Ar tad : pour Kenza |
Mamm -gozh : pour mémoire de silence |
War dreuzoù Mor Braz : Pour Marie-Josée Christien |
Boîte à mémoire Alréenne : pour Marty |
L'écho de Saint-Jean : pour Anne des Ocreries |
Amnésies rouges : pour Isabelle Perronneau |
La part belle du Loc'h : Pour Laodina Legall |
La vie hors cadre : pour Serge Thébault |
La confidence en ria : pour Isabella Kramer |
Digenvez : Pour Rick Forrestal |
Anaon. : pour Guy Allix |
Love story for ever : pour Marie-Claude |
L’embarquement en ria : Pour Sylvie F. |
La vie-la mort : pour Erin |
à Marie-Claude, seulement
car nous ferons route ensemble jusqu'au bout...
« beaucoup à désapprendre pour voir sourire un arbre »
(Albane Gellé, L’Air libre)
La route est bonne à prendre qui me tend ses bras en ces temps où les bombes délirent et les enfants succombent. Je n'ai à dire au revoir à personne, ni merci, puisqu'ils ne veulent pas de moi. Gardez vos certitudes, vos guerres, vos manifs. Je m'en vais depuis si longtemps.
Dire au vent de ne rien oublier, de prendre le relais de ma mémoire amnésique J'ai en poche un rouleau de papier et ces vers recopiés de J.Tanner :
J'écris le tumulte silencieux
d'un enclos crucifié
au ponton des mémoires
et le fleuve inerte
transperce les rizières
muselées
oubliées.
Il sera enfoui en terre sacrée, humus de poussières d'os, routes éclatées du Mané Kérioled, du Ménec, kermario, Mané rutal, Mané lud, Luffang. Pierres plates, levées, dolmens, toutes et tous reliés, connectés, transfusés par ce poème né d'une étoile jaune entrée enfant dans le drame absolu de l'exil pour échapper au rafles.
Jamais vu un pareil foisonnement de fougères. Ce pays a des générosités qui dépassent l'entendement.
Je sais maintenant que mon père à lâché ma main, avancer vers la conclusion, sans peur. Mais avancer ne veut pas dire comme je l'expliquais hier à Serge, plaire à tout le monde et faire des concessions en veux-tu en voilà. J'ai cassé le mode d'emploi d'une vie rangées. Je me délecte de cette joie sauvage qui en découle.
Je suis ma route et verrais bien où elle me mènera chaque jour. Je n'ai pas à supporter le passage obligé de mon tumulte intérieur.
L'été se met en pause. Je goûte à cette averse inattendue qui rafraîchit mon corps et l’accompagne jusqu'au bout des doigts. Eaux océanes, eaux saumâtres des rias, ruisseaux et rivières, lacs, étangs endormis, mares aux lentilles , sources cachées, vous souffrez de l'incurie des hommes et je comprends votre détresse. Sans vous, que serais-je sinon déjà mort. Petit fils de sourcier, je frissonne à votre approche et répare mes failles,vous confie mes secrets. Et pour avoir rendu dignement la salamandre d'or à la terre, non loin de notre maison, je me fais ami des batraciens.
Dans les plis et replis de la baie Saint-Jean, le soleil joue sa fin de partie sur les bruyères d'été. Face au couchant, j'élève quelques cairns. Ils sont tous dédiés à quelque disparu mais je n'en dis pas plus aujourd'hui pour apaiser les doutes de certains. L'entendement au premier degré tue toute poésie de l'instant et m'éloigne de ces obtus.
Entre le silence et les dires, le bavardage des pies énervées par l'orage et mon incapacité à leur répondre, accompagne mes travaux de land art.
Entre le silence et les dires, le bavardage des pies énervées par l'orage et mon incapacité à leur répondre, accompagne mes travaux de land art.
Alors que j'exprime le hors cadre, je suis assailli par une pensée. Mais que diable vient-elle faire, dix ans après dans ma mémoire ?
... Chaque semaine, en Normandie, autour d'un café, je lui décrivais en détail, mes sorties land art.Cette fois, il s'agissait d'une de mes nombreuse marches sur cette voie ferrée, très ancienne, bien au-delà du pont métallique et suspendu qu'elle connaissait aussi. Il y passait un train par jour et depuis tant d'années que je l'arpentais, les chauffeurs de loco me connaissaient. Ils me saluaient au passage, alors que j'élevais des cairns sur les bas côtés de la voie. J'imaginais Kerouac, Guthrie, bien sûr et leur emboîtait le pas, sac au dos, avec ma fidèle chienne noir et feu, Morgane.
Michelle m'écoutait et me disait que j'étais devenu un hobo du land art. Américaine, elle adorait la beat génération et venait de Los Angeles. Lorsqu'elle était inspirée, nous pratiquions le land art ensemble, dans mon groupe Plages de Liberté, avec Lee, la coréenne, Rose-Mary, l'anglaise, Elizabeth, la canadienne et Marie-Claude, ma femme.
J'ai déserté les sables de la côte transformés en barbecue géants, véritables poêles à frire pour touriste en mal de soleil qui tape à plus de 30 degrés. Ils sont bien là et moi, ailleurs.
Je rejoins mes pierriers bordés aujourd'hui par une mer scintillante. J'essaie une pair de chaussure neuves. Important pour la stabilité d'avoir de bonnes chaussures. Travailler dans ce chaos, certes attirant, car toutes les pierres sont belles, n'est pas sans danger et qui est négligeant, termine par terre, blessé ou cassé. Il faut assurer chaque pas, même si la pierre semble stable, car elles tournent souvent. Une fois le lieu choisi, j'imagine ce que pourra être le cairn : forme, nombre de pierres, petites ou très lourdes. J'approche la plus grosse qui sert de base et je vais chercher les autres, une par une. Par ces temps de canicule, je dois faire plus attention et faire des mouvements moins brusques pour que mon cœur suive car le transport de chaque pierre, les plus lourdes dépassant souvent les 25 kilos, en terrain hostile, est très éprouvant. Lorsqu’il pleut, c'est encore plus dangereux. Je peux en témoigner pour m'être blessé très souvent en pratiquant le land art, notamment dans les carrières Normandes;Très vite en sueur, je m'hydrate beaucoup comme pendant mon entrainement sportif de la semaine( au moins 4h30). Aujourd'hui, j'ai une réussite de 100%. Aucun cairn ne s'écroule et je trouve chaque point d'équilibre, avec facilité. Je suis en ce moment, calme, équilibré, heureux d'être ici. Cela se répercute dans mon travail.
Je prends mes photos et, comme souvent l'été, je ne suis pas le seul. C'est toujours plus agréable d'avoir un petit salut. Rien cette fois. Ils photographies, expédient, immédiatement et partent. C'est la classe !
J'en profite pour répéter ici que mes photos ne sont pas libres de droit et je les retrouve un peu partout, quand elles ne sont pas anonymes et appropriées par l’emprunteur( Je pense à facebook)
La route dévore ma vie et je n'ai d'autre ambition que de la nourrir.
Kenavo
Roger Dautais
une femme elle reste à la fenêtre elle ne
se jette pas par-dessus bord elle n'ouvre
pas elle regarde la vitre ou quelque chose
dehors derrière la vitre on n'en sait rien
elle ne dit rien de ce qu'elle voit est-ce
qu'elle voit seulement et puis son front
il est collé ça fait de la buée sur cette vitre
qui la sépare du monde
Albane Gellé, Un bruit de verre en elle, Inventaires invention, 2002, page 25
Retrouvez Albane Gellé sur Internet
Je prends mes photos et, comme souvent l'été, je ne suis pas le seul. C'est toujours plus agréable d'avoir un petit salut. Rien cette fois. Ils photographies, expédient, immédiatement et partent. C'est la classe !
J'en profite pour répéter ici que mes photos ne sont pas libres de droit et je les retrouve un peu partout, quand elles ne sont pas anonymes et appropriées par l’emprunteur( Je pense à facebook)
La route dévore ma vie et je n'ai d'autre ambition que de la nourrir.
Kenavo
Roger Dautais
une femme elle reste à la fenêtre elle ne
se jette pas par-dessus bord elle n'ouvre
pas elle regarde la vitre ou quelque chose
dehors derrière la vitre on n'en sait rien
elle ne dit rien de ce qu'elle voit est-ce
qu'elle voit seulement et puis son front
il est collé ça fait de la buée sur cette vitre
qui la sépare du monde
Albane Gellé, Un bruit de verre en elle, Inventaires invention, 2002, page 25
Retrouvez Albane Gellé sur Internet
- Un dossier sur remue.net
- une présentation, des extraits sur le site des découvreurs
- Un article sur Francopolis : lecture croisée avec Antoine Emaz
- lire le recueil Un bruit de verre en elle, ou bien Quelques sur le site Inventaire Invention et peut être les commander et aussi le cd rom Panoptic
- Une note de lecture sur le recueil L'air libre par Cécile Ouhmani
- Un portrait d'écrivain par Dominique Houyet
magnifique Roger !
RépondreSupprimerThibault Germain,
SupprimerMerci Thibault et à bientôt sur ton blog.
Amicalement.
Roger
Merci encore et toujours, Roger tu es un artiste qui fait vibrer tout ce qu'il touche.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ta dédicace à Marty, cela me fait plaisir pour elle.
Bonne continuation sur tes grands chemins.
Je regrette que d'aucuns publient à tout va tes photos et surtout en omettant ton nom, c'est une pratique courante sur internet que je déplore depuis longtemps et je connais plusieurs artistes qui en sont affectés.
AMBRE
SupprimerMerci Ambre
Cette boîte à mémoires est le fruit de cueillettes urbaines, même si elle a été mise en place à la limite de cette ville. Toutes les villes cachent des ressources de couleurs qu'il est intéressant de rassembler(2h30 de cueillette pour cette boîte).
Tu connais le Net, on y rencontre toutes sortes de personnes, opportunistes, cupides, malhonnêtes, mais ce ne sont celles qui comptent pour moi, même si parfois elles me mettent en colère et me font réagir. J'y vis de vraies amitiés avec de véritables échanges humains, très riches. J'ai tendance à oublier les autres.
Bel été Ambre et à bientôt.
Amicalement.
Roger
Mon cher Roger c'est magnifique quand la nature ne se laisse pas piéger dans le cadre et s'exprime tout autour avec exubérance.
RépondreSupprimerJ'espère que tu passes un très bel été.
manouche,
SupprimerMerci Manouche. La vie hors cadres serait un peu ma devise et je vais bien souvent chercher par là ce que d'autres négligent.
Oui, au point de vue météo, c'est bien mais, Marie-Claude est souffrante.
Je t'embrasse.
Roger
Roger bonsoir Merci de me faire rêver
RépondreSupprimertu me fais toujours plaisir car ces créations font un bien fou
je repasserai je suis tardive de partout
gros bisous
France
SupprimerMerci France de prendre un peu de temps pour moi. Cool et ça ira mieux.
Je t'embrasse.
Roger
FAUT SE MEFIER DES APPARENCES ROGER LOL
RépondreSupprimerAmandine Durez ?
SupprimerTu réponds sans doute à un commentaire sur ton blog.
La méfiance n'est pas dans mes habitudes. Parfois je suis déçu de mes choix mais je revendique le droit à l'erreur. Dans la vie, je fais confiance aux gens? Pas toi ?
Amicalement.
Roger
SIIIIII CELA DEPEND A QUI
SupprimerET OUI JE REPONDAIS A UN COMM CHEZ MOI DE TOI LOL
AMITIES
Thanks, Roger, for the photo tribute . . . I love it.
RépondreSupprimerRick Forrestal
SupprimerMerci Rick. Tu es maintenant un habitué du Chemin.
Belle soirée à toi.
Amitiés.
Roger
Encore plus beau sous l'intensité du ciel bleu.
RépondreSupprimerMiss-Yves
SupprimerLe ciel est comme ça, en Bretagne, mais aussi, très changeant, parfois orageux comme ces derniers jours. J'aime cette variété de tons. Le bleu a son charme et fait bien ressortir la beauté de certaines pierres.
Belle soirée.
Amicalement.
Roger
Hola Roger!!!..Pour répondre à votre question .. Cette île est visitée tous les jours .. Pas de problème .. C'est un refuge de la faune ..
RépondreSupprimerBelles et magnifiques créations .. Un plaisir pour les yeux ... :-)))
Ana Minguez Coerella
SupprimerJe vois que les visites sont organisées pour ne pas déranger les oiseaux de mer. C'est plus strict en Bretagne.
Merci pour tes encouragements. Amitiés.
Roger
cette boîte de fleurs de fruits et de feuilles est justement un remue mémoire
RépondreSupprimerqui me fait bondir de nombreuses années en arrière lorsque je jouais à la
marchande des 4 saisons ... des souvenirs d'enfance et d'insouciance !
merci Roger ça me plait beaucoup !
tes mots sont comme des cartes postales et tes images comme
des histoires ...
bises Roger -
merci
MARTY
SupprimerMerci Marty. Je suis sans doute resté un grand enfant capable de m'emballer pour un paysage et de l'enchanter autant qu'il m'enchante. J'ai tellement la volonté de voir changer ce monde cruel que je le fais à ma façon et tisse autour de moi, grâce au land art, un réseau d'amis qui à leur tour seront capables de voir cette nature autrement.
Pour moi, écriture et land art sont intimement liés. Merci pour ton beau commentaire.
Je t'embrasse.
Roger
your gifts to the world are just so beautiful! loved the memory box and the love forever. :)
RépondreSupprimerTous sont tellement beau cher Roger, en particulier les pierres à côté de l'eau entre la végétation verdoyante et ceux près de la mer.
RépondreSupprimerdans l'amitié
xoxoxo ♡
dianne
SupprimerMerci Dianne. J'ai aussi beaucoup aimé élever ce cairn en fond de ria dans un camaïeu de verts très émouvant.
Je te souhaite un bel été et je t'embrasse.
Roger
Comme France, j'aime bien revenir plusieurs fois sur tes billets. Ils restent une source de beauté à préserver...
RépondreSupprimerNe te désole pas des pauvres qui ne savent pas communiquer ou qui s'imaginent que Facebook est la seule manière de se faire reconnaître: on ne peut rien pour eux. Travaille pour toi, comme tu sais si bien le faire, dans la sérénité.
Merci et bonne journée!
Gine Proz.
SupprimerMerci chère Gine. Je ne vis quand même pas dans la désolation mais la bêtise parfois me fait réagir alors que je devrais laisser tomber. Je dois encore progresser dans la voie de la sagesse.
Le land art est un art de vie qui se pratique seulet chaque matin, je suis comme au premier jour, à l'écoute de la nature et ne fais que répondre à ces sollicitations. Au moment de cet échange, il n'y a place pour personne d'autre. C'est la condition pour que naissent des moments d'émotion et d'exception, propices à la création.
Merci encore de m'encourager. Bel été à toi, Gine. Amitiés.
Roger
Very interesting and beautiful art works in the nature !!!
RépondreSupprimerHappy summertime Roger !!!
ART-TRAVELLER
SupprimerMerci à toi, ami et belle route en amitié .
Roger
ART-TRAVELLER
SupprimerMerci à toi, l'ami et bel été.
Amicalement.
Roger
Bonjour Roger,
RépondreSupprimer"J'ai cassé le mode d'emploi d'une vie rangée. Je me délecte de cette joie sauvage qui en découle."
"Je n'ai pas à supporter le passage obligé de mon tumulte intérieur."
Je retiens ces 3 phrases.
Qui n'aimerait pas savoir casser le mode d'emploi ?
J'aime "Anaon" et "love story for ever"... qui sont les points d'orgue de la "vie"...
Il est bon de passer chez toi, de sentir la vie, la vraie.
Superbes réalisations, superbes émotions.
Merci Roger.
Je t'embrasse amicalement.
Merci Leeloo.
SupprimerAnaon, c'est pour les âmes des disparus en mer de Lampédusa que je dénonce depuis longtemps. Love story for ever, c'est pour Marie-Claude, ma femme aimée. C'est vrai dans ces deux sujets évoqués, beaucoup d'émotion, mais n'est-ce pas non plus le nerf de la création, sans oublier un certain amour de l'humanité, même si elle va très mal. C'est moi qui te remercie et t'embrasse amicalement, chère Leeloo.
Roger
Oui, les photos sont superbes, j'aime ces belles œuvres dans la nature!
RépondreSupprimerLeovi
SupprimerMerci Leovi et belle moisson de photos chez tout durant cet été.
Amitiés..
Roger
I really love these arts. And I love the photo nr 12, those stone-lovers.
RépondreSupprimerHope you have wonderful summertime.
Hugs
J'ai découvert Albane Gellé en 2014 et j'en suis vraiment très heureuse.
RépondreSupprimerbrindo por ese momento equilibrado!
RépondreSupprimerJ'aime ces créatures de pierre qui semblent protéger la route... et ces fruits, remplis de vie, qui la balisent... tout en leur donnant un air de sentiers "non" battus.
RépondreSupprimer"This country has bounties beyond belief." yes, roger, fern and birds and stone. and raspberries. each country. not one deficient, i think, in its own way. bountiful.
RépondreSupprimerlast night james and i drove up a remote back road and picked nine cups of raspberries to a bowl. we froze 6 cups. later i will make a pie for the family when the children are home.
the world falls to hell too often, too much. i know nothing other than to pick berries and make pie and love. this too is land art:)
a gentle slope of a smile is carved deeply into me by you and marie-claude bound, one head just a little shorter than the other, room and invitation in the arms.)))
xo
erin
Erin,
SupprimerMerci,Erin
Nos ancêtres ont tous été des cueilleurs à une époque et ce geste de cueillir contient toute la noblesse de l'humanité. Nombre d'entre nous ne savent plus cueillir que dans les magasins et tout régler avec de l'argent. Ce lien à la nature se perd, remplacé par des liens virtuels et qui ne les adopte pas est un sous-homme, enfin, c'est ce qu'ils disent. Personnellement, j'ai appris ce geste par ma mère, puis par mon père dans ma petite enfance. Ils servirent la terre et m'apprirent à l'aimer et la respecter. J'aime que ce geste soit présent dans ma vie.
Comme tu as raison de faire des tartes aux framboises pour ceux que tu aimes. Ces temps précieux ont une fin comme tout et il est bon de les savourer quand ils passent. Mon bonheur de te lire est toujours présent.
Je t'embrasse.
Roger
Encore de belles sentinelles dans nos paysages bretons... encore de riches cueillettes pour colorer tes tableaux. J'aime les amoureux que tu dresses comme des offrandes à Marie Claude! (merci de m'avoir accepter comme amie virtuelle sur FB, qui sait? Un jour peut-être nos pas se croiseront?)
RépondreSupprimerBrizou
SupprimerMerci Brizou. Il est vrai que j'ai rencontré plus de blogueurs et Normandie qu'ici en Bretagne, mais je n'y vis que depuis 15 mois après une absence de trente ans. Cela se fera bien un jour. C'est ce que je souhaite pour te rencontrer.
Je t'embrasse.
Roger
Oh, Merci de ta gentille dédicace, Roger ! ça me plaît beaucoup, à moi qui suis une Dame des Eaux, de l'O.....C'est attribué avec justesse ! " L'écho de St Jean", quel beau titre !!! je suis ravie de voir que tu vis encore vraiment la vie qui est la tienne, puisse-tu la continuer longtemps encore !!!!
RépondreSupprimeranne des ocrerie. Merci Anne. Si tu voyais cette baie de St Jean en Ria de Crac'h, avoue que déjà le non a de quoi faire rêver, je suis sûr que le site te plairait. Avec sa beauté sauvage, à l'écart des routes touristiques, Carnac n'est pas loin, très peuplée de touristes, le va et vient de ma mer dans cette ria aux lumières étonnantes, est aussi un havre de paix pour les oiseaux de mer. J'aime y vivre des instants de paix que je partage un peu avec toi dans cette installation.
SupprimerBel été dans tes terres.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
Beaucoup d'émotion et d'amour dans tes créations de ces jours . C'est la, vie la vraie que tu soulignes par tes créations avec la nature pour écrin .
RépondreSupprimerBonne fin de diamanche . Je t'embrasse
Brigitte, Merci Brigitte.
SupprimerJe ne sais pas faire sans émotion et si je ne ressens rien d'un paysage, d'un lieu, d'une lumière, je n'entreprends rien. Je peux vivre aussi le contraire en vivant une émotion trop forte, et là, je me contente de contempler la nature et de passer mon chemin..
Belle semaine à toi.
Je t'embrasse.
Roger
Magique ! ton couple d'amoureux, Roger.
RépondreSupprimerQuand ils s'embrassent, ils sont seuls au monde...
...alors que l'instant d'avant, il y avait foule autour d'eux :-)
Quant à "L’embarquement en ria" on dirait les passagers d'une croisière en train de bronzer sur leurs transats, alignés en rang d'oignons sur le pont du paquebot. Volontaire, ou non, merci pour ce trait d'humour !
Ta "salamandre d'or" m'a remis en mémoire La Salamandre de Christian Voltz, dénichée par hasard chez Emmaüs, une trouvaille en Or !
Merci pour ce beau billet et bonne continuation, Roger
beau temps sur ta contrée, prends bien soin de toi
Amicales bises
Tilia
SupprimerMerci Tilia. Ce qui est magique aussi ce sont les commentaires nés de mes créations.Toujours étonnant pour moi d'en recevoir et combien importants car ce sont eux qui dynamisent le blog et l'échange entre nous. Les tiens sont particulièrement riches, mais je reçois chacun d'eux avec autant de plaisir. Bel été à toi et à bientôt sur ton blog.
Je t'embrasse.
Roger
Si belles ces photos avec leurs ombres et la luminosité de ces ciels venant jouer avec les différentes colorations des eaux.
RépondreSupprimerMême les titres font rêver, ceux que je comprends, ceux dont je cherche le sens pour mieux les comprendre et ceux qui m'offrent leur musicalité.
Si belles ces dédicaces et celles d'entre toutes les dédicaces qui s'enlace de mots.
Et puis il y a Anaon, à propos de quoi j'ai lu une légende et qui curieusement me fait penser à la première photo de mon dernier billet avec les sculptures de Danièle Marteau et aussi celles de cette artiste alsacienne qui m'a été signalée.
Il y a cette boîte de mémoire"alréenne" si belle dans ses compartiments et avec le qualificatif de laquelle j'ai dû me familiariser aussi.
Mais ce couple formidable qui force l'admiration...Il est remarquable en cairn comme il doit l'être dans la vie.
Bravo et mes souhaits de meilleure santé pour vous deux.
Encore une fois, le rêve est en marche.Merci.
Tes créations remplies de pierres et de couleurs me donnent l'envie soudaine de prendre la route, merci !
RépondreSupprimerMarie
SupprimerMerci Marie. La route se prend facilement en été.Tente l'aventure land art.
Amicalement.
Roger
Roger,
RépondreSupprimerwelch wunderbares Geschenk, welch ein Licht, brillante Farben, die unendlich bereichernde Palette von Grüntönen und der Kontrast der Strukturen. Ja, so ist es leicht zu vertrauen, den offenen Spiegel der Mündung als gutes, kraftvolles Symbol für die Zukunft anzusehen. Und der kraftvolle Obelisk, der fast verschmilzt mit seiner Umgebung und seine Magie ungehindert freisetzt, Aufforderung zum Träumen, Glauben und ja, auch zum Weitermachen.
Bitte nimm meinen bescheidenen, aber von Herzen kommenden Dank für diese Gabe und dieses intensive Erleben.
ich umarme dich auf das Freundschaftlichste,
isabella
Cher Roger,
RépondreSupprimerJe tombe toujours sous le charme de la force de vos créations et de vos textes Quelle harmonie entre les éléments et vous ! J'espère que vous serez des nôtres à Vannes pour la conférence sur Kerouac, le samedi 11 octobre (Festival haïku).
Je reviendrai vers vous dans quelques jours.
Toute mon amitié. Je vous embrasse.
Danièle
¸.•°♪♬♫º°
RépondreSupprimerSempre muito belo!!!!
Bom domingo! Ótima semana!
Beijinhos.
♡♡º°。