Terre d'espoir : aux rescapés de Lampedusa |
Les guetteurs de Ty bihan : pour Norma |
Ty bihan song : pour Gwenola Gwernig |
Tout à gauche : pour Martine Grunenwald |
La cabane du pêcheur : pour Anne Lemaître |
Éloge de la lenteur : pour Denise Scaramai |
Toul Chignaned : Pour Serge Mathurin Thébault |
L’apparente sérénité d'un lieu sanglant : Pour Ana Minguez Corella |
Rotation : Pour Isabelle Jacoby |
Boîte à mémoires : pour Guy Allix |
La diagonale orange : Pour Christian Cottard |
Le rêve éveillé : Pour Chrystelle Martinez |
Le guetteur de marée en ria : Pour Véronique Brill |
La porte du Sud : Pour Claude Pélieu et Alain Jégou |
à Marie-Claude.
Passer entre le visible et l'invisible
et trouver dans cet espace indéfini, la liberté de créer...
Passer entre le visible et l'invisible
et trouver dans cet espace indéfini, la liberté de créer...
Je n'ai relevé ni les routes et chemins, ni les heures sombres, ni celles où la flamme ne brillait plus, ni les jours ou je ne suis pas sorti pour en arriver là et dire, malgré tout : je continue. Mes les voici réunies pour vous, les choses inutiles comme on me dit si souvent et qui me tiennent en vie. Lorsque mon pays fait le plein de touristes, alors commence pour moi, la saison de l'évitement et je me sens un peu obligé d'aller voir ailleurs, si je peux me protéger du brouhaha, trouver un peu de tranquillité, non pas que je déteste parler, mais si je ne fais que ça, ce qui m’arrive parfois, le travail n'avance pas.
Trop de beau temps me tue. Je préfère l'alternance, avec des journées plus rugueuses, plus venteuses qui dégagent les côtes font sortir les voileux qui animent l'océan. N'étant pas dans une forme physique excellente , j'ai réduit mes sorties consacrées aux cairns qui demandent quand même un peu de force. Je me souviens de cette journée passée à Carnac, justement par vent bien établi, annoncé à 30 nœuds où je me suis bien amusé avec lui.
Élever un cairn dans ces conditions est assez sportif, voire drôle, car ce vent ne se gène nullement pour le basculer au moment le moins attendu et pour en rapporter 4 ou 5 en photo, qui ne soit pas trop mal, il faut en élever quatre fois plus, ce qui malgré tout, reste fatiguant. D'autant plus que par un tel vent, il faut choisir des pierres très lourdes pour établir la base, monter l'ensemble, en gardant un certain poids et terminer pas trop haut , par du plus léger. Un cairn d'un mètre cinquante qui s'écroule, ça peut faire très mal si bien que je le regarde toujours avec respect, lui parle et le remercie de tenir en équilibre, quand cela se fait. Qui ne connait pas ce dialogue, qui n'a jamais entendu le chant des pierres, ni vu leur respiration par grand vent, ne connait rien !
Je ne parlerai pas de poésie de l'instant pour ne pas faire bondir les experts ! ah ! les experts ! Si on ne les avait pas. Personnellement je ne les écoute ni ne les consulte. Alors qu'ils définissent le lieu sacré de la poésie, c'est leur affaire, pas la mienne. Et puis, avec l'impression de comprendre pour vous, ils arriveraient à vous faire creuser votre propre tombe, pour gagner du temps et de l'espace vital, pour eux, les élites !
J'ai ainsi cherché sur cette côte Bretonne située entre l'Île de Stuhan et Porh Saint Guénhaël, situés à l'Est et à l'Ouest de Carnac, de quoi composer le poème de ma vie, comme le disait si bien le grand Youenn Gwernig, avec les pierres les plus belles, les plus vivantes, les plus à même de raconter, témoigner,
parler du monde comme il va. Et là je pense à cette installation de la série Exil, appelée Terre d'espoir dédiée aux rescapés de Lampedusa, dont bien peu de journalistes parlent quand il faudrait dénoncer ce scandale tous les jours.
Je me suis réfugié dans les ria, suivant le jusant, écoutant le chant de la mer s'accorder à celui des oiseaux. J'ai découvert des cabanes de pêcheurs, abandonnées et lieux de mémoire d'un travail ouvrier disparu avec la crise.J'ai aimé travailler dans leurs traces Sous les chênes, les tapis d'akènes qui saignaient la vie par milliers, ont donné naissance à des arbrisseaux, nés dans l'écarlate pour tenter l'aventure de la vie.J'éprouve une certaine tendresse pour ces jeunes arbres, tandis que dans mon corps, bat un tambour du monde, déjà usé, incarnation d'une vie offerte par mes parents, il y a si longtemps. Vous savez,les instants où jaillissent mes morts dans mes pensées, pour s'incarner dans un souffle de vent, un chant de merle ou de grive, pour l'avoir déjà évoqué ici , me paraissent sympathiques et je les sens, fréquentables, aimants. Ils m'accompagnent un bout de chemin avant que je n'aille les rejoindre.
Passer entre le visible et l'invisible et trouver dans cet espace indéfini, la liberté de créer, c'est trouver le fil conducteur qui mène aux petits bonheurs.
Les sources de Kernours, de Brec'h, les rives du loc'h, le Champ des martyres ont accueilli cette retraite forcée des plages et vous avez ici le résultat de mon travail en terre de solitude.
On me demanda un jour si les titres donnés à mes installations, avaient un sens. Oui, bien sûr et je le fais en pensant à ceux auxquels je les dédie mais aussi au lieu, à l'instant de leur fabrication, cela ne fait qu'un tout.
Je vous remercie de votre fidélité au Chemin des Grands Jardins dont le rythme de parution a un peu diminué. Sachez que je suis toujours heureux de vous lire et que je réponds à chacun.
Roger DAUTAIS
Exil
il reste à se souvenir du chemin
il reste à retrouver le passage
il reste à s’attacher de ces temps d’ici, calmes
quitte à perdre sa voix
mais je reste, échappée
un voile s’est déchiré depuis longtemps, il pend, calme
et me laisse en suspens
le désir de départ évanoui
englué de brouillard
reste une vibration sourde et ces temps d’ici, calmes
il ne fait pas vraiment nuit
c’est-à-dire pas vraiment
il fait semblant de jour
c’est-à-dire je me perds
c’est-à-dire ne pas dire
quitte à perdre la voix
il reste que je reste
avec un visage sans bouche
sans pourtant reconnaître le tranquille du temps
car il ne se peut pas
car il ne se peut plus, sans bouche
voix décentrée
sans…
sang
jusqu’au vide
il reste à retrouver le passage
il reste à s’attacher de ces temps d’ici, calmes
quitte à perdre sa voix
mais je reste, échappée
un voile s’est déchiré depuis longtemps, il pend, calme
et me laisse en suspens
le désir de départ évanoui
englué de brouillard
reste une vibration sourde et ces temps d’ici, calmes
il ne fait pas vraiment nuit
c’est-à-dire pas vraiment
il fait semblant de jour
c’est-à-dire je me perds
c’est-à-dire ne pas dire
quitte à perdre la voix
il reste que je reste
avec un visage sans bouche
sans pourtant reconnaître le tranquille du temps
car il ne se peut pas
car il ne se peut plus, sans bouche
voix décentrée
sans…
sang
jusqu’au vide
Brigitte Mouchel
" évènements du paysage "
" évènements du paysage "
Éditions Isabelle Sauvage 2010
Salut Roger! .. Compositions beaux en harmonie avec la nature... :-)))
RépondreSupprimerAna Minguez Corella
SupprimerMerci Ana. Je travaille dans le même esprit que toi. Amitiés.
Roger
J'aime ces guetteurs forts et fragiles en même temps, merci, Roger, pour ce choix qui me comble !
RépondreSupprimerJe t'embrasse.
norma c
SupprimerMerci Norma. Nous sommes plus prompts et plus fiers à montrer notre force, mais sans nos faiblesses que deviendrait notre sensibilité. Tu connais la réponse.
Je t'embrasse.
Roger
Marvelous photos of your wonderful work again. I love them all. Gorgeous !
RépondreSupprimerBest regards, Synnöve
Seraphina's Phantasie
SupprimerMerci Synnöve, au si joli prénom ( Je suis sensible au prénom des gens rencontrés et certains, comme le tien, sonnent mieux que d'autres ). Merci de tes encouragements.
Je t'embrasse amicalement.
Roger
Your creations continue to amaze me . . . how you balance those tall ones (e.g. pour Gwenola),
RépondreSupprimerand that loving family in the first photo. Nicely done, Roger.
Rick Forrestal
SupprimerMerci Rick. Parfois, mes créations m'échappent totalement et je laisse faire le hasard sans jamais savoir d'ailleurs ce que cela donnera, une fois terminé. Je suis toujours dans le doute. Tous ces commentaires m'éclairent.
Belle soirée.
Amitiés.
Roger
J'ai découvert la Bretagne il y a quelques jours, et je comprends pourquoi cette terre-mer-pierres aime s'entourer de solitude dans le grand brouhaha de l'été. Marcher sans vraiment rencontrer personne à la tombée du jour quand l'orange menace et que le ciel se fait d'or et vouloir construire des idées avec les éléments au fil du chemin, comme je comprends cela ...
RépondreSupprimerJe fais partie de ceux qui écrivent mais surtout de ceux qui regardent et laissent alors transparaître les mots, il n'y a pas de lieu sacré de la poésie, la poésie est dans le regard, regard modeste en face de l'immensité qui nous entoure et nous dépasse, nous donne une autre dimension pas vraiment de ce monde. Ici, j'ai seulement regardé et respiré, les mots viendront peut-être plus tard ...ils ne sont pas juste nécessaires en l'instant.
Merci Roger pour ton regard, le travail de la sueur et les mots qui les décrivent
saravati.
SupprimerMerci pour ce très beau commentaire qui me touche vraiment. Si tu veux compléter un jour, je lirai tes autres mots avec un grand plaisir.
Je te souhaite une très belle soirée et te dis à bientôt.
Amitiés.
Roger
Tout me parle. Tout résonne (raisonne aussi?) en moi.
RépondreSupprimerMais Lampedusa... Je viens d'écouter une émission de "l'Afrique enchantée" sur France Inter à propos de l'Erythrée et du drame de ses habitants qui, dans le meilleur des cas finissent à Lampedusa...ou au fond de la mer Méditerranée ou en esclavage "moderne".
La terre est-elle encore d'espoir?
Maïté/Aliénor
SupprimerMerci Maïté. Nous sommes pris pour de doux rêveurs lorsque nous protestons devant ce scandale avec nos pauvres moyens. Maintenant, ce sont les banques que l'on sauve quand elles coulent et nos pas cette partie de l'humanité sacrifiée d'avance, pour protéger nos propres intérêts !
Je pense qu'il faut continuer à protester et agir , le silence serait la pire des prises de position.
Bien amicalement.
Roger
Mais oui, rotation, parce qu' à la fin elle tourne! bises circonvolues mon ami des cycles infinis!
RépondreSupprimerorfeenix
SupprimerMerci Isabelle. J'ai choisi la plus petite de mes installations pour toi, parce que née sur une souche dont la beauté de la veinure, et le velouté du gris m'avaient inspirés. Dans ce lieu appelé" Le champ des martyres " où le sang coula en abondance, chaque arbre, qu'il soit mort ou vivant, témoigne de la barbarie de l'instant, mais aussi de la vie qui triomphe au bout du compte. Il faut continuer de tourner dans son sens et la vie sera présente en nous.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
Bonsoir Roger,
RépondreSupprimerDe la poésie chez toi, toujours...
Tes guetteurs me fascinent.
"Rotation" est délicate, éternellement.
Et tu ouvres ta publication par une pensée forte pour Lampedusa.
Merci de toi Roger.
Porte-toi bien, prends soin de toi...
Je t'embrasse amicalement.
Leeloo
Leeloo
SupprimerMerci Leeloo. Tu es bien aimable de me trouver quelque place pour la poésie dans ce que je fais. Je suis tellement attaqué là-dessus ! On ne joue pas avec le club des poètes patentés, ils ruent dans les brancards et me renvoient dans mes chemins creux. J'y suis mieux qu'en leurs salons.
Oui, Lampédusa, un scandale parmi tant d'autres. Je me demande ce qu'il faut posséder pour que cesse ce besoin de spéculer, d'entasser des richesses sans jamais se soucier de toute cette partie du monde qui crève de faim.
Merci pour tes mots d'amitié.
Je t'embrasse, Leeloo.
Roger
QUe de couleurs, que de lumière... Et tout ce qu'elles recouvrent, ce qu'elles éclairent, ce qu'elles enluminent. LEs chagrins comme les joies.
RépondreSupprimerMerci Roger pour cette nouvelle escapade en vos terres.
Au bout de mon année, dans quelques semaines, il y a la Bretagne, et je la sens, la mer, qui appelle. Comme toujours.
"Tous ces paysages
Qu'il a fallu voir
Tous ces paysages
Où tu n'étais pas
Et qui t'accusaient
De n'y être pas
Toi ce creux
Et définitif
Moi qui rêvais
De faire équilibre."
Guillevic, bien sûr.
Anne Lemaître
SupprimerMerci Anne. C'est vrai, on voudrait démultiplier le temps, élargir toutes les capacités de nos sens, pour mieux l'étreindre cette grande nature où l'on fût déposé un jour sans savoir pour combien de temps. Cet après-midi encore, devant l'océan, je devrais dire, dedans puisque mes pieds y trempaient, je voyais l'île de Méaban où je débarquerai un jour, de lumière, noire, sous un ciel plombé et je rêvais d'y être. Je suivais des yeux, le vol d'un goéland, et j'aurais aimé l'accompagner dans le ciel. Une petite pluie chassait les promeneurs habituelle et me laissait seul sur une plage immense. J'aurais aimé la parcourir. Tout me tendait les bras. Je me suis penché sur de très belles pierres pour monter quelques cairns et honorer les lieux. Puis j'ai travaillé à la suite de ma série EXIL. Et là, j'étais à Lampedusa. J'ai eu le sentiment de bien remplir ma vie, de bien la vivre à cet instant, en faisant la part de ce que j'avais choisi de laisser de côté. Un équilibre trouvé dans ce compromis.
Et ce poème de Gullevic qui résume tout.
Je suis passé, il n'y a pas très longtemps, photographier à nouveau sa maison natale.
Bien amicalement.
Roger
Comme une onde de choc dont le clapotis viendra heurter ma conscience pendant la journée... Lire un de tes billets n'est pas anodin et ton oeuvre m'accompagne.
RépondreSupprimerJ'y reviens régulièrement, même si je ne laisse pas de message à chaque fois, n'ayant pas toujours les mots pour dire mon émotion.
Merci!
Gine
SupprimerMerci Gine. Je ne suis pas un écrivain et n'ai jamais appris à écrire. ça se voit, disent certains. Mais je passe là-dessus puisque je n'ai pas la place dans ces cercles d'initiés. Il me reste ma vie, tant qu'on ne me la vole pas. Celle-là, je peux en parler dans mes billets et je ne vois pas comment, ils ne seraient pas inspirés de l'air du temps qui colore aussi ce que je fais. Il est plus important pour moi, d'être suivi par des personnes comme toi, ne cachant pas son émotion que par d'autres, me réclamant diplôme et autorisation pour écrire. Je suis très loin d'eux, de plus en plus loin, de plus en plus libre et là-dessus, il y a toujours à progresser. Voilà ce qui mêne ma vie d'homme simple, une quette de liberté, d'équilibre, de petits bonheurs partagés au jour le jour. ça remplit ma vie.
Je te souhaite une très belle soirée et te dis à bientôt sur ton blog.
Amitiés.
Roger
Comme pour ne pas oublier les otages il faudrait peindre un calicot de manifestion avec ton "Aux rescapés de Lampedusa"pour penser à une solution d'aide...
RépondreSupprimermanouche
SupprimerMerci Manouche. C'est une très bonne idée et si quelqu'un veut l'appliquer, je cède volontiers tous les droits de cette photo. Je t'embrasse amicalement.
Roger
Very wonderful creations in the harmony of mother nature !!!
RépondreSupprimerThank you Roger for sharing with us !!!
ART-TRAVELLER
SupprimerMerci à toi. L'harmonie avec la nature n'est pas évidente à trouver et reste ici, éphémère, toujours à retrouver au long du chemin.
Amitiés.
Roger
Géants de pierre, cairns, mandalas... autant de liens entre terre et ciel...
RépondreSupprimer:)
SupprimerC'est vrai, je les nomme aussi mes traits d'union.
Merci pour tes encouragements.
Amicalement.
Roger
Merci pour ce message d'espoir, pour ces spirales sans fin , ces formes géométriques où la fantaisie tient sa place.
RépondreSupprimerMiss-Yves
SupprimerMerci à toi. J'avance sur ce chemin, sans plan de carrière, sans idées préconçues et je trouve que cette façon de faire laisse une grande place à la fantaisie du moment.
Belle soirée en amitié.
Roger
Et même si les autres plaisent, le dire, il y a de la fierté d'être nommé aux côtés de tant de belles oeuvres... Là, c'est la diagonale orange... On se relève un peu du col! Merci Monsieur!
RépondreSupprimerEn escrime que j'ai pratiquée, on dit rassemblez, saluez!
Chri
SupprimerMerci Christian. Je suis très touché de ton commentaire mais il faut relativiser un peu, ces dédicaces sont avant tout, marque d'amitié; reconnaissance aussi de ton propre travail ou engagement. C'est un partage humain.
Tu m'as appris quelque chose sur l'escrime que je ne connais pas et qui est aussi un sport d'élégance, tout en étant de combat.
Belle soirée
Bien amicalement.
Roger
Roger , je les prends comme telles et c'est encore plus fort!
SupprimerUnas composiciones preciosas! un abrazo.
RépondreSupprimerDolors Reig Vilarrubla
SupprimerMerci Dolors. Très heureux de te retrouver là. Je vais passer bientôt chez toi.
Je t'embrase.
Roger
J'ai besoin de réconfort alors je suis venue admirer tes oeuvres pour me sentir mieux... MERCI Roger.
RépondreSupprimerJe t'embrasse.
Marité
SupprimerMerci Marité. Tu penses bien qu'un telle commentaire me comble et si cela peut te faire passer un moment agréable, tu reviens quand tu veux ici.
Je t'embrasse.
Roger
Tant de beauté, tant de patience et d'Art...Coup de coeur pour "Toul Chignaned"
RépondreSupprimerBelle soirée Roger, merci pour toute cette beauté à contempler. J'aime la sérénité de tes photos, de ton blog, de tes messages.
Amitiés,
Nath.
Nathanaëlle.
SupprimerMerci Nathanaëlle. Toul chignaned, c'est du breton et cela veut dire " le trou de la grenouille" car au moment de cette réalisation, j'assistais à un véritable concert de grenouilles dans la mare !
merci de ta fidélité au Chemin.
Je t'embrasse amicalement.
Roger
Bonsoir Roger. Je ne suis pas experte (ça tombe bien ;-)) mais j'aime beaucoup la présentation de cette page où les réalisations quasiment monochromes encadrent d'autres toutes en couleurs.
RépondreSupprimerJ'ai ressenti énormément d'émotion devant ta "Terre d'espoir". C'est fou comme tu sais donner une âme aux pierres et j'ai l'impression d'entendre battre le coeur de ces personnages.
Je t'embrasse bien amicalement Roger. Bonne fin de soirée à toi
Oxygène
RépondreSupprimerMerci Oxy,
Je continue à travailler sur cette série commencée en 2005 et qui,malheureusement, est toujours alimentée par une actualité désastreuse.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
ROger bonsoir
RépondreSupprimertu sais ce que je fais avec mes pierres toi tu le fais avec ces superbes déco qui font rêver encore et encore et à chaque fois
impossible de ne pas aimer et de ne pas partir loin et même très loin
tout est si magnifique chez toi et si bien calculé
Je t'embrasse for ROGER
France
SupprimerMerci France. C'est toujours un plaisir de te lire que ce soit ici ou sur ton blog que je suis régulièrement.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
Je vous ai découvert chez Olivier Violin et quel plaisir votre site, merci
RépondreSupprimerAmicalement
Amandine
Amandine Durez
SupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins et merci pour votre commentaire.
Bien amicalement.
Roger
Aujourd'hui je te dirai juste que je suis venue avec mon petit fils de 6 ans qui aime avec moi admirer tes créations . Nous les avons regardé ensemble une fois et il n'a pas oublié .
RépondreSupprimerBonne continuation et prend bien soin de toi .
Bonne soirée ,je t'embrasse
Brigitte
SupprimerMerci Brigitte. J'ai longtemps travaillé avec l’éducation Nationale , de l'université aux maternelles et ce sont ces dernieres classes qui m'ont toujours le plus étonnées dans leur relation au land art.
Je t'embrasse. Bises à ton petit fils.
Amicalement.
Roger
Bonjour Roger,
RépondreSupprimerMerci pour votre visite.
Je découvre un art superbe, que je ne connaissais pas.
Vos créations sont magnifiques et leur côté éphémère les rend d'autant plus poétiques.
Amicalement.
Olivier Violin
SupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins et merci pour votre commentaire. J'ajoute que conseille aux amateurs d'illustrations et d'quarelle, de visiter votre remarquable blog.
Bien amicalement.
Roger
roger, I take the time to spend a moment with each of your creations and as I do so I make a small sound to each, much like the small sounds I make when I am walking or driving and I come upon something ordinary and extraordinary like light or birds or trees, each made with care and precision.
RépondreSupprimeryesterday as james and I walked we saw a small and thin inukshuk erected on a steep bed of rock. how could I not think of you? and yes, I thought too of the necessary time and patience, forbearance of choosing rocks wisely. and the potential, always, of tumble. so it is that every threat or risk grants the greatest value:)))
love)))
xo
erin
erin
RépondreSupprimerMerci Erin. Je vous croyais définitivement partie du Net et je suis heureux de vous retrouver. Heureux aussi que vous ne m'ayez pas totalement oublié ce que vous prouvez dans ce long commentaire qui me fait plaisir. J'aimais beaucoup votre travail de photographe et je vais retourner chez vous dès fois que vous y seriez apparue de nouveau.
Je vous embrasse amicalement.
Roger
Your work is for ever, you thrive with everything. Brilliant images, thanks Roger.
RépondreSupprimerBob Bushell
SupprimerMerci Bob. Merci pour ton regard de photographe exceptionnel sur mon travail.
A bientôt, chez toi.
Amitiés.
Roger
Bonjour Ami
RépondreSupprimerGarder toujours cet espoir , ce désir sans fin de poursuivre est admirable avec en prime les pensées pour chacun
Serais- tu un ange sur la grève ? placé là pour les âmes en errance ?
Amicalement
AA
arlettart.
SupprimerMerce Arlette. Disons que ma conscience s'est réellement éveillée lorsque j'ai eu à côtoyer, pendant des années, e Normandie, des sans papiers, des demandeurs d'asile, venant du bout du monde, totalement démunis. J'ai pris conscience de ce drame pour certains. Mais pour Lampedusa, c'est autre chose. Il me semble que les images suffisent et tous ces morts que la mer engloutit dans le plus absolu anonymat. entendre en plus d'horribles politiques conseiller de les jeter tous à la mer. Comment ne pas réagir. Déjà en ne votant pas pour eux, demain.
Amitiés.
Roger
bon samedi et bises
RépondreSupprimerAmandine Durez
SupprimerMerci, Amandine.
Ce fût un très beau dimanche de fête des mères en famille.
Je t'embrasse.
Roger
“Passer entre le visible et l'invisible
RépondreSupprimeret trouver dans cet espace indéfini, la liberté de créer...”
Roger, vous êtes un poète qui écrit ses vers avec des pierres, le vent, les graines ...
Vous êtes un artiste. Votre travail me passionne. Je la trouve très belle. Et je suis également très intéressé par le processus créatif.
La toile de votre travail est le paysage.
Une belle hommage, Roger, pour les victimes oubliées de Lampedusa.
Un beso,
Tesa Medina
SupprimerMerci Tesa. Votre commentaire me touche beaucoup et m'encourage à continuer ce chemin de land art le plus longtemps possible.
Je vous embrase bien amicalement.
Roger
Family Stone (1) is again watching the sights.
RépondreSupprimerThese images are so wonderful, that I don't wonder, why they want to look them once and once more.
Have a nice sunday.
orvokki.
SupprimerMerci Orvokki. Je réponds avec retard à ton commentaire, mais je tiens à le faire, c'est un geste important pour moi.
Bien amicalement.
Roger
BON DIMANCHE ROGER
RépondreSupprimerAmandine Durez.
SupprimerMerci Amandine. Ce Dimanche de la fête des mères se passa en famille avec enfants et petits enfants et de belle façon.
A bientôt.
Roger
regarder tes créations, écouter les pierres, rêver éveillée !
RépondreSupprimerc'est une joli chemin dans ce jardin de la vie !
belle journée Roger
je t'embrasse
MARTY
SupprimerMerci Marty. Rêver éveillé ne m'empêche nullement de voir le monde tel qu'il est mais cela me permet de ne pas sombrer dans la désespérance.
Belle fin de semaine.
Je t'embrasse.
Roger
ROGEr je viens te dire bonsoir et pas trop sur les blogs en se moment
RépondreSupprimerautre chose à essayer de régler pour mon fil
et rien de simple encore rien de clair mais il faut y arriver
J'espère que tu vas bien ROGER
je t'embrasse d'ici
France
SupprimerLes histoires d'ado sont rarement simples et je suis sûr que tu sauras trouver une solution pour lui et pour toi dans ce délicat passage.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
Roger, le roi de la boîte à bento naturelle... Tes "assiettes" colorées me ravissent...comme tout et comme toujours, d'ailleurs.
RépondreSupprimerGrosses bises d'Ep'
Epamine
SupprimerMerci Sylvie. peut-être devrais-je m'orienter vers l'ouverture du restaurant, j'aurais au moins une client en ta personne et une fois le repas pris, nous pourrions discuter entre amis.
Je t'embrasse.
Roger
Tout est beau! je suis fan....bizz
RépondreSupprimerGwendoline
SupprimerMerci Gwendoline. A chaque édition d'une nouvelle page, je me pose tellement de questions pour savoir si je dois montrer ceci ou cela car je montre peu par rapport à ce que je réalise. A vrai dire, je suis rarement satisfait d'un ensemble et quand tu me dis " tout est beau " je suis obligé d'être content, sans pour autant rester sur ce compliment. Je dois toujours chercher autre chose à inventer.
Bien amicalement.
Roger
Ohhhh!!!.. merci pour la dédicace .. Toutes les créations sont magnifiques .. mais la mienne est encore plus jolie .. ha .. ;-)
RépondreSupprimerAna Minguez Corella.
SupprimerTu le mérites amplement, Ana et c'est ma façon de répondre à ton superbe travail de photographe animalier.
Bien amicalement.
Roger
Dans l'ordre de mes préférences : "Terre d'espoir", "Éloge de la lenteur" , "Toul chignaned", "Rotation", "Boite à mémoires"....
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup le petit visiteur qui avait décidé de visiter ton oeuvre en toute quiétude !
Belle continuation, Roger !
Merci pour toute cette beauté que tu nous offres !
Fifi
RépondreSupprimerMerci à toi. Tu comprends que ce visiteur inattendu se promenant parmi les runes ait donné le titre à cette installation !
Belle journée et à bientôt.
Amicalement.
Roger
Le côté caustique de ton présent billet, Roger, me réjouis à plusieurs titres. Car, en plus de m'amuser par sa pugnacité, il prouve que le moral de mon cher officiant auprès de Dame Nature tient bon la rampe. J'avoue humblement ne rien connaître des difficultés d'élaboration de cairns par grand vent et du chant des pierres, mais je les imagine très bien grâce à la relation que tu en fais. Et j'admire ta ténacité, ainsi que ta patience à aligner les petits éléments végétaux que tu emploies pour composer de si jolis tableaux dont la diversité m'enchante toujours. Sois donc remercié une nouvelle fois pour ton œuvre essentielle et vivifiante.
RépondreSupprimerAmitiés
ROger bonjour et merci pour toute cette beauté que tu offres sans compter
RépondreSupprimerj'adore les premières créations en les regardant je me sens si légère et je suis partie très loin
je t'embrasse fort