Mes petits bonheurs.
Le ciel est menaçant. Je viens de terminer la cueillette des fleurs qui me seront nécessaires, dans un terrain vague situé en pleine ville. Elles sont ainsi, les villes, qui bâtissent, démolissent, évoluent et laissent de larges friches qui s'offrent à moi pour des installations éphémères. D'ici, je vois passer les bateaux qui sortent de l'écluse d'accès au port. Je marche à l'affût d'un endroit qui m'inspirerait et je trouve une tache rouge de brique pilée qui fera l'affaire. Je commence par installer une spirale de baies rouges, entourée à gauche par du lierre et à droit par un semais de fleurs mauves cueillies sur un buddleïa, le fameux arbre aux papillons. Au passage" j'épingle" une de ses fleurs avec des graines de coquelicot.
Les nuages s'accumulent au-dessus de ma tête. Je suis en immersion dans les bruits de la ville, murmure et bruits de klaxon qui s'échappent des rues avoisinantes où les voitures circulent. Pourtant, je suis seul au beau milieu de cette friche. No man' s land que personne ne franchira, le temps de ma présence, ici. Intéressant comme situation à condition qu'elle ne s'éternise pas.
Je termine ma spirale et monte sur les restes d'une très large dalle en béton armé qui devait recouvrir le sol et recevoir des bâtiments. Elle a échappé aux démolisseurs. Devant moi, dans cette dalle, un rectangle en creux d'un mètre par vingt cinq centimètre et de quinze centimètres de fond, dans le quel est posé un morceau de bois vermoulu. Ce trou devait très probablement recevoir l'un des piliers des hangars qui existaient ici, avant la démolition. On dirait une petite tombe, où bien encore, un totem que je vais orner. Ce travail est très intéressant. Il me permet de lier le passé de cette zone portuaire aux essences de fleurs présentes, qui poussent et colonisent ce terrain vague. Je termine le tout par un entourages en éclats de pierre de Caen.
Je réalise ensuite une composition dans un cercle avec des buddléïas ( non montrée, ici). Il commence à pleuvoir. Après cette période de sècheresse, je revois la pluie avec plaisir. Je retrouve mes souvenirs de jardiniers que je partageais avec mon père, sans craindre l'averse quand il fallait terminer un travail.
Je commence à élever un cairn qui sera mon dernier travail car la fin de journée s'annonce. Je reviendrai demain matin pour le terminer.
Dans ce long chemin parcouru à pratiquer le land art depuis tant d'années, je m'efforce de m'inscrire dans l'oubli de mes travaux passés. Je ne voudrai comme référence que l'instant du travail. Mais la raison s'envole et le rêve devient, réalité. Je sais bien qu'il y a plus de passé accompli que de futur à parcourir. Il y a tant de choses vécues et la solitude a tendance à faire remonter tout cela. Oublier est impossible.
" Tiens, je me souviens, dans ce petit parc aux bambous, les bancs étaient tous vides, ce jour là et j'avais amené avec moi quelques globes récupérés dans l'éclairage urbain que la ville avait changé. La lumière était particulièrement douce sur le tas de sable, un peu dorée. Je suis sûr que vous avez déjà vu ça, une lumière dorée. Et j'avais posé tout simplement ce globe diaphane sur le sable puis posé en travers, des sarments de branches de cornouiller rouge, en travers. Cela m'avait suffi pour y voir le monde, la planète. Rien que ça...et j'en avait ressenti un vrai bonheur.
C'est rare les journées où tout se passe bien. En début d'après -midi, je rejoignais cette friche lorsque j'ai rencontré une poule d'eau, écrasée au beau milieu de la route. Impossible de m'arrêter avec la circulation. J'ai regretté de ne pas l'avoir enterrée plus dignement. C'est si triste, un oiseau mort.
Roger Dautais
Tu te caches parmi les ruines de l'eau. *
Je te suis
au-delà des autoroutes
de l'autre côté
des cartes routières.
Je lis ton nom
dans les passeports
à l'encre invisible.
Je t'entends dans le silence
au milieu de la respiration des horloges.
si je t'oublie lorsque les gens
clouent des pankakes aux sols
mettent le feu aux maisons de poupées
& égorgent les rivières avec des matelas
je me souviens de toi, parce que
les sternes migrant trois semaines
peuvent dormir dans les airs
& le requin doit bouger pour respirer
je veux te donner l'or de mon esprit
& l'argent de mes cuisses
c'est lorsque le hibou
dans mon crâne se réveille & s'étire
après des rêves qui ne se
dissolvent pas dans la lumière du soleil
c'est le corbeau
rapportant une bague égaré
c'est la colombe retournant à l'arche
c'est ce qu'ils
ont peint sur le mur des grottes
l'estomac en plomb de la naissance
l'engin de lumière dans un battement de cœur.
Tom Cusson ( poète Américain de la Beat Beneration )
*" You Hide among ruins of water "
Les nuages s'accumulent au-dessus de ma tête. Je suis en immersion dans les bruits de la ville, murmure et bruits de klaxon qui s'échappent des rues avoisinantes où les voitures circulent. Pourtant, je suis seul au beau milieu de cette friche. No man' s land que personne ne franchira, le temps de ma présence, ici. Intéressant comme situation à condition qu'elle ne s'éternise pas.
Je termine ma spirale et monte sur les restes d'une très large dalle en béton armé qui devait recouvrir le sol et recevoir des bâtiments. Elle a échappé aux démolisseurs. Devant moi, dans cette dalle, un rectangle en creux d'un mètre par vingt cinq centimètre et de quinze centimètres de fond, dans le quel est posé un morceau de bois vermoulu. Ce trou devait très probablement recevoir l'un des piliers des hangars qui existaient ici, avant la démolition. On dirait une petite tombe, où bien encore, un totem que je vais orner. Ce travail est très intéressant. Il me permet de lier le passé de cette zone portuaire aux essences de fleurs présentes, qui poussent et colonisent ce terrain vague. Je termine le tout par un entourages en éclats de pierre de Caen.
Je réalise ensuite une composition dans un cercle avec des buddléïas ( non montrée, ici). Il commence à pleuvoir. Après cette période de sècheresse, je revois la pluie avec plaisir. Je retrouve mes souvenirs de jardiniers que je partageais avec mon père, sans craindre l'averse quand il fallait terminer un travail.
Je commence à élever un cairn qui sera mon dernier travail car la fin de journée s'annonce. Je reviendrai demain matin pour le terminer.
Dans ce long chemin parcouru à pratiquer le land art depuis tant d'années, je m'efforce de m'inscrire dans l'oubli de mes travaux passés. Je ne voudrai comme référence que l'instant du travail. Mais la raison s'envole et le rêve devient, réalité. Je sais bien qu'il y a plus de passé accompli que de futur à parcourir. Il y a tant de choses vécues et la solitude a tendance à faire remonter tout cela. Oublier est impossible.
" Tiens, je me souviens, dans ce petit parc aux bambous, les bancs étaient tous vides, ce jour là et j'avais amené avec moi quelques globes récupérés dans l'éclairage urbain que la ville avait changé. La lumière était particulièrement douce sur le tas de sable, un peu dorée. Je suis sûr que vous avez déjà vu ça, une lumière dorée. Et j'avais posé tout simplement ce globe diaphane sur le sable puis posé en travers, des sarments de branches de cornouiller rouge, en travers. Cela m'avait suffi pour y voir le monde, la planète. Rien que ça...et j'en avait ressenti un vrai bonheur.
C'est rare les journées où tout se passe bien. En début d'après -midi, je rejoignais cette friche lorsque j'ai rencontré une poule d'eau, écrasée au beau milieu de la route. Impossible de m'arrêter avec la circulation. J'ai regretté de ne pas l'avoir enterrée plus dignement. C'est si triste, un oiseau mort.
Roger Dautais
Tu te caches parmi les ruines de l'eau. *
Je te suis
au-delà des autoroutes
de l'autre côté
des cartes routières.
Je lis ton nom
dans les passeports
à l'encre invisible.
Je t'entends dans le silence
au milieu de la respiration des horloges.
si je t'oublie lorsque les gens
clouent des pankakes aux sols
mettent le feu aux maisons de poupées
& égorgent les rivières avec des matelas
je me souviens de toi, parce que
les sternes migrant trois semaines
peuvent dormir dans les airs
& le requin doit bouger pour respirer
je veux te donner l'or de mon esprit
& l'argent de mes cuisses
c'est lorsque le hibou
dans mon crâne se réveille & s'étire
après des rêves qui ne se
dissolvent pas dans la lumière du soleil
c'est le corbeau
rapportant une bague égaré
c'est la colombe retournant à l'arche
c'est ce qu'ils
ont peint sur le mur des grottes
l'estomac en plomb de la naissance
l'engin de lumière dans un battement de cœur.
Tom Cusson ( poète Américain de la Beat Beneration )
*" You Hide among ruins of water "
Belle, Roger! Félicitations pour votre talent et la sensibilité.
RépondreSupprimerMerci pour votre visite mon blog. Utilisez le traducteur de Google et vous pouvez lire les messages.
Je suis en train d'apprendre le français car mon gendre est Français et j'ai une petite-fille et un petit-fils franco-brésiliens.
Salutations de Rio de Janeiro, Brésil.
Merci de m'avoir permis de découvrir ce poéte Tom Cusson. Ce texte me plaît énormément...
RépondreSupprimerCet astre blanc sur ciel d'or aux nuages filaments rouges me parle aussi !
La poule d'eau sait sûrement que tu avais de bonnes intentions et cela lui allége sa mort ...
Roger,
RépondreSupprimercomme d'habitude votre travail est magnifique!
J'ai aimé l'utilisation de couleurs ... violet, rouge, tout vert, beige... soient aussi harmonieuses que nature ...
des boules de lumières également introduit sur "light" pour les compositions.
J'ai aimé tous! Félicitations!
grtande un câlin
"C'est rare les journées où tout se passe bien..."
RépondreSupprimerCombien c'est vrai, Roger, et pourtant, croisons les doigts, peut-être qu'aujourd'hui...
Allez, je te souhaite une journée parfaite !
Norma
Il faut des jours parfaits et des jours moins parfaits pour faire une vie, sans regrets.
RépondreSupprimerFIL ? Je suis jalouse ! ;-)
Bonjour, Roger.
RépondreSupprimerJe suis bien dans ton univers de pensée et tes projections d'idées, fussent-elles éphémères, parce que je me sens libre.
Libre de tout.
Merci beaucoup.
En fraternité
Lau Milesi,
RépondreSupprimerMerci de vos encouragements. J'aime ces alliances entre deux peuples et quand ils se concluent par une naissance, c'est encore mieux.
J'utilise parfois le traducteur GOOGLE mais j'avoue que parfois, c'est catastrophique. Malgré tout, quand on ne connait pas du tout la langue, au moins peut-on se rapprocher du sens d'un texte.
Bel été en création pour vous, à Rio de Janeiro.
Roger
Artemisia,
RépondreSupprimerTrès heureux de lire tes mots ici. Je suis comme toi, j'aime beaucoup Tom Cusson et en particulier toute la poésie de la Beat Generation Américaine.
Merci aussi pour tes encouragements.
Roger
Denise Scaramai
RépondreSupprimerMerci. C'est vrai, j'ai composé cette installation à la spirale rouge tant les couleurs présentes m'ont parues s'accorder. Dans mon idée, c'était comme peindre "in situ". C'est incroyable le bonheur que je ressens à ce moment qui est bien différent d'un travail sur le sable, par exemple.
J'insiste encore une fois pour que mes lecteurs découvrent aussi ton très beau travail de peintre sur ton blog Brésilien.
Belle journée...
Roger
Norma,
RépondreSupprimerJe rentre à la maison après être allé tôt ce matin, terminer le blog d'hier. Il vient de s'écrouler après avoir atteint une hauteur de 1.50 mètre. Ce n'est pas grave, juste un incident de land art, très courant. Cet après midi, je vais me diriger en direction des plages. Le temps est frais, 17° dans l'air, avec un petit vent. Je devrais être tranquille.
Je n'ai jamais cherché une journée parfaite, mais plutôt, une journée équilibrée.
Je suis content de te relire ici, au retour de tes vacances.
Belle fin de journée à toi,
Amitiés,
Roger
Oh qu'ils sont rutilants ces petits bonheurs et tellement communicatifs... comme des sourires!
RépondreSupprimerun coup de coeur particulier pour la composition (non 100% naturelle) avec la boule japonaise dans le cadre doré... surréel, éphémère (à moins que ce ne soit une photo de ta cuisine?... moi aussi j'ai mis ce luminaire partout chez moi) et tellement poétique,
Mille Mercis cher Roger!
Roger, j'emploie souvent cette métaphore du temps: "Si je prends un mètre et mesure mon temps écoulé, la distance qu'il me reste s'amenuise... mais je la surmonterai...
RépondreSupprimerJe m'accorde encore un "bofutur" et sait jouir de l'instant présent."
Tes créations ont ce pouvoir d'être hors du temps... mais si présentes !!! Merci de ce partage.
Bisous.
cieldequimper, Je respecte ton orthographe, je devrais dire, ta composition choisie pour titrer joliment ton blog, malgré le correcteur d'orthographe qui manque bien de poésie !
RépondreSupprimerMerci de ton commentaire "sans regrets" comme une certaine chanson d'Edith Piaf.
Bonne semaine et à bientôt,
Roger
herbert,
RépondreSupprimerLibre de tout...c'est un peu exagéré. Tu sais, la vie a ses contraintes qu'il faut bien accepter, m^me en étant très libre.
Bonne fin de semaine à toi, Herbert,
Amitiés.
Roger
Oh, la septième image, poisson invitant au voyage sous-marin, oeil ouvert sur l'au-delà des apprences, magnifique !
RépondreSupprimerTu as sans doute passé une très bonne journée, merci pour le poème de Tom Cusson, et tes images à rêves, si prégnantes. Bonne semaine, je m'absente un peu.....:)
Un nouveau billet de Roger c'est un petit bonheur à soi tout seul... tes compositions, tes photos, tes textes, ton poème, autant de petits délices à déguster sans modération. Et l'on découvre, un peu surpris, que ces photos presque "éthérées" sont prises dans un environnement pas forcément toujours très romantique... passionnant de se situer dans le "contexte" !
RépondreSupprimerQuant à dire ce que j'ai aimé, ou préféré, mais tout !! avec une petite mention spéciale au budléia (orth simplificatrice !!) piqué de coquelicots comme une poupée destinée à faire des maléfices !!
Mes petites filles, 12 ans, ont découvert dans une colo écolo, le land art, voilà c'est tout, je suis contente.
RépondreSupprimerPlein de poésie pour ce W.E.
Viviane
alterdom,
RépondreSupprimerPour te dire franchement, je n'ai rien emprunté à mon mobilier de cuisine pour réaliser ces installations. Tous les objets avec qui je travaille, de temps en temps, ont été trouvés, lors de mes voyages ( m^me la mallette de jeux dont j'ai montré quelques réalisations tirée de ces objets) et lors de mes marches. Je les "use" puis quand ils ne représentent plus rien pour moi, je les oublie.
Voilà, chère Alterdom.
Bonne soirée,
Roger
Marité,
RépondreSupprimerBien tourné ton commentaire. Il m'a fait grand plaisir.
Merci
Roger
Your work touches my heart so much. So full of spirit..How I wish I could read the words you write.
RépondreSupprimerPleasure.
Katelen
Michelaise,
RépondreSupprimerOui, c'est vrai, l'environnement n'est pas forcément extraordinaire mais dans cette banalité, je trouve le détail qui va attirer mon attention puis suffire à m'inspirer, comme ces taches de couleurs pour la spirale. Petit rectificatif, je n'ai pas piqué dans la fleur de budleïa, je suis passé entre les fleurs, délicatement et me suis contenté de mettre les tiges de de pavot en équilibre précaire à cause du vent, ce jour là. Ce jour là, pas de maléfices en vue !
Merci pour ton long commentaire.
Roger
Sérénité,
RépondreSupprimerCertains enseignants, de la maternelle à la faculté ont pris goût au land art. Il m'est arrivé très souvent de travailler avec des écoles, lycée, et fac. Ces expériences peuvent être intéressantes quand elles sont bien menées. On peut juste regretter que cet art soit enseigné parfois par des personnes sans grande expérience au détriment de ceux qui assistent à ces travaux.
J'espère que tes deux petites filles en auront gardé un bon souvenir. En tous les cas, je les encourage à regarder des sites land art, à s'en inspirer et à pratiquer le plus possible.
Merci pour ton passage, ici.
Bon week-end,
Roger
Anne des Ocreries,
RépondreSupprimerMerci pour le compliment. Ah!Oui, tu apprécie comme moi ce très beau poème de Tom Cusson. ça me fait plaisir, je trouvais qu'il accompagnait tellement bien mes "images".
Bon voyage et à bientôt..
Roger
Poetic Artist,
RépondreSupprimerThank's for your comment. I wish that you learn my words i write.Perhaps with help.
Best wishes,
Roger
Bonsoir Roger,
RépondreSupprimerCe globe, avec ces sarments de branches de cornouiller rouge disposés en travers, me plaît énormément, ainsi que toutes tes autres oeuvres.
Merci infiniment de nous offrir cet art, si beau, et si pur.
Bonne soirée à toi, Roger.
Tes commentaires attentionnés pour chacun de tes "émerveillés" sont aussi doux que tes images, Roger;
RépondreSupprimerle "poisson" d'anne est pour moi un oeil emprunté à Horus,
quant à la sphère veinée de rouge qui le surplombe, j'y vois un oeil de boeuf...
j'ai bien aimé ton expression "les objets avec QUI je travaille"...ils ont donc bien une âme, pour toi comme pour le poète...
alterdom,
RépondreSupprimerà propos de commentaires, je dois dire qu'ils me surprennent pratiquement tous. Il y a un an, je ne connaissas aucun blog. Les commentaires sur mon travail, je les avais en direct, pendant mes expos de photos, ou pendant les ITW télévisés, radiophoniques ou de presse écrite. Je les avais bien entendu, comme cet après-midi,par exemple, alors que je terminais une installation sur une plage Normande par une Américaine et un Français en excursion. Mais jamais je n'aurai cru vivre cela au jour le jour. Je les lis avec plaisir et la distance qu'il faut aussi car je dois et avant tout, me consacrer à mon travail.
Oui, c'est vrai pour moi, je ressens la vie présente dans toute chose, bizarrement. En cela, je comprends très bien la philosophie animiste. Rappelle-toi la phrase de Gilles Deleuze que tu as inscrite à la première page de ton blog LOCOPORTRAIT , je me la fais mienne, en tout bien tout honneur.
Bonne soirée et à bientôt,
Roger
J'aime ce globe doucement déposé sur le sable doré, avec ces sarments de branches de cornouiller rouge disposés en travers, il contient à lui seul un monde léger et subtile.
RépondreSupprimerEt cette horloge qui dicte le temps aux terres désschées ...
Belle expression de ton art Roger.
Très amicalement.
Voyant tes réalisations, séduite et même subjuguée, grandit en moi le désir de composer de tels tableaux! A suivre?
RépondreSupprimercette horloge du temps fossile
RépondreSupprimersur l'étendue craquelée..
après tes couleurs déployées comme des signes..
en lisant ta découverte de cette poule d'eau sur la route , j'ai repensé à cet animal inconnu , peut-être une martre, que j'ai ramassé il y a 3 jours au bord de notre route , foudroyé par une voiture , certainement , pelage gris brun fumée , longue queue fournie,
encore tiède et doux , museau pointu. je l'ai déposé dans le fossé , dans l'herbe pour éviter que les prochains véhicules ne l'écrasent..
ce n'était guère utile , mais bon.
J'ai été très touchée par tes mots sur mon dernier billet, merci Roger.
u make a pure and beautiful art! amazing style...
RépondreSupprimerbravo roger!
sandra
:] oOo
*** Hello Roger ! :o) En ce vendredi matin je te souhaite une agréable fin de semaine ! et je te remercie pour ton message chez moi. :o)
RépondreSupprimerTon post est beau. J'aime beaucoup ce que tu réalises, c'est formidable ! :o)
Merci aussi de nous expliquer comment tu réalises tes ouvres et le texte de Tom Cusson est très touchant.
GROS BISOUS à toi Roger ! :o) ***
Fanzesca,
RépondreSupprimerJ'ai aimé ces moments de création lorsqu'elles me sont apparues "possibles" dans cette solitude habitée par la nature environnante.
Des instants précieux pour moi.
Avec mon amitié,
Roger
Mina,
RépondreSupprimerJ'espère bien Mima, que tu franchiras le pas. C'est l'été, profite en!
à bientôt,
Roger
croukougnouche,
RépondreSupprimerJe crois que c'est un geste honorable vis a vis des animaux, sans doute pas compris par tout le monde mais qu'importe.
Bizarrement, parfois, j'ai une overdose de couleurs l'été et je me réfugie dans des endroits monochromes pour réaliser des variantes d'installations plus dépouillées de ce luxe. La même chose m'arrive en automne, mais ça ne dure pas.
Merci de ton passage, ici et à bientôt,
Roger
Sandra.d.
RépondreSupprimerThank's for your nice comment and welcome in "Le Chemin des Grands Jardins".
Best wishes, Sandra
Roger
Hello Nancy,
RépondreSupprimerIl me semblait naturel de suivre l'aventure de ton nouveau blog parisien qui sera sans doute très différent de "Sénégalissime" mais animé avec la même passion.
Ici, je ne montre qu'une partie de mon travail mais il faut d'abord que je le réalise. Hier j'étais sur la côte de Nacre où j'ai fait des installations maritimes. Je n'ai pas encore eu le temps de regarder mes photos, que déjà ce matin, je vais animer mon atelier d'art thérapie où j'accueille des personne âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer. Une expérience passionnante et humaine qui dure depuis 8 ans. Bon week-end,
Je t'embrasse,
Roger
merci d'être venu déposer les petits cailloux qui m'ont mené jusqu'ici je pars en Normandie pour quelques jours mais j'ai noté le chemin à bientot
RépondreSupprimerEt moi qui ne savais pas que tu existais !
RépondreSupprimerBonjour ami artiste, et merci d'être passé me voir....
Je ne saurais dire laquelle de tes compositions est la plus belle, car tout est découverte pour moi...peut-être un faible pour l'horloge dans son univers craquelé ? ...la lanterne dans son cadre aussi !....chapeau, j'ai tout admiré.
Merci et à bientôt.
Je trouve que tes compositions de land art devraient également s'appeler du "life art" tant la vie présente, passée, future existe dans ce que tu fais.
RépondreSupprimerLaurence,
RépondreSupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands jardins et bon séjour en Normandie que je quitte pendant quelques jours, histoire de retrouver ma Bretagne.
à bientôt,
Roger
Solveig,
RépondreSupprimerLe monde est peuplé d'inconnus et j'en fais parti.
Sans y passer ma vie, je consacre un peu de temps aux autres et vais les découvrir sur la toile. C'est ainsi que j'ai découvert, moi aussi, que tu existais !
Belle journée à toi et merci de ton beau commentaire.
Roger
J'aime celle du temps qui passe sur le sol craquelé. J'aime beaucoup tes créations, Roger. Je suis surprise à chaque visite sur ton blog! Bises.
RépondreSupprimerEpamin',
RépondreSupprimerLe land art , tel que je le pratique me voit travailler tout le temps au contact du vivant. Quant à la vie, toi qui connais un peu les coulisses d'ici, comment veux-tu qu'elle ne soit pas présente. C'est un tout et que cela se voit ou se sente, me plait beaucoup. Venant de toi, cela me touche encore beaucoup plus.
Amitiés,
Roger
Olivia,
RépondreSupprimerTa surprise me " surprend " et m'enchante à la fois. Parfois, j'ai du mal à réaliser tous ces commentaires.
Amitiés,
Roger
Magnifica la cornice sospesa al ramo che incornicia il paesaggio... e l'orologio con il tempo che passa sul terreno screpolato... e tutto il resto, non saprei cosa scegliere, è tutto così poetico e pieno di ispirazione!
RépondreSupprimerChristina Dalla Valentina.
RépondreSupprimerMerci de ton commentaire amical. Lorsque je regarde ce que tu fais en peinture après simplement quelques années de pratique, je ne peux que t'encourager à poursuivre et j'invite mes lecteurs à découvrir ton blog consacré à ta peinture.
Belle fin de semaine,
Roger
Bonsoir et oui tu ne seras pas loin de moi. Et j'espére que tu vas en profiter.Tu si=ais je n'y suis jamais allée mais j'espére y passer un jour . je te souhaite donc de belles journée et que te dire encore sur ces photos.
RépondreSupprimerQue c'est magnifique
Voir le monde comme une caverne d'Ali Baba, s'émerveiller d'un presque rien, voilà ce que je ressens exactement en regardant tes superbes photos! Merci Roger!
RépondreSupprimerA bientôt
Enitram,
RépondreSupprimerOui, c'est une démarche volontaire que d'aller vers le dépouillement de moyens(sauf exception)pour trouver l'expression spontanée qui s'inscrira dans l'environnement. C'est parfois surprenant comme sur cette dalle de béton mais tous les éléments étaient présents dans ce terrain vague. Il m' juste fallu les ramasser puis les assembler.
Bon week-end
Roger
Une lanterne dans le cadre.
RépondreSupprimerJe l'aime.
Il semble se fondre dans un paysage ...
Merci de montrer les beaux ouvrages.
De l'Extrême-Orient.
Salutations.
ruma
*** En ce dimanche matin c'est avec plaisir que je viens te souhaiter une belle journée Cher Roger :o) C'est formidable ce que tu fais auprès des personnes atteintes par la maladie d'Alzheimer ! Ton art thérapie doit beaucoup leurs apporter. Mon papa a cette maladie depuis ' ans déjà et je suis sensible à ce que tu fais, oui, vraiment !
RépondreSupprimerJ'imagine que tes photos prises sur la côte de Nacre doivent être sublimes ! :o)
BISOUS BISOUS BISOUS à toi Roger et bon dimanche !!!! ***
Ca ne doit pas être évident à appliquer, comme philosophie de travail que d'arriver avec un esprit neuf sur chaque nouvelle installation... Faire abstraction de ce qui tu as déjà réaliser, tout ça... Chapeau ; c'est tellement tentant de poursuivre ou reprendre quelque chose qui a déjà plu...
RépondreSupprimerParmis tes clichés du jour, j'adore vraiment énormément celui de la boule en papier de soie et du cadre suspendu à la branche. Il est tellement dépouillé et surréaliste... J'adore...
Merci de continuer à me faire découvrir le Land art avec autant de passion.
Ruma, Jz suis heureux de te voir ainsi apprécier mon travail car j'ai le même sentiment pour le tien et pour ton pays, le Japon que j'aime beaucoup.
RépondreSupprimerBel été à toi,
Roger
Je comprends ce que tu peux vivre avec ton père. Accompagne le, le plus longtemps possible,
RépondreSupprimerc'est si important pour vous deux.
Belle soirée à toi,
Je t'embrasse,
Roger
Tsuki,
RépondreSupprimerComme tu le dis, ce n'est pas évident, mais come j(ai toujours l'impresion de ne pas avoir faite grand chose, je me sens encore l'esprit neuf et asez disponible pour créer d'autres installations.
Je pense que c'est un peu, come l'écriture, chez toi. Tu as déjà vu tous les mots mais tu les agencese de façon nouvelle à chaque fois.
Notre point commun doit se situer à peu près par là.
Très amicalement depuis la Bretagne où j'assiste aux fêtes celtiques de Lorient.
Roger
Fabulous
RépondreSupprimergood
creations
*** Bonjour à toi Roger, BON DÉBUT DE SEMAINE et GROS BISOUS ! :o) ***
RépondreSupprimeryour work is an inspiration! love it!
RépondreSupprimerbonsoir Roger ! tes photos ton art, textes et poèmes! ils sont toujours aussi agréable à regarder et a lire ! j'adore les compositions naturelles que tu crées. Elle sont remplie de vie et de joies surréalistes ! voila Roger je te souhaite une bonne soirée ! amitié !
RépondreSupprimerskizo,
RépondreSupprimerMerci de ta visite et à bientôt sur ton blog,
Roger
Nancy,
RépondreSupprimerJe passe quelque jours au pays de la musique de la danse et de la poésie, je veux dire la Bretagne où je suis né. Autant te dire que tout m'inspire, ici qu'il me faudra traduire dans divesr travaux à venir. Merci pour ton commentaire amical.
Je t'embrasse,
Roger
em,
RépondreSupprimerTrès heureux de te rencontrer sur Le Chemin des Grands Jardins. Merci de ton commentaire et à bientôt,
Roger
JOSHARTYPICO,
RépondreSupprimerSalut voyageur et artiste. Merci de ton passage ici et de tes mots d'amitié.
Bonne semaine à toi,
Bien
Hello Roger, your images are always amazing to look at. Thank you for sharing them such serenity in gazing at them.
RépondreSupprimerWild Rose~
Wild Rose,
RépondreSupprimerThank's for your comment.
Best wishes,
Roger
Tre bone,
RépondreSupprimersorry do not know much France.
But I do LOVE the way you play with the plants and make very nice and good photos!!!!!
Maria Berg
je vous découvre vraiment quel cadeau matinal où la beauté vous saissit jusqu'aux larmes je ne pourrai plus regarder la nature de la même manière
RépondreSupprimermerci de votre talent et de nous l'offrirà bientôt