A Sarah
Anna, Anne, Choulamite, Hanna,
Merav, Tsila, Eliora,
Emouna, Liora, Noâ,
Yehoudite, Youite,, zohara,
et à vos descendants. Le rêve est le berceau de l humanité. La femme porte le rêve, neuf mois en elle.En vous sacrifiant, c'est l'humanité entière qu'ils firent disparaître.
Un jour, nous ne serons même plus un souvenir, juste un souffle de vent. Qu'il vienne te caresser et te faire l'amour, ô femme mon éternel tourment.
Je navigue dans les cinquantièmes rugissants et la mer est carminée. La perte ne se rattrape pas, elle se vit.
Nous sommes tous des radeaux de la Méduse en devenir. La désespérance me fût donnée en cadeau de naissance et l'étoile, par dessus le marché. Mon cœur est barbelé et mes pensées de mirador. Ma clandestinité se vit au grand jour et ma peau brune en atteste.
Que voulez vous chanter après...
Je suis bercé par la Chaconne de Bach. J'aimerai ce soir les retrouver dans les cendres, mes obsessions d'amour en pyjama rayé.
Ô, mes Juives tant aimées, ô mes cadavériques obélisques. Que ne m'avez vous englouti de vos lèvres bleuies par la mort dans un dernier cri et saigné à mon tour, comme une histoire d'amour impossible.
J'ai tété vos seins flétris avec autant d'amour que celui de ma mère parce qu'un peuple était, en tas, en os brisés, la bouche béante sous la voute étoilée, sacrifié sous un ciel vide et gris, devant une Europe endormie..
Auschwitz et puis quoi depuis... sinon cette douleur., cette peur d'un retour annoncé, avec les mêmes foules aveugles et sourdes.
Je ne vis pas, j'avance et je pleure, plus mort que vivant.
Comprendrez vous donc, aveugles de naissance qu'il est impossible de réduire l'esprit.
Arrêtez vos crachats. Plutôt la mort que de rendre l'étoile.
Femmes Juives, je vous aime à en mourir.
Roger Dautais
17 Juin 2011
"Le tambour du Monde"
Nous sommes tous des radeaux de la Méduse en devenir. La désespérance me fût donnée en cadeau de naissance et l'étoile, par dessus le marché. Mon cœur est barbelé et mes pensées de mirador. Ma clandestinité se vit au grand jour et ma peau brune en atteste.
Que voulez vous chanter après...
Je suis bercé par la Chaconne de Bach. J'aimerai ce soir les retrouver dans les cendres, mes obsessions d'amour en pyjama rayé.
Ô, mes Juives tant aimées, ô mes cadavériques obélisques. Que ne m'avez vous englouti de vos lèvres bleuies par la mort dans un dernier cri et saigné à mon tour, comme une histoire d'amour impossible.
J'ai tété vos seins flétris avec autant d'amour que celui de ma mère parce qu'un peuple était, en tas, en os brisés, la bouche béante sous la voute étoilée, sacrifié sous un ciel vide et gris, devant une Europe endormie..
Auschwitz et puis quoi depuis... sinon cette douleur., cette peur d'un retour annoncé, avec les mêmes foules aveugles et sourdes.
Je ne vis pas, j'avance et je pleure, plus mort que vivant.
Comprendrez vous donc, aveugles de naissance qu'il est impossible de réduire l'esprit.
Arrêtez vos crachats. Plutôt la mort que de rendre l'étoile.
Femmes Juives, je vous aime à en mourir.
Roger Dautais
17 Juin 2011
"Le tambour du Monde"
Messages de l'au-delà
Message N°I
L'Arc en sable
Je voyage dans cet arc en ciel. Le dos cassé par l'effort, je pense à elle. Je veux une courbe parfaite qui épouse le sable et la mer, le vent et le cri des oiseaux. L'arc en sable vient affleurer la spirale. Il fait très froid, je suis seul avec ma chienne Morgane sur cette plage de Ouistreham.
L'infini de cette courbe sera recouvert dans peu de temps par la mer.Avant de quitter mon installation, je dédie cet arc en sable à ma fille :
TO FANNY
Tout est dit, je peux partir
Message N°II
à Sophie W.
La fontaine Ty Moon.
Il ne s'agit plus d'entasser ds pierres mais bien de les inviter au voyage et non de m'en servir comme de simples cailloux.
Elles deviendront route, aqueduc, pont reliant entre elles les collines de pierres ou bien encore, petits muraille de Chine, rivières souterraine née d'une fontaine à soleil, dans le chaos d'un terrain vague où personne ne veut s’arrêter bien longtemps.
Lieu d'oubli où règnent l'informe et le chaos, mutant d’abord et enfin chantier, lieu de travail ordonné, comme un signe d'une trace, d'un passage éphémère, en mémoire de Ty Moon*.
Ty Moon ( Petite Lune) était un chat sauvage noir et blanc, né dans une cave de HLM, adopté par Fanny et terrassé par un cancer à l'âge de 3 ans. Ce cairn, de 9 tonnes , je l'élevais à sa mémoire, l'année de sa mort.
il fut détruit 3 jours après son achèvement par les vigiles du magasin Carrefour. on continue de faire croire aux hommes qu'ils sont des hommes en leur confiant des tâches bien suspectes.
Message N° III
aux descendants de Youenn Gwernig
Ici et maintenant la Terre ou La Femme d'Argile
Est-ce ma mémoire qui défaille, est-ce la terre qui souffre...
Que me disait-elle au fond de cette carrière déserte : Tout se craquelle un jour et retourne à la terre, même les illusions.
Roger Dautais
Ces trois textes sont des légendes d'installations que volontairement, je ne présente pas ici. Je rassure le petit détective de service qui me dit voir toujours les mêmes photos sur mon blog, que je ne montrerai jamais les quelques 30 000 clichés en ma possession mais, qu'en plus, je ne donne pas des cours de land art familial, à tout ce qui bouge.
Heureux sont ceux qui pratiquent le land art le Dimanche et n'emmerdent pas les autres avec leur prétention, leur philo à 50 balles et tout le toutim...Un peu d'humilité les gars. En tous les cas ici, sur la belle plage d'Omaha beach, faut pas venir avec son costard de lin et son chèche bobo, en ce moment, car ça mouille même les Auvergnats. On a du mauvais temps depuis trois jours.
Au fait, j'ai avalé mon téléphone pour ne plus être appelé à des heures indues, les jours fériés par les zépouses de fâchés. Compris, coco ?
En regardant tes œuvres artistiques .. je contemple cette beauté et surtout ces messages que tu nous partages... merci
RépondreSupprimerje reste fan comme tjr !
RépondreSupprimerj'ai entendu les tambours jusque dans mes nuits indiennes
RépondreSupprimerinfiniment éternelles déchirées par le cri du sang du coeur
hier soir encore !
kisses / merci
des taches rouges dans les blés mûrs sous
RépondreSupprimerles nuages qui voyagent ! Ephémères comme
un cerf-volant tracé dans le sable, qui ne
volera que dans nos rêves et que les vagues emporteront...
Tandis que gronde le monde !!!
je te souhaite une journée paisible
je t'embrasse
Toujours le même émerveillement!
RépondreSupprimerquel bonheur de constater que tu as repris le flambeau, cher Roger,
bientôt la vacance de venir tout à loisir te visiter
siempre sorprendente, es increible Roger!!!
RépondreSupprimerun abrazo,
elena
Toujours cette recherche de perfection pour atteindre l'inaccessible. Une soif etanchee dans l'art qu'importe le jour ou l'heure.
RépondreSupprimerUn bug vient de supprimer mon (trop) long commentaire ... Il y était question de vie, de mort .. De poursuites, aussi : continue à accrocher quelques fleurs aux branches des larmes, quelques mots aux coquelicots des chemins ... Le reste ..
RépondreSupprimerMerci de ton message, pensées sincères.
Manue,
RépondreSupprimerLa nuit s"effiloche". D'un noir d'encre, avant hier, elle fût paisible et me laisse ce matin devant un vide à contempler.
L'indispensable viatique, c'est l'amour. Le reste n'est qu'une immense illusion qu'il faut vivre.Merci de vos paroles. J'aime à lire vos âmes. Manue qui ouvre ma journée, si tu savais. Mais tu sais, bien sûr puisque tu es là.
Quel étrange regard que le tiens, sur le monde. Déroutant et passionnant à la fois.
Il faut être perdu pour écrire et ne pas vouloir autre destin. La grande vibration qui m'atteint aujourd'hui au plus profond de moi, me fait exactement ressentir cette mort qui me constitue. Le jeu n'est plus qu'un bout de chandelle vacillant, la vie un brandon, le regard, un ciel couvert.La vente peut commencer au plus offrant.
La marche cathartique est d'usage chez les indiens du monde, à travers le brouhaha "consommatique".
Nous ne sommes pas responsables de ces éclairs qui nous foudroient, nous tuent. Mourir d'amour est la plus belle des conclusions, mais lorsqu'il n'y a plus d'amour de la vie, acceptons qu'elle finisse.
Personne ne comprend ces dérives, ces noirceurs.La parole peut sauver. Faudrait-il effacer ce qui gène aux yeux des lecteurs, piétiner mon étoile, renier ma vie ? Non, je préfère le court instant de bonheur comme celui de te lire, ici, proche et vibrante. Mirageuse amie et femme
L’espérance n’est pas une question de foi. Je connais trop de pratiquants infâmes , chassant l'impie, nettoyant le monde, clamant l'ordre nouveau. Manue, que je ne connaitrai autrement qu'ici, tu es l'une de mes étoiles et je pense si souvent à toi, tu sais.
Je t'embrasse.
Moïse Clément
j'aime beaucoup ce cerf-volant de sable flottant dans son espace doré. Les autres images aussi me parlent. Je suis allée voir la mer, un peu. J'ai ragaillardi ma vivance à l'air du large....il pleuvait et ventait, mais comme je m'en fous, j'ai profité comme jamais des grands espaces délaissés par les foules dominicales. Cool.
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