à Youenn Gwernig,
homme debout,
à sa famille....
Roger Dautais dit "An Eostig"
…/Qui voit que tous les êtres humains résident en son propre soi et que son propre soi réside dans tous les êtres humains, perd toute peur.
Phrase perdue et retrouvée dans ma mémoire de papier. Je l'avais lue dans une exposition consacrée aux Justes, installée au Mémorial pour la Paix de Caen où je travaille souvent.
Je porte la graine
dans mes racines
Je soumets ma substance
à l’ordre
qu’elle instaure
Ces instants de fusion
suscitent la métamorphose.Marie Josée Christien
Qui m'aidera à TRANSPERCEVOIR ?
J'aimerais ces stores déchirés
Par l'opium peut-être
Par l'amour sûrement
Une main gantée d'orgasme et de foudre
Les mots seront ces vagabonds de ma tête
Rien que des vagabonds
Je les voudrais plus nus
Que le premier jour du monde
Plus semblables à la foudre
Sur la tête des hommes
Je les voudrais surtout
Terrassiers
Qui m'aidera à TRANSPERCEVOIR ?
Guy Allix
Youenn Gwernig était un grand bonhomme, Poète, sculpteur, écrivain, chanteur. Il est arrivé après Glenmor, Stivell, pour insuffler un nouvel élan à l’expression culturelle bretonne.
Glenmor était le précurseur dans un style un peu empathique qui correspondait à l’esprit de l’époque, Stivell a transcendé la musique traditionnelle, Servat était le chanteur des luttes, Youenn a ouvert un nouvel espace d’expression mariant la langue bretonne à une expression contemporaine s’appuyant aussi sur l’Amérique, celle de Kerouac et Ginsberg, Bretagne et Beat génération.
Son premier disque a été une véritable révolution s’imposant d’emblée auprès de ceux de Servat, Stivell, des Tri Yann. Réalisant une synthèse avec d’autres artistes comme AnnChrist, Manu Lanhuel, Patrick Ewen.
Intervenant donc pleinement dans la ré appropriation culturelle bretonne, le personnage était également haut en couleur, on le disait chaleureux. Il faisait également penser à Félix Leclerc, à cette Amérique des grands espaces et des hommes en recherche de liberté
Il laisse une œuvre à redécouvrir, et restera une personnalité bretonne marquante de la fin du xxème siècle en Bretagne. (Paru dans Paris Breton Le trait d'union en avril 2007)
Glenmor était le précurseur dans un style un peu empathique qui correspondait à l’esprit de l’époque, Stivell a transcendé la musique traditionnelle, Servat était le chanteur des luttes, Youenn a ouvert un nouvel espace d’expression mariant la langue bretonne à une expression contemporaine s’appuyant aussi sur l’Amérique, celle de Kerouac et Ginsberg, Bretagne et Beat génération.
Son premier disque a été une véritable révolution s’imposant d’emblée auprès de ceux de Servat, Stivell, des Tri Yann. Réalisant une synthèse avec d’autres artistes comme AnnChrist, Manu Lanhuel, Patrick Ewen.
Intervenant donc pleinement dans la ré appropriation culturelle bretonne, le personnage était également haut en couleur, on le disait chaleureux. Il faisait également penser à Félix Leclerc, à cette Amérique des grands espaces et des hommes en recherche de liberté
Il laisse une œuvre à redécouvrir, et restera une personnalité bretonne marquante de la fin du xxème siècle en Bretagne. (Paru dans Paris Breton Le trait d'union en avril 2007)
Ils veulent nous censurer, nous ne voulons que le combat. Il sera bien temps de se coucher parmi les vivant quand il ne restera plus sur la terre un seul prisonnier pour délit d'opinion, un seul enchristé pour paroles insolentes. La liberté est affaire d'homme. Les femmes nous l'apprennent, il me semble. Pourquoi toutes ces polémiques autour de l'humour, du mot juste, de la syntaxe, de la concordance des temps. Est-ce le plus important de lisser le propos et voir crever de faim les 3/4 de l'humanité sous l'oeil des nantis. Je ne suis pas pour la révolution qui ouvre la porte à de nouveaux goulags ou autres réjouissances,polpoteries rocambolesques où l'homme y laisse sa peau devenir parchemin sur carcasse piteuse. Je suis pour la liberté de ton, non pour le prosélytisme qui formate les discours, remplit les sectes, enferme l'homme. Je suis pour que la mémoire n'efface pas l'histoire, ne transforme pas en détail, les chambres à gaz, ni la famille de Raymond, en cendres.
Nous sommes la mémoire de l'humanité, de notre vivant. Certains passent la frontière de la mort et sont " dans" notre mémoire. Youenn Gwernig était un homme de combat, de convictions,de courage, certes pas" lisse" certes pas comme les bonnes âmes auraient voulu qu'ils soit.
Youenn, aimait la vie, les siens, ses amis. Il sculptait, écrivait, chantait, la vie, le combat. C'était un grand poète, c'est un grand poète. C'est à lui que je pense ce matin, c'est auprès de lui que je viens chercher l'inspiration pour répondre aux nettoyeurs de blog qui ne veulent trouver aucun débordement pouvant le choquer et qui m'attaquent sur ce principe de libre expression. Quelque soient les mots, ils seront toujours en deçà de la violence faite à l'homme par celui qui attente à sa liberté de penser, de s'exprimer. La France est encore un pays libre d'expression et je ne vois pas pourquoi nous devrions nous aligner sur une pensée mitoyenne, aseptisé,courtelinesque et partisane.
A cela, je préfère une pensée citoyenne, fraternelle et libre comme le vent.
Loin de ma Bretagne que j'aime tant, j'y retourne , avec le nez dans le vent, les pieds dans la mer, les mains dans la terre, lorsque je la travaille. Le land art est mon pays, l'exil, ma condition et la poésie mon point commun avec le grand Youenn Gwegnig. Là se trouve ma famille , non ailleurs. Il y a bien mieux à faire que ds ronds de jambe dans certains blogs devenus des salons mondains à cocotte, des poulaillers qui me font penser à la chanson d'Alain Souchon Poulailler song.
- Ah ! ce Souchon, quel impertinent, me disait, un jour, mon institutrice de voisine,
il est à la limite de l'incorrection.
- Je sais, lui répondis-je, c'est pour ça que je l'aime.
- Ah...Me dit-elle,vous aimez les hommes ? vous êtes homosexuel aussi ?
- Non, lui répondis-je, lui-non plus d'ailleurs, mais je suis moins con que vous. Au revoir Madame.
Croyez-moi, depuis,elle ne me dit plus bonjour. Ah ! Ce Souchon, quel fouteur de merde. Moi, j'aime bien...
Roger Dautais
La nuit, je chante du Souchon
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
Quatre belles, très belles images qui me parlent de famille, de maison, de paix et de sérénité.
RépondreSupprimertrès belles photos !!!
RépondreSupprimeret moi souchon je l'aime beaucoup aussi :-)