La vie, comme elle va

"S'il suffisait de lire comme dans une bulle de cristal, alors, ce serait, facile.Mais il faut vite déchanter, prendre la route, sac au dos et marcher, toujours marcher pour oublier ce que l'on a déjà fait, ce que l'on va faire. Il faut attendre que la nature nous prenne et nous ouvre sa voie. C'est une progression incessante, pour de si petites choses".
Roger Dautais . Septembre 2009

Un voyage étonnant au cœur du land Art

vendredi 5 avril 2019

Le land art ? une nécessité,  une urgence.



A Marie-Claude, Femme aimée…


Nous avons trop vécu, des brisures de vie, pour tomber dans le panneau . Plus dans le troupeau bêlant, plus dans les foules adoratrices, plus dans le brouillard des beaux parleurs. Plus dans les ors des palais. Plus dans les honneurs. Il est temps de sauver ma peau et cela se jouera, mano a mano. Parle moi des îles qui dérivent dans tes rêves. Parle-moi de ton chêne centenaire qui veille sur les morts. Parle moi de l’Ange endormi sous la cendre, en ria. Parle-moi de la cabane des silences où je ne peux plus me rendre. Parle moi de la foule des morts, par centaines, en cendres, au pied des arbres et qui regardent passer le jusant depuis leur jardin.
J’ai repris la route, sac au dos, celle qui brise le cœur mais qui va droit au but par les chemins de
traverse. Toi qui cherche l’Amour, toi qui vis l’Amour et partage mon lit, ne pleure pas mon départ. Il était inscrit dans le grand livre. Est-ce la dernière fois, ou bien reviendrais-je balafré sur le ventre, ouvert en deux. Tes baisers seront les meilleurs remèdes.
Regarde autour de nous, ce vide laissé par ceux qui nous promettaient aide et compassion. La place est prise, mon aimée. Nous avons tous les oiseaux du ciel dans notre petit jardin. N’est-ce pas mieux que mille pic-assiettes ?
Ne pleure pas en voyant mes talons, quand je disparaîtrai d’ici, je serai simplement à écrire de mon sang, la suite de notre histoire. Je n’ai vraiment aimé que toi, malgré mes dérives et toi seule, reste mon port d’attache. Les oiseaux de mauvais augure affrontent leurs mensonges.
Promis, juré, je reviendrai de cet hôpital et je t’emmènerai voir le dolmen de Crucunio qui fait le dos rond., le Grand Menhir du Ménech qui défie le temps et le dolmen secret de Meriadec, celui des nos amours..  Nous serons des marcheurs aux pieds nus comme nos frères gitans, et Roms. La route ne sera que pour nous, étoile de ma vie.
Je t’aime.

Roger Dautais



La vie est une  île dans  un  océan de solitude, une  île dont les  rochers sont nos espoirs, les arbres, nos rêves, les fleurs notre solitude et les ruisseaux notre  inspiration
Khalil Gibran
De la vie.
La voix de  l'éternelle sagesse.

Photo  : création land art de Roger DAUTAIS
 " Un  jour en Décembre " pour Marie-Claude, seulement.
Normandie  - Région de Caen - années 2000

3 commentaires:

  1. Bon courage et voici ces mots de Jacques Brel pour t'accompagner:
    Telle est ma quête,
    Suivre l'étoile
    Peu m'importent mes chances
    Peu m'importe le temps
    Ou ma désespérance
    Et puis lutter toujours
    Sans questions ni repos

    https://youtu.be/HgmuORddnkk

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  2. Cette boule incandescente
    ce cœur ardent ... je le garde
    comme un espoire

    je t'embrasse

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  3. bonjour Roger, magnifique, l"ombre est une fidèle amie... soigne-toi! cœur fraternel, Thibault

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Landartiste, photographe, auteur de livres pour enfants, Roger Dautais est aussi un artiste atypique, sensible et attachant.Il a sû, dans la diversité de ses expressions, trouver une harmonie par la pratique quotidienne de cet art éphémère : le Land Art. Il dit "y puiser forces et ressources qui lui permettent, également, depuis de nombreuses années, d'intervenir auprès de personnes en grande difficulté ( Centre de détention pour longues peines et personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer) pour les aider par la médiation de l'art.