Aux éternels voyageurs.
La solidarité des pierres...
Il y a déjà quelques années, j'avais écrit une histoire de pierres, bien malheureuses dans leur pays et qui, par le hasard des rencontres avaient fait la connaissance d'un groupe d'autruches les ayant tirées d'affaire. Drôle d'histoire puisqu'un jour ces autruches en vinrent à leur tour à connaitre les mêmes difficultés. Je vous ai toujours dit que les pierres avaient une mémoire qui remonte à la fin des temps ! C'est ce qui arriva. La mémoire se mit en route et nos pierres tracèrent le chemin capable d'emmener nos autruches vers un pays plus clément, pour y reconstruire une vie meilleure. Il me restait, après tout cela à traduire cette histoire " en grandeur nature et c'est ce que je réalisais en quelques six semaines de résidence dans le parc d'un château normand qui m'invita pour ce travail. Le projet fut bouclé dans les temps malgré une tempête qui détruisit a peu près tout, une première fois. Au grand nombre de personnes qui se déplaça pour venir voir mon travail, je peux dire que ce fut une réussite. Pourtant, je n'ai jamais recommencé cette expérience du conte illustré en "in situ", gardant simplement en mémoire, un temps privilégié de création, un partage avec le public et en même temps l'envie de revenir au land art plus abstrait comme je le pratique maintenant.
La solidarité des pierres...
Il y a déjà quelques années, j'avais écrit une histoire de pierres, bien malheureuses dans leur pays et qui, par le hasard des rencontres avaient fait la connaissance d'un groupe d'autruches les ayant tirées d'affaire. Drôle d'histoire puisqu'un jour ces autruches en vinrent à leur tour à connaitre les mêmes difficultés. Je vous ai toujours dit que les pierres avaient une mémoire qui remonte à la fin des temps ! C'est ce qui arriva. La mémoire se mit en route et nos pierres tracèrent le chemin capable d'emmener nos autruches vers un pays plus clément, pour y reconstruire une vie meilleure. Il me restait, après tout cela à traduire cette histoire " en grandeur nature et c'est ce que je réalisais en quelques six semaines de résidence dans le parc d'un château normand qui m'invita pour ce travail. Le projet fut bouclé dans les temps malgré une tempête qui détruisit a peu près tout, une première fois. Au grand nombre de personnes qui se déplaça pour venir voir mon travail, je peux dire que ce fut une réussite. Pourtant, je n'ai jamais recommencé cette expérience du conte illustré en "in situ", gardant simplement en mémoire, un temps privilégié de création, un partage avec le public et en même temps l'envie de revenir au land art plus abstrait comme je le pratique maintenant.
Roger Dautais
Pell, Pell… pell, pell e karfen mont
lec’h n’eus trouz na safar
ul lec’hig sioul e traon ar stêr
e frond ar foenn hag ar vent gouez
pell, pell e karfen mont
da vro ma yaouankiz. Pell, pell e karfen mont
dieub ha dibreder
o nijal ‘vel ur valafenn
e douster avelig an hañv
pell, pell e karfen mont
da vro ma yaouankiz. Pell, pell e karfen mont
eurus ha disammet
d’en em gavout gant ma zud kozh
e lec’hiou diharz o ene
pell, pell e karfen mont
da vro ma yaouankiz.
Far, Far...
Far, far i’d like to go
where there’s no noise nor din
a quiet place down the river
in the smell of hay and wild mint
far, far I’d like to go
to the days of my youth.
Far, far I’d like to go
with no worries and free
just flying as a butterfly
in the milky air of summer
far, far I’d like to go
to the days of my youth.
Far, far I’d like to go
yet blissfully relieved
to meet again with my old folks
in places where they free to go
to the days of my youth..
Youen Gwernig
Bonjour et merci pour le passage sur "Vie du Paysage". J'aime beaucoup cette création "autruche/pierre", belle histoire naturelle et illustrée.
RépondreSupprimerJe m'intéresse au street-art (blog "mots de la ville") et ne connais pas bien le land-art -> plein de belles choses sur votre blog.
A+
Bonsoir et merci de ton passage. je vois bien tes superbes autruches c'est génial BRAVO
RépondreSupprimerpasse une belle soirée
Je n'ai pas beaucoup pratiqué le street-art, qui est une autre démarche, mais je la trouve aussi très intéressante. Merci de m'avoir indiqué le blog "les mots de la ville" Je vais aller le visiter.
RépondreSupprimerà bientôt,
Roger
France,
RépondreSupprimerMes autruches ont été presque toutes été
" adoptées par des visiteurs qui les ont emmenées pour les installer dans leurs jardins respectifs, après cette performance. Je m'attendais à tout sauf à ça. Une autre façon de prolonger le rêve.
Au plaisir de te revoir par ici,
Roger
C'est sympathique et amusant, cette histoire de pierres et d'autruches. Il y a quelque chose entre les oiseaux et toi, semble-t-il :))
RépondreSupprimerIl me semble que oui. Ils sont très présents dans mes contes et histoires pour enfants et adultes.
RépondreSupprimerRoger
Chez Prévert, l'autruche suit les cailloux du Petit Poucet pour les manger...
RépondreSupprimerChez toi, elles marchent sur les caillou et ont avalé de belles feuilles d'automne feuilles...
Magnifique!
Je découvre avec bonheur votre site et tout m'enchante vos textes pleins à ras bord de poésie votre travail de plasticien léger drôle onirique et si intimement mêlé aux mots.
RépondreSupprimerMarisol
Epamin',
RépondreSupprimertoi qui cite ce merveilleux poète et à propos de Prévert, connais-tu sa maison normande installée à deux pas de la mer, dans le petit village de la Hague, au joli nom de Omonville la Petite. Très touchant à visiter, sans oublier d'aller saluer le maitre, qui repose dans un minuscule cimetière, face à sa maison, avec sa femme Jacqueline et auprès de son ami Trauner.
Marisol,
RépondreSupprimerMerci pour tes encouragements. J'ai cherché un blog à ton nom sans le trouver, existe-t-il ?
Roger
Non Roger je n'ai pas de blog mais si tu vas sur le blog de mon amie Danielle nommé VenetiaMicio tu pourras trouver comme aujourd'hui des nouvelles que j'ai écrites.
RépondreSupprimerMarisol
Passe un beau dimanche
RépondreSupprimerFrance,
RépondreSupprimerCe matin j'ai fait des photos de fleurs, une fois n'est pas coutume.
Bon Dimanche à toi aussi,
Roger