Le présent orangé au passé |
Sur la route de Balbec |
Équilibre : pour Brigitte Célérier |
Diagonale gelée |
Cohabitation des saisons |
Petit signe aux migrateurs |
pour Marie-Josée Christien : Attachement: |
Évolution |
Pour Guy Allix : Une fois dit |
La Terre, elle souffre... |
Voluptueux silence |
Le guetteur de l'ombre |
Le voyage de la sphère : à Denise Scaramai |
à Guy Allix, fraternellement
Sur la route de Balbec, l'adieu des bois flottés
J'ai pris la route de Cabourg. Le soleil perce la couche de nuages en fin de matinée mais il reste pâle.La radio nationale est en grève. Je profite d'un flot continu de musique.Je roule depuis une demi-heure. J'aperçois le phare de Ouistreham., puis la mer, au bout de l'estuaire. Je gare ma voiture sur le bas côté et je prends le chemin qui borde la réserve d’oiseaux de Sallenelles.
Devant moi s'élève une digue qui masque les marais servant d'abri aux migrateurs. Trois oies décollent de la zone humide dans un lourd battement d'ailes. Elles volent en ligne puis modifient leur formation avant d'amorcer un long virage à droite. Elles survolent tout le marais puis reviennent droit vers moi. Le spectacle est impressionnant. J'observe très bien leur bec orangé et ce long cou très reconnaissable..Elles obliquent vers l'Est et prennent la direction de Balbec.Sans doute rejoindront-elles le canal pour s'y poser et nicher plus tard.
Le chemin est boueux, glissant, à cause des dernières marées qui l'auront recouvert. J'arrive au niveau d'un ancien cairn qui a un peu souffert, mais reste reconnaissable. Je pose mon sac et j'entreprends , sans trop de mal de le retaper.Les pierres ont été jetées à terre, mais elles restent à portée de main, ce qui est bien pour moi car elles sont lourdes. En 45 minutes, tout est en ordre. Avec ce genre de pierres, il faut bien assurer chaque calage car elles sont lisses et glissantes. On, est toujours à la limite de l'éboulement.
Je quitte les lieux, reprend ma marche et arrive bientôt sur la plage. La configuration des lieux évolue sans cesse, comme souvent dans les estuaires. La plage est parallèle au fleuve et borde le marais de la réserve. Elle commence en pointe et va, s'élargissant, vers le port de plaisance, déserté, l'hiver. PLus de sable fin. La mer a y dépose des alluvions et bientôt, ce ne sera plus qu'une grève glissante. L'estuaire s'envase chaque jour.
Je longe le mur en traverses de rails de chemin de fer, qui retient la dune et la protège contre les coups de boutoir des marées les plus fortes. A l'extrémité Nord de ce mur, je découvre une énorme souche d'arbre déposée par la mer à l'endroit même où, il y a quelques années, je commençais ma série de"Gisants de Sallenelles".
Je décide de travailler, ici, en souvenir.Ce lieu ne m'a pas encore tout dévoilé de sa force.
Je vais orienter ce gisant Est-Ouest, la tête au soleil levant, les pieds au soleil couchant. Je travaille à genoux. Il prend forme et sort du sol. Le dialogue s'installe. Malgré moi, la tête s'est inclinée vers la gauche et je ne le vois que debout. Je trouve ce dernier geste, touchant. Il humanise mon gisant, bien que je ne cherche pas à faire ressemblant mais simplement à évoquer une forme capable de s'exprimer toute seule. Quelques marcheurs, passent, s'arrêtent en silence puis continuent leur chemin. Qu'en ont-ils pensé. Est-ce que, comme pour moi, cela les renvoie à leur propre questionnement sur la mort? Le soleil baisse déjà et je dois terminer avant la nuit. Je pars à la recherche de bois flottés afin de constituer un enclos autour du gisant. Une porte ouvre cet enclos vers l'Ouest, vers le fleuve qui va à la mer. Tous ces signes mis en place sont comme une sorte d'adieu donné au gisant par des bois flottés. L'adieu des bois flottés: le grand départ. Il manque quelque chose, un geste, un dernier. Je dépose trois oranges à ses pieds que le soleil réchauffe de ses derniers rayons. Si j'étais musicien, je lui composerai de la musique.
Une femme accompagnée d'un gros chien, s'approche de l'installation. Je n'aime pas les gros chiens, d'abord parce que j'en ai été victime et qu'en plus, ils peuvent te ruiner un travail en quelques minutes. Tout se passe bien. Elle me questionne car elle a vite compris de quoi il s’agissait.
- "C'est toujours aussi triste" me dit'-elle?"
Je lui répond que non et je lui explique ma démarche d'artiste, de la part de ma vie qui se joue ici, des voyages, des saisons, de l'âge qui me transforme et qui avance.
Elle comprend mieux.
Un long cordon sort des pieds du gisant passe la porte et s'en va vers la mer comme pour leur indiquer le chemin à tous les deux. La rencontre se fera forcément et pas obligatoirement telle que je l'aurai imaginée.
Je me lève et lui souhaite bon voyage. Tout est fait. Tout est dit.
Je reprends le chemin du retour. Le soleil touche l’horizon. L'instant est sublime et j'aimerai le partager avec celle que j'aime et qui m'attend.
Tout ceci se passait la semaine dernière. Depuis, le froid s'est accentué, la neige est venue, repartie, puis la pluie et toujours le froid. Je suis sorti travailler dans ces conditions, continuer à baliser mon chemin de petits ou grands signes que la nature aura digérés. Rien n'est facile en cette saison mais la démarche vaut d'être vécue. On ne peut toujours être dans une jeunesse éternelle ni dans un été qui n'en finirait pas. Il faut faire avec, avancer vers l'inconnu, l’échéance.La finitude n'est pas qu'un mot !
Je vous montrerai la suite de mes travaux puisque certains sont déjà sur cette page.
Merci à vous qui êtes chaque semaine, plus nombreux.
Roger Dautais
Poèmes en sursis
Et nul n’y répondra que cet immense mépris
Plus froid que le vent
Plus lourd encore que le rocher de Sisyphe
Il n’y aura pas de répit avant le terme
Mais ce seul souffle saccadé et urgent
Cerné par le gel et qui tentera
Un mètre de plus encore et malgré tout
Pour porter la vie au plus loin de la vie
Même quand il se fait très tard
Même à l’heure définitive.
***
Tu sais que la parole vient de loin
D’un pays étrange
Dont tu n’entends au juste la langue
Mais dont tu répercutes l’écho indéfiniment
Tu sais que la parole vient de loin
D’un pays étrange
Dont tu n’entends au juste la langue
Mais dont tu répercutes l’écho indéfiniment
***
Et après tout qu’importe la fin
Tu es venu ici-bas
Pour inscrire ce qui naît
Tu es venu ici-bas
Pour vivre un court instant
Ce qui n’a pas de fin
Guy ALLIX
http://www.recoursaupoeme.fr/po%C3%A8tes/guy-allix
http://poussierevirtuelle.over-blog.com/article-poemes-de-guy-allix-52132718.html
Tout est encore une fois magnifique et provoque plein d'émotions. Merci...
RépondreSupprimerChri
SupprimerDans ce monde où il est de bon ton de réprimer toute émotion, j'avoue que tes mots me font plaisir et je t'en remercie.
A bientôt.
Amicalement.
Roger
Ton univers onirique est toujours aussi varié dans son artistique matérialisation.
RépondreSupprimerJ'ai préféré le "Voluptueux silence" à la "Naissance du monde"...
MANOUCHE
SupprimerNos actes et nos choix nous définissent. Nous avons quelques points communs, chère Manouche.
Je t'embrasse amicalement.
Roger
Je l'aime bien ce gisant avec ce cordon qui semble le relier à la vie....
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup aussi le "Voluptueux silence".
Belle journée Roger,
Pierre
Pierre Boyer,
Supprimertraçant ce cordon ombilical, j'avais le même sentiment que le tiens, alors que s'écoulait le fleuve dans mon dos qui redonnerait vie à ce gisant en se chargeant de sa mémoire.
Merci pour ton commentaire.
amical.
Roger
Beautiful images, Roger, thanks for showing them, I'm starting my day and see this was the best start!
RépondreSupprimerroberto
SupprimerMerci de ton passage ici et de ton commentaire.
Amitiés.
Roger
j'aime ce poème de Guy Allix. Ce gisant est très beau ! C'est amusant, je te lis, et le paysage se lève devant mes yeux, je "vois". J'aime autant te lire que voir ce que tu fais. Je te souhaite des forces longues !
RépondreSupprimeranne des ocreries
SupprimerL’œuvre poétique de Guy Allix est considérable
Ce que j'ai publié de lui depuis quelques années est infime mais à chaque fois, elle rencontre son public. J'ai la chance de vivre avec lui, une amitié fraternelle qui m'enrichit beaucoup sur le plan humain. Sa lecture m'est nécessaire et vitale.
Tes mots me touchent vraiment et je t'en remercie.
Je t'embrasse amicalement.
Roger
"L'oeuvre poétique de Guy Allix est considérable"... Dis Roger qu'est-ce que tu fumes pour dire des choses pareilles. Et puis ça fait drôle je me dis comme ça que pour qu'on dise de tells conneries sur moi c'est que je suis peut-être mort !!!
SupprimerJe t'embrasse.
Guy
GUY ALIX
SupprimerOui, c'est ce que j'ai pensé dernièrement. Il est mort ce con gentil. Alors parfois, un électrochoc ça peut réveiller les morts. J'ai appris ça dans notre assoc. de morts-vivants et néanmoins cardiaques!Un coup de défibrillateur et ça repart. La preuve que ça marche puisque tu te fends de quelques lignes " Ô grand toit" sur mon blog. Pour ce qui en est de fumer, tu sais bien que je carbure à la même chose que toi, hypocrite,alors, forcément, nos délires se ressemblent.
Pour le reste, on verra lorsque tu seras sorti de ta convalescence.
Je t'embrasse, frérot.
Roger
Ich schaue so gerne hier vorbei! Sehr beeindruckend, inspirierend und auch erholsam und entspannend! Leider kann ich kaum Französisch, weder lesen noch schreiben und g..translation ist nicht wirklich eine Hilfe... Umso schöner, dass du immer wieder mal bei mir vorbeischaust und kommentierst, auch wenn ich wenig verstehe ;)
RépondreSupprimerHerzliche Grüße aus Autriche!
Dania
Krokodilina
SupprimerC'est vrai que la traduction Google pose des problèmes à tout le monde, mais permet de se rapprocher du sens d'un texte. Il est possible de ne regarder que les photos sans autre explication et de laisser aller son imagination. Ce que tu fais , je pense, avec plaisir. Ce qui en est un autre pour moi.
Merci pour ton commentaire.
Amicalement.
Roger
Hallo Roger
RépondreSupprimerCe sont de belles oeuvres d'art!
Vous rêvez d'un moment où les gens retourner au travail dans la nature
et les téléphones sont oubliés
salutations
patrick von den Kieselsteinen
Kieselsteine
SupprimerC'est vrai que je me sens parfois,et même souvent très seul dans ma pratique, si éloigné de ce monde moderne qui est pourtant le mien. J'ai la chance de passer de l'un à l'autre mais de séjourner surtout très longtemps dans la nature.
Merci pour ton commentaire,
A bientôt, Patrick.
Amitiés.
Roger
Very interesting !
RépondreSupprimerWong Ching Wah
SupprimerMerci pour ton commentaire et à bientôt chez toi.
Salut amical.
Roger
Beautiful winter creations, Roger.
RépondreSupprimerI especially like "le présent orangé au passé."
Your work honors our planet.
Rick Forrestal,
SupprimerMerci Rick. Tu sais, ce sujet, un peu difficile est moins facile à faire passer qu'une composition florale mais je ne suis pas là rien que pour plaire mais aussi pour exprimer ce que je ressens dans un lieu à un certain moment, puis de le proposer au public.
Je te remercie de ton commentaire qui bien évidemment, me touche beaucoup.
Amicalement.
Roger
¸.•°♡♡
RépondreSupprimerBelíssimas imagens.
Gostei mais da penúltima, o vigia da sombra, é muito poético.
Boa quarta-feira!
Beijinhos.
¸.•°♡♡彡
Magia da Inès,
Supprimersais que pour toi la poésie est indispensable à ta vie et tu le prouves chaque jour sur ton blog. Je suis heureux que tu puisses être sensible à la mienne, contenue dans mes installations modeste.
Je te remercie Inès,et je te souhaite une belle semaine au Brésil.
Je t'embrasse amicalement
Roger
j'aime cette diagonale gelé, , j'aime également beaucoup d'autre chose et ce voluptueux silence qui nous parle..
RépondreSupprimermerci pour toute cette lecture je découvre et j'aime de plus en plus, re-merci Flo
Ouisteham seulement à quelques kms de nord Cotentin
merci pour tout ça
dgi-dgi
SupprimerDans cette diagonale gelée, j'exprime la qualité du peu retenu, et plus près ici de l'arte povera que du land art, pour dire une saison en attente de la prochaine, sur un coin de bitume, pendant une marche d'approche d'un site. Merci de l'avoir remarqué.
En effet, j'ai pratiqué le land art dans le nord Cotentin, assez peu éloigné d'ici, puisque il se trouve à une centaine de kms d'ici. Il faudra que j'y retourne.
Je te souhaite une belle journée.
Roger
Wonderful!
RépondreSupprimerYou have a new element - snow.
Have a nice day.
orvokki,
SupprimerLa neige a fait un passage de seulement quelques jours dans ma région mais elle a très vite fondu sous la pluie. Ceci explique le peu de mes travaux dans cet univers blanc.Elle ne doit pas te manquer en Finlande.
Je te souhaite de passer une belle journée.
Amicalement.
Roger
Merci Roger pour ce magnifique partage, j'aime autant te lire que voir tes belles créations! J'aime beaucoup: Attachement et Voluptueux silence
RépondreSupprimerBonne fin de semaine.
Cath.
WeekendAbstrait,
SupprimerEncore une fois, tu choisis de petites installations qui naissent d'une fulgurance de l'esprit, presque d'une apparition tant elles me paraissent évidentes pour exister là et non ailleurs dans ce grand paysage. C'est aussi une réponse à la beauté de la Nature par un geste de création spontané.
Bonne fin de semaine à toi également, Cath.
Amitiés.
Roger
J'ai eu des difficultés pour te laisser un commentaire.
RépondreSupprimerJe reprends donc...
Je te disais précédemment que j'aime beaucoup ta "cohabitation des saisons" qui évoque pleinement ce que je vis ici en ce moment : un "presque printemps" (les mimosas fleurissent) et des relents d’hiver...
Je t'embrasse, très belle soirée, amitiés.
norma,
SupprimerJ'aime ces clins d’œil que se font les saisons, de l'une à l'autre. J'aime saisir ces messages naturels pour les transformer à ma façon. Mais rassure-toi, la Normandie ne sera jamais la Côte d'Azur. Ici, l'hiver est bien présent, encore et tellement plus pour ceux qui n'ont pas de toit et dorment dans la rue !
Je t'embrasse amicalement.
Roger
Bon-soir Roger
RépondreSupprimerJe vois le gisant
qui n'est pas mort
bien au contraire...
Bouddha des sables
allongé sur la vie
comme champ au soleil
L'humanité est son regard
même la mer
ne peut effacer sa mémoire.
merci pour ton travail tenace qui pénètre notre regard
Amitié
Yanis Petros,
SupprimerQue j'aime ce commentaire poétique où tout est dit sans fermer la porte.J'aime y trouver le mot "humanité" qui caractérise aussi ton œuvre poétique. C'est si important.
Avec amitié, je te souhaite de passer une belle journée d'hiver.
Roger
Le gisant m'angoisse, je veux l'oublier. Par contre, tes autres tableaux me "sérénisent" m'apportant la beauté. Merci!
RépondreSupprimerGine,
SupprimerMes gisants provoquent beaucoup de réactions très diverses et j'ai déjà entendu le mot angoissant pour les désigner. Ici, ce n'est qu'un peu de sable et quelques bois flottés. Il faut croire que la symbolique est forte !
Heureusement, il te reste l'oubli et la contemplation de ce qui te " sérénise".
Belle journée, Gine et à bientôt.Amicalement.
Roger
Je vais m'arrêter aujourd'hui à ta photo de terre séchée...
RépondreSupprimer"La terre, elle souffre..."
Peut-être parce que ce matin, il pleut encore...
Peut-être parce que depuis plusieurs semaines, nous pataugeons dans la gadoue... Je me suis même étalée dedans en perdant l'équilibre, ma botte étant restée plantée... ! (voir ma photo de la semaine !)
Alors, je me dis qu'il n'y a pas de milieu... soit c'est trop sec, soit y'a trop d'eau !
La Terre souffre de trop ou de pas assez...
On peut se consoler en pensant que les nappes phréatiques se refont une santé !
Biseeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeeeeee
Christineeeee,
SupprimerC'est bien évident que notre Terre souffre et j'en suis le premier témoin pour vivre le plus souvent et travailler au beau milieu de la nature. Oui, il a beaucoup plu dans certaines régions et cela a provoqué bien des drames humains. Ici, malgré la pluie, les nappes phréatiques de Basse Normandie sont en déficit, à cette époque.
Je vais aller voir ta botte, chez toi, en espérant que tu te sois bien remise de cette chute.
Je t'embrasse amicalement.
Roger
I like these nature artworks so so much. "Le présent orangé au passé" is very impressive. "La Terre, elle souffre" is a quiet mandala, which shouts help. "Evolution" is different with snow and grass.
RépondreSupprimerAll are very fine and I wait summer coming soon...
Best wishes and greetings from Finland, Uuna :-)
Uuna
SupprimerMerci de ton très beau commentaire. Saison un peu difficile à passer pour un land artiste, l'hiver m'oblige à revenir à plus d'attention aux détails qui m'inspireront dans cette grande nature froide et gelée. Sans oublier que le corps lui-même, plongé dans cette saison, a ses souffrances qui influent automatiquement sur les créations. Le tout est de trouver un équilibre dans tout ça et de continuer à créer malgré tout. Biens sûr, l'été reviendra, mais avant, bien avant, nous vivrons un autre printemps.
Belle journée Uuana,dans ton beau pays, la Finlande et à bien tôt,
Amicalement.
Roger
la nieve como un gran lienzo
RépondreSupprimerblanco vacío para el colorista
blanco lleno para el minimalista
camino roque
RépondreSupprimerC'est toujours compliqué de travailler sur la neige dont le blanc éclatant m'éblouit au point de ne plus voir que cette transformation éphémère peut avoir sa propre richesse. Très souvent, je travaille en lisière du blanc pur et je recherches des formes qui s'harmonisent avec cette mutation naturelle du paysage, taâchent de ne pas oublier ces autres éléments qui passent au second plan.
Je te souhaite une très belle journée en création.
Amicalement.
Roger
My dear friend Roger
RépondreSupprimerI left speechless, especially with the first project! Sculpture!
The one your project is better than the other!
CONGRATULATIONS!
You're elegant and great artist!
Many greetings and a hug
magda
SupprimerJe ne sia pas si je mérite tous ces compliments, mais enfin, venant de vous, ils me font plaisir.
Belle fin de journée. Bonjour à tous les amis Grecs.
Je vous embrasse.
Roger
Roger bonjour
RépondreSupprimermerci merci j'aime te lire et j'aime encore plus regarder tes photos
Je parcours un superbe chemin avec toi
TOUT est si zen et tellement calme aussi
le voyage de la sphère quel beau programme
Je t'embrasse de loin j'ai la grippe depuis hier et je ne me sens pas bien du tout
France
SupprimerMerci de ton passage, France.J'espère que tu te remettra vite de cette grippe pour profiter de ton beau pays.
Je t'embrasse.
Roger
the first photo is stunning.
RépondreSupprimerIntroverted Art
SupprimerJe te remercie pour ce commentaire.
Bien amicalement.
Roger
Roger!!!! You are marvelous! Look, what you do, the way you do, and everything, stuns me.
RépondreSupprimerWish I had a bit of your courage.
Much Love,
Bhags
Life Like This
SupprimerMerci pour ce beau commentaire. Pour le courage, en cherchant, on en trouve toujours un peu pour commencer une aventure artistique, et il grandit en chemin.
Belle journée.
Je t'embrasse.
Roger
very good job!!! like!!!!
RépondreSupprimerLamprini Lamprinou
SupprimerMerci pour tes mots d'encouragement .
Belle journée à toi.
Roger
Belle année à toi, Roger. C'est un plaisir vous lire.
RépondreSupprimerAmicalement
Cecilia
OceanoAzul.Sonhos
SupprimerMerci de tes bons vœux, Cécilia, que je suis heureux de retrouver, ici.
Belle année en poésie au Portugal et à bientôt sur ton blog.
Amicalement.
Roger
Moi qui suis fidèle à ton blog depuis le début, j'ai toujours autant d'admiration devant tes compositions à la fois si humbles et si grandioses. J'aime beaucoup les belles harmonies que tu as créées avec ces petites "billes " rouges.
RépondreSupprimerComme d'habitude, chapeau bas, Messire Roger!
(J'espère que vous allez bien tous les deux et je vous embrasse.)
Ep'
Epamine
SupprimerOui, c'est vrai et l'interruption de ton blog mis un terme à nos échanges amicaux. Mais tout est reparti, j'espère pour un bon moment. Merci de ton commentaire amical, chère Epamin' et belle soirée à toi.
Pour répondre, oui, nous allons, bien, enfin, du mieux que nous pouvons.
Je t'embrasse.
Roger
Fascinée par Voluptueux Silence, j'aime Le Guetteur de l'Ombre.
RépondreSupprimerLe Voyage de la Sphère m'a fait penser au Voyageur de Magritte.
Tu sais que la parole vient de loin
D’un pays étrange
Dont tu n’entends au juste la langue
Mais dont tu répercutes l’écho indéfiniment
Ce pays étrange est pour moi le monde des rêves, ceux que l'on vit la nuit et dont il ne reste quelques trop souvent qu'une trace imperceptible au matin.
Merci, Roger, pour ces instants de re-création en te suivant
Tilia
SupprimerC'est vrai, nos rêves s'effacent presque entièrement et pourtant ils nous permettent aussi de nous équilibrer. N'y trouvant sans doute pas mon compte, je les continue dans la journée comme le rêveur impénitent que je suis.Si la parole vient poétique de loin, avant de la répercuter, il faut y être attentif, puis faire son devoir de passeur. Ce que je fais en pratiquant le land art.
Je vais faire suivre ton commentaire à Guy, car il lui en revient une part dont je saurai le priver, chère Tilia.
Au plaisir de te retrouver dans ton grenier enchanté.
Amitiés.
Roger
Merci Tilia et merci à toi aussi vieux frère.
SupprimerMoi j'avoue que je ne sais pas car comme le disait Socrate "les poètes ne savant pas ce qu'ils disent" et je crois que c'est tanti mieux. Quand ils le savant c'est qu'ils disent des conneries à ras des paquerettes. Quand ils ne le savant pas c'est que cela les dépasse. Et moi je n'ai pas de mal à être dépassé avec mon mètre 65. Je suis déjà à ras des paquerettes. Et dire que dans un autre commentaire, mon frérot parle d'une "oeuvre considérable". Dis-moi qu'est-ce que fumes Roger ? Bon voilà beaucoup de bla-bla pour répondre à ton volupteux silence Roger.
Pour Tilia je lis en ce moment Ameisen et je me dis que la parole simplement vient d'avant la parole du plus infime de nos cellules et des cellules qui les ont précédées peut-être mais bien sûr je ne sais pas si c'est cela que j'ai écrit. Et je pense que nos cellules rêvent aussi... Le vivant nous parle.
Bonne soirée à tous les deux.
Carpe diem et carpe vesperum.
Guy
Roger, You see beauty and design everywhere. nature is abundant with materials and you use them with ease. Your work is wonderful to see and must be a delightful surprise to others when they come across them. Nature is a proud mother and you do her proud. Your writing is very descriptive and wonderful to read. (even with Google translater) Thank you so much. g
RépondreSupprimerGwen Buchanan
SupprimerBienvenues sur Le Chemin des Grands Jardins et merci pour ton commentaire.Il est vrai que j'évolue dans la même nature que tous mes semblables, mais j'y passe une grande partie de ma vie et j'aime cette façon de vivre. Elle a une véritable influence sur ma pratique artistique, elle m'inspire beaucoup et le reste, c'est du travail.
Je te souhaite une belle fin de journée.
Amitiés.
Roger
Vielen Dank für diese wundervollen Kunstwerke. Inspirativ und poetisch, nachdenklich und berührend, vergänglich und so einzigartig, dass sie unvergesslich bleiben, im Herzen derer, die sie einlassen in ihr Fühlen. Ich empfinde stets eine wohltuende Gelassenheit, wenn ich durch deine Galerie gehen kann. Fühle mich erfüllt und bereichert.
RépondreSupprimerDanke von Herzen.
je t'embrasse fort
isabella
Veredit-Isabella Kramer
SupprimerJe ne pense jamais à l'émotion que je peux susciter au moment de la création et c'est toujours une belle surprise pour moi, de la voir s'exprimer ici, sur ce blog. Je suis alors encouragé à continuer la route.
Merci pour ton très beau commentaire.
Je t'embrasse bien amicalement, Isabella et à bientôt.
Roger
un long cordon relie le gisant à l'océan
RépondreSupprimeret le passage se fera en douceur...
le froid et la neige se réchauffent de baies rouges
ou d'une guirlande de lierre qui jamais ne se fane
et dans ce silence le guetteur surveille la terre qui souffre
et la sphère qui voyage !
je t'embrasse Roger et te remercie pour tes visites précieuses !
MARTY
SupprimerC'est toujours un plaisir de te lire ici et de découvrir tes commentaires originaux.
Belle fin de journée, Marty.
Je t'embrasse amicalement.
Roger
Autant je serais heureux de découvrir les merveilles que tu nous montres, autant je resterais sans voix si je tombais, c'est le mot, sur le présent orangé de ta première photo.... Je regarderais bien à gauche et à droite.
RépondreSupprimerBon début de semaine, Roger!
Richard Moisan
SupprimerMerci Richard, pour ta présence régulière sur Le Chemin des Grands Jardins et pour tes commentaires appréciés.
Bien amicalement.
Roger
Beautiful compositions - still lifes.
RépondreSupprimerI watched with admiration.
Greetings Eko
Finland / Lapland / Kuusamo
http://eskoalamaunu.blogspot.fi/
EKO
RépondreSupprimerJe te remercie pour ces pots d'encouragement et je te souhaite de passer une bonne fin de journée en Finlande.Amùitiés.
Roger
Tes compositions avec la neige ont été certainement encore plus éphémères que le reste ...Elle a si vite fondu .Il n'en reste pas moins mon émerveillement devant tes compositions dont quelques unes si simples sont d'autant plus belles .
RépondreSupprimerBelle semaine à toi ,je t'embrasse bien amicalement
Wonderful composition! Super record.
RépondreSupprimerDe très belles créations ;-)
RépondreSupprimerBizzz lolo
http://ptitesphotosdelolo.blogspot.fr/
Brigitte
RépondreSupprimerC'est vrai, nous avons eu deux épisodes neigeux mais très courts. Par contre, le froid était bien là !
Merci pour ton commentaire.
Je t’embrasse amicalement.
Roger
Des créations aussi belles que les photos et les mots.
RépondreSupprimerBravo, j'ai passé un très agréable moment (surtout après avoir souffert sur le tapis ;) )
Merci
Valérie
VALERIE
RépondreSupprimerQuelle agréable surprise ! Merci pour ta visite,Valérie. Nous en reparlerons sans doute un de ces jours.
Belle soirée.
Je t'embrasse
Roger
Hi Roger, Thanks for your nice and encouraging comments on my blog!
RépondreSupprimerI think your Land Art is beautiful and very authentic!
Kind regards,
Hilje