Hommage à Janis Joplin |
Aux oiseaux des îles, le vent...
au monde, mes cairns,
A nous, les routes poussiéreuses, chaudes et désertes, du Sud. Sixties de mes amours défuntes, ramenez-moi, là bas, dans les tombes de Caceres. Je danserai pour vous, aux sabbats, sous la lune. Je marquerai mon passage de pierres blanches. De Faro à Cabo San Vicente, chez José , mon frère, près des agaves géantes. De Setubal à Lisbonne, Maria aux pieds nus. Morte.
Les cabanes étaient pauvres, mais les cœurs, riches.
Si l'alcool coulait à flot,si nos corps avaient basculé dans les paradis perdus, et certains, sombré jusqu'à la mort, nos esprits savaient sauver l'amour.
Il faudrait, maintenant, me ranger, mais de quoi ? Mais de qui ? Pour quelle morale ?
Je suis du monde, je suis au monde, éveillé présent, en quête de l'absolu. Tu ne me piègeras plus. Laisse -moi contempler le ciel, seul. Je n'ai plus besoin de toi. Je ne t'oublierai jamais.
Les terres de la Siera Monchique, en témoignent, j'étais l'homme d'une seule femme. Je suis étranger, Suzanne te l'a dit.
Roger Dautais
Route de nuit.
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
http://rogerdautais.blogspot.com/
Photo : création land art de Roger Dautais
" Hommage " à Janis Joplin
*
Déjame susurrar los exquisitos versos.
¡Que mis labios finalmente quieran decirte!
Corto, cincelado estas palabras elegidas.
Paros de mármol para seducirte.
Son angustiantes como un precio de terciopelo,
Son como cerdas pálidas ardiendo ...
Déjame susurrar los exquisitos versos.
¡Escrito para volverte loco!
Florbela Espanca
Beauté verticale
RépondreSupprimersoutien des âmes grises
les étaies sont solides
le temps les a forcies
"déjame susurrar los exquisitos versos"
coeur battant face à la mer
une embrasse
mémoire du silence.
SupprimerA cœur battant, j'embarque de nuit Mes insomnies sont "voyages " comme mes souvenirs, "cendres ". A la première vague, il faut écoper pour ne pas sombrer et revenir au port. Ni blanc ni noir, dans ce milieu interlope des cravatés au chanvre, l'embardée conduit au port et le port à la mer. J'ai poussé trop de portes pour savoir que derrière, il ne se trouve rien.
En grève, je cherche la paix et le gout de l'eau salés sur mes lèvres. Ici, commence l'oubli qui empile des pierres pour oublier.
Apprendre de toi me serait agréable, Maria-Dolorès. Mais il est trop tard.
Je t'embrasse fort.
Roger
Mais qui donc,cette nuit, marche près de moi ?
Florbela Espanca
RépondreSupprimerLaissez-moi murmurer les vers exquis
Que mes lèvres enfin veulent te dire !
J'ai taillé, ciselé ces mots choisis
En marbre de Paros pour te séduire.
Ils sont dolents tel un velours de prix,
Ils sont comme des soies pâles brûlant...
Laissez-moi murmurer les vers exquis
Écrits afin de te rendre dément !
Bois peint avec les algues pour décor, les galets rejoignent le ciel
Marie
SupprimerTu sais la force de cette femme, si peu disparue,qui hanta mes nuits ?
La compagnie de certains morts, m'est indispensable.
Je t'embarrasse.
Roger