écrire sur le bord des rivières...
à Marty,
Ils m'ont téléphoné pour me rencontrer.
Dix étudiants en B.TS. de communication, vont faire le voyage jusqu'à Caen pour me rencontrer après m'avoir choisi parmi quelques artistes contemporains pour préparer une exposition photo de mes travaux. Ils seront dix, mercredi prochain et cette rencontre m'honore bien sûr mais elle m'inquiète aussi.
Qui suis-je et que vais-je pouvoir leur dire sur le land art ?
Pourquoi j'écoute Miles Davis ce soir, pourquoi Kind of Blue m'accompagne dans cette soirée, pourquoi je pratique le land art? Je ne sais pas. Enfin, si je sais, mais de quelle méthode relève mon travail, je dirai... aucune.
J'aime écouter cette musique, sorte d'écriture automatique qui répond à ma sensibilité d'auditeur, quasiment néophyte.
J'aime aller dans cette insouciance du lendemain artistique, avec cette idée que je n'ai pas fait grand chose en ces treize années de pratique, enfin, pas au point de me " plomber " l'esprit de références lourdes, d'encyclopédie de mes propres œuvres, non, rien de cela.
De simples carnets de routes dont le vent aurait arraché les pages, une à une, pour ne laisser que la spirale.
En somme, un oubli joué avant l'heure, puisque, à la fin du jeu, j'entends par là, notre fin,
ce qui reste n'empêchera pas les oiseaux de voler.
J'aurai dû, sans doute, collectionner, classer, concourir, mais je ne l'ai pas fait. Je n'étais et je ne suis toujours pas fait pour cela.
Je préfère la légèreté de l'oubli, la profondeur du questionnement sur le terrain, l'attente stérile parfois d'une inspiration qui se fera attendre, à la profonde chute qui m'aurait rattaché au conventionnel, au plaisir de plaire.
Je marchais dernièrement sur un chantier maritime de la Côte de Nacre qui, il faut le dire a effacé une partie de mon territoire où j'aimais réaliser des spirales pour des ferries en partance.
Je ne suis pas contre le progrès, mais certains chantiers me font mal, lorsque je vois un paysage tout entier disparaître au profit d'une zone portuaire.
J'étais sur ces immenses blocs à regarder la mer et j'ai trouvé à mes pieds, quelques poignées d'éclats de roches, aussitôt transformés en spirale minuscule que j'offrais à la Manche, en cadeau. Dérisoire geste, où simple résistance de l'infiniment petite intention au bouleversement du paysage ? Chacun choisira.
Ici, sur ce blog du Chemin des Grands Jardins, j'aurai sans doute aussi dû classifier, par date, lieu, saison mais comme je ne vis pas comme ça et que depuis mon accident, je fais avec ce qui me reste, je passe toutes les frontières, à ma guise, presque avec affront, sans freiner l'enfant qui est en moi.
En forêt, il y a deux jours, pour sentir l'automne qui bizarrement m'inspire moyennement car elle apporte trop de couleurs d'un coup, je me suis laissé aller dans cette rêverie qui permet aux choses de se transformer à mes yeux, avant de les réaliser.
Vous jugerez des routes de mon inconscient pour traduite des " pensées forestières".
Depuis bien longtemps, j'arpente cette terre, et après avoir failli, stopper le voyage en Mai de cette année, je devrai, sans doute vivre comme un vieux qui ne sort plus de chez lui et compter mes jours. Mais non, je ressens, petit à petit, la vitalité reprendre le dessus, et cette envie de sortir, de ressentir , l'eau, la terre, l'air m'accompagner dans cette quête, sur cette route devenue ma vie.
Après tout, je devais être programmé ainsi, vivant un peu à l'écart du troupeau, capable de sortir de ma poche, un bout de laine trouvé en marchant, capable de m'agenouiller pour regarder couler l'eau, et puis, tout simplement, écrire sur le bord des rivières...
Roger Dautais
Po Chu Yi
Le monde est plein de bruits et de fureur
Il fait froid
Trop paresseux pour me lever
Les pensées en désordre
J'ouvre mon vieux livre de poèmes
Je pense à l'endroit où personne ne vient
Je pense aux arbres, aux nuages et aux rochers
Je pense à l'odeur des herbes
Je pense aux corbeaux de la montagne
Je pense aux jardins de Lo Yang
Je pense aux deux grues qui savent danser
Je pense à Po chu Yi
Je pense au poète tranquille et oisif
Je pense au parfum du vin
Je pense au son de la pluie
Je pense au goût du ciel
Je pense à la nuit profonde et silencieuse
Je pense au poète qui s'enivre et dort profondément
Je pense au bon vent dans le clair de lune.
Bruno Sourdin
Retrouvez ce poète :
guyallix.art.officelive.com/brunosourdin.aspx
Qu'il est doux ton hommage aux quatre saisons, Roger,
RépondreSupprimerjamais l'on ne s'en lasse, ni des fruits rouges en détention
derrière leur robe d'osier, ni du flou du fou tourbillon,
tout est bon à l'éclairage de l'oeil écarquillé
j'aime surtout quand c'est fait de fétus, que cela affiche avec grâce la fugacité très construite
RépondreSupprimeret j'aime beaucoup le poème de Bruno Sourdin, en écho
J'admire ta détermination à avancer, coûte que coûte, sans qu'une trace ne soit nécessaire. Vivre !
RépondreSupprimerTout y est fortement fragile... Tout y est la vie...
RépondreSupprimerCreations ephemeres comme la vie, aussi faut-il savoir en profiter pleinement quand on les a a portee de nous!
RépondreSupprimerTres jolies compositions comme d'ahbitude, un vrai plaisir des yeux et des sens, merci!
these would go well with some philip glass.
RépondreSupprimerThe clock on the tree is perfect. Good gardening :)
RépondreSupprimerel útero de la vida
RépondreSupprimerserá madera
será animal
Un coup de coeur pour ta première et ta dernière images !
RépondreSupprimerAmitiés, Roger.
Norma
Ah! les étudiants, ils seront assez futés pour comprendre que ta pédagogie est dans tes oeuvres habillée esthétiquement d'amour de la nature; ils sauront trouver l'heure inspirante au tronc de l'arbre.S'il ne reste que la spirale aux cahiers... C'est le sort des beaux textes de s'envoler.Quelle joie de les recevoir!
RépondreSupprimercréer, il n'y a rien de meilleur pour le mental! toujours en admiration devant tes créations. Geneviève de doubsjardin
RépondreSupprimerMagnifique... Je pense à toi juste en ce moment. J'entends le vent qui souffle comme un fou et je me dis qu'en cette saison il vaut mieux utiliser des pierres que des feuilles pour ses compositions. Et pourtant, elles sont si jolies...
RépondreSupprimerEn même temps je pense que tu ne seras pas d'accord avec moi, que le très éphémère ne te perturbe pas. J'admire. Mais il faut quand même que ça dure le temps d'une photo ! :)
Et pour tes étudiants, je suis sûre que tu trouveras quoi leur dire. Il suffit de se laisser aller...
alterdom
RépondreSupprimerMerci de tes mots qui traduisent mes émotions du moment.
Amitiés.
Roger
Brigetoun,
RépondreSupprimerJe partage ton bonheur de lire Bruno Sourdin, l'un des poètes choisis par mon ami Guy Allix pour faire partie de son anthologie subjective de la poésie contemporaine. A retrouver sur son site.
Belle journée,
Roger
Gine,
RépondreSupprimerOui, c'est vrai, j'ai une grande capacité d'oubli. Je ne pense pas être embarrassé de ce que je réalise chaque jour, si vite oublié pour faire place à la vie. Je suis ainsi fait.
Bien amicalement
Roger
Chri,
RépondreSupprimerOui, la fragilité même d'un souffle de vent, d'un souffle de vie, qui peut à tout instant, s'arrêter.
Belle journée à toi,
Roger
En guise d'au revoir lorsque vous les rencontrerez, n'oubliez pas de leur tendre une copie de votre texte d'aujourd'hui...
RépondreSupprimerJe viens ici «boire» équilibre et tranquillité... j'aime les photos
RépondreSupprimerbonne journée Roger
oa.s
DeeBee L.
RépondreSupprimerMerci de ton passage ici,
Roger
Jay
RépondreSupprimerPar ton commentaire, j'ai fait la connaissance de Philip Glass, ce dont je te remercie.
Roger
Kaipiroska,
RépondreSupprimerJ'ai pensé à Salvador Dali en réalisant cette
"horloge molle". Sans doute, dois-u connaitre.
Bonne soirée,
Roger
Camino Roque
RépondreSupprimerLes frontières de la vie sont labiles, celles de l'esprit, infinies.
Je t'embrasse,
Roger
Norma C
RépondreSupprimerCinq mois séparent ces deux installations. Je suis passé tout à l'heure devant ce champ de coquelicots. Il a mis sa robe d'hiver, mais pour moi, je voyais cette féerie de couleurs, si présente, encore.
Ce cairn, je l'ai réalisé sur la partie canalisée de l'Orne, samedi dernier.
Belle soirée à toi, Avec mon amitié.
Roger
Manouche,
RépondreSupprimerJe ne crains pas pour eux, mais pour moi...J’essaierai de ne pas les enfermer dans une théorie fumeuse et des discours de spécialistes de l'art qui sont redoutables, surtout pour moi qui les fuit.
Amitiés,
Roger
Anabel,
RépondreSupprimerMerci de ton passage ici. Toi qui est si occupée avec ton défilé de mode, c'est sympa de penser à moi.
Bien amicalement,
Roger
Pastelle.
RépondreSupprimerCet après-midi, je travaillais, face à la Manche. Mer calme, petit vent raisonnable. Une partie de mon travail est tombé au fur et à mesure de l'avancée de mes installations. De beaux cairns qui ont décidé de disparaître avant même que la marée montante ne les abatte. Tu vois, parfois, l'éphémère ne dépasse pas le temps de la réalisation. Pour certains de ces cairns, je n'ai pas eu le temps de les photographier. Comment en vouloir aux pierres ?
Je me suis déplacé un peu, changé de lieu et réussi quelques équilibres avant de rentrer.
En fin d'après midi, le soleil a percé les nuages, inondant la plage d'une lumière couleur miel. Seul sur cette grande plage, j'ai vécu cet instant magique avant de prendre la route du retour.
Tu écris que l'automne offre tant de couleurs avec précipitations, c'est vrai, mais peut-être pour vivifier avant l'entrée dans l'hiver????
RépondreSupprimerThérèse, Je n'y manquerai pas.
RépondreSupprimerBelle soirée.
Roger
OceanoAzul.Sonhos,
RépondreSupprimerJe reconnais bien là, ta vision poétique du monde.
Amicalement,
Roger
Le journal de Chrys.
RépondreSupprimerCe que tu dis est vrai. Pour autant, même si je ne travaille pas beaucoup avec cette palette de couleurs si riche, je n'en reste pas moins admiratif et contemplatif devant ce phénomène naturel. Au tout début de mes travaux land art, dans les années 90, je le faisais, plus volontiers. Peut-être y reviendrai-je un jour.
Tu as bien fait de me parler de cela.
Bel automne à toi.
Amicalement,
Roger
Merci Roger! touchée!!!
RépondreSupprimerl'enfant qui est en toi, "forever young", saura parler aux jeunes qui ont envie de cette rencontre! ils t'ont choisi parmi d'autres artistes et ils savent pourquoi ! tout sera simple et naturel, comme ton art, tu verras ....
tu nous raconteras ? les baies rouges emprisonnées finiront par s'évader, comme ton esprit fuira le choc de Mai ! tu pourras écrire ta vie partout, créer... et le solitaire que tu es sait partager ses créations pour le plus grand bonheur de tous ceux qui te sont fidèles !
la valeur de ton art ne se mesure pas à la taille de tes créations !
bisous Roger
Your art with nature just takes my soul to higher places..The Beauty and the detail.
RépondreSupprimerThank you.
Katelen
L'envie, la vitalité ,la vie est bien présente ...
RépondreSupprimerEt beau ce voyage qui me fait rêver
Ce jour tu nous proposes de bien jolies spirales ou cercles et celui avec les fleurs me parle .
Belle journée à toi
You have a million photos all are very deep and beautiful, thanks.
RépondreSupprimerUn jour, j'espère, je verrai "en vrai" une de tes œuvres...et là, mes yeux s'embueront...
RépondreSupprimerBises d'Ep'
Yes Roger Sur ta Route se crée le Land Art
RépondreSupprimerau travers de toi se crée la mémoire de ton art
Il est merveilleux l'enfant qui court en toi
Amitié
PatrickLucas
je ne connais rien au land art ! je découvre un art fait d'humilité on dirait en harmonie avec la nature!
RépondreSupprimerRoger...
RépondreSupprimerLindo seu blog...Parabéns!!!Lindas imagens!
Beijos!
San...
Bonjour Roger...
RépondreSupprimerTes mots sont aussi poétiques et émouvants que tes oeuvres...
Je suis contente de découvrir et d'emprunter maintenant "Le chemin des grands jardins"..
Merci pour tant de beauté...
Bonne journée a toi..:)
Marty,
RépondreSupprimerCes commentaires sont des liens d'amitié.
Je t'embrasse,
Belle journée à toi,
Roger
Katelen,
RépondreSupprimerLe land art permet beaucoup de choses et pourtant, il est fait de si peu.
Merci de ton commentaire.
Roger
Brigitte,
RépondreSupprimerTu restes dans l'ombre puisque ton blog n'est pas accessible. Merci, malgré tout de ton passage, ici,
Roger
Bob Bushell,
RépondreSupprimerMerci à toi Bob, et belle journée à toi dans ton grand pays.
Roger
Epamin',
RépondreSupprimerIl n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas, Epamin'...continue à y penser.
Bises,
Roger
P.S.Pour vous les lecteurs faites un petit tour chez Epamin' son blog se nomme LES ESPERLUETTES D'EPAMIN' et bonne lecture.
Patrick,
RépondreSupprimerMerci, routard...
Amicalement,
Roger
Gwendoline,
RépondreSupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins. En effet, lorsque nos installations sont en harmonie avec la nature, le but n'est pas loin d'être atteint et la route, juste.
Amicalement,
Roger
Sandra Misue,
RépondreSupprimerBienvenue de ton Japon, sur Le Chemin des Grands Jardins en espérant qu'il deviendra pour toi un lieu de promenade.
Amitiés.
Roger
Clo,
RépondreSupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins qui compte chaque semaine, des nouveaux amis de qualité.
J'ai aussi découvert ton blog que tu animes avec une grande sensibilité artistique.
Belle journée,
Roger
Toujours si vrai et modeste l'ami Roger avec ses sentinelles sous la pluie ,
RépondreSupprimerLe coeur attaché
Dans le tourbillon des heures
et l'énergie retrouvée
en écho le si beau poème
Merci infiniment pour tes visites chaleureuses
Arlette
Désolée pour "mon blog" qui en fait est surtout celui d'une amie .De perso, je n'en ai pas ...
RépondreSupprimerJ'aime bien rester dans l'ombre d'ailleurs, mais j'aime flâner dans les jardins et s'ils sont grands c'est davantage de bonheur.
Bonne journée
I can see there are a lot of thought behind all the work.
RépondreSupprimerReally nice pictures and gardening!
Comme d'habitude" ces grands jardins" sont quelque chose de beau! Le poème ma touché énornement...
RépondreSupprimerBonne semaine.
Love these compositions. Well done! :)
RépondreSupprimerMagnifico ... Super ... Beaucoup d'adjectifs que je pouvais utiliser, mais je vais dire les choses simples: des photos Excellent!
RépondreSupprimerArlettard,
RépondreSupprimerJe suis toujours heureux pour l'auteur que l'on souligne le poème choisi pour accompagner une page de lad art. C'est ce que j'avais imaginé en créant ce blog. J'essaie de présenter des textes qui m'ont touché.
Merci de tes mots d'amitié.
Roger
Brigitte,
RépondreSupprimerLe blog, ça ne représente qu'un peu plus de deux ans dans ma longue vie. Cela ne m'a jamais empêché de vivre avant. Disons, que c'est un petit plus pour communiquer ma passion du land art.
Je compte sur tes visites, dans l'ombre et aussi pour partager le soleil du Chemin des Grands Jardins.
Roger
Maria,
RépondreSupprimerBien sûr il y a une vraie démarche dans ma pratique du Land Art. Le seul point commun, avec le " jardinage" comme tu me l'écris, est qu'il se pratique dans la nature, au milieu des quatre éléments !
Merci de ta visite et bienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins, depuis la Suède.
Roger
Maria-Emilia Moreira
RépondreSupprimerLorsque l'on fait percevoir le beau à une personne, par la pratique d'un art, alors, on peut se dire que le chemin parcouru n'a pas été totalement vain.
Belle fin d'après-midi à toi, au Portugal,
Roger
Oui,moi aussi je voudrais plus de cohérance !
RépondreSupprimerBonne journée et merci de me lire.Mariangela
Mariangela Imbreda,
RépondreSupprimerPar les temps qui courent, nous avons quand même un bal masqué général qui nous montre le contraire d'une conduite cohérente du monde. On a envie de crier" bas les masques " et que la fête commence enfin ! On peut toujours rêver.
J'ai bien l'intention de continuer à te lire.
Bien amicalement,
Roger
Si j' étais un étudiant en art et que j' entende des paroles riches comme celles que tu viens d' écrire, je ne regretterais pas le déplacement!
RépondreSupprimerRoger,
RépondreSupprimerJe comprends parfaitement votre tristesse de voir la destruction de la nature.
Je photographie la nature,
j'enregistre parce que je ne sais pas si je vous reverrai.
Ses œuvres sont belles!
Félicitations pour votre sensibilité!
Roger, malheureusement je ne sais pas pourquoi votre image n'apparaît pas dans mes fidèles de base.
Un gros câlin!
orfeenix,
RépondreSupprimerMa rencontre avec ces étudiants s'est très bien déroulée. Nous avons passé une heure et demi, ensemble à Caen, cet après midi. J'ai répondu à un ITW très bien préparé par une douzaine d'étudiants très curieux, le plus honnêtement possible, en leur parlant de ma vie de land artiste. Je pense que c'est ce qu'ils recherchaient. Ils m'ont dit être satisfaits de mes réponses. Il y aura maintenant, une exposition de mise en place dans leur université, en janvier ou Février prochain.
Belle soirée.
Roger
Naomy,
RépondreSupprimerL'entropie naturelle des choses est une loi de la nature. Tout passe et nous mêmes ne pouvons y échapper. Il faut placer notre espoir dans ce laps de temps qui nous est impartit sur la terre.
Il y a déjà beaucoup à faire, par exemple de la photo, comme vous le faites pour le plaisir de tous.
Amicalement,
Roger
Belíssimas, Roger. Adorei.
RépondreSupprimerBeijo
encore un délice pour l'âme et un régal visuel
RépondreSupprimersurtout la 12... encore bravo pour ton art !
clap clap clap
Carol Proulx
RépondreSupprimerPour réaliser ce Mandala, j'ai utilisé des akènes de chêne pédonculé, des cupules, des baies de lierre sauvage, des fétus de paille, des feuilles mortes broyées, auxquels j'ai ajouté une bonne dose de patience.
Voilà, tu sais tout.
Belle journée à toi.
Roger
Daniella Grego,
RépondreSupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins, depuis ton pays, le Brésil, et merci pour tes mots d'encouragement.
à bientôt,
Roger
A great post and some very creative pictures. Beautiful work.
RépondreSupprimerThanks for your nice comments.
Tanta fantasia e grande capacità di costruire con quello che è già presente in natura.
RépondreSupprimerBelle composizioni e bello il messaggio offerto da queste.
Un saluto
Francesca
Bonsoir Roger, tu oeuvres dans la nature et la nature te le rend bien ...tu m'humuses aussi :-)
RépondreSupprimerVotre "mercredi prochain" s'est bien passé ? Vous avez pu parler comme vous vivez ? Je les envie ces étudiants, d'avoir choisi un artiste comme vous, rempli de merveilles, de chagrins et de joies...
RépondreSupprimerBonsoir Roger, bonnes routes.
Moi qui suit incapable de planter droit mes salades, même avec un cordeau, ce qui m'épate le plus ce sont ces ronds dans le sable. J'aurais surement mis un pied du mauvais coté et tout serait à recommencer ! J'aime aussi ces cailloux en équilibre, ils me rappellent les heures passées à faire des chateaux de cartes. Quand je serai grand-mère, je ferai des chateaux de cartes et de sable, et peut-être que pour épater ma descendance, j'arriverai à faire des ronds bien ronds, va savoir ;-)
RépondreSupprimerMerci Roger pour ces images qui réveillent des moments enfouis !
Bises !
Regarder ces images c'est partir vers les reves et sentir le gout de la liberte. Merci...
RépondreSupprimerHermosas fotos!!
RépondreSupprimerBien construida.
Merci pour ce très beau texte, pour cette réflexion, pour cette spirale de pensées. Beau we!
RépondreSupprimerFotokarusellen
RépondreSupprimerMerci pour cette promenade sur Le Chemin des Grands Jardins,
Roger
Francesca,
RépondreSupprimerMerci pour ce très beau commentaire?
Amicalement,
Roger
thige,
RépondreSupprimerPour comprendre ton jeu de mots, je conseille à mes lecteurs de te retrouver sur ton site.
Bien amicalement,
Roger
Danielle,
RépondreSupprimerOui, merci, cette rencontre s'est très bien passée.Je suis un habitué des ITW sous toutes les formes, TV, radio, presse écrite. J'avoue pourtant que de répondre à un groupe de 11 étudiants, laisse peu de place à l'hésitation. Les questions étaient préparées, bien préparées, nombreuses, auxquelles se sont ajoutées celles naissant de notre conversation. Bref, l'exercice a duré quand même, une heure et demi. Je pense qu'ils sont repartis satisfaits et emportant de quoi, rédiger maintenant une petite plaquette qui présentera mon exposition de photos land art, prévenu dans le premier trimestre 2O12, dans une petite vile du Calvados qui se nomme Lisieux. Il est prévu une autre rencontre avec des étudiants dans le cadre de cette expo.
Voilà, tu sais tout.
Si, je peux ajouter que cette rencontre fût une vraie et belle rencontre avec ces onze étudiant que je remercie encore de s'être déplacés à Caen pour mener leur ITW.
Bonne journée à toi.
Amicalement
Roger
Roger, I am fascinated by your website and work! Very, very beautiful. I am so happy you visited my blog so I could discover yours here. I am writing in English (sorry) as my French is not perfect. But, I am full of admiration for what you are sharing here. Merci!
RépondreSupprimerGeorgianna
C'est magnifique, emouvant !!! Je te remercie de ta visite sur mon blog!!!
RépondreSupprimerA bientot !!
Un grand bonjour d’une amoureuse de la Bretagne , de la mer et de votre blog .
RépondreSupprimerJe tiens à vous dédier cette sculpture appelée « variations de vagues » après l’article sur les vignes en remerciement de vos réalisations , photos et mots remplis de poésie . COURAGE !
Amitiés . Cathy
http://nenuphartateliers.blogspot.com
Lulu Sorcière,
RépondreSupprimerRéaliser des spirales dans le sable, se rapportent plus à un voyage intérieur qu''à une performance, même si cela reste physique. Je crois avoir expliqué cela plusieurs fois dans mon blog. Je ne cherche à épater personne, si ce n'est la plage elle même et la mer, bien sûr qui va les engloutir à la prochaine marée.
Quant aux salades, rassure toi, même en vrac, les salades poussent bien et leur infliger le cordeau ne change rien à leur goût.
Allez, belle soirée à toi, enchanteresse de mots.
Bises,
Roger
Vocea de departe,,
RépondreSupprimerOui c'est vrai, et j'ajouterai que pratiquer le land art c'est vivre cette liberté dont u me parles.
Bien amicalement
Roger
Ttane 333,
RépondreSupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins. Tu me parles de spirales, je t'en montrerai quelques-unes réalisées hier, dans les feuille mortes d'un parc de ma ville.
Belle soirée.
Roger
FrancescPhoto
RépondreSupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins.
Belle soirée,
Roger
Georgianna,
RépondreSupprimerBienvenue sur le Chemin de Grands Jardins, depuis les États Unis. Merci de ton commentaire et à bientôt,
Amicalement,
Roger
Impressionante a sua criatividade diante da natureza...
RépondreSupprimerUm beijo muito carinhoso.
Anonyme,
RépondreSupprimerCher fantôme des Vigne,
Continuez à être amoureuse de la Bretagne( pays où je suis né) c'est une bonne maladie.
Je viens d'aller voir les travaux land-art de vos petits élèves à qui j'ai adressé un mot d'encouragement.
Si vous le désirez, envoyez-moi de leur installations sur mon e mail roger.dautais@numericable.fr
et je leur répondrai.
Belle soirée à vous
Roger
Continue, Roger ; continue d'être qui tu es, à ta propre façon. C'est peut-être le luxe ultime dans ce monde formatable.
RépondreSupprimerContinue !
Je vois que tu suis ton petit bonhomme de chemin en laissant derrière toi toujours autant de belles oeuvres éphémères !
RépondreSupprimerTous mes encouragements !
Je te suis, de loin mais sur tes pas !
A bientôt
Anne des Ocreries
RépondreSupprimerOui, sans doute, un luxe ultime mais qui a un prix, celui d'une vie.
Continuons encore un peu,
Belle soirée,
Roger
Enitram,
RépondreSupprimerJe suis toujours étonné d'être suivi par tant de monde et en même temps très heureux de faire partager ma passion du land art. A bientôt donc,
Amicalement,
Roger