La vie, comme elle va
"S'il suffisait de lire comme dans une bulle de cristal, alors, ce serait, facile.Mais il faut vite déchanter, prendre la route, sac au dos et marcher, toujours marcher pour oublier ce que l'on a déjà fait, ce que l'on va faire. Il faut attendre que la nature nous prenne et nous ouvre sa voie. C'est une progression incessante, pour de si petites choses".
Roger Dautais . Septembre 2009
Roger Dautais . Septembre 2009
Un voyage étonnant au cœur du land Art
jeudi 3 février 2011
à mon Père,
Lucien,
ses frères et soeurs,
Pierre, Théophane, Maria,Suzanne
tous partis rejoindre les étoiles.
Hier, j'ai reçu un cadeau de mon ami Driss. il m'a offert une phrase de John Lennon, imprimée sur un bout de papier kraft et que voici :
La vie c'est ce qui arrive quand on avait prévu autre chose.
Cela ressemblait tellement à ma vie dans ma pratique du land art, que je l'ai reproduite ici. Le texte que j'avais aussi prévu d'écrire pour cette semaine, je l'ai abandonné au profit d'un autre, parce que je le sentais, lui aussi , devoir être édité maintenant et pas plus tard.
Tu as voulu, au cœur de ma nuit, me parler des ténèbres, du sol brûlant et des os brisés par les bombes. Tu m'as voulu, témoin du sang versé dans les sables, des rivières pourpres qui s'étendaient des plaines du Jourdain aux sables l'Omaha beach. Tu m'as voulu, agneau du sacrifice, enfant soldat, vieux, porteur de bombe. Tu me disais le dieu d'amour. Par trois fois, je te remerciais et te disais que les noms de Moïse, Ahmed, ou Théophane, n'étaient pas musique céleste.
Ils verseront le sang en son nom, se fabriqueront des médailles et chanteront la paix. Ils armeront le monde, défieront l'hiver et le froid, la jeunesse, ou l'histoire. Ils élèveront des murs de la honte, entre les peuples, briseront les os de l'enfant dans les bras de sa mère. Il assisteront dans la prière, le frère agonisant, tiré par un sniper. Ils oublieront, eux-même, leurs tirs meurtriers sur les populations civiles, de l'autre côté de leur conscience, de l'autre côté du mur...
Casques lourds,turbans, bérets , kippa, couvre-chefs, vous signifiez l'appartenance et vous partez en guerre contre le genre humain.
Dans les cendres des camps, s'envolant au vent de Pologne et d'ailleurs, au cœur des rivières pourpres qui s'échappaient de moi, cette nuit, j'étais résistant Afghan, ou mort Pakistanais.
Ici, je suis, l'enfant Hiroshima. Je suis l'homme, la femme, l'enfant, réunis dans le silence de mort après explosion fatale.
Je suis la mémoire vivante de holocauste, le chant du muezzin, le cri de la mère qui accouche sous les bombes.
Je suis l'enfant de toi, errant sans espoir comme Yéudi, Mosché, Pierre, Abdalghani ou Mouloud.Je suis fatma, accouchant en plein désert dans les mains d'un berbère. Je suis la tombe blanchie de chaux,de Matmata, de Sfax ou Kairouan. Je suis le ciel, la terre, le feu. Je suis la vie mourante, la mort en vie qui déambule et vient me dicter sa loi.
Ô morts, venez en moi, sonnez trompettes de Jéricho. Je suis serviteur et il m'importe de savoir.
Demain, lorsque le jour se lèvera, mon frère, tu mourras à ton tour, comme je suis mort au cœur de cette nuit. Demain, tu te te lèveras et tu proclameras, dieu est mort, dieu est mort, comme Elie.
Sauve toi, Elie sur le Cheval Crayon. Sauve les enfants du monde, dans cette nuit étoilée où tu es venu me visiter. Les larmes d'Israël ont gonflé les vagues d'Omaha Beach. Le sang des frères a coulé, ici. Les cendres sont toujours brûlantes à Auschwitz, malgré les marées d'équinoxe.
A qui la faute
à qui la gloire
à qui l'espoir
à qui le mur
à qui les bombes
à qui l'enfant soldat
à qui la veuve
à qui l'enfant soldat,
à qui les larmes,
à qui la veuve ?
L'adieu aux larmes est nécessaire. Les armes tomberont et le bûchers de la paix s'élèveront sur les ruines du mur.
Il importe que l'enfant, blond ou brun, naisse d'une mère en paix et non d'une louve ou d'un chacal.
Il importe que dieu renaisse pour qui ose encore y croire.
Il importe que je naisse à chaque seconde pour mourir à la nuit qui coule en moi.
Les étoiles sont comptables de mes nuits blanches et mon amour est mon aimée, tout simplement, jusqu'à la fin de mes jours.
Roger Dautais
agrandir
ton cercle
aviver
ta lumière
être plus
c'est à cela
que tu t'employais
mais ton centre
a éclaté
et tandis que
tu prends conscience
des ruines qui te peuplent
tu découvres
que rien
ne demeure plus
de ce qui
jusque là
t'éclairait.
Charles Juliet
Approches II
Dos-je me détourner
déposer mon sac
dresser mon bilan
devenir sable et cendres
le fécond sous-sol
où cheminait l'eau
qui dévalait
de mes sources.
Charles Juliet
Approches II
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Qui êtes-vous ?
- LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
- Landartiste, photographe, auteur de livres pour enfants, Roger Dautais est aussi un artiste atypique, sensible et attachant.Il a sû, dans la diversité de ses expressions, trouver une harmonie par la pratique quotidienne de cet art éphémère : le Land Art. Il dit "y puiser forces et ressources qui lui permettent, également, depuis de nombreuses années, d'intervenir auprès de personnes en grande difficulté ( Centre de détention pour longues peines et personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer) pour les aider par la médiation de l'art.
Je ne dis rien Roger, j'aiguise mes pinceaux !
RépondreSupprimerUn moment d'émotion qu'il importe, aussi, de partager
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerBeautiful works of art, thank you for this post, and thank you for your comment on my blog. Although I don't speak French, the meaning is felt and appreciated.
RépondreSupprimerWould you mind if I posted some of your pictures on my blog sometime, giving you credit & linking back to you, of course. :)
Hope you have a lovely weekend, your creations are as unique as they are inspiring. Keep up the beautiful work.
el puesto de mercado y la memoria me parecen sencillamente extraordinarios
RépondreSupprimerfelicitaciones
Ce texte est très fort. Mais tes photos sont encore plus fortes. La toute première surtout est pure magie. J'adore cette série que tu nous offres là.
RépondreSupprimerMerci, Roger !
Bonjour,Roger.
RépondreSupprimerIl reste de l'arbre les feuilles,du poisson l'arête,des tableaux, la mémoire,des couleurs, l'espoir; des oeuvres, le souvenir.
Il reste l'essentiel.
Merci beaucoup, toujours.
En fraternité.
Vos êtres de mémoire enchâssés dans la pierre de la onzième photo attendent et voient se lever la lumière d'une aube meilleure. C'est un magnifique message d'espoir.
RépondreSupprimerAnne
Salut! Ça va? Joli et émotif sien post. Belles photos. La phrase de Lennon aussi est belle et réfléchissante.
RépondreSupprimerJ´ai beaucoup aimé les photos est ce que je pourrais les prendre. Je mettrais les credits-photos.O.K. ?
Pardon pour le l´erreur du "sava".
Bonne année 2011, Roger
Une accolade du Brésil, Rio de Janeiro. :)
Bonjour Roger...
RépondreSupprimerUn peu triste, ton billet du jour...
M'en vais essayer...
De dérider un peu le tableau, avec mon petit délire de l'après-midi :
Mais quel poisson géant
A pondu innocemment
Ces gros œufs blancs
Au milieu du grand champ ?
----------
Feuilles découpées
Petits poissons verts
Flottent allègrement
----------
Quelques bâtons bien plantés
Font un poisson flottant
Pour faire peur
Aux pêcheurs !
----------
Un nouveau chewing-gum
A été inventé :
L’arbre souffle… sa bulle !
----------
J’ai oublié
Que ma mémoire
S’en va…
----------
Souvenirs du marché
On va pouvoir jouer
A la dînette !
----------
Cairns des lacs
Cairns des forêts
Unissez-vous !
Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee
Roger quel souffle! Un cri qui appelle les morts pour savoir...J'ai connu
RépondreSupprimercet appel au fond de la nuit. Je suis très émue par la puissance de ton texte.
Cette première photo est d'une poésie si douce.
Je t'embrasse
amitiés
Brigitte
Après Christine, je n'ai plus rien à dire sinon que tes compositions sont toujours aussi originales ! Tristesse du ciel hivernal, tristesse des mots...
RépondreSupprimerNow this is what we call REAL.....I loved your post and I have fallen in love with your last fourth picture of this post....Loved it!
RépondreSupprimerHave a great week ahead Roger!
Regards and wishes
Bhags
Bona tarda Roger,
RépondreSupprimerEl text molt emotiu i les fotos extraordinàries.
Cada visita que et faig és una magnífica recreació pels sentits.
Abraçades
Thige,
RépondreSupprimerJe commence bien tard à répondre mais je suis à 7 jours de la sortie en salle en avant première de mon film LA MEMOIRE AMNESIQUE prévue à Caen le février 2011, à l'Amphi Pierre Daure. Campus I de l'Université de Caen. J'aurai aimé t'y accueillir mais je crains que tu n'habites un peu loin. J'espère le présenter un jour dans ta région.
Merci de ton commentaire.
Je te sais à l'œuvre au bord du grand fleuve et c'est le principal.
Amitiés,
Roger
Michelaise,
RépondreSupprimerTout est dit.
Merci,
à Bientôt,
Roger
Lau Milesie,
RépondreSupprimerJe t'ai répondu sur ton e mail.
Roger
Terresa,
RépondreSupprimerJe t'ai répondu en partie sur ton e mail. Merci de tes commentaires et de ton passage, ici.
Belle journée,
Roger
Ma mère m'a toujours dit que les coquelicots sont les fleurs des ames tombées au combat. Aussi ta photo du champs de coquelicot avec les ames pures qui le jonchent entre en raisonnance avec ton texte.
RépondreSupprimerJe me dit aussi que les forêts brulées sont un vrai carnage. mais c'est aussi le renouveau d'une végétation plus forte qui se nourrira du sol fertilisé par les cendres.
Camino Roque,
RépondreSupprimerMerci Camino et à bientôt sur ton blog,
Roger
Anne des ocreries,
RépondreSupprimerMerci dut temps que tu prends pour venir sur Le Chemin des Grands jardins. A propos de la première photo: j'étais sur la route à la recherche de coquelicots,. Je suis tombé sur une friche de chantier d'autoroute en construction et là, je les ai trouvés. Ils m'attendaient, forcément. La lumière était exceptionnelle. J'ai travaillé plusieurs heures avec ces boules opales, réalisé beaucoup de photos, sachant que l'instant magique était à vivre là et que cela ne se Belle journée à toi.
Amitiés,
Roger
Herbert,
RépondreSupprimerL'essentiel est de vivre. S'exprimer est une chance, être un peu écouté, lu, regardé, une autre. Ne jamais oublier les autres, l'alter ego.
L'art n'est qu4'une passerelle vers lui.
Je te salue fraternellement,
Roger
Lau Milesi,
RépondreSupprimerMerci pour vos bons vœux, recevez les miens en retour, un peu tardivement mais sincères. J'ai répondu à votre question sur votre e mail.Très belle journée au Brésil,
Amitiés,
Roger
Christineeeee,
RépondreSupprimerTu sais, la tristesse, ça passe, comme les jours, et puis ça ressurgit au moment où l'on vit des départs douloureux. Mais ce matin, je ne suis pas triste et relisant ton commentaire, je te retrouve telle que tu es, généreuse dans tes mots.Merci.
Je t'embrasse,
Roger
Brigitte,
RépondreSupprimerAimé Césaire revendiquait sa Négritude et moi, ma Celtitude. Je ne peux pas tout expliquer ce que je ressens de liens avec ceux qui me quittent, un par un et reposent en terre Bretonne ou Vendéenne. Parfois certaines ombres sont plus lumineuses que le jour. Il faut savoir les écouter.
Je t'embrasse,
Roger
Enitram,
RépondreSupprimerJe voudrais écrire "au revoir tristesse" mais, en suis-je capable. La vie est mon seul espoir. Il faut la vire jusqu'au bout.
Roger
Life like this.
RépondreSupprimerSi tu regardes le paysage, tu es devant une réalité et si tu fermes les yeux, devant une autre. On peut vivre aveugle, une dure vie. Vivre aveuglé, est nettement plus ennuyeux. Je préfère vivre les yeux grand ouverts et regarder la réalité de la vie, car je sais qu'un jour, mes yeux se fermeront pour toujours. Avant cela, j'aimerai beaucoup découvrir ton pays, l'Inde. C'est un rêve parmi d'autres.
Bien amicalement,
Roger
Esmeralda,
RépondreSupprimerTu portes un bien joli prénom. Je te remercie de t'exprimer ainsi sur mon blog et je te souhaite, bien amicalement de passer un bon Dimanche.
Roger
Pierre,
RépondreSupprimerLorsque j'ai évoqué les victimes du débarquement du 6 juin 1944, sur les plages Normandes, pour le 62ème et le 64 ème anniversaire de ce fait historique, avec mon groupe international de Land Art PLAGES DE LIBERTE( artistes, Américaine, Canadienne, Anglaise, Coréenne et Française) j'avais intitulé notre performance land art : Du sang, des Cendres et des Larmes.
Pour symboliser le sang des braves, et des victimes civiles( souvent oubliées) j'avais utilisé des pétales de coquelicots.
Les vétérans Anglais portent également un coquelicot à la boutonnière et ornent les tombes de leurs cimetières militaires de minuscules croix de remarque en bois blanc dont le cœur est un coquelicot. Parcourant la campagne Normande, vers le mois de Juin, tous les ans on retrouve aussi ce signe de mémoire et d'attachement sur les tombes isolées, sur le bord d'une route, à l'orée d'un bois et tout le monde respecte cette tradition.
Ta mère aurait-elle connaissance de ces faits ?
Toujours beaucoup de magie ici!
RépondreSupprimerDu rêve, de l'imagination en photos et en teste!
Bravo!
Noushka,
RépondreSupprimerLa magie de l'instant fait partie du land art. Elle est encore plus forte à vivre "in situ". Si c'est visible sur mes photos, alors..! que demander de plus.
Bien amicalement,
Roger
C'est toujours magique ici.
RépondreSupprimerLes photos. Les créations.
Et puis les mots aussi.
"Il importe que je naisse à chaque seconde pour mourir à la nuit qui coule en moi."
Je trouve ça bouleversant.
Merci pour le tout.
Superbe billet Roger, merci pour ce partage. Les photos sont magnifiques...je ne me lasse pas d'admirer tes compositions.
RépondreSupprimerBon dimanche.
Pastelle,
RépondreSupprimerMerci. L'humanité ne résume pas aux mots écrits, elle se tient aussi au cœur du lien qui par ce biais, réunit deux êtres vivants.
Belle soirée.
Roger
araucaria,
RépondreSupprimerCe qui importe pour moi, n'est pas tant ce que j'ai écrit que l'idée de le voir repris pour qu'il voyage dans d'autres esprits. Ce qui échappe est une belle preuve que la vie des mots se doit de rester libre.
Bon Dimanche à toi, aussi,
Roger
Le génie de "Land Art" Roger,
RépondreSupprimerJ'aime tous et chacun des compositions, chacun raconte une histoire .... et merci pour ce bel hommage à tous ces martyrs qui ont fait l'histoire!
Le poisson aux arêtes-reflets, la bulle transparente sous la branche tel un oeil sous un sourcil charbonneux, et ces personnages en surplomb d'un lac, peut-être vus de dos, ou peut-être de face, tout cela est étrange et fascinant et parle un langage que j'aime entendre parce que j'ai l'impression de le comprendre.
RépondreSupprimerles mots sont tristes et les images sont belles !
RépondreSupprimermagnifiques créations, superbe champ de coquelicots ! un régal pour les yeux et l'âme !
bisous Roger, je te souhaite une belle semaine à venir
Telle une incantation
RépondreSupprimerun cri dans le désert
une lumière qui porte loin
Que les échos éclairent nos nuits!
Cet hommage aux martyrs que tu invoques dans ta nuit me touche infiniment. D'autant plus que les martyrs n'en finissent pas de renaître ces temps-ci. Longue litanie qui n'en finira jamais de finir. Mais il y a, à côté de ton cri, ta création - fragile et éphémère - qui nous sauve, oui, qui nous sauve, par sa beauté ( le tableau de bambous et de graines rouges ). Merci. Tout ça nous redonne un peu confiance en l'homme.
RépondreSupprimerLa vie, rien que la vie !... j'adore cette phrase de J.Lennon : "La vie c'est ce qui arrive quand on avait prévu autre chose",ça me parait tellement vrai. Belle semaine, monsieur Roger. brigitte
RépondreSupprimerBicacolores,
RépondreSupprimerLe jour où je me prendrai pour un génie, je serai mort !
C'est vrai que j'aime rendre hommage, mais pas à tout le monde. J'aime aussi admirer le travail des autres, comme le tiens par exemple. Lorsque je ne ressens rien, je passe en silence.
Belle nuit en Espagne,
Roger
Marie L.
RépondreSupprimerCe lac est en réalité un petit fleuve côtier, mais ceci mis à part, c'est la présence de l'eau qui m'a inspirée cette installation de guetteurs.
Merci à toi et à bientôt,
Roger
Marty,
RépondreSupprimerC'est comme dans la vie, Marty, tous les jours ne peuvent pas être idylliques, mais je continue le chemin et je te remercie de tes mots d'encouragement,
Roger
jeandler,
RépondreSupprimerMerci de ce très beau commentaire, qui plus est, poétique.
Belle soirée,
Roger
Heffe,
RépondreSupprimerSans confiance que serions nous ? desséchés et à la caisse d'épargne. C'est vrai, les êtres confiants en l'homme ,sont sans doute des utopiste et le sang versé au prix d'une vie ne l'est qu'une fois. Ce qui se passe en Égypte en est une preuve contemporaine. Il y aura toujours des martyres, c'est aussi le prix de la liberté. Parfois instrumentalisés, ils donnent leur vie pour des théoriciens criminels.
Le mot martyre est à double sens.
Personnellement je garde confiance en l'avenir en utopiste convaincu.
à bientôt Heffe,
Amicalement,
Roger
Roger
Plumes d'Anges,
RépondreSupprimerMerci pour le commentaire et belle semaine à vous aussi " madame Brigitte".
Bien amicalement,
Roger
Bâtiment Art directement sur le milieu naturel est vraiment cool et crée tive, surtout si elle est de faire des abstractions, ma langue préférée. dans cette série tous sont grands, mais aujourd'hui, je veux me référer aux feuilles comme un poisson dans l'eau et des bâtons en bois placé dans l'échelle et de faire de beaux reflets dans l'eau. L'imagination au pouvoir. Une salutation.
RépondreSupprimerTus trabajos registrados en las fotografías nos hablan de historias
RépondreSupprimerque no hay que olvidar y al mismo tiempo nos muestran le belleza y el
ingenio de tu obra.
Bravo. Mientras haya artistas habrá poesía
Dear Roger, I am amazed at the continous beauty you create! I love the combination of sadness and joy, mystery and surprises in your works! In this beautiful set of pictures, my favourities are the 4th, 6th and 11th pictures, thank you, Roger, and have a nice week!
RépondreSupprimer"je vous promets du Sang des Larmes et des Cendres"avait-il dit...
RépondreSupprimerj'aime tes architectures douces et vivantes et colorées qui viennent caresser de leur beauté cette mémoire amère et forte à la fois...
Leovi,
RépondreSupprimerMerci pour ce long commentaire et tes mots d'encouragement.
Amitiés,
Roger
Jesus Cuencas,
RépondreSupprimerMa vie ne s'arrête pas lorsque je pratique le land art. Elle là où je suis, avec toutes les mémoires accumulées et celles du monde qui me nourrissent. Il est normal que tout cela se retrouve dans mes installations et c'est plus ou moins visible, accessible. Il ne faut pas s'arrêter à l'apparence, mais chacun est libre d'interpréter à sa façon.
Merci de ton commentaire. Belle journée en Espagne.
Avec mon amitié,
Roger
Leena,
RépondreSupprimerRecevoir un commentaire de toi, depuis la Finlande, c'est quand même magique. Je sais, internet permet tout, mais quand même.
La première fois que j'ai vu des Finlandais, c'était au début des années 50 dans ma petite ville Bretonne de Dinan, j'avais 8 ou 9 ans. Une équipe d'athlètes finlandais y avait séjourné pour un meeting d'athlétisme organisé par la ville. Mon père nous avait emmené voir ces champions et surtout, nous les avions entendu parler cette belle langue si mystérieuse pour l'enfant que j'étais. Soixante ans après, lorsque j'entends le nom de Finlande, ce souvenir me revient, même si depuis, j'ai découvert ton pays, notamment par sa littérature.
Alors, qu'une Finlandaise comme toi, apprécie mon travail, c'est un honneur pour moi.
Amicalement,
Roger
créations libres inspirées par le souffle du souvenir, faire revenir à soi ceux qui auparavant étaient là. Ils prennent vie, ils prennent corps dans ces poissons, ces compositions éphémères. Ils sont là.
RépondreSupprimerChristel,
RépondreSupprimerMes premiers travaux en land art, sur la mémoire, on débuté à la fin des années 90. Je pense que d'avoir côtoyé depuis le début des années 90, des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer, a beaucoup compté dans cette démarche qui continue encore aujourd'hui.
Le sang, Les Cendres et les Larmes, c'était une performance land art avec mon groupe PLAGES DE LIBERTÉ,, sur la Plage d'Omaha Beach, qui s'inscrivait dans cette démarche.
Merci pour ton commentaire.
Je te souhaite une belle journée,
Roger
Lautreje,
RépondreSupprimerJ'aime les ronds dans l'eau, les reflets aussi, car ils sont éphémères et beaux à la fois. On ne peut, ni les emmener, ni les revendiquer,et ils n'appartiennent à personne. Seul, notre esprit vagabond ou rêveur peut les habiter. le land art devrait tendre à cela.
Merci de ton passage matinal sur Le Chemin des Grands Jardins.
Bonne journée,
Roger
:-) Hi, your fotos are rally nice!
RépondreSupprimerBonsoir Roger ! Merci pour cette jolie note qui a des airs de printemps avec les coquelicots, mais ce que je préfère ce sont les petits poissons...tu t'en doutais certainement ? Merci pour le partage. Bonne soirée. Olivia
RépondreSupprimerBonsoir,
RépondreSupprimerHelas, ma mère n'est plus, aussi part elle avec son mystère. Je me souviens juste de cette phrase qu'elle me répétait quand on voyait un champs de coquelicot.
Thank you for sharing
RépondreSupprimerThis Wonderful work with us
Good creations
Hi Roger, the text is a sad rant, images pure poetry. Beautiful, lindooooo
RépondreSupprimerBulle envole-toi !
RépondreSupprimer"La vie c'est ce qui arrive quand on avait prévu autre chose."
Éh que c'est souvent vrai...
Encore du land-art à son meilleur... que d'inspiration ! je contemple !
✿ ✿ ✿ Un petit coucou en passant Roger ! J'aime ce que tu fais ! je regarde chacune de tes oeuvres et je suis ravie !!! MERCI POUR CE BEAU PARTAGE !!!! Bon mercredi à toi et BISOUS ! :o) ✿ ✿ ✿
RépondreSupprimerNouvelles couleurs-vienna atelier
RépondreSupprimerThanks for your comments.
Best wishes,
Roger
Olivia,
RépondreSupprimerOui ceux-la ne finirons pas dans la poêle. Ce ne sont que des morceaux de rêve flottants.
Je t'embrasse,
Roger
Pierre,
RépondreSupprimerNos morts sont en nous. Leur souvenir nous accompagnent tant que nous ne les oublions pas.
Roger
SKIZO,
RépondreSupprimerMerci à toi et bonne soirée. Amicalement,
Roger
Marie Cicinha,
RépondreSupprimerCertes, les mots peuvent paraître violent, mais la vie est encore plus violente. Ils ne sont que la traduction de sentiments qui se sont développés sur certains drames.
On peut lire ou ne pas lire. Mon choix a été de les écrire et de les publier. Je les assume.
Belle soiré, malgré ton, en amitié,
Roger
Carol Proulx,
RépondreSupprimerQuand pourrais-je pratiquer le land art dans ton grand pays ? Je te solliciterai pour les photos.
à bientôt,
Roger
Nancy,
RépondreSupprimerQuel dommage que tu ne puisses assister à l'avant-première de mon film, demain soir à Caen. Lorsque nous le présenterons en région parisienne, nous t'inviterons.
Je t'embrasse,
Roger
Coucou Roger,
RépondreSupprimerP'tit clien d'oeil pour toi... sur l'Ardoise !
Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeeee
pour moi, le texte ne veut pas harmoniser avec votre art. Les images sont plein de douceur, de lumière, de paix...
RépondreSupprimerLe passé est passé, on ne peut le changer et les êtres ne semblent pas souhaiter vraiment la paix...
Je crois que le plus important c'est de trouver la paix en soi...
Je vous souhaite tout le bien possible, de tout coeur!
Renée
Il est beau le chemin qui mène aux étoiles !
RépondreSupprimerPlus d'une excellente idée, sur ces clichés...
RépondreSupprimerPour le rang de ma préférée, j'hésite entre le(s) ballon(s) au Prisonnier (la série, bien sûr) dans le champ de coquelicots, les poissons végétaux qui se noient à la surface des eaux, la silhouette de poisson qui n'existe que dans son reflet...
Le thème est définitivement marin : serions-nous entrés dans la maison zodiacale des poissons ?
Magie de la nature, magie de l'imaginaire et quand les deux se rejoignent c'est un cadeau pour les yeux ! Bravo
RépondreSupprimerLos peces-hoja me parecen fascinantes. No se sabe si flotan como peces o si vuelan como hojas. Y la foto con los observadores pétreos del lago también me gusta mucho. A parte del impacto visual, se trata de composiciones para reflexionar sobre la verdadera naturaleza de las cosas y sobre los lazos que las unen, sobre la compleja estructura que es el mundo. Gracias.
RépondreSupprimerlooking for Siddartha,
RépondreSupprimerIl est difficile de juger comme tu le fais, une écriture, sans connaître le contexte de la vie de l'écrivain. Il n'y a aucune contradiction entre les deux types d'expression qui sont les miennes et cela ne me perturbe en aucun cas, bien au contraire. Bonne soirée,
Roger
Tsuki,
RépondreSupprimerEnfant, je pêchais dans la rivière qui traverse Pontchateau. L'eau me fascinait. Cette rivière était une voie fluviale qui me conduisait jusqu'en Chine ! C'était un rêve. Au bord de l'eau, la magie continue, soixante ans plus tard. L'aire du poisson continue.
Bien amicalement,
Roger
Moun,
RépondreSupprimerComme c'est bien dit. En plus c'est vrai.Merci pour ces mots d'encouragement.
Amitiés,
Roger
Salomé Guadalupe ingelmo,
RépondreSupprimerMerci Guadalupe, pour ces mots d'un vraie gentillesse qui me touchent beaucoup.
Belle journée à vous,
Roger
Géco,
RépondreSupprimerBeau et douloureux à la fois.
Merci Géco
je ne parlais pas de vous mais des êtres en général. Si on fait la guerre on n'aime pas vraiment la paix. C'était tout simplement mon opinion et pas du tout un jugement. Votre réaction est étonnante. Vous semblez être quelqu'un qui se sent très vite attaqué... Dommage, je ne voulais de mal à personne. Pour moi un blog c'est un lieu de discussion, pas d'attaque.
RépondreSupprimerJe vous souhaite une bonne journée!
Renée
Looking for Siddahartha,
RépondreSupprimerNe vous arrêtez pas aux apparences. En effet, je fais la guerre, mais à la maladie et ces préoccupations d'art-thérapeute m'ont donné une vision de la vie sans doute, singulière, mais c'est la mienne. Je n'ai pas trop de temps à passer dans les joutes littéraires. Mes combats sont ailleurs. Lorsqu'il y a confusion dans les messages, c'est rare que les torts soient du même côté. Je sais qui je suis , je ne vous connais pas assez pour me faire une opinion. Restons en là et allons en Paix,
Bien amicalement,
Roger
mes visites à votre lieu magique de la beauté ne manquent jamais d'apporter de la joie à tous les sens - comme un privilège incroyable de prendre part de votre monde - et je vous remercie, cher Roger - ont un jour de gloire!
RépondreSupprimerand may i add, dear sir, that my visits here always leave me breathless - and wanting more of it all - jenean
RépondreSupprimerJe trouve saisissante cette façon que tu as de mêler humour et gravité dans tes compositions depuis quelques mois.
RépondreSupprimerEt j'aime toujours autant :)
sébastien
Roger bonsoir beaucoup d'emotion chez toi et toujours de si belles photos tu as une imagination exceptionnelle
RépondreSupprimerBonne soirée