Le tambour de Brec'h : pour Gwenola Guernic |
Entre les deux mondes : pour Youenn Gwernig |
Sasa 's song : pour Sasa Saastamoinen |
Les âmes en peine de Lampedusa : Pour Rick Forestal Boîte à mémoire en ria d' Auray : pour Leeloo |
Les cinq raisons d'être ici : pour Marie-Josée Christien |
Le guetteur de marée : pour Grégory Goffin |
La pierre blanche : pour Florence Arrighi Le solitaire de Carnac : pour Karine Maussière |
Le rappel de la Jegado : pour Isabelle Jacoby |
Le solitaire du Loc'h pour Ana Minguez Corella |
Fenêtre sur Loc'h : pour Mémoire de silence |
Ty Bihan song : Pour Fumiyo Suko |
L'annexe de Kerplouz : pour Moun B. |
Le monde ne vous attend plus
il a pris le large
le monde ne vous entend plus
l'avenir lui parle.
Gaston Miron
à Marie-Claude
Lundi...
Le printemps s'effiloche, j'en ai fait autant ces dernières semaines. Au creux de la vague ! J'ai fini par poser ma vie devant l'atlantique pour qu'il me répare. Lorsque je regarde l'océan, impossible de l'imaginer souffrant de quoi que ce soit, parcouru de frontières, cousu comme un corps d'opéré. Et pourtant ...
Les hommes s'occupent bien de lui faire des misères, de le convoiter, de l'occuper, de le vendre et il s'en sort bien. Je me dois d'en faire autant.
Vers l'ouest s'étend une grève gorgée de pierres toutes plus belles les unes que les autres. Elles deviendront un alphabet entre mes mains pour de futurs poèmes de pierres à composer sous un ciel indifférent à mes mouvements.L'avenir , il me faut l'inventer dès aujourd'hui, dans le peu qu'il me reste et la machine repartira. Cairn après cairn, je délivre ma vie.
Mardi
L'ombre la plus banale est impossible à fixer et reste libre de son mouvement.Il faudrait attacher le soleil pour y arriver, mais décrocher la lune est déjà si difficile. Je ne suis pas fait pour les exercices de style, trop rebelle. Je dois savoir et ne pas oublier qu'aux yeux des critiques, on est réduit à presque rien.C'est dans ce rien que je dois trouver mon territoire, ma raison de vivre et la garder bien vivante jusqu'au bout. L'esprit de rébellion jusqu'au bout et comme le terminus est en vue, ce devrait être possible.
L'incessante arrivée des jeunes vagues rythme mes gestes. J'aime ce silence habité de roulements de pierres, d'éclats d'eau de mer quand elle rit, complice.
Au travail, sans trop me noyer dans les détails. Mes yeux font le tri sur la grève. Ils estiment le volume, le poids, la complémentarité des formes de chaque pierre devant être posée sur l'autre. J'entre dans le chant, je deviens musique et l'immense océan reçoit ces cadeaux-cairns, satisfait.
J'aime composer l'unique et l'éphémère.Devenu pierre, je me fonds dans la nature, suis mon inspiration et la traduis en silence avant de me retirer.
J'aime composer l'unique et l'éphémère.Devenu pierre, je me fonds dans la nature, suis mon inspiration et la traduis en silence avant de me retirer.
Mercredi
Les routes cardinales et paysannes m'ont ouvert la voie d'une mémoire qui s'enmauve. Comme si la Jégado avait prévu de baliser le pays tout entier de hautes digitales accrochées sur chaque talus, en signe de...
Jeudi
Un merle présent et caché, chante le printemps finissant. Il me fait penser à l'enterrement de mon père, inondé du soleil froid hiver, sous un ciel immense et trop bleu tandis qu'on le descend dans sa tombe. Je me suis toujours dit qu'il avait aimé ce chant du départ.
On parle trop de la mort comme une éventualité alors que chaque jour, elle est notre plus fidèle compagne. Ce va et vient ailé entre les deux mondes n'est qu'une répétition générale, un appel à bien s'entendre. Mon père st maintenant présent dans chaque chant du merle.
Jeudi
à Serge Mathurin Thébault
à Serge Mathurin Thébault
Lorsque j'ai quitté les alignements de Kermario, à la sortie de Carnac, les menhirs dansaient autour du "Grand". J'ai pris à droite dans la forêt et sur la route de Gouyanveur faisant halte près des étangs jumeaux, protégés du soleil par les châtaigniers et les pins maritimes. L'herbe est drue. Sur cette herbe du printemps qui borde l'étang aux grenouilles, je n'ai rien fait. Ni marché, ni posé la main pour cueillir quelques fleurs. Rien !
Je n'ai fait que vivre dans ce bonheur de contempler son incomparable couleur se reflettant dans l'eau, comme le chant du merle. Je me suis éloigné avec l'impression d'avaoir vécu le meilleur de ma journée.
Vendredi
Le temps s'étire. Foisonnement de mémoires vertes au méristème des fougères en crosse qui me parlent d'avant.Une cavale blanche traverse les brouillards épais de mes pensées obscures, surgie de l'autre monde.Sabots ailés, couverte de voiles aux couleurs de lune, irréelle et présente, l'inconnue est passée comme l'éclair en forêt de Baud.
L'apprentissage de la nature demande toute une vie et plus, pour peu qu'on ouvre la porte au merveilleux du rêve éveillé.
Sous chaque feuille le début d'un songe.
Samedi
Je remonte, pieds dans l'eau, la rivière du Loc'h dont les eaux retenues par le barrage d'amont ont retrouvé un chant apaisé. Je suis en territoire des truites. Sans les voir, je les pressens, je les respecte. Au cour de ces instants vécus en immersion qu'aucun bruit né de la vie moderne, n'atteint, je trouve l'essentiel de ma recherche : l'équilibre.
Dimanche
Se nourrir d'un regard échangé avec le merle, la grive. Écouter le chant de la pluie qui bat les terres noires. Manger les nuages avec appétit. Caresser l'herbe mouillée. Entendre le silence du temps qui passe et décompte les secondes de ma vie, puzzle de petits bonheurs qu'il faut vivre intensément
Je marche dans les pas du grand Youenn * et me répète sa phrase "Car il faut que chacun compose le poème de sa vie ".
Lundi
Salut au soleil du champ des martyres, le tambour du monde a battu la chamade. En écho, le bodhran de Keneig vibre sur les rivières du Loc'h et emporte les âmes en peine dans une transe païenne. La mémoire amnésique s'enmauve. Le souvenir de la Jégado n'est plus qu'un cercle immortel.
Au centre, l'étoile retient cinq gouttes de sang remontées d'une terre noire, gorgées des cris étouffées des suppliciés.
Mardi
Mon pays s'ébroue, respire entre deux spasmes, devisant du passé, rapiéçant le futur. Des plus épaisses forêts jusqu'aux rivages découpés en passant par les brandes piquantes sous le soleil ardent, une colère sourde se répand. La nature complice refuse de se soumettre à la décision Jacobine. Bretonne elle était, Bretonne elle restera. Cinq nous étions cinq nous serons.
Roger Dautais
*Youenn Gwernig, à découvrir pour ceux qui ne le connaissent pas encore :
http://gwernig.com/
Lieux communs
Personne n'y peut rien
mais les objets mais les choses
personne personne
mais il était une fois toutes les fois
jamais toujours et pourtant
océaniques
le nous de toi
le nous de moi
Gaston Miron
L'homme rapaillé
Éditions François Maspéro 1981
Je n'ai fait que vivre dans ce bonheur de contempler son incomparable couleur se reflettant dans l'eau, comme le chant du merle. Je me suis éloigné avec l'impression d'avaoir vécu le meilleur de ma journée.
Vendredi
Le temps s'étire. Foisonnement de mémoires vertes au méristème des fougères en crosse qui me parlent d'avant.Une cavale blanche traverse les brouillards épais de mes pensées obscures, surgie de l'autre monde.Sabots ailés, couverte de voiles aux couleurs de lune, irréelle et présente, l'inconnue est passée comme l'éclair en forêt de Baud.
L'apprentissage de la nature demande toute une vie et plus, pour peu qu'on ouvre la porte au merveilleux du rêve éveillé.
Sous chaque feuille le début d'un songe.
Samedi
Je remonte, pieds dans l'eau, la rivière du Loc'h dont les eaux retenues par le barrage d'amont ont retrouvé un chant apaisé. Je suis en territoire des truites. Sans les voir, je les pressens, je les respecte. Au cour de ces instants vécus en immersion qu'aucun bruit né de la vie moderne, n'atteint, je trouve l'essentiel de ma recherche : l'équilibre.
Dimanche
Se nourrir d'un regard échangé avec le merle, la grive. Écouter le chant de la pluie qui bat les terres noires. Manger les nuages avec appétit. Caresser l'herbe mouillée. Entendre le silence du temps qui passe et décompte les secondes de ma vie, puzzle de petits bonheurs qu'il faut vivre intensément
Je marche dans les pas du grand Youenn * et me répète sa phrase "Car il faut que chacun compose le poème de sa vie ".
Lundi
Salut au soleil du champ des martyres, le tambour du monde a battu la chamade. En écho, le bodhran de Keneig vibre sur les rivières du Loc'h et emporte les âmes en peine dans une transe païenne. La mémoire amnésique s'enmauve. Le souvenir de la Jégado n'est plus qu'un cercle immortel.
Au centre, l'étoile retient cinq gouttes de sang remontées d'une terre noire, gorgées des cris étouffées des suppliciés.
Mardi
Mon pays s'ébroue, respire entre deux spasmes, devisant du passé, rapiéçant le futur. Des plus épaisses forêts jusqu'aux rivages découpés en passant par les brandes piquantes sous le soleil ardent, une colère sourde se répand. La nature complice refuse de se soumettre à la décision Jacobine. Bretonne elle était, Bretonne elle restera. Cinq nous étions cinq nous serons.
Roger Dautais
*Youenn Gwernig, à découvrir pour ceux qui ne le connaissent pas encore :
http://gwernig.com/
Lieux communs
Personne n'y peut rien
mais les objets mais les choses
personne personne
mais il était une fois toutes les fois
jamais toujours et pourtant
océaniques
le nous de toi
le nous de moi
Gaston Miron
L'homme rapaillé
Éditions François Maspéro 1981
Toujours un beau refuge pour moi
RépondreSupprimermerci Roger
Amandine Durez,
SupprimerTu es passée la première et je te réponds en dernier. Pas très juste tout ça. Entre temps j'ai eu le plaisir de découvrir ton nouveau blog où je te suivrai, maintenant.
Merci pour tes encouragements.
Amitiés.
Roger
ROGER bonsoir je repasse plus tard l'orage arrive et j'évite l'ordi
RépondreSupprimerje t'embrasse fort
France,
SupprimerJ'espère que l'orage est passé puisque j'ai mis deux jours à te répondre. Merci de ta fidèle présence sur Le Chemin.
Je t'embrasse.
Roger
Mardi
RépondreSupprimerLa journée d'école se termine et le soleil brille dans mon ciel...
En passant par ton chemin des grands jardin, je vais aller dans mon petit jardin pour écouter le murmure du chèvrefeuille et les chuchotements des fraises...
Ici, comme toujours, de bien belles couleurs, de bien jolis mots, une belle vie bien remplie.
Bises de l'amie Ep'
Epamine
SupprimerMerci Sylvie. Une belle vie, pendant ces dernières semaines, je ne dirais pas comme toi. J'ai connu beaucoup mieux.
Belle fin de semaine.
Je t'embrasse.
Roger
J'attends chaque fois un nouveau post avec joie, intérêt et un grand respect. Je ressens le "vrai" dans ce que tu écris et construis avec patience et tant de générosité.
RépondreSupprimerMerci pour la beauté
AMBre
SupprimerMerci Ambre. Le vrai est l'ossature du travail, le rêve en est le développement pour aboutir à ce que tu vois.
Belle soirée à toi.
Roger
When I take pictures I¨m "Le solitaire du Loc'h" ... Me and the nature.. Merci beaucoup pour le dévouement.. :-)))
RépondreSupprimerAna Minguez Corella.
SupprimerMerci Ana. Ce solitaire du Loc'h, ne pouvait être que pour toi. L'endroit est magnifique et plein d'oiseaux.
Bien amicalement.
Roger
Very pretty!
RépondreSupprimerSally Tharpes Rowles
SupprimerMerci Sally. Je viens de chez vous....Toujours agréable de m'y rendre.
Amitiés.
Roger
C'est bon de retrouver Miron ici, entouré de toute cette vie. Beau travail comme toujours.
RépondreSupprimerMylène Gauthier
SupprimerMerci Mylène. C'est mon ami Serge Mathurin Thébault ( voir sa page facebook entièrement consacrée à la poésie) qui me l'a fait connaître .Son seul et unique livre de poésie : L'Homme Rapaillé est magnifique. Je pense que vous l'avez lu.
Belle soirée.
Roger
Comme j' aime ton éphéméride, Jegado ou Jangada, ce nid de fleurs me plaît bien, tes bouquets de pierres , de mots, de fibres font vibrer l' étincelle de vie qui transcende la matière qu' il est bon de pétrir pour lui rendre sa dignité de reflet divin.
RépondreSupprimerOrfeenix
SupprimerMerci Isabelle.
La Jégado embarquait ses victimes sur un drôle de Jangada et aurait pu inspirer Jules Verne comme elle l'a fait pour Jean Teulé. Le digitales n'empoisonnent personne si on les manipule avec précaution et si je les ai utilisées, c'est d'abord que leur beauté est attirante et qu'elles poussent en très grande quantité ici, ce qui permet quelques cueillettes.
Le plus dur n'a pas été de construire ce nid flottant, mais de le photographier car le vent s'était mis de la partie pour animer u peu cette prise de vue !
Belle fin de semaine en amitié.
Je t'embrasse.
Roger
Amazing series.
RépondreSupprimerYour work is magnificent.
Rick Forrestal
SupprimerMerci Rick et belle fin de semaine à toi.
Amitiés.
Roger
your doing nothing that time and your delight in it calls to mind the end of a poem by charles wright. he writes, "Don't just do something, sit there./And so I have, so I have,/the seasons curling around me like smoke,/Gone to the end of the earth and back without a sound." (from "Body and Soul ll")
RépondreSupprimeryour work, as always, roger, calms me and teaches me that there is no greater meaning than the time we have right now.
xo
erin
erin
SupprimerMerci Erin. Parfois la vie nous donne le temps de ne rien faire et la société condamne ceux qui le vivent ainsi. Comme si, arrêter de se remplir les poches ou le caddie pour un temps de réflexion, d'arrêt et de contemplation était vécu comme une faute, un manque à gagner. Dans cette difficile période de vie, j'ai trouvé justement mes réponses, là, au calme, au coeur de la nature à regarder pousser l'herbe et ça fait quand même beaucoup de bien.
Je sais que tu me comprends dans ce choix.
Merci pour l'extrait de poème de Charles Wright.
Je te souhaite une belle fin de semaine et je t'embrasse.
Roger
Que de couleurs aujourd'hui, j'adore !
RépondreSupprimerMerci pour ce post ensoleillé, vraiment magnifique, Roger, je t'embrasse.
norma
SupprimerMerci Norma.
Les couleurs employées sont liées à mes déplacements dans le paysage, au lieu où se fait l'installation, à l'inspiration du moment aussi. Pour le mauve de ces digitales, il est présent, ici, quelques semaines simplement, après, je passerai à autre chose. Ce travail est aussi la résultante d'une lecture d'un roman, de Jean Teulé sur Hélène Jégado et son rapport au poison que j'interprète en manipulant ces plantes vénéneuses.
Belle fin de semaine à toi, Norma.
Je t'embrasse.
Roger
Stone family adventures continue :) I love your stone towers.
RépondreSupprimerFigure 11 is a very beautiful and the last one is special.
I enjoy watching your art, even if I don't understand the text.
My best wishes and a nice summer.
orvokki
SupprimerMerci orvokki. Le land art permet l'expression directe, sans explications et en cela, est un art qui se partage sur toute la planète. Maintenant, je ne fais pas tous ces gestes gratuitement, et il y a une histoire contenue dans chacune de mes créations, ne serait-ce que la mienne. Les textes permettent alors de mieux comprendre mes intentions. Pour ceux qui ne lisent pas le Français, il est possible d'utiliser le traducteur Google, qui aide malgré tout.
Bel été à toi, également.
Roger
Google translator translates very difficult to finnish, because the finnish language is only in one small country, and the glossary is incomplete. It is more easier to translate from and to english, because I understand english (still I don't speak it fluent) (and a little bit deutch and spanish), but I don't know any French at all. It's shade. Your works would speak more if I would understand the text.
Supprimer"Cinq raisons d’être ici", infiniment respectables de la plus légère à la plus grave.
RépondreSupprimermanouche
SupprimerMerci Manouche. J'aime aussi jouer avec les mots au moment de donner un titre à mes installations. Disons qu'ici, la plus grave était la plus lourde et cela s'est allégé en arrivant au sommet !
Amitiés.
Roger
Un moment passé ici est l'assurance de plaisirs délicats, profonds, souriants, colorés, vivifiants... Merci Roger.
RépondreSupprimerMerci, Christian.
SupprimerCes dernières semaines ont pourtant été bien bousculées et difficiles et je me suis encore une fois demandé si je stoppais mon blog ou pas. A te lire, c'est reparti.
Belle fin de semaine en amitié.
Roger
Ne t'arrête pas surtout, Roger, tu n'es pas au bout du chemin des grands jardins !
SupprimerThank you for the beautiful post of amazing nature art creations !!!
RépondreSupprimerYour stone towers are wonderful !!!
ART-TRAVELLER
SupprimerMerci.
Tous ces cairns sont encore plus beau à voir "in situ ".
Belle journée à toi
So long.
Roger
A défaut d'océan, c'est le regard sur tes œuvres qui participe de ma réparation...
RépondreSupprimer:)
SupprimerMerci. Chacun trouve son chemin, mais pour moi, c'est chaque commentaire reçu qui me fait avancer aussi.
Belle fin de semaine.
Roger
Tres beau!!!
RépondreSupprimerrêveuse bleue.
SupprimerMerci beaucoup. Belle journée en amitié.
Roger
Merci Roger pour tout le bien que tu apportes à nos âmes. C'est tellement bon de te lire, tu m'encres encore davantage dans cette nature qui ne cesse de m'émouvoir. J'admire tes oeuvres et me laisse emporter Entre les deux mondes.
RépondreSupprimerBien amicalement
Isa
SupprimerMerci Isa. La nature permet bien des rétablissements et ne serait-ce que pour cela, il est bon de ne pas la quitter des yeux trop longtemps. Elle m'a tellement offert que je peux encore en faire autant de mon côté.
Amitiés.
Roger
Je me languissais... et en voilà de nouvelles !!!
RépondreSupprimerMerci Roger pour ce moment...
Bien amicalement
Marité
SupprimerMerci Marité. Je t'ai fait un peu attendre et en général, c'est mauvais signe, je veux dire par là que ma santé n'est pas au mieux. Cela va mieux, j'étais cet après-midi dans les bois de Locoal-Mendon où j'ai réalisé quelques installations sympa. A voir bientôt.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
Merci Roger de ta réponse explicative. Je suis heureuse que tu ailles mieux :-)
SupprimerJe t'embrasse et te souhaite une belle journée !
Comme je suis heureuse de te retrouver! Combien j'aime ta façon de dire, avec les mots, avec les pierres, avec les feuilles... "les routes cardinales... la mémoire qui s'enmauve..." Merci
RépondreSupprimerBrizou.
SupprimerMerci Brizou. Un bonheur partagé, sois-en assurée. Avec mon amitié.
Roger
Such beautiful arrangements of flowers, water and natural elements dear Roger. They are works of art.
RépondreSupprimerhugs
xoxoxo ♡
dianne
SupprimerMerci Dianne, pour ces mots d'encouragement. Je vous embrasse également.
Roger
hello
RépondreSupprimerai ouvert un new blog
ne sais plus entrer dans l'ancien
le nouveau est sur mon profil
Amandine Durez
SupprimerJe viens de faire connaissance avec ton nouveau blog, sympa. J'y ai laissé un petit commentaire.
Amitiés.
Roger
Bonsoir ami du Chemin des Grands Jardins,
RépondreSupprimerJ'aspire à voir un jour tes guetteurs au hasard d'une promenade... Je pourrai enfin faire lien...
J'aime à penser qu'ils m'attendent et qu'ils tiennent bon le vent, et la marée.
Je suis toujours très touchée par tes dédicaces. Une pensée qui germe et qui se forme et qui se retrouve là, devant l'écran et
des yeux éblouis. Ta pensée a traversé les ondes aussi vite que la lumière et je suis persuadée l'avoir perçue...
Penser à l'autre est précieux et source de vie.
Ta composition est parfaite : la mémoire s'organise et garde le meilleur... J'aime à le penser.
Le plus émouvant dans ce que tu as composé est pour moi les bras de chaque côté de cette boîte : la mémoire semble vouloir embrasser,
ou semble peut être embrasser car les bras se tendent encore ; la mémoire semble aussi passer un relais... qui nous lie les uns aux autres...
avec des souvenirs communs dans la mémoire...
Je suis très touchée.
Tu nous enmauves si poétiquement Roger !!!
Merci de toi.
Je t'embrasse amicalement.
A bientôt. Porte-toi bien.
Leeloo qui a été ravie de partager ce temps d'écriture en ta compagnie.
Leeloo,
SupprimerMerci Leeloo. Actuellement, lorsque je réalise mes boîtes à mémoire, j'essaie toujours de les mettre en lien physique avec le hors cadre. Elles sont, posées dans la nature mais directement nourries des éléments trouvés et employés sur l'instant. parfois, ce sont des liens très visibles comme sur celle-ci, d’autre fois, simplement évoqués par la couleur avec des semis de feuilles broyées, de graines ou de signes qui partent de la boîte et de chaque côté pour rejoindre la grande nature. Tout ce que je fais est très élaboré, symbolique et tend à l'épure, à l'effacement. Je ressens une extrême poésie dans le ressenti des lieux, ce qui parfois, fait bondir les puristes, et c'est ce qu'ensuite, j'essaie de restituer dans mes textes.
Je pense que ton commentaire l'exprime et c'est ce qui me touche beaucoup. Il fait aussi partie de ce qui enrichit ce blog.
Je t'embrasse et je te souhaite un beau weekend.
Amitiés.
Roger
Bonsoir Roger; Il y a longtemps que je n'ai pas pris le temps de venir voir tes créations éphémères. Chaque fois le plaisir et l'admiration sont les mêmes.... Tes constructions m'apaisent et me touchent toujours car la beauté que tu crées, végétale ou minérale, est très forte.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup aussi ce que tu as écrit. C'est de la vraie poésie, en prose tout simplement.
J'ai retenu particulièrement cette phrase : "Elles deviendront un alphabet entre mes mains pour de futurs poèmes de pierres à composer sous un ciel indifférent à mes mouvements"
Pour moi c'est la vraie définition de ton travail.
Merci de savoir écrire tant de belles histoire avec cet alphabet que tu maîtrises si bien.
Je t'embrasse bien amicalement.
Oxygène
SupprimerMerci Oxy de me consacrer un peu de ton temps pour venir commenter mon travail. Ces retours sont si importants. Lorsque nous habitions encore en Normandie, jusqu'en Avril 2014, il m'arrivait très souvent de travailler avec des groupes d'enfants ou d'adultes, de présenter mon travail en vidéo ou causeries, de travailler le land art avec d'autres artistes. Trente années passées dans cette région m’avait permis de tisser un vrai réseau de connaissances. Ici, tout est à reprendre à zéro. Je ne connais personne. Certes, ma pratique me suit partout où je suis et ne me pose pas de problèmes, certes le pays m'inspire beaucoup, mais sur le plan des échanges, c'est très pauvre. C'est pourquoi ce blog est important pour moi et je te remercie encore de faire partie de celles qui m’encouragent de leurs mots et par leur amitié. Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
Such beautiful colors in nature!
RépondreSupprimerLisa
SupprimerMerci Lisa et belle fin de semaine à vous.
Amitiés.
Roger
such beautiful art, once again! loved the purple and green. and water! lovely cairns, too.
RépondreSupprimerTexWisGirl
SupprimerMerci pour votre commentaire et pour votre fidèle présence sur Le Chemin.
Bien amicalement.
Roger
bonjour, roger,
RépondreSupprimerplus de deux ans que je vous accompagne sur votre blog, je suis à chaque fois très émue par votre poésie et la présence charnelle de la beauté de la nature...
je vous souhaite de garder longtemps votre regard d'enfant du premier matin du monde... beaucoup de pensées pour vous, "fille de la nature" (pseudo)
Anonyme,
SupprimerMerci à vous. Vos mots me touchent d'autant plus que je ne peux pas vous identifier. Pour ce qui est de mon regard sur la nature, il n'a pas beaucoup évolué depuis mon enfance et je reste toujours aussi fasciné par elle, dans la dernière partie de ma vie.
Bien amicalement.
Roger
hello
RépondreSupprimermerci de ton passage
blogger sauf mon profil me demeure impossible à ouvrir
dingue
enfin tant pis
na bibises
Amandine Durez
SupprimerJe connais ces difficultés passagères et souvent récurrentes sur mon blog mais ça finit toujours par s'arranger!
"Les ames en peine de Lampadusa" cela me rappelle "Le camp des saints" de Jean Raspail ecrit en 1973: quelle vision, quelle prophetie jusqu'aux dernieres lignes
RépondreSupprimerDelicates traces printanieres, l'ete prend le relai a partir d'aujourd'hui.
Thérèse
SupprimerMerci de votre commentaire dont je ne partage pas l'opinion. Le Chemin des Grands Jardins n'est habituellement pas un blog où l'on débat de politique. Je fais une parenthèse pour vous dire que je ne partage pas du tout, le rapprochement que vous faites entre" Les âmes de Lampedusa " et le roman de Jean Raspail "Le camp des saint " qui est un ouvrage ouvertement d'extrême droite dont je combats les idées depuis au moins 50 ans.
Bien amicalement.
Roger
Bien loin de moi l'idee d'introduire quoi que ce soit de politique dans les blogs Roger, d'autant plus dans le votre. J'espere que vous saurez me pardonner.
SupprimerThérèse
SupprimerJe comprends Thérèse et je ne vous en veux pas, mais j'ai cru bon de faire cette précision à propose de ce livre et de cet auteur dont je ne partage absolument pas les idées politiques d'extrême droite.
Amitiés.
Roger
Bonjour Roger merci pour toute cette beauté que tu partages,"La nature est un temple" il est important de s'en souvenir...
RépondreSupprimerBon weekend
LNA
francula elena
SupprimerMerci de nous rappeler cette évidence si souvent oubliée par nos contemporains.
Bon weekend également,
Amitiés.
Roger
Roger bonjour
RépondreSupprimeret merci pour tes photos qui explosent de bonheur et de couleurs
c'est toujours un beau voyage quand on passe te voir ici
on se sent à l'aise au calme et pour moi c'est tellement important
je suis allée à Carnac deux fois étant gamine et je me demande s'il y a eu du changement
un endroit qu'il faut venir visiter
je t'embrasse fort ROGER
France,
SupprimerMerci France. Le Carnac de ton enfance, je crois que tu le retrouverais en partie car le petit bourg a grandi. Si la côte est à peu près préservée par les constructions, la station est devenue à la mode et forcément très chère. On se demande pourquoi les spéculateurs se gêneraient puisque maintenant c'est une habitude généralisée. Dire que les gens du pays sont d'accord, nous ne en sommes pas arrivés là.
L'attrait pour les sites mégalithiques est tel qu'il a fallu clôturer les plus grands sites pour les protéger d'un public trop nombreux, mais cela reste d'une beauté incomparable qui réjouira ton œil de photographe.
Je t'embrasse.
Roger
Tout est beau et me touche :tes créations ,les couleurs que j'aime particulèrement et tes mots qui sont très forts.Merci d'être là et d'illuminer cette journée de l'été .
RépondreSupprimerMerci de ce joli partage que j'ai à mon tour partagé .
Bon week-end
Je t'embrasse bien amicalement
Brigitte
RépondreSupprimerMerci Brigitte. Je sais qu'il est impossible que tous les visiteurs de ce blog s'expriment ici, quand il y en a entre 4000et 4500par mois, à passer ici, mais chaque commentaire est enrichissant pour tout le monde et j'invite ceux que ne l'ont pas fait à laisser leurs traces de temps en temps comme toi, sur le chemin.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
J'étais là pour un certain temps pas été Roger,
RépondreSupprimermais j'ai un gemnist de beaucoup que je vois. Quel autre grande série de photos avec beaucoup de détails et de couleurs. Je suis vraiment impressionné et il fait beaucoup en moi. Merci pour ce merveilleux dons de la nature et de vos mots.
Avec amour,
Helma
De bien belles œuvres encore, Roger. Je suis très touchée par "Les âmes en peine de Lampedusa". Prenez soin de vous. Amitiés. Danièle
RépondreSupprimerDannièle Duteil.
SupprimerMerci Danièle.
Mais oui, "les âmes en peine de Lampedusa " sont touchantes. Et je n'aime pas ces personne qui continuent à me parler de mes petits bonhommes. Ils ne comprennent rien à ce que je fais et ce contre quoi, je proteste.
Belle soirée à vous Danièle.
Je vous embrasse.
Roger
Roger
Marvelous Artwork with the beauty of nature again. I love your Artwork very much. Always a wonderful day to see your Art and photos.
RépondreSupprimerBest regards, Synnöve
Seraphina's Phantasie,
SupprimerMerci Synnöve. Je suis toujours très heureux de vous lire ci.
Je vous embrasse amicalement.
Roger
Ton "entre deux mondes" est si gracieux qu'on a envie de ne pas choisir un côté ou l'autre et d'y rester...Love.
RépondreSupprimermanouche
SupprimerLa fréquentation des poètes, ouvre de belles portes sur ce monde là. L'interface entre ces deux mondes, est une grande vibration qui conserve l'esprit en éveil.
Peace and love.
Roger
Je me suis permise de présenter sur mon blog (http://mimiclectik.canalblog.com/) quelques unes de vos oeuvres, que j'aime beaucoup, avec un lien vers votre blog découvert grâce à celui de Danièle Duteil; j'espère que vous n'y voyez pas d'inconvénient. Amicalement, Michèle
RépondreSupprimerAnonyme
SupprimerBonjour Michèle,
Merci de votre choix, j'en suis très honoré. J'ai vu votre blog, je le visiterai à nouveau.
Amitiés.
Roger
Comme toujours, on reste émus devant tant de sensibilité et de créativité. Je suis en admiration devant toutes ces merveilleuses installations. La Nature est merveilleuse, elle collabore bien avec toi pour servir ton talent.Bravo à tous les deux, c'est magique... Merci Roger, cela fait du bien de venir ici...
RépondreSupprimerBelle journée ! Amitiés
Nath.
Nathanaëlle
RépondreSupprimerMerci Nath. Si l'émotion passe et se partage, que demander de plus. J'aime la nature, j'aime y vivre, elle me le rend, nous faisons le chemin ensemble mais elle continuera bien plus longtemps que moi. Belle soirée à toi.
Amitiés.
Roger
.Amazing stuff, Roger! I think your work is in full bloom, like summer. And thank you for dedicating an installation to me, it was one of my favorites. The one above it was breath-takingly beautiful too. Love the way the image works: your installation, reflections of the trees on the water, surface of the water... So many levels.
RépondreSupprimer