à Henri Droguet, poète
La mandarine
Parfois je me sens dans l'impossibilité de vivre plus loin. L'hiver a toujours été problématique. Je crois que, dans cette urgence, le land art me sauve.
Ce jour là, je quitte le périphérique et emprunte une route qui descend directement sur la rive droite du fleuve. Non loin du pont tournant"ils" ont posé une clôture qui barre l'accès d'un vaste terrain de jeu pour moi. Je la contourne par le talus et file vers le nord, dépassant la partie polluée du paysage. Une fois les premiers kilomètres parcourus, le terrain devient plus propre.. Suivre le fleuve m'apaise et la vue de ses eaux calmes me repose, jusqu'à un certain point. Mais aujourd'hui, le ciel est triste, bas, plombé. La lumière est rare, les arbres déplumés pour la plupart.
Ajouté au silence , ce dénuement me transforme. Impossible de sauter de joie comme un joueur de Loto, impossible de me réjouir d'une palette de couleurs évidentes, comme en Automne.
Mes souvenirs remontent en vrac. Je voyage beaucoup. Je rêve du désert de Nubie, de rencontre du côté d'Assouan , avec ces femmes à la peau noire, fières et belles, dans leur pauvreté et les enfants à l'ombre, tendant la main pour une petite pièce. Je rêve à cette descente du Nil, la nuit, mains dans la main avec Marie-Claude, sur la terrasse du bateau, essayant de décrypter la vie, au travers des bruits et des cris d'hommes s'appelant.
Je rêve à Tafraout, dans le sud Marocain, les cairns élevés par 50° au soleil . J'entends notre guide me traiter de fou, à cause de cela.
Il ne faudrait jamais laisser le vide s'installer et pourtant, il est vital. Alors déboulent les émotions que rien ne retient. Je pense que nous ne pouvons toujours être au top et parfois, je me sens affaibli face à une imagination en panne, et quelque fois, mourant, en finale.
Ceal n'existe pas chez les coureurs de fond, chez les "amasseurs" de biens,et de trésors, aux économiseurs de souffle qui s'épanouissent dans l'achat compulsif, la consommation à tout crin, au gavage de soi, sans jamais ressentir la moindre fatigue à mener une vie sans contrainte.. Difficile de se tirer de là dans cette grisaille, pensais-je.Puis, j'ai pensé à cette mandarine qui dormait dans ma poche. Je l'ai prise dans la main et constaté combien cette tâche de couleur non seulement était bien la seule capable de réveiller la rive entière, mais, combien aussi, elle me faisait du bien, réchauffait mes vieux os.
Et je me suis mis à construire, de mes doigts gelés, le nid dont elle serait l' œuf. J'ai retrouve cet allant, ce plaisir de faire. Oser l'infantile qui vous éloigne de cénacle, du maître. Oser pour espérer une petite grâce accordée, arrachée à la mort, au néant.
Même les cormorans muets, perchés en nombre sur un grand saule, ont assisté à cette petite création sans bouger.
Aux yeux de certains, le simple devient trop simple, débile, l'élaboré, impossible à prendre en compte. Voilà ce que l'on me propose et vivre dans ce désert rend sauvage.
Qu'il s'agisse d' inventer une écriture faite de pierres ou prétendre à la maîtrise d'un chant sacré en élevant un cairn, le mépris sera le même de la part de celui qui juge, écarte et oublie pour ne révérer que la clique. Je suis allé jusqu'au bout de mon rêve et j'ai installé le nid sur une branche plantée dans le lit du fleuve avant d'y déposer ma mandarine, comme un cadeau précieux.
Roger Dautais
Je vais à la poésie comme je vais au land art, par instinct. Je ne lis plus qu'à peu près cela. J'y fais de belles rencontres et ce soir, j'aimerai vous faire un cadeau : un poème de Henri Droguet. Je ne le connais pas personnellement, mais ce que je peux dire c'est que lire Henri Droguet, c'est accepter d'être dérangé dans sa vie. Sa poésie, c'est fort comme une expresso. Je me suis laissé porter par ses mots dont le rythme ne fait pas de pause. Les images sont fortes comme un délire de vie qui se veut présente jusqu'à la fin.
Ce qui est écrit par lui, ne le sera plus.
TOUT VENANT
Il a déplu
brocante et troc l'or fluide
et fourchu des foudres
s'efface au ciel ouvert et sec
comme la langue du pendu
ainsi tout autour de l'ailleurs au temps
du capiteux loisir l'amour uni
que ardent fou s'en va-t'à la
prairie saugarure bigrenue
duveteuse et bruissante
aux acharnés zonzons des melliflues essaims
et bombinants paquets des mouches
à conchiures
et c'est l'hiver
-onglées!chemins pourris!
l'oeil vitrifié des flaques!
jonchaies brisées à la grisure!-
le décontent marche démarche
contremarche enfin défoui
du ventre à sa moman
loin des années vertes noires
-père&fils semblablement tortus
rogneux et muets-
il mesure la mer
au-delà de la mer
au-delà la belette et le catoblepas
son hymne ses antiennes :
" Cap à nul
part au blanc rien
cap au ni vu
taille ton pain
taille ta route
sauve le vent
Avance!Avance
à la fin...
Henri Droguet
16 Décembre 2011
Rien n'est statique, l'univers evolue et nous avec, nos emotions, nos joies mais aussi nos souffrances, aujourd'hui presentes, demain des ombres...L'hiver est traditionnellement une phase de declin, aussi bien pour la nature que pour nous, mais il y a une dynamique fantastique dans l'ordre des choses et l'on remonte la pente en meme temps que la terre qui elle se rapproche du soleil...la poesie de H. Droguet est vraiment forte comme un expresso Roger, tu as raison!
RépondreSupprimerSuperbes creations une fois de plus!
Perfection!
RépondreSupprimerla beauté, toujours
RépondreSupprimerJ'aime tout,
RépondreSupprimermais j'aime vraiment beaucoup
la grille de bois devant la maison de Maître Hibou...
Bises d'Ep'
PS: Donne bien le bonjour aux cormorans de ma part.
Epamin',
SupprimerMerci à toi de quitter toutes tes occupations pour passer ici.
Je ne manquerai pas de passer ton message.
Je t’embrasse bien amicalement,
Roger
très belle
RépondreSupprimerkieselsteine.
SupprimerMerci beaucoup et à bientôt sur ton blog,
Roger
Constructor de sueños, desearía parecerme a ti. Ojalá pudiese conseguir, como tú, plasmar con rocas, arena y flores todas mis pesadillas. Un abrazo desde La Isla Misteriosa
RépondreSupprimerLa Isla Misteriosa,
SupprimerLa Nature s'offre à tout le monde pour ce genre d'exercice. Il faut d'abord l'aimer, y passer beaucoup beaucoup de temps et travailler énormément,après cela, tu devrais y arriver. Il n'y a pas de secret.
Amicalement,
Roger
Merci Roger ta clémentine
RépondreSupprimerYvonne
Yvonne Barreau-Fein,
SupprimerBienvenue sur le Chemin des grands Jardins. Connais-tu la chanson MY CLEMENTINE et la chantes-tu dans ton beau pays le Canada ?
Belle journée d'hiver,
Je t'embrasse
Roger
Magnificent!
RépondreSupprimerSo original and creative, truly beautiful.
Bravo.
Quels plaisirs vous nous donnez, mais quels plaisirs profonds. Merci à vous!
RépondreSupprimerce vent qui vient du froid Roger
RépondreSupprimerce vent qui glace le sang
ce vent ne nous aura pas !
so long camarade
Patrick,
SupprimerEt même parfois ici, dans les friches industrielles, il n'y a pas de vent, juste l'ombre sinistre du grand réfrigérant qui raconte l'histoire de la SMN.
La route se parcourt, seul,
A bientôt,
Amitiés,
Roger
magical!
RépondreSupprimerJay,
SupprimerC'est vrai, il en faut un peu de la magie.
Merci.
Belle soirée,
Roger
Beauty and Peace.I truly love if only I could read the words..I am limited to English.
RépondreSupprimerPeace and Joy.
Katelen
Tout est magnifique...Des réalisations qui nous emportent dans un rêve....Bonne journée...
RépondreSupprimerArmelle,
SupprimerMes lecteurs parlent souvent de rêve dans les commentaires. Je pense qu'il faut pour moi, les faire, avant de les réaliser.
Merci de ton commentaire.
Roger
De plus en plus extraordinaire bravo
RépondreSupprimerAmitiés
caphadock,
SupprimerMerci Cap'taine et tiens bon la barre.
Amicalement,
Roger
DeebeeL
RépondreSupprimerOui, je sais toutes ces choses mais j’essaie de faire vivre ma pratique telle qu'elle se présente. La poésie est nécessaire pour moi et j'essaie de faire partager mes choix.
Belle journée à toi et merci de ta fidélité.
Amitiés.
Roger
Rohrerbot,
RépondreSupprimerJe tends à cela, simplement.
Merci et bonne journée,
Roger
Brigetoun,
RépondreSupprimerElle est là, présente dans la nature. Je ne suis qu'un révélateur éphémère.
Merci de ton passage et belle journée.à bientôt,
Amicalement,
Roger
Very beautiful and sensitive, a tribute to the ocean and all what we got from there!
RépondreSupprimerGreetings!
Gertie,
SupprimerAvec un peu de retard! Merci pour ton commentaire.
Roger
Rick Forestal,
RépondreSupprimerMerci Rick, Ton commentaire me touche , venant d'un excellent photographe.
Amicalement et à bientôt,
Roger
Chri,
RépondreSupprimerMerci de ce commentaire
amical et chaleureux,
Bien amicalement
Roger
Wonderful.Pictures
RépondreSupprimerSkizo,
SupprimerMerci pour tes encouragements. Je suis un supporter fidèle de tes blogs. J'y trouve talent et humour.
A ceux qui ne connaissent pas, rendez-vous chez Skizo.
Roger
Poetic Artist.
RépondreSupprimerMerci de ta présence. Je pense qui si tu navigues par google, tu dois trouver sur la même barre de navigation, une rubrique "outils linguistiques qui te sert facilement à faire la traduction des textes. C'est approximatif mais ça donne une bonne idée de ce qui est écrit.
J'espère que tu réussiras.
Belle soiré à toi,
Roger
j'ai bien ri de l'oeuf mandarine! pardon....quel oiseau va en sortir ? "le ciel est triste, bas, plombé. La lumière est rare, les arbres déplumés pour la plupart"....Mais il est beau ce ciel et plein de poésie! moi non plus je n'aime pas l'hiver et ses jours trop courts!...c'est bon tous les jours on gagne en luminosité!
RépondreSupprimerGwendoline,
SupprimerComme nom d'oiseau, je propose un cormodarine et je te laisse le soin de le dessiner en orange et noir, bien entendu !
Beau week-end
Roger
Merci! C'est très gentil à vous. Très belles photos sur votre blog. Avoir un bon week-end.
RépondreSupprimerWow, super collection of photos!
RépondreSupprimerYour a great artist!
Art,
SupprimerMerci pour tes passages réguliers qui m'encouragent,
Amitiés,
Roger
Tout est si beau! Les images et tes mots!
RépondreSupprimerLe poème est un peu surprenant. Et il me faudra le relire pour en attraper tout le sens.
***
Bizzzzzzz et belle fin de semaine, Roger****
Mildred,
SupprimerJe suis heureux de te voir apprécier ce poème de Henri Droguet. Il est de qualité. Il est surprenant, en effet. Mais la poésie ne doit-elle pas sortir de ses habitudes, réveiller, surprendre le lecteur, avant de plaire ? Henri Droguet se lit et ne s'oublie pas. On y revient longtemps.
Bon week-end
Roger
Torunn,
RépondreSupprimerBienvenue à toi depuis la Norvège. Merci de m'écrire en Français cesmots d'encouragement,
A bientôt,
Amicalement
Roger
Voilà c'est exactement cela, tu crées par ta poésie des rêves pour nous ...
RépondreSupprimerEt c'est un pur bonheur
Brigitte,
SupprimerMerci et à bientôt sur ton blog.
Amitiés,
Roger
Non non, désolée ,pas de blog perso pour moi ...
SupprimerA plus sur le tien
Brigitte,
SupprimerIl faut de lancer.
Roger
I like your images... very nice ; )
RépondreSupprimerThank you for visiting my blog and for your kind comments!
Have a nice weekend!
Fotonita
SupprimerBienvenue depuis la Norvège et merci pour ton commentaire.
Roger
Once again, my dear artist Roger, flaunt the extremely thy works!!!!!
RépondreSupprimerBeautiful words of the poet ...
Have a beautiful Sunday!
Many greetings
Merci l'artiste
RépondreSupprimerBonjour Roger,
RépondreSupprimerje passe régulièrement sans "dire" un mot, mais toujours aussi passionné par ton blog.
Belles et parlantes les photos, "la mandarine" confirme ce que nous cherchons à deviner.
Belle et heureuse semaine.
Elfine,
SupprimerBien des personnes font comme toi et je t'en remercie. Sans lecteur, pas de blog. Plus de 3200 personnes auront visité LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS, rien que pour le mois de Janvier 2012. C'est inespéré. Les commentaires, c'est en plus, un signe d'amitié qui nous aide à avancer.
Je t'embrasse amicalement et te dis à bientôt,
Roger
Magda,
RépondreSupprimerMerci Magda pour ta visite, ici et à bientôt sur ton blog.
Amicalement
Roger
Hubert,
RépondreSupprimerC'est moi qui te remercie. Bonne route.
Bien à toi,
Roger
Au creux de l'hiver l'humoriste est parfois gelé. Il arrive qu'une pauvre mandarine, un nid sans vie, une étoile végétale, un cairn instable lui redonnent envie... Merci Roger de m'avoir cédé un peu confiance ! J'ai aussi retrouvé la simple force de ta prose qui accompagne et dévoile tes actes d'artiste.
RépondreSupprimerHeffe,
SupprimerJe considère les humoristes comme des hommes chargés de notre bonne santé. Je pense qu'il n'y en aura jamais assez. Actuellement au Mémorial pour la Paix de Caen, est en place une exposition internationale de dessins de presse. Tous ces femmes et hommes, engagés pour la défense de la Paix, très souvent dans des pays en guerre, à la lutent contre des dictatures à force de leurs dessins. Ils utilisent l'humour pour stigmatiser les décideurs, dictateurs de tous poils, les armes, et tout ce qui avilit l'homme,l'enferme, le prive du droit d'expression, et bien souvent, en ajoutant la torture.
Sois fière d'être de cette grande famille, m^me si on comprend bien que tout humoriste ne peut être engagé à ce niveau.
Bonne soirée à toi et merci.
Roger
La tua arte ... non trovo parole,mi lascia senza parole.
RépondreSupprimerNon dice ma punta dritta al cuore e scatena sensazioni che non riesco ad esprimere a parole.
Forse è parola di ciò che si ha dentro,sia che la si costruisca sia che la si ammiri.
Grazie dal profonfo dell'animo
Francesca
Francesca
Supprimervoici la traduction approximative de ton commentaire et je t'en remercie.
Votre art ... Je ne peux pas trouver les mots, me laisse sans voix.
Il ne dit pas, mais il points de suite pour le cœur et les sentiments que suscite ne peut pas exprimer en mots.
Peut-être qu'il s'agit d'un mot de ce que vous avez à l'intérieur, si nous construisons, c'est que vous admirez.
Merci de l'âme profonfo
Francesca
J'ajouterai, pour répondre à certaines critiques entendues, que je n'achète ni ne fabriques les commentaires et ne peux les inventer. La plupart des lecteurs qui m'écrivent, certains, depuis le début, je ne les connaissais pas. Je ne les ai jamais rencontrés, je ne leur ai jamais parlé. Francesca à rejoint le nombre de mes lecteurs depuis peu et je vous laisse juge de ces propos.
Chacun est libre de s'exprimer ici. Ceci reste d'autant plus touchant pour moi et m'incite à continuer l'animation de ce blog pour votre plaisir, amis lecteurs et pour le mien.
Amicalement,
Roger
Et de cela je peux en témoigner :
Supprimerje ne te connais pas, je ne t'ai jamais vu, j'ai découvert ton blog en voyageant sur d'autres blogs d'accès public et là j'ai aimé et apprécié ce que j'ai vu. Voilà c'est tout et aussi simple que ça
Alors moi je dis merci Roger pour m'avoir fait découvrir ces merveilles qui reflètent ton âme
A plus
Brigitte,
SupprimerTu tombes à pic pour donner un exemple à mon commentaire. C'est aussi ce qui rend l'aventure intéresante, en France et aussi avec mes amis lecteurs étrangers.
Bien amicalement,
Roger
A pic oui et c'était voulu,bien évidemment en réponse à "certaines critiques "
SupprimerBah ce sont des jaloux et pis c'est tout
A plus et bonne journée
J'imagine au détour d'un chemin tomber sur une de tes créations ... quel bonheur !!! Si c'est une spirale ou une montagne de pierres je reconnaitrais peut-être ton style ...
RépondreSupprimerLiberty,
SupprimerTout peut arriver, mais tu sais, je bouge beaucoup !
Belle soirée,
Roger
Quel beau billet, Roger, les photographies, tes impressions de voyage, tes choix de poésie.
RépondreSupprimerHumeur grise mais cette parcelle de vie que traverse le regard, cette mandarine accrochée au péril de l'eau froide et tous les souvenirs suscités par une forme de vide froid provoqué par l'hiver et la fatigue peut-être !
J'ai pensé à toi ces jours-ci, tu m'avais dit qu'on pouvait se lancer dans le land-art comme ça, si on le sentait. Alors en roulant dans la campagne ardenaise, un paysage m'a parlé comme s'il avait été "construit" pour moi mais je n'ai pas l'intention d'y ajouter ma touche personnelle, seule l'orientation de mon regard. Je publierai quelque chose à ce sujet.
Merci pour ce beau moment. Porte-toi bien !
quand tout est trop gris, Roger met la couleur mandarine
RépondreSupprimerdans un nid ! quand le vent n'en finit pas de plier les
herbes, Roger les noue avec des brindilles pour y cacher
des boules magiques....
qui balisent aussi les chemins qui touchent l'horizon...
Quel homme ce Roger qui offre des rêves et chasse
la grisaille !!!
bisous à toi
Marty,
SupprimerC'est vrai, la route est si dure qu'un faut enchanter le quotidien ou disparaître.
Tes paroles me vont droit ai cœur. Continuons, encore un peu.
Je t'embrasse bien amicalement
Roger
SARAVATI
RépondreSupprimerMerci pour ton commentaire. Dans la seconde partie de celui-ci, je vois comment tu as fait un pas vers une pratique artistique, mais sans dépasser l'attention. Nous avons une telle inhibition dans notre culture, par rapport à l'art, que certaines personnes ne franchiront cette frontière et resteront des spectateurs, parfois frustrés de ne pas faire, parfois très contents de leur sort. L'envie, le désir de faire, l'apprentissage d'un art , la pratique ne trouveront jamais une place dans leur vie. Prendre une photo et passer à autre chose, n'a jamais fait de quiconque, un photographe. Il en est de même pour le land art, même s'il est que cela commence toujours par aimer la nature, la pratiquer, et surtout bien l'observer.
Belle soirée,
Roger
Your shots are incredible. Those pictures are lovely pieces of art and reflect balance wonderfully. I love the use of natural form....my favorites are the rocks flowing along the beach and the rocks along the trunk crack. Have a wonderful weekend. Chris
RépondreSupprimerRohberbot,
SupprimerMerci, Chris pour tous ces mots d'encouragement.
Demain j'éditerai une nouvelle page sur mon blog.
A bientôt,
Bien amicalement,
Roger
Pour survivre toujours avoir un projet même modeste comme espérer au printemps l'éclosion de la mandarine et la sève redevenue liquide s'écoulant de la blessure de l'arbre...
RépondreSupprimerMerci.
manouche,
SupprimerOui, c'est vrai, même un tout petit projet comme celui devoir le prochain jour se lever.
Merci et à bientôt,
Roger
Bonsoir Roger. Je crois que tu n'as pas à avoir de doute... Il y aura toujours une mandarine dans ta poche pour te donner l'envie de créer et l'inspiration nécessaire à l'élaboration d'une nouvelle construction. J'ai aimé autant tes images que tes mots.
RépondreSupprimerJ'admire beaucoup ton art et tes créations éphémères me touchent toujours profondément. Ce sont des sculptures qui parlent à l'imaginaire...
Merci de ces partages.
Oxygène,
SupprimerC'est moi qui te remercie pour ton commentaire généreux.
Roger
J'admire ces chemins de paix, de magie et de beauté.Merci bien pour me faire rêver dans ce moment un peu difficile de ma vie.
RépondreSupprimerA veces el motivo que ya no encuentras dentro, lo encuentras fuera. A veces es necesario encontrarlo fuera para reencontrarlo dentro. Abrazos.
RépondreSupprimerSalomé Guadalupe Ingelmo,
SupprimerTu as très justement décrit ce mouvement qui est le sel de la vie.
Merci. Belle journée à toi, Guadalupe.
Abrazos.
Roger
precioso el nido. como un don sagrado: la mandarina.
RépondreSupprimer!!
camino roque,
RépondreSupprimerSymboliquement, c'est exactement cela.
Merci de ta visite, ici
Amicalement.
à bientôt chez toi.
Je t'embrasse,
Roger
Oceano Azul Sonhos
RépondreSupprimerReçu depuis le Portugal et perdu dans les arcanes de Blogger, ce commentaire.
Le solde de l'esprit ici, dans son magnifique espace. Comme j'aimerai assister à ces moments là...excellent.
Bon week end Roger
C.V.B.
Merci à toi. Si je passe un jour dans ton pays, comme je l'ai déjà fait, cela pourra peut-être se réaliser.
Bon week-end
Amicalement,
Roger
Ciao Roger, è davvero bellissimo e poetico il tuo blog! I tuoi lavori commuovono e smuovono l'immaginario di chi li guarda. Ti ho "visto" più volte dialogare con gli elementi della natura e più volte mi sono immedesimata nelle situazioni che puoi aver vissuto. Qualcuna simile l'ho vissuta anch'io, ma imparagonabile a ciò che fai tu...Penso che diventerai un grande ispiratore...
RépondreSupprimer(conosco un poco il francese, ma non tanto da esprimere liberamente i miei pensieri come volevo fare ora: Spero che tu possa capire ciò che ho scritto)
Ciao, ciao, Floriana
Bonjour Floriana,
SupprimerGrâce au traducteur Google, je peux m'approcher du sens général de ton texte que je trouve très beau. Bien entendu, mes créations sont très souvent inspirées par ma propre vie et c'est ce qui les rend intéressantes à réaliser. Mais j'ai d'autres sources d'inspiration, dont la plus important reste la Nature.
Merci de ton très beau commentaire et à bientôt sur ton blog.
Amicalement,
Roger
Tes billets, toujours une découverte.
RépondreSupprimerAlba,
RépondreSupprimerMerci, tu peux passer quand tu veux.
Roger
Roger you so personify beauty and nature. It's divine.
RépondreSupprimerLoads of love,
Bhags
India
Life like That
SupprimerUn si beau message venu des Indes...
Merci
Roger
Il n'a pas neigé chez toi ?
RépondreSupprimerLiberty,
SupprimerIl a neigé mais je n'ai pas la santé suffisante pour pratiquer le land art par grand froid. Tu verras une spirale réalisée dans ces conditions, bientôt.
Merci pour ton commentaire.
Roger
Cette coulee de pierres degringolant de ce tronc d'arbre est magnifique et pleine de seve!
RépondreSupprimerThérèse,
SupprimerJ'ai mis beaucoup de temps, d'abord à rassembler ces pierres puis à les installer dans cette large blessure que j'avais l'impression de soigner !
Belle journée à toi.
Amicalement,
Roger
Absolument charmée .... par tout !
RépondreSupprimersouvenir d'un chemin rose de pierres que les enfants ont peintes et qui menait au rêve, là où ils l'avaient choisi.
et après, la pluie qui délave, le soleil qui cuit, les pierres qui retournent à leur état... l'art fugace, l'art du coeur.. le seul.
je vous ai soudain aimé
dany
Tarznadany,
RépondreSupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins et merci pour ce commentaire chaleureux,
Roger