La vie, comme elle va
"S'il suffisait de lire comme dans une bulle de cristal, alors, ce serait, facile.Mais il faut vite déchanter, prendre la route, sac au dos et marcher, toujours marcher pour oublier ce que l'on a déjà fait, ce que l'on va faire. Il faut attendre que la nature nous prenne et nous ouvre sa voie. C'est une progression incessante, pour de si petites choses".
Roger Dautais . Septembre 2009
Roger Dautais . Septembre 2009
Un voyage étonnant au cœur du land Art
dimanche 24 janvier 2010
car les saisons n'ont rien effacé...
Sept cent
lieues
nous séparent
le rêve
nous
assemble
dans
le
gris
de l'hiver.
Tes cris
d'enfant
tes chants
joyeux
l'éclat
de ton
regard,
un tourbillon
de vie
anime
la maison.
Je pense
un jour
reprendre
le voyage,
traverser
la mer
aborder
sur l'île
retrouver
ton sourire
déposé,
là,
sur une
marelle
de sable.
J'aimerai
à nouveau
tes yeux
d'enfant,
ton rire
à cloche pied
tes cris
de joie
sur la marelle,
ta main
dans la
mienne,
rentrant à la maison.
Mais
sept cent
lieues
nous séparent.
Il faudrait,
ici,
raccommoder
les mots,
écrire
une musique
chanter
nos retrouvailles.
Mais
sept cent
lieues
nous séparent
depuis
si longtemps
que je suis
devenu
vieux.
Roger Dautais
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
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Qui êtes-vous ?
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- Landartiste, photographe, auteur de livres pour enfants, Roger Dautais est aussi un artiste atypique, sensible et attachant.Il a sû, dans la diversité de ses expressions, trouver une harmonie par la pratique quotidienne de cet art éphémère : le Land Art. Il dit "y puiser forces et ressources qui lui permettent, également, depuis de nombreuses années, d'intervenir auprès de personnes en grande difficulté ( Centre de détention pour longues peines et personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer) pour les aider par la médiation de l'art.
Très émouvant, ce poème...
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup le précédent aussi.
J'étais assis dans un musée, revassant devant une installation video quand m'est venu, hier, ce poème, de je ne sais où. Je l'ai écrit dans cette salle déserte et blanche, avec ses dessins et cette vidéo qui m'échappaient pour entrer dans un autre monde, une autre écriture, faite à son tour pour rencontrer les yeux d'une licorne. Une continuité, donnée en quelque sorte, à cette absence.
RépondreSupprimerMerci de tes encouragements,
Roger
Comme ils sont beaux tous ces mots de tendresse!
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