvé?
Bérénice Onnen.
"Il faut que mon esprit
ait son espace libre de rire d'être vague
sur le sol tendre de cette vie
contre les sueurs de quêtes inutiles
Vaines
Un lit d' unique paresse
Douceur sommeillante reine d'une heure
contre mots blessants maux profonds stupides."
Aurélien Onnen
Bonsoir,
RépondreSupprimerUn grand merci pour avoir publié ce poème de mon frère.
Ou l'avez-vous trouvé?
Bérénice Onnen.
"Il faut que mon esprit
ait son espace libre de rire d'être vague
sur le sol tendre de cette vie
contre les sueurs de quêtes inutiles
Vaines
Un lit d' unique paresse
Douceur sommeillante reine d'une heure
contre mots blessants maux profonds stupides."
Aurélien Onnen
Habitiez-vous à Thiais?
SupprimerSi oui, j'étais l'ami de ton frère.
Tu es sa petite sœur?
Je suis souvent venu chez vous à l'époque.
Bérénice,
RépondreSupprimerCette fois, le voici triplé sur la page, ce très beau poème de ton frère. Comme quoi, une erreur de manipulation peut se transformer en bonheur renouvelé !
Je suis un grand lecteur et un ardent défenseur de la poésie en général. J'ai publier ce texte parce qu'il m'a semblé, beau, fort et plein de sens.
Il n' a pas obligatoirement de relation entre le texte et les photos.Je ne les commente pas non plus. Je laisse au lecteur le choix de faire son propre chemin.
Merci de m'avoir écrit.
Belle journée à toi,
Roger
Magnifique poeme d'Aurélien Onnen . <3
RépondreSupprimerMerci de l'avoir publier .
Mina Onnen.