Dialogue avec la vague : Pour Seijastrïna |
Parole donnée au Dolmen du Mené Lud : Pour Pierre Boyer |
Le Grand Passage : to Ana Mendieta |
Longue conversation au téléphone : Pour Bhaggya Shree |
L'instant : Pour camino roque |
Le temple des vents de Kerpenhir : Pour Patrick Lucas |
Amnésies blanches : Pour Isabelle Jacoby |
Signes de générations: Pour Carla Fernanda |
Le solitaire de Brec'h : Pour Fifi |
Les autruches de Pierrepont : Pour Margarithes |
Talisman : à Marie-Claude |
Mémoires suspendues : Pour Marthy |
La porte de l'an neuf à Kerpenir : Pour Guy Allix |
Carnets de la veille et du jour pour demain.
Me voici parti en voyage, privé de sorties, presque prisonnier du temps qui nous mène la vie dure depuis des semaines en Bretagne. Pluies, violentes, vents, tempêtes, inondations. Je regarde la pluie tomber par la fenêtre et je rêve à cette semaine passée avec Marie-Claude sur les routes de Bretagne, il y a déjà quelques années, de Paimpol à la Presqu'île de Crozon en passant par les chaos du Gouet, au Huelgoat et les montagnes noires.
Nous l'avions entièrement consacré au voyage et au land art et il faisait beau. C'était un matin, entre Morgat et Postolennec, je m'étais senti attiré par une petite plage. Un pareil silence, je ne l'aurais trouvé ailleurs que là, tant la mer sans doute inspirée, m'accompagnait de sa mélodie secrète. L'ordinaire de ma journée de remueur de pierre et d'éleveur de cairns s'en était trouvé bouleversé. L’instant, j'avais trouvé l'instant unique dans le lieu unique.
Être habité, me disais-je plutôt qu'habiter en propriétaire. Propriétaire, mais de quoi donc ? D'une œuvre ? La belle affaire !
La pluie ça sert au ça aussi, à rêver mais je ne me suis pas malgré tout totalement privé d'aller marcher sous la pluie, pour le plaisir de la sentir sur mon visage et de rentrer bien trempé, autrement, il m'aurait manqué quelque chose.
Pour le land art,c'était plus dur mais j'ai fait deux belles sorties, entre les gouttes, et puis je me suis soigné aussi, il le fallait bien. J'ai donc une fois de plus, mélangé mes propres souvenirs des temps passés, avec ceux plus récents pour vous présenter quelques photos de mes créations.
En attendant la Saint Sylvestre.
Nous sommes au cœur de la tempête,et la nuit n'a pas été de tout repos pour tout le monde. Le vent a soufflé très fort et des arbres se sont couchés un peu partout en campagne, sur les routes, ce qui rend la circulation dangereuse. Le vent a un peu molli lorsque je prends la direction de la mer, vers Locmariaquer. Juste pour voir. Je passe devant le dolmen du Mané-Lud , j'irai le saluer en revenant. J'arrive sur le front de mer, à droite, l'allée couverte des Pierres Plates, remarquable Dolmen, à gauche La pointe de Kerpenhir qui délimite avec Port Navalo, sur l'autre rive, l'entrée du Golfe. La mer est agitée. Elle sera au plein dans une heure. Avec un peu de chance, avant la renverse, le temps pourrait s'améliorer. L'Océan Atlantique est gris, et ses vagues frappent la grande plage. Difficile d'approcher. Quelques personnes regardent le spectacle non loin de de Notre Dame de Kerdro, une statue taillée dans le garnit. Elle est de belle taille et tous les marins ayant navigué dans la région, la reconnaissent de loin. C'est la gardienne des lieux.
Réfugié sous les pins, je monte un premier cairn puis un second que je dois alimenter en descendant chercher quelques pierres roulées par les vagues. Dernier bain de pieds de l'année ! Ici, c'est gratuit.
Comme je l'avais imaginé, le vent tombe et je me dirige sur un autre petite plage qui se situe un peu au nord à 200m de la pointe de Kerpenhir. Cette fois, je tente de porter plus gros. C'est vrai qu'avec les 2 premières pierres j'ai mon compte. Je ne le referai pas deux fois dans la journée, mais l'effort vaut le coup Ce cairn, je vais le laisser s'expliquer avec la marée montante,. Il a fière allure face à la grosse bouée rouge qui indique le passage aux marins entrant et sortant du Golfe.
Je continue mon chemin vers le Nord . Je tombe sur une colonie d'oies Bernaches, venue comme tous les ans de Sibérie pour se refaire une santé ici .Elles passeront l'hiver, ici.
Je fais en sorte de ne pas les effrayer car elles sont à moins de dix mètres de moi. Quel beau spectacle.
Je me détourne de mon chemin et découvre un immense menhir qui, jusqu'ici m'avait échappé. Je m'approche, le prend dans mes bras et reste ici, collé à lui quelques instants, comme je le fais sur chaque menhir, un ressourcement. Entre lui et la mer, un très gros tas de bois dont je vais faire une sorte de pagode, de temple pour les vents d'ici et pour que la communication soit complète, un cairn au pied du menhir. L'instant vaut d'être vécu. Rien d'étrange dans tout cela puisque ces idées me viennent et s'enchainent naturellement, alimentées par la beauté du lieu de de la joie de vivre ici, ainsi exprimée.
De mon travail, je sais qu'il ne restera rien, ou si peu qu'il serait vain de rêver à une quelconque postérité artistique.L'important, aura été dans ces instants de partage intime avec la Nature, notre Terre Mère, car à chaque fois, je repars plus riche de l'expérience c vécue, et plus dénudé devant l' avenir. Et tout sera possible à nouveau à chaque fois que je vivrai ces émotions.
L'An Neuf
Les fêtes sont passées. Le temps ne s'est guère amélioré et dans certaines villes et villages de Bretagne, les inondations font la loi et le malheur des gens. Depuis ma fenêtre, j'observe la rangée de chênes qui m'indique la force du vent. Le samedi 4 janvier, je pars, sous une pluie acceptable en direction des terres, vers Brec'h. Je sais qu'au-dessus du Loc'h, passe un superbe pont Romain .Je tiens à prendre de ses nouvelles. J'entre dans le petit bois dont le chemin en pente donne accès au site. Il y a de la casse, beaucoup de casse et de grosses branches sur le sol. J'entends l'eau avant de la voir. Au fur et a mesure que j’approche du Loc'h, habituellement, une rivière tranquille, je sens le sol trembler et l'eau gronder en s’engouffrant sous les arches du pont. Le Loc'h s'est étalée, couvrant tous les champs alentour et produisant un courant d'une incroyable force. Y tomber serait connaître la mort. Ce sont mes territoires de land art qui à leur tour ont changé d'aspect, plus près du lac que de la terre !
Je me verrai bien ici, en faisant attention, élever mon premier cairn de l'année et honorer ce pont qui se bat contre l'adversité . Je m'y mets, trouve les premières pierres et comme il m'en faut d’autres, je m'approche du bords et glisse dans l'eau jaunâtre. Premier bain de pied de l'année, et gratuit, comme à Kerpenhir ! Le cairn est de taille moyenne mais il s'inscrit asse bien dans ce paysage inondé. Il marque mon entrée dans cette année dont j'ignore ce qu'elle me réserve.
Difficile de faire plus pour aujourd'hui. J'emprunte le pont Romain et passe sur l'autre rive. Fort heureusement, une sorte de construction élevée en amont, mi-barrage, mi-déversoir, le protège car avec la force du courant il se serait encore plus dégradé.
La semaine qui s'annonce paraît bien perturbée au niveau de la météo et j'attendrai de meilleurs jours pour reprendre ma pratique plus régulièrement.
Roger Dautais
à Marie-Claude
Talisman
Entoure ton âme
d'un long ruban de brume
et attend le passage
des oies sauvages
dans le ciel d'hiver
assise.
Roger Dautais
chagrins déboisés
une épidémie d’épingles
cloches émoussées
orages lents
écumes et leurs geôliers
craies, cratères
sur l’étagère
dans les tiroirs
frontières embaumées
émigrés qui bivouaquent
isolement
étiolement
—puis le tout renversé
émigrés soudain devenant chagrin
frontières déboisées
cloches plus lentes
craies disparues
cratères isolés se remplissant
d’épingles
orages émoussés bivouaquant
écumes et leurs geôliers embaumés
puis l’épidémie se répandant
puis le monde
étiolé
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une épidémie d’épingles
cloches émoussées
orages lents
écumes et leurs geôliers
craies, cratères
sur l’étagère
dans les tiroirs
frontières embaumées
émigrés qui bivouaquent
isolement
étiolement
—puis le tout renversé
émigrés soudain devenant chagrin
frontières déboisées
cloches plus lentes
craies disparues
cratères isolés se remplissant
d’épingles
orages émoussés bivouaquant
écumes et leurs geôliers embaumés
puis l’épidémie se répandant
puis le monde
étiolé
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chagrins déboisés
une épidémie d’épingles
cloches émoussées
orages lents
écumes et leurs geôliers
craies, cratères
sur l’étagère
dans les tiroirs
frontières embaumées
émigrés qui bivouaquent
isolement
étiolement
—puis le tout renversé
émigrés soudain devenant chagrin
frontières déboisées
cloches plus lentes
craies disparues
cratères isolés se remplissant
d’épingles
orages émoussés bivouaquant
écumes et leurs geôliers embaumés
puis l’épidémie se répandant
puis le monde
étiolé
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une épidémie d’épingles
cloches émoussées
orages lents
écumes et leurs geôliers
craies, cratères
sur l’étagère
dans les tiroirs
frontières embaumées
émigrés qui bivouaquent
isolement
étiolement
—puis le tout renversé
émigrés soudain devenant chagrin
frontières déboisées
cloches plus lentes
craies disparues
cratères isolés se remplissant
d’épingles
orages émoussés bivouaquant
écumes et leurs geôliers embaumés
puis l’épidémie se répandant
puis le monde
étiolé
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chagrins déboisés
une épidémie d’épingles
cloches émoussées
orages lents
écumes et leurs geôliers
craies, cratères
sur l’étagère
dans les tiroirs
frontières embaumées
émigrés qui bivouaquent
isolement
étiolement
—puis le tout renversé
émigrés soudain devenant chagrin
frontières déboisées
cloches plus lentes
craies disparues
cratères isolés se remplissant
d’épingles
orages émoussés bivouaquant
écumes et leurs geôliers embaumés
puis l’épidémie se répandant
puis le monde
étiolé
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une épidémie d’épingles
cloches émoussées
orages lents
écumes et leurs geôliers
craies, cratères
sur l’étagère
dans les tiroirs
frontières embaumées
émigrés qui bivouaquent
isolement
étiolement
—puis le tout renversé
émigrés soudain devenant chagrin
frontières déboisées
cloches plus lentes
craies disparues
cratères isolés se remplissant
d’épingles
orages émoussés bivouaquant
écumes et leurs geôliers embaumés
puis l’épidémie se répandant
puis le monde
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Bonne année,roger!
RépondreSupprimerannesophie
SupprimerMerci, Anne Sophie et bonne année à toi également en toute amitié.
Roger
Le solitaire me va ! Merci Roger!!!! Me vont toutes tes œuvres, je les agrandis pour les regarder et les revoir encore.
RépondreSupprimerElles ont un pouvoir d'attraction que j'aimerais mettre en mots. Mais cela m'échappe, je regarde encore sans me lasser...
Bonne, Douce, Belle Année 2014, Roger pour toi et tes proches ! Que cette nouvelle année continue à nous nourrir de tes beaux partages !
Fifi
SupprimerMerci pour ton commentaire. Avec ou sans les mots qui t'échappent, j'ai bien compris ton intention amicale et cela me suffit.
Bonne année à toi également.
Roger
Magnifiques, tes "Mémoires suspendues", elles me laissent rêveuse...
RépondreSupprimerTrès belle année à toi, Roger, beaucoup de bonheur et de magnifiques créations dont tu nous feras gentiment profiter, j'espère !
Je t'embrasse.
norma,
SupprimerMerci Norma. Je reste étonné par tous ces commentaires, dont le tien,de tout ce qui nait de mon travail en matière de rêve, de tout ce qui m'échappe et qui me permet à mon tour d'avoir un autre regard sur mes installations. C'est à l'infini come l'amitié quand on sait la cultiver.
Très belle année à toi, Norma.
Je t'embrasse.
Roger
Nul doute , tu es habité! Merci pour mes amnésies blanches comme les nuits,et en effet j' ai moi aussi un gros problème de mémoire, trop surchargée, trop lourde, trop féconde comme des seins trop mûrs, Roger, je t' aime beaucoup, en toute amitié!
RépondreSupprimerUne très belle année 2014 à toi, Roger, et merci pour tes billets de qualité pure.
RépondreSupprimerAmitiés sincères.
Françoise,
SupprimerMerci Françoise et que cette année 2014 soit très belle pour toi également.
Avec toute mon amitié.
Roger
j'espère que les éléments vont enfin se calmer...
RépondreSupprimerta région a été vraiment touchée de plein fouet!
j'aime tes autruches qui semblent évoluer , nonchalantes dans cette trouée verte... très poétique.
croukougnouche
SupprimerMerci pour ton commentaire. Effectivement, nous avons été servi par le ciel. Difficile dans ces conditions de travailler dehors mais pour tous ceux dont c'est le job, ce début d'hiver est éprouvant.
Je ne pense pas avoir montré ces autruches, réalisées dans le parc du château de Pierrepont près de Caen, en 2003. Très beau souvenir pour moi et là encore de belles rencontres avec un public nombreux venu visiter ce site dont 1OOOm2 étaient consacrés au land art et m'avaient été confiés pour 2 mois de travail " in situ". La plus grande des autruches faisait 2.10 mètres de haut.
Bonne journée à toi. Bien amicalement.
Roger
oh!! 2m10 de haut!!! c'était du sérieux!!! bravo encore!
SupprimerBonne Année. Je me sens toujours une forte aura à des photos artistiques de votre travail. Il est beaux, puissant et magnifiquement créative.Merci beaucoup Roger.
RépondreSupprimerFragile equilibre des pierres, des pensees, des ames sur lesquel sans cesse retravailler. Quelle beaute.
RépondreSupprimerMerci infiniment Roger pour cette magnifique dédicace...
RépondreSupprimerLes conditions météo ne sont effectivement pas idéales mais tu nous donne l'envie d'aller nous frotter aux éléments et de découvrir par nous même ces paysages que tes oeuvres subliment...
Encore un grand MERCI Roger !
Belle journée,
Pierre
J'aime le titre: l'instant :)
RépondreSupprimeret les mémoires suspendues comme des roues de prière
bonne année Roger!
camino roque
SupprimerMerci. C'est vrai que l'instant vécu au moment d'une création, lorsqu'il est en harmonie parfaite avec la Nature, mérite d'être nommé ainsi, tout simplement, et cela souligne la beauté du vécu.
Je te souhaite une très belle soirée.
Je t'embrasse amicalement.
Roger
orfeenix,
RépondreSupprimerMerci Isabelle.Depuis que je montre ces installations incluant ces anciennes sphères d’éclairage public, détestées ou adulées, elle n'ont jamais laissé indifférent. On les a trouvé, laides, inutiles à mon travail, décalées, œuvre des martiens, mais aussi, très esthétiques, ou ressemblant à des planètes, des œufs, des yeux, des ventres, des seins, bref, ces installations ont bien percuté l'imaginaire.
Pour moi, car je m'en suis débarrassé depuis longtemps, elles ont tout simplement accompagné notre vie pendant 25 ans et, éclairé les nuits de notre ville ce qui me donna l'idée de leur emploi, le jour où elles furent abandonnées, de les introduire dans mon travail, pour prolonger un peu leur vie avant destruction. Ton commentaire s'inscrit bien dans la même lignée et je t'en remercie.
Je te souhaite une belle journée et je t'embrasse amicalement.
Roger
J'aime ton idée du" grand passage", serein,sur une plage déserte...
RépondreSupprimerQue cette nouvelle année t'apporte tous les bonheurs possibles.
Un des premiers baisers du cru 2014.
manouche.
SupprimerMerci pour tes voeux. Reçois les miens en retour. A propos des gisants, j'en ai fait pas mal en Normandie, mais pas un seul depuis que je suis revenu en Bretagne. Il faut les porter longtemps en soi avant de les offrir à la mer et aux vents, mais j'y pense. Les instants de créations sont toujours intenses.
Je t'embrasse
Roger
Happy New Year, Roger.
RépondreSupprimerorvokki
SupprimerMerci et joyeuse année à toi aussi.
Amitiés.
Roger
Il y a longtemps que je n'étais pas passée...C'est toujours aussi beau....Bonne et heureuse année 2014....Bonne continuation...
RépondreSupprimerArmelle
SupprimerOn fait tous ça, on passe, on s'éloigne, on revient. C'est la loi du Net. Rien de grave et je suis vraiment heureux de te relire. Merci pour tes voeux et belle année à toi, Armelle
Avec mon amitié
Roger
What neat natural art. I especially like the ostriches. How unique.
RépondreSupprimerLISA@Two Bears farm
SupprimerMerci pour ton commentaire, Lisa et à bientôt.
Amitiés.
Roger
Roger! muy feliz año nuevo, y por que sigas enbelleciendo mas aun la naturaleza, te dejo un gran abrazo. Alita
RépondreSupprimerALITA
SupprimerMerci Alita, de ton passage ici et de tes vœux . Reçois les miens en retour et que cette année pour toi sauusi soit belle et créative.
Je t'embrasse.
Roger
Πολύ όμορφες συνθέσεις αγαπητέ Roger, όπως πάντα!!!
RépondreSupprimerΣου εύχομαι μια ευτυχισμένη, δημιουργική χρονιά!
magda
SupprimerMerci de penser à moi qui t'ai un peu oubliée. Belle année à toi et à très vite chez toi.
Amicalement.
Roger
Encore une fois merci des ces merveilles, Roger. Je me permets de te souhaiter ici une année pleine de créations, sans autre tempête que celles de l'amour!
RépondreSupprimerchri
RépondreSupprimerMerci, c'est sympa. Des merveilles, c'est ainsi que ma fille, dans son jeune âge, nommait les verres polis rejeté par la mer. A chaque fois que je lis ce mot, je pense à elle. Merci pour tes vœux, je ferai en sorte que cela...
Amicalement.
Roger
Merci Roger pour ces merveilleuses créations qui me cessent de m'émerveiller, toutes sont en osmose avec les heures de tempête et d'inquiétude que vit la Bretagne en ce moment. J'ai des amis là bas, près de Querrien, Noël et le Jour de l'An furent difficiles. Ces "totems" de pierre, ces Cromlechs érigés sont comme un appel, comme une prière aux éléments. C'est très beau. Merci Roger, douce, belle et créative année, merci de partager ici ces beautés. A bientôt !
RépondreSupprimerAmitiés,
Nath.
Nathanaëlle,
SupprimerMerci, Nathanaëlle. C'est vrai que la fin de l'année dernière et cette nouvelle année, n'incitent guère à travailler dehors, J'aime la pluie, le vent, le froid mais trop d'un coup et l'on ne peut rien faire. La sagesse est d'attendre de meilleurs jours. Je ne suis pas le plus malheureux dans cette affaire. Les deux sorties permises par les éléments m'auront néanmoins permis d’accumuler des petits bonheurs entre les gouttes. Merci pour tes voeux et bonne année à toi, également, Nath..
Amicalement.
Roger
Les noms que tu donnes à tes compositions sont à eux seuls des petits poèmes qui éclairent tes œuvres. J'aime beaucoup "Le temple des vents" ou "Signes de générations".
RépondreSupprimerMagnifique début d'année que tu nous offres là, l'ami!
P'tit sourire d'Ep' et bise.
Epamine
SupprimerMerci, Sylvie. Oui, j'aime donner des noms à mes installations. Pour Le temple des Vents, il m'est venu pendant la construction, car ils m'accompagnaient ! Quant au signe des générations, avec un menhir, nous sommes en présence d'un signe remontant à quelques 6OOOans. C'est vrai que les miens, plus modestes, en sont quelque part, issus et le prolongement, à quelques générations de distance !
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
Wonderful as always.. Happy new year.. :-)))
RépondreSupprimerAna Mingues Corella.
SupprimerMerci, Ana. Ton regard de photographe sur mes travaux me fait un réel plaisir.
Belle année en création pour toi, chère Ana et à bientôt.
Amitiés.
Roger
Roger merci beaucoup .. Quels mots belle (Blog) ... Ils m'encourage à continuer à prendre des photos .. Hug :-)))
RépondreSupprimerAna Minguez Corella
SupprimerJe pense que ton travail mérite ce genre de commentaire et je suis un inconditionnel de tes photos animalières.
Amitiés.
Roger
Superbe ! Pour les autruches de Pierrepont peux-tu m'en dire plus ?
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup "Longue conversation au téléphone"... elle me parle cette création :-)
GROS BISOUS Roger
Marité
SupprimerMerci, Marité. Cette installation a été réalisée en Normandie, dans un jardin public, alors que je parlais longuement avec une artiste plasticienne au sujet d'un projet de land art, commun. C'est la seule fois ou cela m'est arrivé.
Belle journée au Canada, Marité.
Je t'embrasse.
Roger
Merci pour ta réponse Roger.
SupprimerGROS BISOUS
Très douce année à toi, Roger. Repose-toi pendant la tempête et reprends toutes les forces dont tu as besoin pour continuer à nous faire rêver...
RépondreSupprimerComme j'aimerais être assise entre le cairn et la vague et participer à l'échange ! Peut-être m'accepteraient-ils...
Miss L.
SupprimerMerci à toi. Les tempêtes sur l'Atlantique sont particulièrement violentes cet hiver et lorsque je me suis mis à installer ce cairn, la mer était redevenue calme, autrement, je ne serais plus là à t'en parler !
Belle journée et à bientôt.
Amitiés.
Roger
Un petit coucou des Deux Sèvres ! J'aime beaucoup l’instant :un cairn tout dans la pureté , les courbes et les rondeurs qui inspirent à la sérénité , très belle intégration au paysage , je m'y attarderai bien !
RépondreSupprimerAmnésies blanches surprend et ravit le regard aussi : entre le passé et l'avenir un présent se dessine avec magie et élégance ...
Ici aussi , le vent souffle , quelques belles éclaircies veulent pointer le nez ... Bon retour sur les chemins du Land Art !
Bisous Cat
nénuphart
SupprimerMerci Cat. C'est vrai, ce cairn sur la presqu'île de Crozon était particulièrement bine intégré au paysage. D'en s'en suivirent sur la même plage que je montrerai sans doute un jour.
Cet après-midi, accalmie météo, je file vers la côte, probablement à Carnac.
Je t'embrasse.
Roger
ROGER je viens te souhaiter une belle année et je sis en retard mais en première j'ai de quoi faire tu sais
RépondreSupprimerQUE de belles photos tu pourrais en faire un superbe livre bisou
FLO
SupprimerMerci, Flo. Merci pour tes bons vœux et reçois les miens en retour, en toute amitié. Je comprends qu'en 1ère tu aies beaucoup de travail mais néanmoins, je te félicite pour la tenue de ton blog qui, lui aussi prend du temps. C'est vrai qu'avec ta Maman, tu as un bel exemple.
Bien amicalement.
Roger
Je vous souhaite une heureuse et productive 2014.
RépondreSupprimerRoger, votre art n'a pas de limites, je l'aime!
Étreintes cher ami.
Remei
SupprimerMerci Remei. A mon tour de vous souhaiter une très belle année 2014, riche en photos et visitée par l'inspiration.
Je vous embrasse.
Roger
bonjour Roger ! comme toi tu enlaces un menhir, moi j'enlace les arbres
RépondreSupprimeret je remercie la nature, source de vie... les mémoires suspendues
sont rouges encore comme un feu qui s'éteint peu à peu !
merci pour cette promenade dans le vent et les petits ruisseaux qui
deviennent furieux, débordants et soudainement dangereux !
et ce petit pont romain avec toute son histoire..
bises Roger et heureuse année riche en découvertes et land art....
MARTY
SupprimerNous avons des rituels communs mais, ici en Bretagne, je ne suis pas le seul car je vois bien des gens se ressourcer ainsi auprès de menhirs. Je n'ai pas véritablement pris mon élan land art en cette nouvelle année, contrarié par une météo éprouvante. Dans ce domaine, il faut savoir laisser passer. Les marins par ici, n'ont pas pris la mer depuis 3 semaines pour pêcher. Trop dangereux. La Bretagne est un magnifique pas mais le climat peut-être parfois très rude et éprouvant pour ses habitants. C'est sans doute ce qui a forgé notre caractère.
Je suis retourné au Pont Romain , hier, pour quelques installations, le débit d'eau de la rivière reste encore très fort, dangereux et anormalement élevé. Prudence !
Belle année à toi, Chère Marty.
Je t'embrasse amicalement.
Roger
Avec la tempête qui a duré si longtemps, j'ai pensé à vous, pensant que vous ne pourriez pas créer comme à l'accoutumée. Mais si ! C'est toujours merveille de (re)découvrir les lieux proches à travers votre regard poétique et ces œuvres que vous semez par vents et marées, témoignages de votre lien fusionnel avec les éléments. Belle année !
RépondreSupprimerDanièle Duteil
RépondreSupprimerMerci pour votre visite et ce beau commentaire. Même s'il est vrai que j'aime travailler dehors par tous les temps, il est vrai que là, ce fût moins facile. Mais c'est aussi un exercice de patience que d'attendre des jours meilleurs pour repratiquer le land art dans de bonne conditions.
Belle année à vous, Danièle et à bientôt.
Amitiés.
Roger
Quel beau début d'année rayonnant!
RépondreSupprimer"les autruches de Pierrepont "
"Longue conversation au téléphone"
"Mémoires suspendues"
"Le grand passage"....
Autant de titres, de légendes, de poèmes miniatures qui, accompagnant les oeuvres, nous font passer de l'humour à la gravité, de la gravité au tragique,de l'intime au monumental, avec toujours, cet étonnant travail d'équilibre, dans tous les sens du terme...
J'imagine combien il a dû être remis en question ces derniers temps.
Mis-Yves
SupprimerMerci de ta générosité car j'aurai aimé présenter plus de travail actuel, ce que le temps ne me permet pas en ce moment. Mais ce n'est qu'une question de patience et ce mauvais temps passager n'enlève rien à la beauté de la Bretagne. Bien amicalement.
Roger
made it through the storms. i love the 'suspended memories'. really neat.
RépondreSupprimerTexWisGirl
SupprimerMerci pour ta visité et à bientôt chez toi, au Texas !
Bien amicalement.
Roger
Belle année Roger pleine de créations dès que le temps sera plus calme...
RépondreSupprimerC'est encore un enchantement de passer par là :Longue conversation au téléphone et mémoires suspendues ont ma préférence pour ce jour.
Bonne journée ,je t'embrasse
Brigitte,
RépondreSupprimerMerci. C'est vrai que le temps difficile proposé par la météo rend ma pratique du land art, difficile, voire, impossible. Cela me permet de présenter ce que j'ai pu réaliser dans ces nombreuses années passées et consacrées à cet art. J'ai gardé un très bonne mémoire des lieux dans lesquels je fis ces installations.
Je te souhaite une belle journée et je t'embrasse.
Amitiés.
Roger
ROger bonsoir je viens de me lever car je me suis fait assez mal au dos en poussant une pierre un peu trop lourde
RépondreSupprimermais je vais assez bien puis il y a bien plus grave je pense
alors je patiente et tout passera il faut le dire et puis voilà
Merci encore pour toutes tes idées et ce calme que tu offres avec simplicité
tu as un très grand ♥ et je le sais et j'adore les personnes comme toi ROGER
je t'embrasse fort
France
SupprimerJe connais ce mal de dos des leveurs de pierre et combien parfois cela peut être douloureux et long à soigner. J'espère que pour toi, ce passage difficile sera vite réglé. Et comme pour tous les amoureux de la pierre, tu y retourneras.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
Et bien voilà encore une belle balade dans nos terre bretonnes un peu malmenées cette fin d'année. Quel courage d'avoir affronté pluie et vent mais, quel plaisir de voir que ta santé t'a permis ces sorties. Ici, les terres s'égouttent lentement et les étourneaux continuent de dessiner de magnifiques figures dans le ciel.
RépondreSupprimerBrizou
SupprimerMerci Brizou pour tes encouragements. J'ai vu de belles video sur ces étourneaux en vol. Impressionnant.
Belle journée.
Amitiés.
Roger
I can't believe it, but it is the truth. All in one session. Fantastic. Numbers 6 and 9 stand out. Thanks Roger.
RépondreSupprimerBob Bushell
SupprimerMerci Bob. Les6 et 9 ème photo, représentent des installations très récentes. J'ai revisité la 9 hier, elle se porte toujours bien.
Belle journée à toi à bientôt.
Amicalement.
Roger
Les merveilleuses créations...
RépondreSupprimerBonne et heureuse année 2014
Viera
SupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins et merci pour tes mots d’encouragement.
Amitiés.
Roger
C'est formidable! Et si different. Moins abstract. Le corps dans le sable sur son lit des feuilles, les grandes oiseaux, le mont des branches, Et l'humour! Chez les signes des generations: le mastodont pierre qui regarde les petites qui essaient devenir plus haute par grimper les unes les autres. Mais je trouve la plus belle la plus simple: les memoires, suspendues en haut de la fleuve. Peut etre ils sont les reveries du fleuve, enfiles par les sylphides. Tres tres beau! Au revoir, Roger!
RépondreSupprimerHedwig
SupprimerMerci Hedwig. Comme toi, cette rencontre entre le menhir et un simple cairn né de mes mains, bien fragile, m'a paru très très amusant à réaliser. Quant aux mémoires suspendues, elles me valurent quelques bains de pied !
Belle journée et à bientôt.
Amicalement.
Roger
J'aime beaucoup regarder ses crréations. Elles sont une message de calme à l'âme. Et son texte est une belle poème! Merci et bonne année pour toi aussi!
RépondreSupprimerRovênia
SupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins et merci pour ton commentaire.
Bien amicalement.
Roger
Qu'elles sont mignonnes ces autruches!!!! J'aime beaucoup!
RépondreSupprimerLe Journal de Chrys
RépondreSupprimerOui, elle ont été pour la plupart " adoptées" par des visiteurs et installées dans leur jardin, en fin d'expo. Sympa comme conclusion...
Merci à toi et belle journée en amitié.
Roger
siempre es un placer pasar por aquí, para mi, tu trabajo es siempre una inagotable fuente de inspiración!
RépondreSupprimerque tengas un buen día,
un abrazo
elena nuez
RépondreSupprimerMerci Elena. C'est ausi un plaisir pour moi de vous lire à nouveau et de vous retrouver sur Le Chemin.
Belle année à vous.
Je vous embrasse.
Roger
muy bueno tu blog, encantada de conocerlo.
RépondreSupprimersaludos desde Palma de Mallorca.
karin Rosenktanz
SupprimerJe te remercie pour ta visite et je te souhaite une très belle soirée.
Amicalement.
Roger
l'art très belle comme toujours. Je n'ai pense avant a l'effet de temps dur sur le land art.
RépondreSupprimerCrafty Green Poet
SupprimerMerci à toi et belle soirée.
Bien amicalement.
Roger
RépondreSupprimerAs usual, your land art is 'uniqué'
· hugs
· CR · & · LMA ·
nOCO Le bOLO
SupprimerMerci pour tes mots d'encouragement.
Amitiés.
Roger
Sur le chemin des grands jardins
RépondreSupprimerVous êtes un "père veille eux" bordeur de Vie
Et je viens vous saluer
Poète du bord des eaux, du sable des mues-âges, compteur au doigt des anges descendu sur la terre pour être passeur et passe-fleur en mer, antre ciel éther, de Beau, de traces à laisser à d'autres, pour leur montrer qu'un chemin est tout jour possible.
Belle année Roger, d'une bretonne de souche, ô finis terre mienne, rose d'âme et de coeur.
VeronicaB
SupprimerDe la Bretagne, vous avez gardé l'âme celte propre à servir la poésie des mots. C'est un vrai plaisir de vous lire, rencontrant dans vos lignes, cet esprit de jeu autour des mots, tout à fait délicieux et dont je vous remercie. Belle année, Veronica et j'espère , à très bientôt.
Kenavo
Roger
Jéfferson B Cezimbra
RépondreSupprimerMerci pour tes mots d’encouragement, Jéfferson et belle soirée. A bientôt sur ton blog.
Je t'embrasse.
Roger
very nice!!! well done... I like the leaves more!!!!
RépondreSupprimerAbsolutely stunning the way you make images and tell stories!
RépondreSupprimerNever seen anything like it, very creative and must be a lot of work...
Really like your unique style.
Congrats!