The last leaf : pour Alain Jégou |
Song in the stump : Pour Isabella Kramer |
Les cardinales : pour Lula Pélieu |
Le guetteur de marée : pour Paul Quéré |
La transmission : pour André Laude |
Les demoiselles du Tombolo : pour Ana Minguez Cortella |
Perles d'Automne : pour Marie-Claude |
La tentation du vide : pour Isabelle Jacoby |
Fortuna : Pour Uuna |
L'avant dire : pour Joëlle Mandard |
L'alerte : pour Hélène Phung |
Les oubliés de Lampedusa : Pour Guy Allix * |
Leur tour de vers les rend étrangers au monde qui les entoure.De quoi peuvent-ils alors écrire ?
Marie-Josée-Christien *
Piège
Oh ! cette douceur d'automne, comme elle cache des drames, comme elle endort les consciences. Ce n'est pas le jour de s'étendre dans l'humus et de rejoindre ceux qui nous ont précédés. Plus que jamais, les temps sont à la vigilance, à la veille.
Le passage des Bernaches
J'ai vu mes premières Bernaches, sur les falaise de Ty Bihan. Huit, en vol, si proches de la côte que je distinguais leurs yeux. Elles volaient d'ouest en Est, remontant le temps. J'aimais les imaginer en provenance de Russie, du lac Baïkal, peut-être. Elles m'auront vu, si près d'elles. Un immense bonheur cette rencontre. Je les attendais sans savoir si je serai là pour les revoir. Dans une année comme cette dernière, que d'occasions de raccrocher. Elles sont repassée, une demi-heure plus tard, dans l'autre sens, pour aller se poser à la pointe de Ty Bihan. J'en ai oublié mes cairns tant la vie de ces oies m'apportait du plaisir. Elles sont mises à nager, très paisiblement avant de reprendre leur envol vers Locmariaquer.
Mémoires de pierres
Dans les pierriers, l'humidité rend le sol humide et chaque pierre est un piège. J'assure chacun de mes pas, à la recherche des plus belles pierres pour continuer mon histoire. Elles deviennent mes mots. Lampedusa n'est pas près d'arrêter. Je me sers de ces pierres pour parler de l'exil, de ces trafics d'être humains, des noyades, de l'enfance brisée par cette vie imposée. Oui, je suis d'accord, c'est beau l’automne avec ses forêts multicolores mais ça ne doit pas faire paravent.
Viet-Nam
En prenant de l'altitude dans les falaises, je rencontre une sorte de bonzaï naturel qui m'évoque aussitôt les contes enchantés d'Hélène Phung. Je redescend vers le pierrier et je remonte cinq belle pierres que je coifferai de têtes avant d'offrir aux lieux cette halte de voyageurs. Ce bonheur de créer efface ma fatigue,car elle est intense après quelques heures passées à charrier des pierres dans ce lieu, très beau mais dangereux et hostile.
Norge
Vendredi d'octobre, entre deux jours de pluies continues. J'ouvre ma fenêtre et l'enjambe, direction plein Nord.Ma réserve de baies rouges est conséquente mais il me manque des hampes de fougères. Qu'elles soient vertes ou d'un brun-orangé, je les trouve, belle. Je connais un chemin qui fera l'affaire.Après ce qui est tombé cette nuit, les terres sont détrempées. Je peux arracher mes fougères à main nue, sans me lacérer les doigts. Sous un chêne, je fais une réserve de cupules. Après un court voyage d'une demi-heure,j'arrive au lieu-dit Le champ des martyrs de Brec'h..
Visite au bois sur le flanc droit du mausolée, puis tour de la grande prairie. Très peu de monde aujourd'hui.Je m'arrête sur le mur d'enceinte. J'aimerais réaliser un mandala pour Uuna la Finnoise. Les tiges de fougères en constituent la base. Je fait l'inventaire de mon trésor: cupules, graines d'églantier, de rosa rugosa, de choisia ternata, de ruscus. Tout cela est bien coloré. Le centre du mandala est le début d'un rêve qui me conduira dans le grand nord. Je progresse dans l'installation en m'éloignant du centre. Le travail, est long, minutieux, hypnotique. Le vent est présent. Il n'a pas d'emprise sur mon travail. Le voyage est long mais j'y arrive. Uuna nous attend, elle est heureuse que le voyage se soit pasé sans encombres. L'existence de ce mandala, est comme un bonheur éphémère. Je pense à la phrase du poète Norge : " Tout ce qui existe un instant existe pour toujours ".
Nous entrons ici dans l'histoire de l'humanité. C'est drôle et étonnant à la fois.
Roger Dautais
Les jours firent de toi ma teinture
jours firent
de toi
ma teinture où
j’épuisais le monde
lunes mouillées avaient
la rondeur
des sommeils
je comptais les passages
pour que reviennent
la vigne le bleu
des univers
dessinais
votre cœur.
Des fenêtres qui
bourdonnent
refont la durée.
C’est toujours
vous une jupe caresse
votre
mélancolie
je vous jette
sommeils laissés
au vent vos formules
me creusaient et ne sais
qui
à nouveau
de toi
ma teinture où
j’épuisais le monde
lunes mouillées avaient
la rondeur
des sommeils
je comptais les passages
pour que reviennent
la vigne le bleu
des univers
dessinais
votre cœur.
Des fenêtres qui
bourdonnent
refont la durée.
C’est toujours
vous une jupe caresse
votre
mélancolie
je vous jette
sommeils laissés
au vent vos formules
me creusaient et ne sais
qui
à nouveau
m’appelle.
Esther Tellermann *, Afin qu'advienne
Esther Tellermann *, Afin qu'advienne
* http://fr.wikipedia.org/wiki/Esther_Tellermann
* http://guyallixpoesie.canalblog.com/
* http://mariejoseechristien.monsite-orange.fr/
* http://guyallixpoesie.canalblog.com/
* http://mariejoseechristien.monsite-orange.fr/
Merci pour cette beauté renouvelée
RépondreSupprimerJ e retiens ces deux pensées:
"Plus que jamais, les temps sont à la vigilance, à la veille."
et
" Tout ce qui existe un instant existe pour toujours ".
Cette phrase fait écho à ce qu'ont pu écrire Marcel Proust etPatrick Modiano
Les demoiselles de Tombolo: un miracle d'équilibre!
Miss-Yves
SupprimerMerci, Miss-Yves. Je ne sais plus qui me disait à propos du cairn à la vague de cette semaine, c'est le même que la dernière fois. Mes cairns sont éphémères, uniques et si je travaille parfois dans les mêmes endroits, en fait, là où se trouvent les pierres, si on les observe bien, ils ne se ressemblent pas. Je peux, parfois, reprendre des photos déjà montrées, mais ce sont toujours des cairns uniques, liés au lieu, au temps, à la lumière et à ma propre forme physique.
Les demoiselles continent leur voyage.
Belle soirée,
Amicalement.
Roger
SUPERBE ROGER
RépondreSupprimerAMITIE°_°
Amandine Durez.
SupprimerMerci Amandine. C'est un cri du cœur, généreux, comme tu l'es.
Amitiés.
Roger
Marvelous Art work with nature´s beauty. Gorgeous !
RépondreSupprimerBest regards, Synnöve
Seraphina 's Phantasie
SupprimerMerci à toi, amie Synnöve d'être passée sur le Chemin des Grands Jardins déposer ton message d'amitié.
Belle soirée à toi;
Je t'embrasse.
Roger
Hello Roger! Greetings from Finland. I am very touched Uuna mandala. It is so beautiful. Here I go to the sea and watch to the south. It is a long way but very short. Art doesn't know distance, art is now and everywhere.
RépondreSupprimerThe totems are looking for sea, what are they thinking. They have got together...is it safer. I feel safe alone with art. It is so important to me. And see Your amasing artworks and read Your words. Thank You, thank You...Best Wishes! Keep warm, autumn is coming...Uuna
Uuna Syrjäsuo
SupprimerMerci, Uuna. C'est vrai, l'art n'a pas de frontières et ce blog en est la preuve.il est regardé dans beaucoup de pays et commenté aussi pour mes amis étrangers pour mon plus grand plaisir. Comme j'ai très peu de chance d'y aller un jour en Finlande, j'ai pensé que ce mandala, puisque tu es proche de cette pratique, nous réunirait, le temps d'un voyage virtuel. J'ai pensé ceci tout de suite après l'avoir réalisé : il sera pour Uuna et je te l'ai offert avec mon amitié.
Belle soirée.
Roger
Merci pour ces oubliés de Lampedusa Roger. Tu sais combien cet aspect de ton travail me touche par sa profonde humanité. C'est une émotion rare car ces êtres de pierre dans leur simplicité parlent des hommes mieux que les hommes. Tu dis tant avec une économie de moyens. C'est là du grand art. Une émotion rare oui. Jusqu'aux larmes. Je t'embrasse.
RépondreSupprimerGuy Allix.
SupprimerSi heureux de te retrouver ici. Je me fais parfois reprendre et critiquer fort pour mes engagements. Je te l'ai déjà dit souvent et même si cela nuit à mon image, que restera-t-il de tout ça dans quelques temps. Nous sommes éphémères, vivant sur une catapulte qui nous dégagera du jeu, sans nous demander l'autorisation. Je parle du scandale des sans papiers de Lampedusa, mais il n'y a pas qu'eux. Ils sont devenus le symbole du mauvais partage du monde dont les enfants en premier en sont les victimes innocentes. Je sais que d'autres condamnent ces faits criminels. Il faut le faire tant que nous sommes vivants.
Tu pourrais ajouter ça, à mon palmarès, dans ton anthologie de la poésie, cet engagement politique, hors partis, qui dure maintenant depuis 50 ans.
Belle soirée, Guy et à bientôt, j'espère en Bretagne.
Je t'embrasse frérot,
Roger
Merci Roger d'avoir prendre une de vos belles créations .. Que de belles couleurs et de bonne humeur .. Salut..
RépondreSupprimerAna..
Ana Minguez Corella,
SupprimerMerci Ana. Il me semblait, qu’une fois de plus, je pouvais t'honorer d'une dédicace, tant j'aime ton travail de photographe animalier.
Amitiés.
Roger
Me gusta mucho tu escrito. El paisaje es precioso, parece una experiencia increible.
RépondreSupprimerEscusa mi francés.
Feliz semana
Rebeca Palacios Martin
SupprimerJe crois que c'est la première fois que tu viens sur Le Chemin des Grands Jardins, alors merci et bienvenue.
Amitiés.
Roger
what can i do but be and breathe, and watch you work?
RépondreSupprimerrecently we have managed to have my son out with us on two occasions and on each occasion he and i built a stone man together, my daughter with us also the second time. i imagine it will only be a short time in each case that the men will remain standing but the moments, and only moments at that, will endure. as you say, it is all we have.
my friend)))
xo
erin
erin,
SupprimerMerci erin. Je suis heureux de te voir découvrir pour toi et ton fils, un nouveau mode d'expression que vous n'aviez pas utilisé encore. Il vous suffit maintenant, de continuer à explorer d'autres possibilités que vous apporteront de plus en plus de bonheurs à partager avec d'autres.
Je vous embrasse tous les deux.
Roger
Meravigliose creazioni piene di colori e fantasia…le prime sono anche molto graziose… complimenti, ciao Cri : )
RépondreSupprimerCristina,
SupprimerMerci Cristina pour tes mots d’encouragement.
Bien amicalement.
Roger
J'aime ces merveilleuses compositions, surtout l'amour La tentation du vide!
RépondreSupprimerSaludos!
Leovi
SupprimerMerci, Leovi. J'essaie de trouver un titre original qui illustre le sens de mes installations en l'occurrence ici, il s'agit du suicide. S'arrêter à la tentation me semble plus sage.
Amitiés.
Roger
chaque image a une histoire et tu allies si bien les deux !
RépondreSupprimerc'est absolument magique et j'ai l'impression d'être hors du temps mais
les deux pieds dedans pour penser et réfléchir à toutes ces choses !
des histoires de vie !
belle journée Roger
MARTY
SupprimerMerci Marty. Tu l'as dit, ce sont des histoires de vie et la mienne y est incluse, qui soutiennent toute cette création. Je suis absolument impliqué dans cet art de vie qui est très dépendant de ma santé. Je ne sais pas si je pourrai continuer longtemps. J'ai du mal à soutenir le rythme.
Belle soirée à toi.
Je t'embrasse.
Roger
Me gustan mucho estos trabajos llenos de Creatividad e Imaginación.
RépondreSupprimerCordial saludo.
Ramón.
P.D.: Gracias por tu agradable visita a mi, vuestro, blog "Diseño Gráfico con Photoshop".
ANFRAFERA
Supprimermerci Ramon et bienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins avec tes mots d'encouragement.
Amitiés.
Roger
Merci de tous ces présents, et des mots, aussi.
RépondreSupprimerChri.
SupprimerMerci Christian. Les mots sont présents parce que les présents les ont fait naître.
Bien amicalement.
Roger
Je vais me glisser dans le commentaire de Guy Allix pour "les oubliés".
RépondreSupprimerChaque image mérite un commentaire. J'ai été ravie de lire ta patience récolte des différents éléments.
Particulièrement émouvante aussi : "l'alerte".
Les autres préférées : la 1, 4, 5, 6, "perles d'automne" bien-sûr et "fortuna" et puis cette belle lumière sur "l'avant-dire"
Merci Roger pour ce bonheur que tu nous offres et malgré le provisoire de nos réalisations : " Tout ce qui existe un instant existe pour toujours ".
Fifi
SupprimerMerci Fifi. L'alerte fait bien évidement partie de ma série exil et veut montrer combien ces immigrés sans papiers vivent en permanence ce stress de la clandestinité. C'est ce que j'ai voulu montrer.
Belle soirée à toi.
Amitiés.
Roger
Cher Roger, je vous remercie pour vos aimables paroles à mon blog. Oui, mes poèmes étaient toujours sincère et honnête, de mon cœur, je vous remercie de l'avoir remarqué cela. J'espère que mon inspiration doit revenir bientôt et quelques nouveaux poèmes.
RépondreSupprimerAmitiés, Dianne
xoxoxo ♡
Dianne,
SupprimerPour être un de vos lecteurs habituels, j'avais vite compris que vos poèmes vous impliquaient totalement. Il est bien normal, contrairement aux écritures plus quelconques de ressentir des moments d'absence de cette tant attendue inspiration. Patientez un peu, elle reviendra.
Je vous embrasse.
Roger
Ils sont beaux et gais vos mandalas Roger, ils sont forts de significations vos cairns et, c'est vrai nous devons aussi penser à ceux qui souffrent dans le feu et l'or de l'automne... il n'y a malheureusement pas de saison pour la souffrance. Vous nous mettez avec ces baies du baume au cœur.
RépondreSupprimerBrizou
SupprimerMerci Brizou. C'est un résumé qui me va, oui, ce que je fais se nourrit de la vie au milieu de la nature et parmi les humains, tout simplement.
Amitiés.
Roger
" Tout ce qui existe un instant existe pour toujours ". C'est ce que l'on ressent en admirant tes créations éphémères... pourtant !!!
RépondreSupprimerLes mandalas sont magnifiques ! Merci Roger !
GROS BISOUS
Marité
SupprimerMerci Marité. Cette phrase de Norge est pleine d’optimisme. Tout ce qui existe n'est pas forcement visible d'emblie. Il faut savoir chercher, décoder.
Je t'embrasse amicalement,
Roger
Je t'ai fait un tout petit clin d'oeil sur mon blog Roger...
SupprimerJe t'embrasse et te souhaite une bonne journée !
offert sur un plateau ou à la verticale...c'est toujours un événement..c'est beau!
RépondreSupprimerELFI
SupprimerMerci, Elfi.Le monde es perçoit horizontalement, verticalement et dans les deux profondeurs,celle du haut et celle du bas. Le jeu s'inscrit dans l'univers et ne peut être ailleurs à partir du moment où la pensée qui le génère en prend conscience.
Amitiés.
Roger
Quelle admirable patience ! pour faire tenir toutes ces pierres en équilibre et disposer harmonieusement tous les petits éléments des mandalas.
RépondreSupprimerEncore merci pour le partage. C'est toujours un moment merveilleux que celui passé à contempler tes œuvres d'art toujours renouvelées, jamais pareilles. Et, à la lecture des commentaires, je me réjouis de voir que je suis loin d'être la seule à qui tu apportes du bonheur.
Belle fin de semaine, Roger, amitiés
Tilia.
SupprimerMerci Tilia. Si j'ai toujours été parcouru par un bouillonnement de vie, hormis les périodes dramatiques, je pense que le land art canalise bien cette énergie. Il me serait impossible de le pratiquer sans cela.
Je te souhaite une très belle fin de semaine.
Roger
Un coucou amical en passant ...
RépondreSupprimerQue l'automne et ses couleurs t'inspirent !
La Licorne
SupprimerMerci à toi, Licorne bienveillante, heureux d'entendre ton galop sur mon chemin.
Amitiés.
Roger
Ce gris, ce rouge, ce vert, ces pierres ... Je me répète mais cela m'apaise quand je viens ici. Pour cela, merci.
RépondreSupprimerMarie,
SupprimerMerci, Marie. Je ressens la même chose en créant ces formes toutes issues de la nature.
Bien amicalement.
Roger
Ce soir, je prends tes images comme des cadeaux que tu m'offres pour agréablement continuer mes vacances!!!
RépondreSupprimerUn vrai régal.
Belle fin de semaine à toi
Le journal de Chrys
SupprimerMerci Chrys. J'espère que tu photographie toujours passionnément. Il faut que j'aille voir chez toi.
Et belles vacances de la Toussaint.
Amitiés.
Roger
Venir chez vous m'emplit toujours d'une grande sérénité, ces êtres de pierre pétris d'humanité
RépondreSupprimeret aujourd'hui un petit pincement au coeur à la lecture du nom de André Laude ... un grand poète qui me touche énormément ...
"Tout vient des mains
Infirmes de lumière
Le chant d'un ocarina
Le feu du printemps
Et le visage dune femme
Egaré dans les roseaux de l'aube
Tout vient des mains
Le sel et l'amour
Le rire des blés
L'insecte qui tourne autour de son ombre
Comme un fou dans la cellule
Où la liberté écrit sur les murs
Tout vient des mains
La porcelaine du jour et la glaise de la nuit."
André Laude / Nomade du soleil /oeuvre poétique /edit deLa Différence ... p.25
mémoire du silence
SupprimerMerci pour ce beau cadeau de lecture. C'est vrai, la pensée libertaire n'est pas celle que l'on défend le plus, et c'est en relisant la vie d'André Laude, que j'ai eu l'idée de lui rendre hommage sur Le Chemin.Bien amicalement.
Roger.
Toujours aussi beau et aussi émouvant, un régal pour les yeux et le coeur.
RépondreSupprimerAvec une fascination particulière pour le jeu des couleurs, pour la dernière feuille, pour les oubliés, et bien sûr pour ces demoiselles du Tombolo, que je prends comme un défi à toutes les lois de l'équilibre.
Chapeau bas pour tout cela, et tes mots aussi...
Pastelle,
SupprimerMerci Pastelle. En effet, lorsque je vois comment les bambous prennent de la gîte , une fois chargés des demoiselles, je peux affirmer, pour les avoir vues tomber mainte mainte fois, que ces demoiselles défient toutes les lois de équilibre.
Belle journée à toi.
Amitiés.
Roger
Merci pour ces créations si colorées et ce merveilleux partage d'équilibre et de mots .
RépondreSupprimerBon week-end Roger ,je t'embrasse
Brigite,
SupprimerMerci Brigitte, Si je lis en heure et en temps tous les commentaires qui m’arrivent avec bonheur, il se fait que parfois, je prends du temps pour répondre comme pendant cette période un peu compliquée pour moi et je te prie de m'en excuser.
Je te souhaite une belle semaine et je t'embrasse.
Roger
°.♪♬
RépondreSupprimerCriações deslumbrantes!!!
Bom domingo, amigo!
Beijinhos do Brasil.
°.♪♬♫彡
Magia da Inês
SupprimerMerci Inês pour ta joie de vivre, tout simplement.
Je t'embrasse.
Roger
Olá Roger,
RépondreSupprimerMeu querido amigo, as mais belas pedras se põe a tua disposição porque há honra na tua história e a natureza conspira para que teu extravasar através da arte conte essa história lindamente.
Desejo-lhe uma semana maravilhosa que se inicia
Beijos
Joelma
Atelier Tribo da Juda
SupprimerMerci, Joelma. Oui, c'est vrai, dans cet endroit de la côte, assez dangereux à pratiquer, la nature met à ma disposition de très belles pierres et j'ai l’embarras du choix. C'est mon travail que de bien les choisir. Il me reste ensuite à les mettre en équilibre. Je te remercie de ta présence régulière et amicale et je t'embrasse,
chère Joelma.
Roger
Des couleurs puisees dans les palettes de l'automne que tu nous presentes sur des plateaux de vie et de temoignages. On ne peut qu'etre touches. Quelle symbiose entre toi et les elements et qu'elle est belle cette phrase du poète Norge : " Tout ce qui existe un instant existe pour toujours."
RépondreSupprimerBon voyage aux demoiselles equilibrees.
L'art abrite tant de securite!
"de sentiments de securite" serait plus juste.
SupprimerThérèse
SupprimerMerci, Thérèse.
J'ai toujours le sentiment profond de puiser respectueusement dans la grande réserve de la vie. Rien ne m'appartient et dans ce rien, j'arrive à me fondre, à trouver un accord entre la nature et moi. Je regarde ce qu'elle me propose, j'écoute son chant. Je m'avance, débutant, comme devant ma première installation et je me laisse porter par le grand ensemble qui m'environne. Tout ce que je fais est inscrit dans cette démarche. Ce qui apparaît est bien sûr de moi, pour un peu, mais bien plus largement, un ensemble de petites occurrences assemblées qui vibrent ensemble. Tout disparaîtra, vite, moins vite, pour rejoindre le grand tout de l'univers. Je ne peux rien revendiquer, je ne suis qu'un passeur de lumière et d'émotions. Il faut savoir se mettre en danger, paré d'oubli, pour avancer, léger. Je n'ai jamais su amasser des sentiments de gloire. Ce qui est important, c'est le chemin parcouru, le travail, le partage. Je ne cherche pas de consolation, mais si cela était, elle serait contenue dans la phrase de Norge : Tout ce qui existe un instant existe pour toujours ". Cette part d'éternité qui me traverse, qui me fait vivre, je ne m'y accrocherai pas, elle me suffit actuellement et je ne décide pas de mon avenir ni de la longueur de ma vie.
Le land art est marginal, il est très critiqué, attaqué, parce qu' il ne représente aucune valeur marchande, excepté pour quelques-uns de artistes. Il est hors normes, loin des conventions réglant le marché de l'art. Certains le trouvent rebelle, dangereux, parce que trop libre. Le pratiquer c'est souvent se mettre hors la loi. Il est tout sauf inoffensif dans une société de la norme. C'est pourquoi, je l'aime et le pratique.
Cette recherche d'équilibre dans ce monde chaotique, me fait traverser un désert. Il y aurait à dire. Peu de gens écoutent, par manque de temps. Je n'attends personne. Je continuerai le chemin tant que cela sera possible, contre vents et marées, aussi aussi avec eux sans chercher à me ménager ni me mettre à l'abri.
C'est le prix de ma sincérité.
Amitiés.
Roger
Tes humains au cœur de pierre: ceux-là, je les aime pour l'humanité que tu sais leur insuffler.
RépondreSupprimerTes rosaces de baies colorées : un régal pour les yeux!
Tes farandoles de feuilles et de fruits: une invitation au rêve.
Bises d'Ep'
Epamine
SupprimerMerci, Sylvie.
Je continue cette série " exil " qui se veut dénoncer ce scandale humain. Hier encore, j'étais à Locmariaquer - tu imagines la beauté de ce nom, sur une plage quasi déserte, à créer autour de de ce thème. Je le fais toujours avec beaucoup d'émotion.
Merci d'être revenue ici.
Je t'embrasse.
Roger.
Quelle richesse...
RépondreSupprimerMerci Roger, et belle semaine à toi.
Sadaya
SupprimerMerci, Sadaya. Richesse, oui, et pourtant, je suis comme toi, dans le doute. Je travaille beaucoup mais passionnément.
Amitiés.
Roger
Magique...Merveilleux... J'admire toujours les humains de pierre, mais les compositions avec les baies rouges sont si poétiques et fantastiques ! J'aime particulièrement la "chanson" pour la talentueuse Isabella Kramer (dont je suis le blog depuis plusieurs années), cela lui va bien, elle toujours en recherche de la beauté. On la trouve ici aussi.Ce blog a un petit supplément d'âme, cela fait du bien de venir ici...
RépondreSupprimerBelle, douce et créative semaine Roger, amitiés,
Nathanaëlle
SupprimerMerci Nathanaëlle. Merci de tous ces compliments. Je ne sais pas si je mérite tout ça mais ils me touchent vraiment. Isabella est une femme très sensible, très humaine et l'amitié que je lui porte devait cette fois -ci prendre la forme d'une chanson.
Le supplément d’âme, nous en avons tous besoin dans cette humanité déglinguée.
Belle fin de semaine à toi, en amitié.
Roger
Grand meric, Roger!!!
RépondreSupprimerWie wundervoll, Marty hat so Recht, jedes einzelne Bild, jedes deiner so herrlichen, lebensbejahenden und tief berührenden Kunstwerke
ist ein absoluter Genuss und ich freue mich so sehr über dein herrliches Geschenk. Es ist wahrlich ein Lied, eines das alle Sinne berührt,
reich und vielfältig!! Es ist mir ebenso Freude, wie eine Ehre so wunderbar bedacht zu werden und einmal mehr, bin ich überaus glücklich
über unsere so bereichernde Freundschaft und hoffe, dass wir uns im nächsten Jahr, wenn ich in deiner so wunderschönen Heimat bin,
persönlich kennenlernen können.
Belle soirée à toi.
Je t'embrasse.
veredit - isabella -kramer
SupprimerMerci Isabella. Lorsque je chosis de personnes à qui dédier des installations, je ne fais pas de calcul et ne tiens aucune liste pour savoir, qui a déjà reçu ou pas.Je cherche simplement à ressentir ce qui peut faire établir une connexion entre deux sensibilités. Parfois, je me trompe et je n'ai pas de nouvelles de la personne. Avec toi, ce n'est jamais arrivé. Probablement que nous nous rencontrerons si cela doit se faire.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
Bonsoir Roger
RépondreSupprimertoi tu guettes les bernaches; ici bientôt passeront les grues...Elles iront vers le sud et je les entendrai avec leurs cris de ralliement semblables au premier abord à des voix d'enfants...Parfois, j'ai la chance de les apercevoir dans les grands champs.
Lorsque je découvre ces installations, je suis tout d'abord tentée par la couleur: les trois premières sont à croquer: de suaves douceurs de la vie, des miroirs étincelants .
Et puis il y a cet embarquement de perles pour Marie-Claude, cette guirlande au-dessus du vide comme un lien auquel se raccrocher quand le monde vacille.
Lui qui n’en finit pas de vaciller, de tomber, de pourrir la vie à Lampedusa , à Calais ou ailleurs au milieu des conflits qui nous dépassent.
Combien tu sais donner d’humanité à ces oubliés ! Combien de mouvement et d’implication volontaire dans cette alerte.
Tu sais, de rien ou de pas grand-chose, faire un monde, par la magie de tes mains.
Tu n’es pas étranger au monde ; tu le vis, souffre avec lui et combien as-tu raison encore quand tu dis que la douceur de l’automne est trompeuse.
Quant au mandala en conclusion de Norge, c’est un doux équilibre, une respiration ; celle du devoir accompli.
Quel plus beau devoir que celui dont tu te donnes les règles : celles qui te permettent de jongler avec toute la palette de tes sentiments.
Qui à nouveau t’appellera dans ton bouillonnement de chemins, de pierres, de fruits et d’éclats ?Quelques mots en sentinelle et des pensées à foison. A n’en point douter. Ainsi vont les poètes de la vie.
Maïté/ Aliénor.
RépondreSupprimerJe ne sais pas trop quoi ajouter, cher Maïté, à part, merci.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
Je vous avais perdu....
RépondreSupprimerBon week end.
Bonheur du jour
SupprimerMerci à vous. Heureux de vous lire à nouveau.
Amitiés.
Roger
。°°✿⊱。
RépondreSupprimerGostei muito da poesia da segunda composição.
Boa semana, amigo!
Beijinhos.°✿⊱
°。.✿✿⊱
Magia da Inès.
SupprimerMerci Inès. Je te souhaite une très belle journée et je t'embrasse.
Roger
Roger, comment votre travail! la beauté merveilleuse. Avec le traducteur essayer de capturer votre humeur tout en créant.
RépondreSupprimerLa rencontre avec bernaches, l'échange de regards, mandalas ... mais surtout je été déplacé votre hommage à l'oublier de Lampedusa, vos mots et cette belle image que vous avez créé à retenir.
Oui, l'automne est beau, mais le monde continue de tourner parfois avec des histoires malheureuses font.
Merci beaucoup pour votre commentaire inspirant sur mon blog.
Un baiser, Roger, et je souhaite que nous suivons à l'émerveillement des sens pour longtemps.
Tesa Medina
RépondreSupprimerMerci Tesa pour ce beau commentaire. En effet, je me nourris de l'histoire du monde puisque j'en fait partie et tout est loin de me plaire. Si je vais continuer longtemps ? Le plus longtemps possible, mais j'ai bien peur qu'il ne m'en reste pas autant que cela.
Belle journée à vous.
Je vous embrasse.
Roger