Flottaisons d'août " pour Pastelle. |
Voir le monde autrement…
Cette force intérieure qui me vient du vécu, se heurte aux résistances nocives qu’il me faut contourner. Je veux parler des idées noires.
Il n’est pas question, au moment des installations land art d’exhumer de l’éparpillement des idées quelque ersatz sans saveur.
Représenter le monde avec ce que l’on a comme moyen, ce que l’on trouve et s’en tenir à ça, voilà ma conduite.
Appréhender avec mon corps, le vertige de la non-compréhension. Repartir avec une foule de questions qui se perdront dans dans le brouhaha du monde, suffit à me construire une espérance.
Les images représentées, ici,avant d’exister, se sont composées lentement : paysage, lien,eau, lumière, fleurs, comme un zoom, à l’envers qui amène les composants à la chambre noire.
Boîte à idées où se mêlent l’amour, la déraison, la colère, l’espoir, le silence. Un capharnaüm indescriptible.
Le temps se dilate. La main transmet, exécute, reprend, pose, hésite, traduit ma pensée.
Je quitte cette situation inconfortable et nécessaire à la création.
On voudrait tout dire en un geste. Il faut accepter ce manque, ces imperfections, ces scories de l’imaginaire.
Demain, je reprendrai la route kaléidoscopique, jusqu’à la rivière qui mène à la mer.
Roger Dautais
Notes de land art pour la Route 75
Photo : création land art de Roger Dautais
" Flottaisons d’août " pour Pastelle
Région de Caen - Normandie -2007
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Cette force intérieure qui me vient du vécu, se heurte aux résistances nocives qu’il me faut contourner. Je veux parler des idées noires.
Il n’est pas question, au moment des installations land art d’exhumer de l’éparpillement des idées quelque ersatz sans saveur.
Représenter le monde avec ce que l’on a comme moyen, ce que l’on trouve et s’en tenir à ça, voilà ma conduite.
Appréhender avec mon corps, le vertige de la non-compréhension. Repartir avec une foule de questions qui se perdront dans dans le brouhaha du monde, suffit à me construire une espérance.
Les images représentées, ici,avant d’exister, se sont composées lentement : paysage, lien,eau, lumière, fleurs, comme un zoom, à l’envers qui amène les composants à la chambre noire.
Boîte à idées où se mêlent l’amour, la déraison, la colère, l’espoir, le silence. Un capharnaüm indescriptible.
Le temps se dilate. La main transmet, exécute, reprend, pose, hésite, traduit ma pensée.
Je quitte cette situation inconfortable et nécessaire à la création.
On voudrait tout dire en un geste. Il faut accepter ce manque, ces imperfections, ces scories de l’imaginaire.
Demain, je reprendrai la route kaléidoscopique, jusqu’à la rivière qui mène à la mer.
Roger Dautais
Notes de land art pour la Route 75
Photo : création land art de Roger Dautais
" Flottaisons d’août " pour Pastelle
Région de Caen - Normandie -2007
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Le temps pour toi
me semble recourbé
Forme échouée, un peu
le poisson mort rendu par le filet.
sa gueule bée sur un son
étouffé.
Michel Dugué
" Tous les fils dénoués "
Editions Folle Avoine 2014
C'est aussi très intéressant quand tu joues avec l'eau et les végétaux...
RépondreSupprimerLégèreté et douceur
RépondreSupprimerkaléidoscope d'images
jusqu'à la rivière
pensées douces et fortes vers vous toi (je ne sais plus) ;-)
Mémoire du silence.
SupprimerDans le silence des mots, toi ou vous, c'est la même chose.
L'amitié y trouve son compte.
Je t'embrasse.
Roger
Là!!! je reste stupéfaite par la beauté de cet instant magique! Merci pour ce que vous nous donnez!
RépondreSupprimerMarie-Hélène.
SupprimerSincèrement, je suis touché. C'est vrai, l'instant était magique.
Belle soirée en amitié.
Roger
J'adore ta manière d'offrir des fleurs à une femme ! :)
RépondreSupprimerMerci infiniment Roger, je suis toujours autant émue et heureuse de recevoir une de tes dédicaces... ♥
Pastelle
SupprimerMais, c'est la vérité. Parfois, lorsque nous marchons côte à c^te, inondés de printemps, je cueille les fleurs tout au long de notre promenade et lorsque nous arrivons au but, je lie ce bouquet des champs, par une herbe et la lui offre aussitôt.
Elle connait et aime ce rituel. Après tant d'années, le nombre de bouquets à faire, se rétrécit, pas notre amour.
Je t'embrasse.
Roger
Pour Pastelle qui est aussi mon amie
RépondreSupprimerC'est un merveilleux présent
Le ciel breton peut s'ennuager il y a toujours du bleu dans les coeur dans les yeux avec les fleurs
C'est ine belle composition
Amitié Roger
Océanique. Merci chère Océanique. Amie de Pastelle, tu as de la chance. Elle aussi.
SupprimerJe t'embrasse.
Roger