In memoriam...
La mer sera haute dans trois heures lorsque je mets les pieds sur l'estran. Elle a fait un bon nettoyage de sable et découvert un très grand nombre de pierres. Ici, pratiquement pas de touristes, juste des chiens en balade et moi, de temps en temps. Il ne faut pas troubler la tranquillité du parisien de passage. D'emblée, je sens bien la construction d'un cairn, assez trapu, puisque la base fait quatre mètres cinquante de périmètre, ce qui est déjà beaucoup. car je vais l'élever jusqu'à une hauteur de un mètre quatre vingt. Je travaille avec de très grosses pierres et au bout d'une demi heure, j'ai utilisé tout ce qui peut l'être. dans un rayon de dix mètres Après, cela devient plus difficile,. Il me faut aller de plus en plus loin et porter ces grosses pierres une par une en assurant chacun de mes pas sur un sol dangereux. C'est à cause de le mer que tout cela arrive. Le dialogue s'établit dès que je la vois. Je travaille pour elle. Elle m'encourage de son bruit sourd produit par les vagues. Elle approche, je la regarde...Quel spectacle. J'aime travailler en sa compagnie. Parfois je m'arrête pour souffler. Je regarde l'horizon. Je pense à lui depuis qu'il est parti. Je garde cette dernière image, de lui, allongé dans son beau costume gris. Je lui parle aussi du bon temps lorsque nous étions à travailler ensemble dans le jardin, parfois sans dire grand chose, juste dans les gestes d' horticulteur. Tu m'apprenais la taille des arbres fruitiers, puis le bouturage, les greffes, les semis. C'était passionnant. On regardait les saisons passer. Il fallait bien s'y plier. A qui d'autre veux-tu que je pense aujourd'hui alors que je termine ce cairn et que la mer vient le cerner pour l'emmener dans ses souvenirs. Pour qui ferais-je le choix d'autres travaux à présenter ici,et que voudrait dire cette photo d'oyats peignes comme des cheveux par un vent de noroît. Tu sais bien que les souvenirs sont comme la marée, ils vont et viennent. Ils t'envahissent et puis, ils disparaissent. Ça dépend des jours, des heures. On ne les commande jamais. Certains départs, tu les encaisse, tu fais comme si rien n'avait existé avant. D'autres, tu te les prends en plein cœur et c'est très dur de les digérer. Je sais bien qu'il fallait que tu partes, mais je ne m'y fais pas.Tu sais bien , aussi que j'ai toujours fait ça, offrir mes travaux , les dédicacer, parce que je trouve que c'est mieux ainsi. Hier, c'est à toi que je pensais en travaillant, aujourd'hui c'est à toi que j'offre ce cairn, Papa.
Roger Dautais
à Marie-Claude...
Je ne possède que le temps qu'il me reste à vivre. Est-ce trop ?
Je contemplais les oyats peignés
comme des cheveux
par le vent de Noroît.
Sous la pleine lune
une carpe koï
me regardait, rouge sang.
Ici l'été bascule
dans les blés couchés
L'alouette élève sa joie dans le ciel.
Le rossignol chantait
déjà les blés murs se couchaient
les beaux jours, aussi.
J'irai dans les nuages
boire la rosée divine
en attendant la pluie.
Roger Dautais
le 26 juillet 2010 en Normandie
Roger Dautais
à Marie-Claude...
Je ne possède que le temps qu'il me reste à vivre. Est-ce trop ?
Je contemplais les oyats peignés
comme des cheveux
par le vent de Noroît.
Sous la pleine lune
une carpe koï
me regardait, rouge sang.
Ici l'été bascule
dans les blés couchés
L'alouette élève sa joie dans le ciel.
Le rossignol chantait
déjà les blés murs se couchaient
les beaux jours, aussi.
J'irai dans les nuages
boire la rosée divine
en attendant la pluie.
Roger Dautais
le 26 juillet 2010 en Normandie
*** Bonsoir Roger ! :o) Venir sur ton blog c'est faire un voyage. C'est entrer dans un autre monde, un monde fait de ton art, de cairn, de la nature, de couleurs harmonieuses, de sentiments, de mots qui accompagnent le tout à merveille ... merci pour ce voyage Roger ! C'est SUPERBE ! :o) *** BISOUS ! ***
RépondreSupprimerD'abord attirée par les mots "La mer sera haute dans trois heures"... J'aime lire des textes qui parlent des marées, car ils sont forcément écrits par des gens qui, ayant conscience de leur inexorable accomplissement, ont une vision plus réaliste du quotidien.
RépondreSupprimerPuis vos photos, elles sont magnifiques ces oeuvres éphémères et pourtant si soignées, tellement bien mise en scène, pour notre plaisir et pour celui des promeneurs qui auront la chance de les croiser.
Enfin votre texte, Roger, si sensible, si juste, si "vivant" aussi, paradoxalement. Votre père n'aurait pu s'empêcher de verser une petite larme d'émotion s'il avait eu la chance de le lire.
Très émouvant. Merci de nous faire partager cette évocation d'une belle complicité de père avec son fils par delà la séparation ...
RépondreSupprimer""MERCI"",
RépondreSupprimerROGER,
pour ce si beau partage,
si ""plein"", d"émotions...
DOUCE SOIREE A TOI ....
les pierres , non semées mais rassemblées , offrande , comme une vie bien remplie ,
RépondreSupprimerrepère dans le temps ,
talisman contre l'oubli .
l'amour des invisibles nous entoure
ainsi que l'air et le vent.
Communion et présence .
Mon père aussi me manque, je suis certaine qu'on avait encore tant à se dire.....
RépondreSupprimerJ'ai pris chacune de tes images comme un joyau, avec l'Harmonie en elles, et une sorte de sérénité qui réconforte ; on oeuvre parfois comme on prie, ou comme d'autres prient, ça dépend....c'est vrai, c'est l'intention derrière le geste qui porte la valeur.
Merci, Roger, pour tout ce beau travail.
Un très bel hommage à votre père aimé et qui vous a transmis la beauté des choses simples mais tellement bien mises en valeur par vous!
RépondreSupprimerLes souvenirs qui vont qui viennent comme la marée, cette idée me plaît!
A bientôt l'artiste!
Roger vous dites très tristement "Je sais bien qu'il fallait que tu partes" Je comprends. Je me souviens que Serges Gainsbourg disait aussi au décès de sa mère, je crois "que c'était normal, mais inadmissible"
RépondreSupprimerMoi je trouve aussi, que c'est inadmissible...
Les gens que l'on aime et qui sont partis,ça fait un peu comme vos cairns, les pierres se posent les unes sur les autres,pour faire quelque chose de très solide en nous...c'est à ça que je pense en ce moment.
C'est bien que vous puissiez faire ces beaux cadeaux à votre père...
Les pierres et les fleurs, le sable et la mer, et puis le ciel, vous ont vus ensemble...
A bientôt sur vos chemins Roger.
Qu'est-ce qu'un magnifique hommage à votre papa, je suis juste les larmes aux yeux sur la beauté de la chose ... Merci pour cette ...
RépondreSupprimerRoger, pour moi je vis dans une métropole,
RépondreSupprimerlire votre texte et d'admirer ses œuvres est un privilège!
parce que je peux sentir si proche de la mer,
et profiter de tous les sens
tout ce que lui et que vous nous offrez!
juste pour remercier ...
hugs
Nancy,
RépondreSupprimerJe n'attendais pas d'autre commentaire de la grande voyageuse que tu es. Merci d'avoir prévu une étape pour Le Chemin... Belle journée au Sénégal. Je t'embrasse.
Roger
Michelaise,
RépondreSupprimerL'horaire des marées, l'orientation d'une installation, la météo, l'axe de la course du soleil, la conscience d'un mouvement planétaire m'intéressent et je les prends en compte très souvent pour réaliser mes travaux. J'ai ainsi l'impression de me rapprocher encore plus de la nature.
Je vous remercie pour ce long commentaire.
Roger
Artemisia,
RépondreSupprimerJ'ai écrit ce que j'avais ressenti. Merci de votre passage, ici.
Roger
Claire,
RépondreSupprimerJe ne conçois pas la création sans partage dont le premier est avec la nature. Merci et à bientôt,
Roger
croukougnouche,
RépondreSupprimerJe serai incapable de dire exactement ce qui me déclenche cette idée de réaliser un cairn. C'est une forte attirance pour un lieu et l'irrésistible envie de bâtir malgré le caractère éphémère de l'entreprise. A ce moment, je rentre dans une sorte d'oubli provisoire, de gestes mécaniques, puis la conscience revient de créer pour une personne. Je vis la même chose avec mes spirales.
Merci pour ton commentaire et bonne journée.
Roger
Anne des ocreries,
RépondreSupprimerTes mots ont une justesse qui te ressemble. Ils me touchent beaucoup et je t'en remercie.
Roger
enitram,
RépondreSupprimerJe vis ces instants, sans calcul. Ils me dépassent. Mes mots, je les ressens parfois, comme maladroits. Ce sont les miens. ils viennent pour compléter mes gestes.Je ne parle pas de mes silences, terribles parfois, hantés, aussi. Il faut vivre avec.
Merci pour votre commentaire.
Roger
Danielle,
RépondreSupprimerJe pense souvent à ce qu'ont pu voir ou vivre les vieilles personnes que l'on dit "témoins de leur temps". Je pense cela aussi des pierres avec lesquelles je travaille, les arbres, l'eau, la lumière et c'est réconfortant de les savoir chargés de la mémoire du monde. On se sent porté par une énergie. Il faudrait s'en tenir à cette sagesse, mais pour moi, elle n'est que passagère.
Merci pour ces très belles lignes écrites ici avec beaucoup de sensibilité.
Roger
Penser à eux, les évoquer .. se souvenir, et les faire vivre simplement, dans nos gestes, nos moments de vie.
RépondreSupprimerC'est des prières vivantes, qui animents nos morts de mille vies.
bonjour Roger dédicacer ses travaux c'est un réflexe que l'on perd en passant sur cette terre...vous me rappelez que dés que je chante en me disant là c'est pour tel être, tout de suite la voix change, y a quelque chose qui se redresse en moi...c'est l'offrande qui s'anime!
RépondreSupprimertous vos travaux sont remplis de cette offrande à l'autre la vie la nature
merci Roger
Denise Scaramai,
RépondreSupprimerNon, je ne pense pas que ce soit un privilège, sauf à penser, en effet que tellement de gens sont privés de l'essentiel sur la terre : de quoi se nourrir !
Tu es aussi une artiste et tu sais que le rêve, nos pouvons l'apporter à beaucoup de personnes par notre art, au delà des mers, des océans, des barreaux de prisons, de l'oubli. Voilà ce qui est important, le partage, l'échange des cultures entre les peuples, malgré les frontières. Nous ne sommes pas là pour calculer des effets sur autrui. Il faut un minimum de générosité, beaucoup de travail et savoir parcourir son chemin jusqu'au bout.
Moi aussi, comme toi, je rêve à la mer, même lorsqu'elle n'est pas devant mes yeux, comme je rêve au désert après l'avoir vu. Nous ne sommes pas entièrement responsables de nos créations. Nous ne sommes qu'un maillon de la chaîne. Comment oublier ceux qui nous ont précédé.
Belle journée à Sao Paulo.
Je t'embrasse,
Roger
Bonjour, Roger.
RépondreSupprimerCette émotion dans les mots.
Ces érections qui s'apaisent pour retrouver les autres trèsors que la mer garde presque avec préciosité.
Ces enroulements comme des espoirs vers qui ne s'ouble jamais...
Oui, cette émotion ,mélange du verbe ,du ssouvenir et de la mer, de la main et de la terre.
Permets que je dise aussi: in memoriam.
En toute belle fraternité.
Manue,
RépondreSupprimerDes mots juste comme il faut, avec une sincérité profonde et retenue qui est la tienne.
Présence précieuse ici quand souffle l'abondance.
à bientôt, sur Le Chemin et sur Bribes, cela va de soi.
Roger
Brigitte Maillard,
RépondreSupprimerNous avons au moins ce point commun.
Merci pour votre commentaire.
Roger
J'ouvre une parenthèse pour mes lecteurs. Si vous aimez la poésie, si vous aimez ceux qui la fabriquent, cherchez sur Google : ALIGRE FM 93.1 tous les lundi à partir de 11 heures, le temps d'un été au moins, Brigitte Maillard invite ceux qui consacrent leur vie à ce genre littéraire encore trop marginalisé. ouvrez bien grand vos oreilles et le charme opère.
Qu'est-ce un hommage incroyablement belle à ton père, Roger - juste magnifiquement parlée et construit - et partagée par tous - pour cela, nous vous remercions - gypsy
RépondreSupprimerQuel magnifique post. Je découvre votre blog avec ravissement.
RépondreSupprimerHerbert,
RépondreSupprimerMerci pour tes mots d'encouragement et salut fraternel.
Ces mots directement venus des Etats Unis où vous résidez, me font très plaisir. je vous en remercie
RépondreSupprimerRoger
Gypsywoman,
RépondreSupprimerCes mots ci-dessus étaient pour vous,
Roger
Marie,
RépondreSupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins. Revenez quand vous voulez,
Roger
merci Roger d'avoir évoqué la radio, belle nuit à vous
RépondreSupprimeramitiés brigitte
Mon préféré reste le carré de caillou. Il me fait penser au slogan : et si le vrai luxe c'était l'espace. J'aime décidément beaucoup venir feuilleter ton blog ; on y trouve des choses tellement esthétiques, tellement passionnantes...
RépondreSupprimerSuperbe, comme toujours. On ne peut se lasser des promenades dans votre univers.
RépondreSupprimer*** Je viens te saluer en ce vendredi matin Cher Roger ! :o) J'espère que ta journée sera agréable, ensoleillée, une vraie journée d'été quoi ! :o) GROS BISOUS !!!!! :o) ***
RépondreSupprimerBrigitte Maillard,
RépondreSupprimerJe trouve normal de l'avoir fait après avoir écouté cette très intéressante émission de radio.
Bien amicalement,
Roger
Tsuki,
RépondreSupprimerSi le vrai luxe, et je ne suis pas loin de le penser, c'est l'espace, alors, je suis un homme comblé. En pratiquant le land art je n'en manque pas !
A bientôt sur Le Chemin...
Roger
Nancy,
RépondreSupprimerJe m'apprête à partir au travail pour rejoindre mon atelier d'art thérapie. Été comme hiver, j'y trouve ma place pour essayer d'apporter un peu de soleil dans la vie de mes patients.
Bonne journée à toi aussi, au Sénégal.
Roger
Quand la pensée donne son sens à la réalisation que la construction devient hommage, que les souvenirs suivent le rythme de marées, s'ouvre le chemin de la sagesse.
RépondreSupprimerHeureux celui qui sait prendre le temps de penser sans la peur d'être seul face lui même.
Roger, cet hommage m'a beaucoup touché et tes mots sont si justes.
Roger tu es trop génial c'est des pommes ou des tomates,
RépondreSupprimerMaïliki,
RépondreSupprimerJe te remercie pour ce très beau commentaire auquel je suis sensible.
Bonne journée à toi, Amicalement,
Roger
Flo,
RépondreSupprimerCe ne sont ni des tomates, ni des pommes mais des "fruits" du Rosa Rugosa sauvage que je trouve dans la nature, l'été. Je travaille avec pour leur forme et aussi pour leur couleur. J'ai entendu dire que certains en faisaient de la confiture. Je n'en ai jamais goûté.
Merci pour ton commentaire et à bientôt,
Roger
Je vais donc continuer ce voyage
RépondreSupprimeravec toi. Que de belles photos et bonjour l'imagination. TU as une photo qui me fait penser à un jeu Chinois mais ne me demande pas pourquoi. Ces photos ce n'est que de la beauté et je ne vois cela que chez toi. Merci beaucoup pour ces partages .
Ton blog n'est pas qu'un voyage il est du rêve pour moi
Merci
J'aime beaucoup ces chemins de fleurs qui disparaissent dans l'infini,l'esprit s'y promène,s'y perd dans les rêves.
RépondreSupprimersimplement magnifique!!
RépondreSupprimerYo have a wonderful blog! Very sensible works!
RépondreSupprimerThanks for your comment on my blog, i really appreciate it!
Regards.
Je ne peut pas dire tout ce que je sent quand je regarde son oeuvre, mais je remue la tête premièrement a gauche puis a droite une autre fois a gauche et à la fin je souri. Il y a une phrase d'un poète espagnol que dit << Llegué por el dolor a la alegría y estoy vivo>> José Hierro. ..Je suis arrivé a la joie avec le doleur, et je suis vivant... quelque chose comme ça. La vie est aussi merveilleuse que dure. Les gents qui ne sont pas suivent en nourrissant notre coeur et notre vie. Et tout ça forme partie à nous. Tous ce que vous fait c'est d'une beauté infinie. Vous avez un grand coeur.
RépondreSupprimerBonjour DAUTAIS Roger.
RépondreSupprimerLe vert de la mousse est attrayante.
Je me sens respiration de la nature ...
Belle décoration.
Calme rides semblent être les mouvements respiratoires de la terre.
Je suis heureux de votre visite à l'Extrême-Orient.
ruma
La Nature est très maline
RépondreSupprimerEt nous prodigue sans compter
Si jolies perles fines et colorées
Pour offrir aux vieilles souches
De merveilleux colliers
Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeee
France,
RépondreSupprimerHeureux de te voir continuer le voyage en ma compagnie. Beaucoup de personnes évoquent l'orient en regardant mes travaux et cela, depuis de nombreuses années. Peut-être y ai-je séjourné dans une vie antérieure.
Merci de ton passage sur Le Chemin et bon week-end à toi et à Flo.
Roger
Rejane,
RépondreSupprimerOn attendait l'orage ce jour là et tout en réalisant cette installation qui allait être détruite quelques heurs plus tard, je pensais à Marie-Claude qui m'attendait, certainement avec inquiétude. J'avais écrit un texte à ce sujet. Je ne sais pas trop où il est passé. Ton commentaire a ravivé ma mémoire. J'ai revécu cet instant passé.
Merci et bonne journée à toi.
Roger
Crissant,
RépondreSupprimerje découvre presque chaque jours et avec bonheur des blogs d'artiste comme le tien. Je savais le Brésil, terre d'accueil pour les peuples et les arts, c'est une réalité que je prends plaisir à découvrir plus en profondeur.
Merci pour ton commentaire et bienvenue sur Le Chemin.
Roger
Margot,
RépondreSupprimerJe suis très touché par tes mots ainsi que par la citation d'un poète de ton pays, l'Espagne. Je te remercie de m'avoir écrit un commentaire aussi chaleureux.
Roger
Ruma 2008
RépondreSupprimerMerci de ton commentaire très poétique comme tu sais les écrire.
Bonne journée à toi, en ton Extrême-Orient.
Roger
Bel hommage à ton Papa, Roger, pour moi c'est en forêt (Vosges obligent...)que je le retrouve, c'est lui qui m'y a guidé, qui m' a transmis cet "passion Nature" que j'ai réussi aussi à transmettre à ma fille Anne...
RépondreSupprimerChristineeeee,
RépondreSupprimerCe collier dont tu parles a été réalisé non loin d'un superbe dolmen. Pendant que je réalisais cette toute petite installation, j'avais remarqué un couple semblant se recueillir dans ce lieu. Je les abordais plus tard et ils me dirent être parisiens et venir chaque année, se ressource auprès de ce dolmen dont ils recherchaient le magnétisme. J'ai souvent observé ce genre de comportement auprès des dolmens et menhirs. Je dois dire que je le comprends très bien.
Nous avons ensuite parlé "land art". Ce fut un moment d'échange, très sympa.Merci pour ton commentaire.
Bon week-end
Roger
Hubert, Transmettre n'est pas facile, réussir dans ce domaine est une chance, surtout si cette transmission perdure.
RépondreSupprimerMerci pour ton commentaire.
Bel été,
Roger
Oui, les souvenirs vont et viennent, comme la mer, s'installent parfois même, tourmentent aussi comme elle.... J'admire votre calme courage et vos créations, si belles....
RépondreSupprimerPas grand chose à rajouter sur ce magnifique texte, sur ce qu'il dit, sur le monument élevé, dans tous les sens qu'on veut. Un père élève son fils...
RépondreSupprimerC'est beau.
Merci Roger,vous faites de belles offrandes à la Terre! thibault
RépondreSupprimerChristina Dalla Valentina
RépondreSupprimerCaro Roger,
grazie per la tua visita!
Ho scorso le pagine del tuo blog: le tue opere sono così belle e toccanti, la loro provvisorietà le rende vere e gratuite, come l'arte deve essere, e come dovrebbe essere la nostra presenza nel mondo.
Apprezzo molto che tu mi abbia rivolto delle parole così piene di significato: sono veramente onorata che un artista come te abbia apprezzato il mio nascente cammino, e mi sento ancor più incoraggiata a continuare.
Grazie ancora, seguirò con attenzione gli aggiornamenti sul tuo blog.
Ciao
Cristina
Bienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins et merci pour ce beau commentaire.
Roger
Papillon
RépondreSupprimerMerci de votre passage, ici.
Belle journée.
Roger
Paola,
RépondreSupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins et merci pour ces mots justes. Ils me touchent beaucoup.
Roger
Thige,
RépondreSupprimerLa terre mérite bien que parfois, on l'honore. Elle est si souvent oubliée.
Merci pour le commentaire et bon Dimanche.
Roger
Tous les chemins mènent au grand jardin...et plus je suis le tien, plus je trouve. Quoi? impossible à dire. Mais peu importe, je sais bien que je trouve, puisqu'à chaque pas je me sens plus calme.
RépondreSupprimer