à Jacques Moraïm
Nous ne sommes pas morts,
certes,
juste des survivants,
mais il faut si peu
pour que cela devienne réalité.
Moïse Clément
Propriété privée.
Ici, tu arpentais quelque terres noire que tu croyais stériles.
Ici,
ta sueur fît pousser des chênes.
J'ai gratté au pied des arbres centenaires, le bon terreau.
Je te l'ai mis sur le ventre, mon Papa.
Ton pays, je le porte tout seul. Si mes ongles sont noirs, ils ne sont pas en deuil, ils sont la preuve de mon travail.
J'ai suivi ta boîte vernie. J'étais devenu, à la seconde de ton départ,le vieil orphelin.Maman était si profonde, si délitée. J'étais heureux de vous retrouver enfin réunis dans ce même lit de terre. Lucien-Moïse au nez d'aigle, Léone, la brunette dont le regard portait la mort de toute une famille et le sourire, un amour de mère jamais remplacé.
J'ai de moins en moins envie de vivre. Je vomis souvent le monde. Il m'étouffe. La part des anges, dans les celliers du Bordelais, représente l'esprit du vin. J'aspire à cette transparence ,cette fragrance enivrante et capiteuse. Je n'aime plus guère. C'est bien mon drame. La vie est grave et les faux clowns m'ennuient.
Oui, bien sûr, je réalise avec passion mon deuxième film sue la maladie d'Alzheimer, bien sûr, mon premier film est un succès. Mais je ne donne plus d sens à ma souffrance physique depuis mon accident de voiture, à ma douleur, à ma peine, à ma désespérance.
Je ne suis que plaie béante. Cela fait tant rire.
Je ne sais mieux trouver comme réparation que sourire de femme. Le plus beau des sourires, il est deux mètres sous terre, à Dinan, carré 34.
Je vis sur une île.
J'entends la mer.
Tout est bien ainsi.
Passez, passantes du sans souci...
Roger DAUTAIS-CLEMENT
Rab.
La voici donc, cette chienne de vie qui fait la part belle à l'immonde clinquant . La voici, tous crocs dehors , défendant la démocratie. Dépouillés, dénudés, face à Dieu, l'homme se révèle sacrifice ultime pour le bien du monde. Dans la rue, il est dévoré par ses chiens. Qui peut croire qu'une prière nourrit son homme, qui peut faire croire au peuple des affamés, sinon les hommes à qui cela profite, qu'ils sont dans le droit chemin.
Il faut des murs de plus en plus hauts, ds musiques de plus en plus braillantes, des stades houleux pour calmer la douleur des crevards pendant que les festins apoplexiques gavent les oies royales..
J'aurai cru plus de révolte, plus de dignité dans les blogs ouverts à l'expression. Nous y croisons beaucoup de profs cadrés, encadrés, conformistes. Ils nous corrigent nos fautes. J'avais imaginé plus décalé, ici encore, cette pâleur gentillette, ce grand concours de confitures, ces monstrations d'appartement de luxe avec table débordant de victuailles quand ce n'est pas les petites culottes affriolantes offertes par le chéri que l'on paiera en nature.
Très drôle ces poules en chaleur!. C'est vrai, le numérique a sauvé le monde.
"Oh combien de Rimbaldiens ascensionnels ..." A-ton le droit de sortir des sofa sublimes et qu'est la guerre de Libye que nous entretenons pour l'avenir de nos enfants dorés ?
J'ai perdu toutes les cocottes, les roucouleuses parfumées qui sentaient bon le fayotage. C'est ma faute, j'avais oublié de fermer la porte du poulailler. De tout temps, les apaches ont attiré la poulaille de luxe, pâmée.
Lorsque j'étais musicien de balloche on appelait les chansons d'amour, la roucoule. Ah, ce que j'ai aimé aller danser aux deux Hémis, de Nancy, du temps ou l'armée américaine colonisait l'est de la France et nous faisait le spectacle gratuit à la sortie ds bordels de la place Stanislas. Les ébénistes lorrains firent fortune à remonter des bar. Nous , bidasses, regardions ces marmules de M.P. bastonner les leurs avant de les charger sur les Jeep, complètement bourrés.
Nous nous consolions dans les bras des filles à soldat.
C'est vrai, après cela, nous sommes damnés et ne devrions pas aborder, le sexe, ici. Le blog esst guimauve, mauvais goût, poésie parfois, mais là ausi, la borgeoise qui flaire l'apache ne tient pas la route.
Je me demande où sont passés les hommes. J'aime assez la route empruntée par mon frère, Patrick Lucas, mais elle est tellement vide cette route.
Il est plus facile d'écrire que de vivre, parfois. La vie se conventionne de toute part. C'est le règne des banques et des assurances. Les marchands de parapluie, m'amusent. Les politiques, aussi.
Je voudrais associer à la joie d'écrire librement, les noms de quelques femmes créatrices et lectrices qui m'ont bien marquées par leur culture, leur cœur, leur sincérité non calculée.
Les voici :
Bhags(Indes) Teressa (Etats Unis) Maria Mariana Eliuterio( Brésil) Katura (Russie) Valentina Bragan,Leena,
Vico Gonz, Lau Milesi, Lu, Lee et pour terminer, Marie des plages d'ici.
Elles m'ont fait rêver, réfléchir à cette condition féminine, au fait d'être des femmes qui m'attirent et que je ne comprends pas.
Je pense que la poésie se trouve, là, dans ce mystère et, rien que pour cela, il fait bon vivre.
Moïse Clément
Vico Gonz, Lau Milesi, Lu, Lee et pour terminer, Marie des plages d'ici.
Elles m'ont fait rêver, réfléchir à cette condition féminine, au fait d'être des femmes qui m'attirent et que je ne comprends pas.
Je pense que la poésie se trouve, là, dans ce mystère et, rien que pour cela, il fait bon vivre.
Moïse Clément
How is your quest going pal? Did you find yourself? Tell me faith has kept the beliefs stronger...
RépondreSupprimerRegards,
Bhags
India
un sourire triste d'une passante ici, merci pour votre réponse chez moi.
RépondreSupprimerTruly Truly makes my day to see your beautiful work with nature and patience.
RépondreSupprimerKatelen
Passer pour cet espace, il est de passer vers ton intérieur, ton regard ... un espace plein de sensations vibrantes.
RépondreSupprimerDes saluts
Si vous êtes un photographe avec sa propre image. vous êtes créatif. une grande habileté, imagination, de multiples objets. félicitations. câlins.♥
RépondreSupprimerDe l'art très évocatif bien sur où l'on sent les messages partir du coeur...
RépondreSupprimerJe reviendrai pour le côté lecture
C'est la première image, surtout qui me marque. Elle est tellement forte en sens et très belle... Merci pour ces instants de réflexion.
RépondreSupprimerBonne journée
Un paquet cadeau,
RépondreSupprimerOffert à la rivière
Pour faire sourire
Les sirènes...
Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeee
Hello /
RépondreSupprimer........ c'est comme un grand détour par la désespérance !
So long Roger !
je te rejoins assez sur l'écoeurement des foules "bien apprises", dont jamais un mot ne sortira du "bon ton".....
RépondreSupprimerTes réalisations sont toujours aussi porteuses de vie, de sens, il m'arrive d'être assez frustrée de ne pas tomber dessus par hasard, "en vrai",en m'allant promener....mais, je suis loin, voilà ce qu'il y a. Et là, je sors d'une série de pannes d'ordi et de web ; mauvaise pioche....