Le bambocheur de Ty Bihan : pour Ana Minguez Corella |
Peace and love : pour Lu Pélieu |
An diveliour : pour Serge Thébault |
Le déserteur : pour Guy Allix |
Identité : pour Isabella Kramer |
Limès : Pour Anne Lemaître |
Chantier Atlantique, carré 29 : pour Christian Cottard |
Cri du cœur : pour Ambre |
Scarface : pour Camino Roque |
Vies parallèles : pour Marie-Josée Christien |
Brasil : pour Inês |
Cairn du 71ème été : pour Marie-Claude |
Le drôle : Pour Bob Bushell |
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas
Jours...
Un discret voileux remonte la pente sous les châtaigner, un bout dans une main une godille dans l'autre. On se salue. Sur ma droite, la source de Kernours et le souvenir carré couvert de lentilles vertes, ça me rappelle Patrick. Magnétisme de l'amitié. J'arrive à découvert, face à la ria, gorgée d'eau jusqu'à la gueule.Je laisse à gauche le chemin de Tintin qui a passé l'arme à gauche mais reste vivant par le vouloir de ses potes qui lui ont offert une pancarte, pour baliser son chemin, sa cabane. Je remonte la ria vers le Bono.
Dans la grande courbe, je descends sur les roches. Tout est glissant depuis les deux jours d'averse passés. Les varechs en ont pourri sur place. Je cherche mon équilibre et manque tomber plusieurs fois à la baille.
Je lève mon premier cairn depuis 10 jours, puis un autre. Patraque, enfumé par le beau temps piégeux et caniculaire, le cœur n'a pas aimé. Ont suivi de sérieuses pluies réduisant mon activité à presque rien. Pas très glorieux tout ça. Mais ce grand rien faire laisse place à un travail en profondeur. La jachère finira bien par lâcher quelques idées d'échappée.Nous y sommes.
Autre jour
Je fais le tour du cumulus de Kernours.et remonte plein Nord. L'herbe est grasse, glissante, comme les pierres au bord de l'eau. J’aperçois le tumulus, les tombelles. Ici c'est toute la forêt de pins maritimes qui vibre sous la mémoire du sol. Je suis reçu en ami. Les corps, les os réduits en poussière du temps, colorent cette atmosphère à tout jamais. Chacun de mes pas foule l'ancêtre et se nourrit de sa mémoire.. J'arrive à la pierre fendue. Combien de cairns y ai-je élevé ? Tous ont subit le même sort : bousculés, renversés, éparpillés par des inconnus. A chaque passage,chaque retour au lieu, je répète mon geste : hommage minéral aux deux entités présentes : la mort qui règne en silence et la vie qui passe et perpétue les vibrations.
Autre jour...
Je suis oisif et contemple ces rares moments de calme posés sur la surface lisse de l'étang, à deux pas des alignements de Kermario à Carnac. Les pépites argentée du soleil annoncent l'heure qui décline. Je veux aller plus loin, jusqu'au bord du silence qui séduit, enchante et que jamais l'idée d'abandonner la partie, contre le vacarme des hommes cupides, n'atteint.
Autre jour...
Le ciel s'assombrit au dessus de la forêt de Crac'h. Je cherche ma route. De grosses gouttes de pluies tombent sur ma carte IGN. Je relève ma route mentalement. A l'orée du bois, je remarque la trace fraîche d'un animal dans l'herbe mouillée et j'aime l'idée de lui emboîter le pas. Elle traverse l'espace vide et se dirige vers un talus planté de chênes. Dans une autre saison, les akènes auraient poussé leur cri carminé et je les aurait ramassées dans ma besace. Certaines ont donné la vie à des petits chênes, les autres sont mortes.
Je suis surpris par une idée récurrente. La mort est inévitable et se rapproche.
Tenter d'aménager le temps qui m'est imparti.
Essayer d'oublier. Beaucoup oublier.
Chronos.
Autre jour...
L'exacte direction à prendre n'existe pas pour moi. Il y a trop d'attirances opposées dans la nature. L'important, c'est de partir, de voyager léger. La route se chargera de la direction. Ce matin, j'ai joué le cap à suivre aux dés, comme le faisait Morhaïm pour choisir ses couleurs sur sa toile. Mondrian n'était pas loin.A chacun ses influences.
J’établis la règle du jeu : un seul dé. Premier jet choisir entre le Nord et le Sud
1 = Nord 2 = Sud 3 rejouer
Je jette le dé : 2 Premier choix :SUD
Deuxième choix entre Est et Ouest
4 = Est 5 = Ouest 6 rejouer
Je lance le dé 6
je rejoue : 5 Ouest
Deuxième choix OUEST
Puis avec une pièce tirer à pile ou face Pile = Sud et Face : Ouest
Je lance la pièce. Elle retombe sur pile . Je pars donc en direction du Sud
Autre jour...
Je roule vers l'océan et bientôt,je le retrouve avec gourmandise et appétit.Grand soleil, mais vent d’ouest de 30 nœud , à peine modéré par la presqu'île de Quiberon qui abrite un peu les plages de Carnac. Mes yeux se remplissent de vagues, de scintillement argentés et du chant des vagues qui lèchent la côte.Il faut prendre quelque précaution , car même avec l'habitude, on peut se faire déséquilibrer par une rafale et la chute n'est jamais bonne dans les cailloux. Des voix sont là qui m'accompagnent, non pas en cellule de dégrisement, mais sur la route des étoiles de mer : Jégou, Thomassaint, Gwernig, Pélieu. Pas de place pour les vivants autre que moi, ici. L'autre monde est au balcon, comme un avertissement et mène une sarabande d'enfer. Une série de cairns fuse de mes mains. Le vent me suit et les cabane au fur et à mesure. Je m'en fout.
J'ai le rythme, convalescent, certes mais présent.
Chaque pierre est une impro, chaque cairn un poème.
Dans mon rêve éveillé, je vos passer au large, Ikaria . Je le suis des yeux avant qu'il ne disparaisse, emportant Jégou à la barre, en plein coup de gueule. -" Eh ! Tu crois pas que je vais repasser deux fois pour me foutre dans les cailloux. Ouvre tes quinquets ! ". Et il me balance deux poèmes par-dessus bord dans son sillage.
Le soleil me brûle la gueule et j'ai le dos brisé par l'effort. Il faut que je rentre retrouver celle que j'aime et qui m'attend au pays.
Roger Dautais
loin dans l'aube
sous le soleil
déjà bien cramoisi
j'ai fait le choix
il était temps d'y penser
l'horizon fuyant
le ciel la mer
corps à corps exténuant
l'océan rebelle
les vagues démesurées
la solitude
et puis la solitude
et enfin
la solitude
***
je vertige
immobile dans le râtelier de bruine
les sémaphores s'agitent
la nuit survente
poussière liquide des parois bleues
les goélands filtrent des souffrances ancestrales
la mort ventriloque la falaise
nuit d'Arvor à l'abordage du silence épais
des villes et du vide
un discours d'ondes sur les lèvres.
Alain Jégou
Comme du vivant d'écume
Éditions La Digitale 1995
http://alainjegou.blogspot.fr/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_J%C3%A9gou
SUPERBE
RépondreSupprimerBONNE SOIREE
Amandine Durez
SupprimerVoilà 9 jours que tu m'as souhaité une superbe bonne soirée et je ne t'ai pas répondu. Je suppose qu'elle a été bonne et je t'en remercie puisque tu l'avais souhaitée ainsi,
Je t'embrasse amicalement.
Roger
Bonsoir je repasse plus tard te voir
RépondreSupprimerbonne soirée
France
Supprimer? Quand tu veux, France,
Je t'embrasse amicalement.
Roger
Qu'il est beau ce Chantier Atlantique carré 29... Les autres aussi mais celui là me touche un peu plus évidemment! Merci Roger. Amitié.
RépondreSupprimerC.
Chri
SupprimerMerci Chri,
Beau, oui, puisque tu le dis et surtout, tourné vers l'Atlantique, espace de tous les rêves.
Amitiés.
Roger
Me quatre est un miracle d'équilibre .
RépondreSupprimerL'angle de la photo cinq permet d'embrasser l'espace grandiose de la plage et de cette magnifique spirale .
Que l'été soit une belle suite autres jours, pour notre plaisir!
Miss-Yves
SupprimerMerci à toi. Le plus difficile a été d'amener la pierre de base, très lourde et de cheminer avec elle dans ce pierrier où le moindre faux-pas vous amène au tapis. La mise en place à été faite en deux fois, puis le cairn élevé dessus, malgré la déclivité. Un bel exercice d'équilibre.
Belle fin de semaine.
Amicalement.
Roger
Limès..
RépondreSupprimerest-ce encore du land-art ?
peu importe, j'admire l'image et l'idée !
Amicales bises
Tilia
SupprimerMerci Tilia,
La question est posée. Le titre donne une partie de la réponse.
Mais le jeu, de trouver de l'éphémère dans l'éphémère d'une pratique. ça, c'est du bonheur.
L'ombre tournait et ma première installation foira, car pas assez préparée. J'ai remis ça, avec le nombre de cerises préparées et le poser fut une réussite. Je travaillais sur une frontière, d'un côté le champ des morts, de l'autre, celui des vivants. Pour moi, les cerises devenaient gouttes de sang et l'ombre symbole de passage, un lien. Tout fut réalisé très vite entre deux autres installations réalisées sur un muret voisin. Peut-être trop léger pour toi ou iconoclaste, mais pas pour moi. Je ne me pose jamais la question de savoir si je fais du land art ou non lorsque je vais à ma pratique. Je me pose parfois de savoir si ma vie est une vie et si elle vaut d'être vécue. Tant que je continue, vous avez la réponse. Les photos ne sont qu'une infime partie de ce que représente pour moi le land art. Si j'ai pu,ici, trouver un lien avec une histoire d'hommes, aussi tragique qu'elle fut, je l'ai fait grâce au land art. Après, chacun se fait une idée. Je ne dévie pas de ma trajectoire pour si peu.
Belle semaine à toi, Tilia.
Je t'embrasse aussi.
Merci, Roger, d'avoir si bien éclairé ma lanterne.
SupprimerJ'avais imaginé un rebord de fenêtre. Mais si j'ai bien compris, il s'agit sans doute de la bordure d'une tombe...
Belle et bonne fin de semaine, Roger
Amitiés
Tilia
SupprimerTu approches de la vérité mais ce n'est pas exactement ça.
Belle journée. Amicalement.
Roger
I love your new work.
RépondreSupprimerAnd your balanced stone sculptures look magnificent against
a summery sky.
So nice, Roger.
Rick Forrestal
SupprimerMerci pour ton soutien amical. C'est avec un réel plaisir que je te retrouve ici ou sur ton excellent blog Pic A Day.
Amitiés.
Roger blog
J'aime bien ce terme ancien de "bambocheur" , qui me rappelle un petit poème en prose d'Aloysius Bertrand:
RépondreSupprimerHarlem
Harlem, cette admirable bambochade qui résume l'école
flamande, Harlem peint par Jean-Breughel, Peeter-Neef,
David-Téniers et Paul Rembrandt.
Et le canal où l'eau bleue tremble, et l'église où le
vitrage d'or flamboie, et le stoël* où sèche le linge
au soleil, et les toits, verts de houblon.
Et les cigognes qui battent des ailes autour de l'horloge
de la ville, tendant le col du haut des airs et recevant
dans leur bec les gouttes de pluie.
Et l'insouciant bourguemestre qui caresse de la main
son double menton, et l'amoureux fleuriste qui maigrit,
l'oeil attaché à une tulipe.
Et la bohémienne qui se pâme sur sa mandoline, et le
vieillard qui joue du Rommelpot**, et l'enfant qui enfle
une vessie.
Et les buveurs qui fument dans l'estaminet borgne, et
la servante de l'hôtellerie qui accroche à la fenêtre un
faisan mort.
Miss Yves
SupprimerTu vois que la bamboche a du bon et elle me vaut un poème qu'il faudrait écouter et arroser ensemble un de ces quatre.
Je te remercie chaleureusement.
Amitiés.
Roger
Again gorgeous art. I like your stones, and photos 5 and 6 are great.
RépondreSupprimerHave a hot summer time.
orvokki
SupprimerMerci Orvokki. Je te sais excellente photographe et tes choix me ravisent surtout le second. Bien amicalement.
Roger
Olá Roger,
RépondreSupprimerMaravilhosos trabalhos e em cada homenagem podemos sentir o magnetismo da amizade que mesmo em silêncio encanta nossas almas profundamente.
Todos os seus relatos nos fazem sentir participar dos seus momentos de criação isso é muito interessante assim como voltar para casa que é sempre maravilhoso por ter quem amamos nos esperando assim os dias nunca serão iguais.
Sinta o carinho de minha amizade com grande admiração.
Beijos
Joelma
Atelier Tribo de Juda
SupprimerMerci Joelma. Tu sais trouver les mots qu'il faut pour décrire cette amitié, née ici autour de nos travaux respectifs. Moi,aussi, je me sens bien dans ta maison qui dégage beaucoup d'ondes positives.Dire que notre amitié est magnétique n'est pas simplement une vue de l'esprit et nos échanges la renforcent.
Puisse cela durer longtemps.
Je t'embrasse.
Roger
Wonderful art of stones and flowers dear Roger.
RépondreSupprimerhugs
xoxoxo ♡
dianne
SupprimerMerci à toi, chère Dianne et belle soirée en attendant de te retrouver sur ton blog.
Amicalement.
Roger
savoir communiquer
RépondreSupprimeret l'expérience de vie comme un voyage léger ... je voudrais
Merci Roger. Je vous souhaite un nice été.
camino roque
SupprimerMerci. Après de douloureux et longs passages dans la maladie, je suis rentré dans une pratique land art devant, dans un premier temps, me remettre debout, puis devenir un puissant moteur de vie, une motivation jusqu'à la fin du parcours sur terre. Personne n'y croyant au début, j'ai cheminé longtemps seul avant d'avoir les premiers retours, mais si forts qu'ils m'ont engagé à continuer. Depuis 1998, je me consacre à cette expérimentation de ma vie, entrant maintenant , doucement dans la vieillesse et communiquant là-dessus. J'ai ainsi lâche ce qui m'encombrait pour voyager léger dans ce monde lour où la consommation est le leit motiv. J'ai simplement emprunté une autre voie.
Bel ét à toi aussi et à bientôt.
Amitiés.
Roger
I love your new art work in the nature Roger, is full of harmony and peace and thanks for sharing with us !!!
RépondreSupprimerHave a nice and creative day !!!
ART-TRAVELLER
SupprimerMerci.
Harmonie et paix, si mon travail tend à approcher de ces états et vivre de même, alors, je suis sur la bonne route.
Amicalement.
Roger
Merci Roger de nous montrer à chaque fois des merveilles et là des merveilles d'équilibre ...Les cairns semblent vouloir s'écrouler dès que tu auras le dos tourné et la spirale va éclairer ma journée de son reflet doré .
RépondreSupprimerBelle et bonne journée à toi . Je t'embrasse bien amicalement
Brigitte
SupprimerMerci Brigitte, les photos ne montrent pas toute la réalité, ainsi, lors de ma dernière sortie land art, pratiquement tous les cairns élevés ont été basculés par un fort vent de mer qui a malgré tout fait le bonheur des véplanchistes.
Belle journée.
Je t'embrasse.
Roger
Reprendre vos mots: "chaque cairn un poème."
RépondreSupprimerLe deserteur ne s'en sort que grandi. La spirale quant a elle semble jouer de nos sens avec son ombre.
Thérèse
SupprimerMerci Thérèse. Je l'ai dit maintes fois, le land art est une sorte d'écriture dans le paysage et tant pis pour ceux qui voudraient m'interdire cette vue de l'esprit. Un spirale sans soleil perd beaucoup de sa beauté. Elle est fait pour lui comme lui pour elle.
Amitiés.
Roger
Ce malheureux"déserteur" coincé entre deux guerres, terriblement d'actualité.
RépondreSupprimerBel été, ami.
Manouche
SupprimerMerci Manouche.
Terriblement d'actualité comme tu le dis si bien. C'est aussi une chanson reprise par mon ami et poète Guy Allix qui l'a épinglée dans les incontournables de son tour de chants accompagnant la lecture de ses poèmes. Et puisque je parle de lui, je te renvoie sur l'un de ses sites http://inviteguyallix.canalblog.com/
où tu trouveras également un bel hommage à Alain Jégou, autre poète très présent sur mon blog.
Je t'embrasse.
Roger
Merci, Roger, j'aime et je prends ce cadeau précieux avec douceur et émotion.
RépondreSupprimerRavie encore une fois par ton grand talent de conteur et de poète de la nature.
Coeur d'AMBre
Ambre
SupprimerMerci Ambre. J'ai pensé tout simplement que ce mandala réalisé entre ombre et soleil, accompagnerait bien ta journée.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
J'aime bien cet art:-)
RépondreSupprimerbisous
Amandine Durez
SupprimerMerci Amandine. Je vais te dire que je partage ton avis.
Je t'embrasse.
Roger
Monde de l'entre-deux. Chacune de vos créations éclôt à la lisière. Merci encore de nous les offrir, cher Roger. Je vous embrasse bien amicalement.
RépondreSupprimerDanièle
Radiant stuff! Well done Roger, love it!
RépondreSupprimerGrand Merci Roger,
RépondreSupprimerwie gerne wandere ich mit dir, folgen den Spuren, die die Natur uns legt, lese deine steinernen Gedichte, immer wieder neu erschaffen und doch zeitlos gültig. Und wie dankbar bin ich für die "Identité", fühle mich erkannt, verstanden und geborgen in dieser grandiosen und doch so vergänglichen Symbolik, die ihre innere Nähe zum Meer und zum Licht lebt und genießt. Es ist eine wunderbare Bereicherung dich in den Welten des Netzes "getroffen" zu haben, verbunden zu sein in der Sehnsucht nach Stille und dem Erkennen und Ausweiten innerer Grenzen. Ich danke dir von Herzen. Nächstes Wochenende werde ich nach einer längeren Krankheit endlich wieder einige Tage am Meer verbringen können, seelisch und körperlich Kraft und Ruhe tanken, mich verankern können zwischen Himmel und Wasser und ich werde dein Geschenk mit mir nehmen.
Je t'embrasse bien amicalement.
isabella
each and every one of these is beautiful.. my two favorites are Identity: Isabella Krame and cry from the heart.
RépondreSupprimerSandra,
SupprimerMerci pour tes choix. Ils s'adressent à deux personnes que j'estime particulièrement, Isabella qui est une photographe Allemande, douée d'une poésie rare et Inès, amoureuse de la poésie, qui est Brésilienne. Tu vois leur point commun, la poésie. J'en ajoute un autre, ils sont fidèles au Chemin comme toi et je t'en remercie.
Amicalement.
Roger
Roger bonsoir et encore merci de nos offrir ces magnifiques photos tes créations qui sont je vais dire les tiennes
RépondreSupprimerelles sont imaginées avec tant d'amour et de calme
je ressens toujours ce calme chez toi et j'ai envie de te dire encore merci
je vais repartir avec tes cadeaux tes créations et je pense que je vais me sentir si ZEN
je t'embrasse fort ROGER
France
SupprimerMerci France. Je fais ce que je peux et je suis toujours heureux de recevoir des encouragements. Le Net, est un espace de communication fluctuant et les amis disparaissent plus vite qu'ils n’apparaissent. On est consommé comme tout produit et rejeté avec la même facilité. Il faut savoir que c'est comme ça. Rares sont les fidèles sur la durée. Tu es de celles-là et je t'en remercie.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
Your creations are so beautiful!
RépondreSupprimerLisa@Two Bears Farm
SupprimerMerci Lisa pour tes mots d'encouragement
Amitiés.
Roger
Hello Roger, it is interesting to observe the beaut' land art formations ... I like the smooth pebbles and their balancing act certainly has an instant appeal. Thank you too for visiting my Snap Happy Birding blog. If you like to see some of Australia's red outback, you might like to check out Snap Happy Online too - they're both linked. Cheers from east coast Australia
RépondreSupprimerCarole M.
SupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins et merci pour votre commentaire. A bientôt.
Amitiés.
Roger
such beautiful creations of simplicity and some of such detail and color. :)
RépondreSupprimerTexWisGirl
SupprimerMerci d'être passée par là et d'avoir abandonné tes oiseaux à cette occasion.
Amitiés.
Roger
Oui une petite pause fait du bien, je suis très fatiguée et des voisins ne se montrent pas très courtois sur leurs "travaux" donc il faut employer les moyens officiels, pas marrant enfin..............
RépondreSupprimerAmandine Durez
Supprimerah ! les voisins, on en fait même de feuilletons à la TV. Alors, dans la vraie vie ...
Bon courage.
Bien amicalement.
Roger
A la rentrée j'ai prévu de mettre du sable dans ma classe et en regardant ton blog, d'un coup, j'ai pensé au potentiel de ce matériau!!!
RépondreSupprimerLe journal de chrys
SupprimerOui, bonne idée mais le principal potentiel, il reste entre les mains de ceux qui l'utiliseront.
Amicalement.
Roger
quelle bonne idée de jeter les dés qui diront par quel côté aller ! il n'y a pas de hasard !
RépondreSupprimerl'équilibre de tes cairns m'impressionne toujours ! mais le but c'est l'éphémère, c'est ce
qui est beau dans ta démarche et tes créations
bonne journée Roger
hello de retour
RépondreSupprimeret mdr avec tes feuilletons lol
Amandine Durez
SupprimerJe ne t'avais pas vue passer.
Bises.
Roger
Comme toujours, beaucoup de poésie et de beauté dans tes mots et tes installations. J'aime beaucoup les notes colorées que tu mets parfois. Tu nous habitues à tant de soin et d'harmonie avec les paysages que j'ai été un peu déçue par ma balade à Hillion où s'exposent depuis ce WE les "Flâneries en art modeste"... pourtant la baie de St Brieuc était belle avec ses larges étendues de sable... Merci pour le plaisir que tu nous donnes.
RépondreSupprimerBrizou
SupprimerLa baie de St Brieuc, pas de ma femme. Oui, j'ai regardé ton diaporama. Assez conventionnel, mais cela a au moins la valeur d'exister. Tu sais dans le land art, il y a a boire et à manger et les conditions de travail données aux land artiste, sont comme cet art, modestes. Il faut avoir un grand nom du land art pour décrocher des projets à plusieurs centaines de milliers d'euros. Arrivés à ce statut, ils ramassent !
Belle soirée à toi.
Roger
Bonjour Roger. Comme il y a longtemps que je n'avais pas pris le temps de venir te rendre visite, je viens de me régaler en découvrant plusieurs pages d'un coup.
RépondreSupprimerQuand je pense que j'étais à Auray, et à la Roche Bernard il y a 3 semaines, je me dis que j'aurais pu avoir la chance de te croiser. J'ai même fait une balade au Bono... J'aime beaucoup cette région qui est magnifique.
Ta façon de choisir ta destination sur un coup de dé m'a fait sourire et tes cairns m'ont fait trembler. Quel travail de réussir à trouver ainsi le parfait équilibre.... C'est superbe !
Merci pour ce partage de ces créations si poétiques, si fortes aussi. Je t'embrasse bien amicalement en espérant que tu vas bien.
Oxygène
SupprimerMerci Oxy. Oui, en effet nous aurions pu nous croiser, car tu es venue dans mon pays, sur mon territoire de land art et j'y suis pratiquement tous les jours. Ce sera pour une autre fois.
Nous nous ferons des bises en vrai.
Amitiés.
Roger
Il y a beaucoup de tristesse ou de résignation dans tes paroles, beaucoup de poésie comme il y en a dans tes admirables réalisations et photos.
RépondreSupprimerJe me demande si beaucoup de commentateurs lisent réellement les textes qui accompagnent tes photos, s'ils s'en imprègnent...en tout cas, tu engendres beaucoup de sympathie autour de toi.
Que dire sinon que j'ai vu certaines de ces pierres qui découpent les paysages et qu'elles ne peuvent laisser indifférents, les pierres comme les arbres, les racines sont grands dispensateurs de messages mais ils nous laissent toujours dans l'incertitude d'avoir ou de pas les avoir compris.
Amitiés, Roger.
savarati,
SupprimerMerci. Pardon, je t'vais oubliée ce qui arrive quand je ne réponds pas aussitôt. Bien évidemment, tout le monde ne lit pas mes billets mais parfois non plus, la légende accompagnant mes photos et leurs réponses le prouvent. Mais je suis assez indulgent là-dessus. Je me contente de ceux qui comme toi me comblent de leurs réflexions personnelles. Elles ont toujours beaucoup compté pour moi et aidé parfois à poursuivre ce blog lorsque ma santé n'était plus là. Ces commentaires éclairent aussi mon travail, me donnent des idées,et me permettent aussi de progresser. Je pense toujours au mal que j'ai eu à faire décoller ce blog qui a végété pendant presque une année. Mon retour en Bretagne, après 30 années d'absence,je l'ai vécu comme une source d'énergies nouvelles puisées au cœur de mon pays natal au point d'en avoir transformé mon travail d'artiste. Je partageais cette réalité du vécu, cette connexion à la Nature-Mère avec une artiste peintre, arrivée elle aussi en Bretagne, après un temps d'exil et nos ressentis étaient identiques. Bien évidemment, même ce langage simple reste totalement étranger à la majorité des personnes qui ne pensent que rationnel et nous prennent pour des créatures évaporées.
Bel été à toi en amitié.
Roger
Bonsoir Roger,
RépondreSupprimer"Le Cairn du 71ème été" est superbe d'équilibre... Des épousailles de pierres époustouflantes...
J'aime le chemin de traverse du déserteur : beaucoup d'audace il faut pour oser le vide du chemin de la liberté...
Et Limès joue avec les ombres : le réel et l'irréel qu'offre la lumière. Une fusion grâce au fruit qui fait lien entre ce qui est et
ce qui faute de lumière ne s'offrira plus à notre regard, mais qui sera ombre latente...
Tu oeuvres avec beaucoup de délicatesse et ta symbolique me touche.
Prends soin de toi Roger.
Très amicalement.
Je t'embrasse.
Leeloo
Leeloo
SupprimerMerci Leeloo
Ce cairn réalisé au cours de mon 71 ème été vécu sur cette terre et offert à ma femme, m'a demandé de gros efforts, bien calculés, pour assembler ces pierres. Elles sont tellement lourdes, que le plus dur est de les soulever, ensuite on glisse la pierre posée sur celle de dessous sans la relever et le poids aide à trouver le point équilibre. Pour "Le déserteur ", c'est pareil, la traverse fut très difficile à mettre en place à cause de son poids. Les photos ne rendent pas cet effet de lourdeur, mais plutôt d'élégance et de légèreté. Quelques heures de cet exercice,une fois de temps en temps, passent encore pour moi, parce que je fais beaucoup de sport, et que je m'entraine ailleurs, autrement, c'est à déconseiller.
Hier, malgré de très fortes chaleurs, toujours difficiles à supporter quand on est cardiaque, j'ai pratiqué le land art à l'ombre , plutôt autour de l’association de couleurs et de formes, c'est nettement moins épuisant.
Merci pour ton amitié fidèle.
Je t'embrasse.
Roger
Bonsoir Roger!
RépondreSupprimerTon travail est quelque chose de beau! Aujourd'hui j'ai vu beaucoupp de pages et je me demande comment tu fais pour mettre en équilibre ces gros pierres! Je veux savoir si tu as publié un livre avec tes photos et tes textes...
Tes créations sont admirables! Merci de les partager acec nous. Bonne santé... je t'embrasse bien amicalement.
Maria Emilia Moreira
RépondreSupprimerMerci Maria-Emilia.
J'ai fait un seul livre de land-art qui est d'ailleurs un livre d'artiste co-réalisé avec une peintre, mais qui date de 2004. Autrement, mes photos ont beaucoup été éditées pour illustrer soit des articles, soit des Interview, soit des revues, sans compter les DVD et reportages TV. Il en reste donc beaucoup de traces. Depuis que je suis revenu en Bretagne, il semble que je n'intéresse plus personne, ni la presse, ni même quelques éditeurs ayant pris contact avec moi, sans suite. Il faut dire qu'il y a des spécialistes de l'édition et qui publient livre sur livre.Mes photos sont aussi régulièrement demandées pour illustrer des livres de poésie ou livres d'école. Cette production doit être suffisante pour satisfaire les acheteurs. Mon blog reçoit actuellement entre 4500 et 5000 visiteurs par mois, c'est quand même pas mal. Je suis satisfait avec ça et très heureux de vivre des échanges humains très riches à défaut de gagner de l'argent.
Je te remercie de ta présence sur le Chemin des Grands Jardins que tu fréquentes depuis longtemps.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
Beautiful images, and thanks for putting my name.
RépondreSupprimerBo Bushell
SupprimerMerci Bob. Tu sais, toutes ces dédicaces pour toi, ne sont qu'un hommage au photographe que tu es et à l'homme ami des oiseaux aussi. Amicalement.
Roger
Hola Rogert .. Merci pour ce beau cadeau ... toutes vos créations a quelque chose de magique ... :-)))
RépondreSupprimerAna Minguez Corella.
SupprimerMerci Ana.
Maintenant ces pierres vous connaissent.
Amitiés.
Roger
La couleur jaillissant l'ombre et l'ombre sculptant la lumière... : merci pour cette dédicace, Roger. Je suis très touchée.
RépondreSupprimerJe pars à mon tour écouter les vagues, du côté de Lannion. J'emporte mes mots et mes pinceaux.
Bien à vous,
ANNE
Anne Lemaître
SupprimerMerci Anne. Je vous verrais bien participer aux étonnants voyageurs de Saint-Malo, que vous connaissez probablement.Je ne sais pas si vous y avez songé.
Le pays de Lannion est aussi très beau, sans doute très encombré de touristes, mais je vous imagine lève-tôt , comme la voyageuse que vous êtes et cherchant la lumière rare sur les granits roses de cette côte éponyme.
Bon voyage.
Amitiés.
Roger
Non seulement je lis les textes accompagnant tes créations mais je m en nourris, revenant lire et relire à intervalles réguliers. J apprends beaucoup aussi des commentaires. J aime particulièrement la forme poétique du faux vrai carnet de bord de vie. Ton oeuvre toujours émouvante à quelque chose du pélican. Un don dans le partage où se nourrissent quelques 5000 personnes face à ta fragilité dépassée dans un contre la montre, un contre le vent, un contre la petite mort de l immobilité.
RépondreSupprimerLe déserteur, la 71 ème année,le Brésil, place ans love ont retenu mon attention mais je serais incapable de faire un choix;tout me transporte, m ouvre des horizons.
Et je profite aussi des liens menant vers Alain Jégou.
Merci
Maïté/Alienor
SupprimerMerci Maïté. Bien sûr, tes mots me vont droit au cœur, à tel point que je commence par toi, incapable dans ces réponses aux commentaire, de me plier à une règle stricte, comme dans la vie. Un mot retient mon attention : faux. Non, tu te trompes, il n'y a rien de faux dans ce que je raconte, même si tu en trouves l'apparence. Je n'ai jamais appris à écrire. ça se voit m'ont dit certains. Je m'en fout. J'écris comme je vis. Trop tard pour retourner à une autre école que celle de la vie et quelle école !
Nous sommes ma femme et moi, vieux, malades tous les deux et donc pas très fréquentables. Qu'importe, cette solitude amoureuse et commune est la chance de notre vie. Je dis ne pas avoir de maîtres, c'est vrai et si j'accepte parfois d'être comparé, comme dernièrement aux poètes et voyageurs de la Beat Generation, après tout, j'en ai l'âge, c'est que j'ai partagé leurs expériences, plus jeune, qu'elles m'ont marquées au point de continuer sur la même route, excepté, maintenant, la drogue.
Personne d'autre que moi ne peut mieux expérimenter cette vie, sur ce plan, formidable et baignée de création.
J'étais, nous étions plus entourés d'artistes, c'est vrai, en Normandie mais ce n'était pas notre pays. Revenus au pays, sur le tard, il n'est pas certain que nous ayons le temps de grandes rencontres et il n'y a rien de triste à vivre comme ça. Thomassaint et Jégou, je les ai loupés de peu. Le premier, je l'ai eu au tel, quelques semaines avant sa mort et nous deviens nous voir à Port-Louis. Jégou, pareil, mort trop vite à quelques semaines près. Alors je parle d'eux au travers de leurs œuvres comme je le fais pour Gwernig et Pélieu. Il y a des morts qui me vont et m'accompagnent. Quelque poètes vivant, rares, se sont approchés de moi à moins que ce ne soit le contraire. Fraternité.
Le land art n'est pas folklorique ou accessoire, et ce n'est pas parce que les médias m'ignorent ici, contrairement à la Normandie, que je vais tout cesser. C'est mon corps qui sifflera la fin de la partie. En attendant, je cultive mes forces et me rendrai d'ici peu dans avec les cailloux face à l'Atlantique.
Bien amicalement.
Roger
Bonjour Roger
SupprimerJ espère que tu n as pas mal pris mon expression de faux vrai carnet de bord. J ai dû mal à expliquer tout mon ressenti car j apprivoise tes codes peu à peu et je comprends mieux la réalité des choses grâce notamment à ta longue réponse. Mais il y a d autres strates du domaine de la sensibilité que je reçois sans mots et qui font vibrer ma corde sensible.
J étais je crois en train de percevoir ce que le théâtre de la vie à de cynique, notamment lorsqu il faut composer avec la santé.
J en connais un registre aussi puisqu en plein traitement d une maladie qui j espère me conduira à la rémission. Idem pour mon mari.
Pour moi le Land art est un art authentique et je me nourris de tes créations de titan...
J espère ne pas t avoir blessé involontairement.
Merci pour tout.
Ps: inutile de publier mon message; il est trop personnel.
Longue vie à vous deux et longue passion commune.
Maïté
Qu'est-ce que tu as beaucoup de travail dans Roger et ce qui est beau à voir.
RépondreSupprimerVos créations sont toujours beaux et l'explication que vous avez écrit, il est très intéressant.
Belles photos d'un artiste comme vous.
Chers saluts et un câlin
Helma
SupprimerMerci Helma, pour tes encouragements chaleureux.
Je t'embrasse.
Roger
Comme toujours, tes mots, tes créations, tes images, les légendes de tes photos nous emportent vers l'humain, vers l'autre, vers la vie et c'est beau.
RépondreSupprimerMerci pour ces instants partagés avec cœur!
Bises sincères d'Ep'
Epamine
SupprimerMerci Sylvie. L'art est un cheminement vers soi et vers l'autre si on a bien compris l'enjeu humain que cela comporte. Je n'aurai pas su faire autrement.
Je t'embrasse amicalement et te donne rendez-vous sur ma nouvelle page.
Je t'embrasse.
Roger
this cairn to marie-claude absolutely takes my breath away! (as do so many of your intimate works, roger.)
RépondreSupprimerxo
erin
Merveilleux! You are able to keep consistent high quality!
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