Le Témoin de l'ile Berder : pour Joelma |
Le muet de l'Ile Berder: pour Okasan |
1942 : à Raymond Anisten |
L'heure unique : à Jean Aunay |
Zen : To Erin |
La porte du Loc'h : à Guy Allix |
Les fougères : à Marie-Claude |
Franchissement : pour Olivia Quintin |
l'autre rive : pour Edith et Maud |
La mémoire de l'ombre : à Youenn Gwernig |
Les discrets : pour Marilyse Leroux |
Bois de Lebisey : à Fanny |
Jubilation : aux 130000 Lecteurs du CHEMIN DES GRANDS JARDINS |
Le tour de l'île...
Dans une heure le passage sur l'ile sera découvert. Je marche le long de la côte. Il faut laisser le travail de mémoire se faire lentement, provoquer l'amnésie jusqu'à ce qu'elle cède et fasse place aux images. Ma vie défile. L'enfance, la vieillesse, tout ça c'est pareil. On n'est pas dans le coup. Il faut s'inventer une vie possible dans le no man's land, hors des schémas. Il faut prendre les chemins de traverse, se laisser séduire par la lumière avant qu'elle ne sombre et s'éteigne pour de bon. Le temps est compté maintenant et personne ne me fera cadeau d'une seconde.
J'ai fermé l'autoradio tout à l'heure en venant ici.Les nouvelles sont hachées, mâchées, prédigérées, orientées. A la télé, c'est pareil, et elles sont présentées par des bellâtres comme si cette pâtée ne devait le seul moyen de comprendre le monde. Et si l'on regarde ailleurs, on est perdu, désespérément perdu, catalogué borderline.
Pendant tout ce temps, la mer monte et descend sans demander l'autorisation à qui que ce soit. Le passage à gué se dégage s'assèche. Je rejoins l'Ile Berder. Je file vers l'Est où les plages offrent un beau choix de pierres pour y travailler. Je m'arrête à l'ombre pour contempler le paysage marin. Douce chaleur, eaux calmes, bateaux à l'ancre, îles à portée de vue, le Golfe du Morbihan m'acueille, d'une bien belle façon et pourtant...
Je construis un premier cairn, un second, puis un troisième. Les pierres de base sont très lourdes et coupantes.
Un homme sort de la verdure qui me sépare du centre de l'Ile Berder. Il veut photographier mes cairns. On échange quelques mots. Il est plutôt sympathique. Je le laisse faire et m'éloigne d'une centaine de mètres pour continuer mon travail.. Il me rejoint alors que je suis à installer une étoile de David fabriquée cette semaine à l'aide de tige de fougères séchées, liées par un coton orange. Il s’apprête à photographier.
Je l'arrête etlui donne quelques explications. L'étoile de David, Raymond Anisten, mon ami, mon frère, son association crée par lui à la mémoire des rescapés de la Rafle du Vel' d'hiv de Juillet 42. Je lui parle des 42 membres de sa famille, raflés puis morts en déportation quelques jours après et passés au four crématoire. Je lui dis notre amitié, nos actions communes pour ne rien oublier, jusqu'à sa mort et après.
Je ne voulais pas qu'il photographie cette étoile comme un vulgaire objet. Maintenant, il sait.
Je continue le tour de l'île et, cette fois j'approche de l’endroit, où le fameux courant de la Jument, est au plus près de l'île.. Je commence par entendre son souffle avant de le découvrir au travers des arbres. Une force impressionnante, une présence, une puissance qui rend humble. Il faut le voir dans une marée à fort coefficient pour mieux comprendre cet immense mouvement d'eau, de flux et de reflux, qui s'inverse à chaque marée, quittant le golfe ou le remplissant. Cette eau que j'aime tant côtoyer, indispensable à toute vie mais aussi capable de tuer l'imprudent. Il y a quelques jours, une femme est morte noyée, ici. Son petit voilier s'est renversé dans les remous et , malgré l'arrivée d'autres bateaux, on n'a pas réussi à la sauver.
Et cette mort là, on la sent possible à tout instant, car le courant borde les rochers où j'évolue. Un faux-pas et, ce serait terminé. C'est pourquoi, je n'oublie jamais cette proximité, incapable de regarder la mer comme une simple carte postale.Une entité bien vivante et qu'il faut respecter.
Cette semaine encor, j'ai alternémes sorties entre la mer et la campagne, mais l'eau en est restée le fil rouge.
Ainsi me suis-je retrouvé dans cette rivière du Loc'h, remontant vers sa source et installant des cairns au fond d'une vallée, un peu sombre mais accueillante. Descente très pentue jusqu'à la rive gauche, sous les arbres touffus, puis, découverte des enrochements, sous le soleil. J'ai revécu des souvenirs de montagne dans ces lieux.La plus grande difficulté a quand même été de rester debout en progressant dans le lit de la rivière aux pierres instables.
J'ai goûté ces instants de solitude et de travail au coeur d'une nature peu visitée et qui garde un caractère sauvage.
Ainsi s'est passée une semaine bien remplie en attendant de prendre quelques jours de vacances et reprendre ce blog à mon retour.
Roger Dautais
A ce jour, plus de 130000 lecteurs ont par couru
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS assurant un beau succès à ce modeste blog d'artiste.
Où sont
passés les penseurs,
Et tous
ceux qui faisaient nos grandes heures
Dans les
librairies
Il y a
encore des livres
En ces
temps où l’image
Images
dégoulinantes
Exhibant
sans distinction
Le public
Le privé
Comme si
le monde entier
Dans le
même drap vautré
Mimétisme
des pages
Ressembler
à l’image
Dans les
librairies
Il y a
encore des livres
On devrait
s’en réjouir
Où sont
passés les passeurs
Autrefois
éditeurs
Aujourd’hui
La plupart
De simples
entrepreneurs
Derrière
leurs étals
Un à un
Ils
déballent
Tout ce
que le public
À faire
croire qu’il réclame
Spéculation
Sur la
moindre éjaculation
Grandeur
nature
Quelques-uns
s’encanaillent
Dans le
tripot des mots qu’ils impriment
À laisser
Une
étrange
Et
troublante
Impression
Et pendant
ce temps
Les bus
des grandes villes
Portent
ostensiblement
Sur leur
flanc
Les
stigmates du dernier best-seller
Mondialisation
Communication
À
l’unisson
Et le
poète à rêver
De la
maturité d’un monde
Où les
vers
Comme les
pensées des philosophes
À leur tour
Un jour
Sur le
flanc des bus
À nous
dire
Que le
monde a changé
Que les
cloisons sont tombées
Que la
profondeur
N’a jamais
eu peur des projecteurs
Arrêt sur
image
Autrefois
Gutenberg
Mémoires
anciennes
Où sont
passées tes belles traces
En nos
jours trash
Dans les
caniveaux
Le reflet
des cigognes
Qui vers
leur printemps
Sur les
trottoirs de la ville
Il y en a
tant
Vers
d’autres tourments
Et le soir
dans les salons
À la
lumière des télévisions
La
tentation de lire
Le goût du
jouir
S’éteint
la vie
Où sont
passés les éditeurs
Autrefois
des passeurs
Où sont
passés les penseurs
Qui
faisaient nos belles heures
Derrières
tous ces leurres
Qui sous
les projecteurs
Michèle Gautard
http://michele-gautard.blogspot.fr/
J'attend toujours les nouveau billets comme une marée surprise. Je vais savourer avec mon café. Bravo pour votre amour de la terre. C'est beau et bon pour le coeur.
RépondreSupprimerLa Rouge
SupprimerC'est vrai, c'est un amour de la planète Terre qui inspire mon travail. M^me si j'aime la mer, je suis avant tout un terrien, et j'ai d’ailleurs consacré une belle partie de ma vie à travailler la terre. Je crois qu'elle me le rend bien, maintenant.
Merci pour tes mots d'encouragement.
Bien amicalement.
Roger
Wonderful constructions of nature.
RépondreSupprimerYour "jubilation" is very special.
Beautiful work.
Rick Forrestal
SupprimerMerci pour ton commentaire. Cette installation réalisée il y a quelques années en Normandie, me semblait bien aller avec cet "anniversaire".
A très bientôt sur ton blog, Rick.
Amicalement.
Roger
Olá Roger,
RépondreSupprimerÉ uma emoção indescritível, me senti parte da contemplação á natureza nesse momento da imagem,
tão forte como a rocha e tão frágil como sua montagem...de onde tenho mais saudades (o mar).
Vou fazer um quadro e coloca-lo perto de mim, para sempre me sentir natureza.
Muito , muito obrigada...
Para mim todo o seu post é pura emoção.
Sinta meu carinho em energia e luz tocando teu ser e te sendo grata por esse momento.
beijos
Joelma
Ateliê Tribo de Judâ
SupprimerNous avons très peu échangé mais à chaque fois avec un grande intensité c'est pourquoi, j'ai choisi ce cairn, élevé à cet endroit où le courant de la Jument est le plus puissant du Golfe du Morbihan. Les deux énergies s'interpelaient, se complétaient aussi comme le Yin et le Yang. Il me semblait que cela correspondait à ton tempérament fort et très équilibré.
Merci d'avoir répondu si rapidement. Je te souhaite une belle fin d'été,Joelma.
Bien amicalement.
Roger
Le 23 août, je peignais des petites aquarelles sur la plage de Poul berw face au Men Du à la Trinité-sur-mer. J'observais un homme qui agençait les structures de galets à votre manière. La mer montait et c’était très beau. Le hasard me fait passer par votre blog. C’était peut-être vous, le poète des cailloux ?
RépondreSupprimerlucm.reze
SupprimerA cette date, j'étais dans les parages et j'ai vu le seul peintre aquarelliste de l'été sur cette plage. Comme j’élève de cairns régulièrement dans la région du Men Du, il est probable que ce soit moi. J'habite la région depuis la mi-avril et je n'ai jamais rencontré un éleveur de cairns.Les traditions se perdent !
Belle fin de journée.
Amicalement.
Roger
Bonjour Roger,
SupprimerJe pense que ce n’est pas moi mais un vrai peintre aquarelliste que vous avez vu au Men Du. Je suis plutôt à classer dans les inclassables aquarello-plagistes. Je pratique quasi incognito avec un minimum de moyen : un carnet à petits carreaux, un crayon à papier, une petite boite d’aquarelle, un pinceau avec trois poils et un bouchon de bouteille de lait rempli d’eau de mer.
Ce 21 août, si j’avais eu mon appareil photo, j’aurais fixé votre œuvre éphémère qui magnifiait le Men Du. J’aime beaucoup cet endroit avec ses rochers noirs, son étendue sur laquelle coure la marée, son tombolo... Comme je viens de temps en temps me balader dans le coin (Les parents de ma compagne habitent Crach) j’aurais peut-être une autre occasion. J’ai appris il y a quelques temps que des indices laissent à penser que des alignements de menhirs ont probablement existés au Men Du et ont disparus du fait de la montée du niveau de la mer.
Amicalement
lucm
SupprimerCe n'est pas très grave. Les photos, ce sera pour la prochaine fois mais après le 15 Septembre car je m'absente pour quelques jours de vacances.
Bien amicalement
Roger
i try to remember a violence that befell you earlier this summer (?) someone disrespecting you and/or your art. (i can't quite remember and i don't ask you to revisit it) but i can't help but feel in reading this the openness of this photographer as being a balance to that encounter. your conversation is important, this opportunity to learn from one another.
RépondreSupprimerthe cairn in the middle of the river heartens me. you can't imagine how timely it comes. but then it would always be timely. how i hope. how i fail. and how i wake to hope again. but peace eludes me. and then i find it. and then it eludes me once more. such opportunity, i guess, is how the world is constructed.)))
michele gautard's poem - i can't help but keep wondering how it is that there are so many wise pieces of writing locked into books or waiting in books to be found, so many truths explored and revelations detailed, so much instruction for good living, and yet the world finds itself in the way it is. we should all practice listening harder.
love)))
xo
erin
Erin
SupprimerJ'aimerai lire couramment l'Anglais pour comprendre toutes les subtilités de ton écriture mais il me faut me contenter d'une traduction approximative par Google. C'est mieux que rien mais je perds probablement beaucoup. Néanmoins, je te lis maintenant souvent et je dois dire que j'attends tes commentaires avec impatience. Ils sont des plus intéressants. J'aimerai te rencontrer pour parler sans cette barrière d'internet, pour parler de la vie comme elle va, m^me si cela ne se fera jamais. Contentons d'exister et d'échanger sur ce ton. C'est déjà beaucoup.
Je t'embrasse bien amicalement.
Belle fin d'été à toi, Erin.
Roger
Je suis fier d'être un parmi les cent trente mille et ferai partie des deux cent soixante mille!
RépondreSupprimerChri
SupprimerEt moi, de t'avoir comme lecteur. Merci
Avec mon amitié.
Roger
Merci, c'est beau, tout me touche chez toi.
RépondreSupprimerAMbre
SupprimerQue te dire ? Grand merci et à bientôt.
Amicalement
Roger
Wonderful mandalas and totems with the see. I admire so much Your artwork.
RépondreSupprimerI have made some myself this summer.
Uuna
RépondreSupprimerMerci pour tes mots d'encouragement, Uuna. As-tu montré tes cairns sur tes blogs? Je ne les ai pas vus.
Belle fin d'été.
Amicalement
Roger
J'ai découvert ici qu'il est possible de trouver une exposition à ciel ouvert et de la poésie. Regardez cette belle phrase de garder à l'esprit:" Pendant tout ce temps, la mer monte et descend sans demander l'autorisation à qui soit. (...) je n'oublie jamais cette proximité, incapable de regarder la mer comme une simple carte postale". J'ai adoré! Bonne semaine!
RépondreSupprimerRovênia
SupprimerPoésie et land art m'ont toujours ensemble aller ensemble et c'est pourquoi j'ai toujours ouvert ce blog à la poésie des autres et je ne le regrette pas. Merci pour ton commentaire
Amicalement
Roger
You're full of imagination. These are wonderful.
RépondreSupprimerGreetings
orvokki
SupprimerMerci pour ton commentaire.
Bien amicalement.
Roger
Cet été, je me suis rendue à la Pointe de la Torche (dans le Finistère) et j'ai pu y voir des cairns. Etait-ce toi qui étais passé par là ?
RépondreSupprimerEt moi aussi, je suis ravie de faire partie de tes lectrices, Roger. Merci pour tes billets de qualité.
Belle semaine à toi. Bien amicalement.
Françoise
SupprimerBien que je sois passé à la Pointe de la Torche, il y a quelques temps, ces cairns n'étaient pas de moi. Je ne sais plus compter le nombre de cairns élevés en France ou à l'étranger tant ils sont nombreux !
Merci pour ton commentaire et à bientôt,
Amicalement
Roger
Je prends le cadeau de jubilation avec reconnaissance, et tout le reste aussi.
RépondreSupprimerEn savourant le temps, comme toi, y compris celui que je passe ici à te lire et regarder tes créations...
Pastelle
SupprimerC'est moi qui te remercie de tes nombreux passages ici. Ils m'encouragent.
Bien amicalement.
Roger
Une simple étoile posée.
RépondreSupprimerLe temps d'une montre éphémère
et 42 regards ne s'éteindront jamais.
Vous m'avez bouleversée.
maia,
RépondreSupprimerMerci Maia, de partager avec moi ce"lieu"de mémoire.
Belle journée et à bientôt.
Amicalement
Roger
Ravie, je suis,ravie de faire partie de tes lecteurs et surtout d'avoir découvert ton blog ,ton art ,tes mots et toi un peu .
RépondreSupprimerChaque fois que je viens c'est toujours un émerveillement renouvelé .
Belle semaine à toi ,je t'embrasse amicalement
Brigitte
SupprimerC'est vrai, ce blog a même battu ses records de lecteurs pour cette année avec 400 passages hier, sur Le Chemin des Grands Jardins. Une vraie reconnaissance.
Merci Brigitte et belle journée.
Amicalement
Roger
Un fil rouge, un fil blanc... des fils conducteurs et toujours autant de vies derrière toutes ces évocations en nature dans les champs, près de la mer. Passeur, penseur... vous l'êtes.
RépondreSupprimerMerci pour "Jubilation" pour ces spères prêtes à prendre leur élan sous une forme ou sous une autre, un peu à l'image de ces chardons russes arizoniens qui se promènent inlassablement dans le désert disséminant leur graines à tout vent.
Thérèse
SupprimerJe me sens vraiment partie prenante d'une trame remontant si loin, d'une histoire de l'humanité dont je ne suis qu'un modeste maillon. Comment ne pas traduire cette descendance dans mon travail d'artiste et tant mieux si cela se voit, se sent, se lit. J'aime assez qu'on me le rappelle et je pense ne pas voir tout cela pour rien.
Belle journée, Thérèse.
Amicalement.
Roger
Très beau post!....Bonnes vacances, à très bientôt!
RépondreSupprimerIsabelle Ghestem-Zazou
SupprimerMerci Isabelle et belle journée à toi.
Amicalement.
Roger
L'art en hommage est une émouvante communion spirituelle. Merci de partager ces instants de beauté avec vos lecteurs. Je vous souhaite de douces vacances.
RépondreSupprimerAnne
SupprimerOui, vous avez trouvé les mots justes : L'art en hommage est une émouvante communion spirituelle.
Merci, Anne.
Amitiés.
Roger
Juste t'embrasser Roger...
RépondreSupprimerJuste très fort te serrer.
Amicalement.
Merci de Leeloo
Leeloo
SupprimerJe te reconnais bien là, si généreuse. Je crois que je fais de même, volontiers.
Bien amicalement
Roger
Il n'y a que des Martiens pour pondre au milieu des coquelicots!
RépondreSupprimermanouche
SupprimerJe dois avoir des gènes de Martien car on m'en parlait pour mes spirales. Ile doivent me reconnaitre un air de famille et voilà pourquoi, cette ponte. Belle soirée.
Je t'embrasse
Roger
I enjoy how the installations merge with their backgrounds, landscape and art are one.
RépondreSupprimerAlso it is so fascinating to read about your walks. I use Google Translate and may loose some of the meaning but I think I am able to reach the essential,thank you Roger!
Sasa Saastamoinen
SupprimerMerci Sasa. J'essaie de trouver cette onde harmonieuse qui portera chaque installation et la fera être acceptable dans le paysage. C'est plus ou mons réussi mais c'est ce que j'essaie de faire. Pour la traduction Google, c'est du Google !
Belle soirée, Sasa
Amicalement.
Roger
J'avance dans la vie et je franchis les lignes une à une.
RépondreSupprimerMais sur cette ligne là, je m'arrête un instant pour en contempler la beauté et profiter de la fraîcheur de l'eau vive.
Merci Roger pour ce petit moment de poésie dans une journée trépidante.
Amitiés et bises.
Olivia
SupprimerMerci de m’accorder un instant dans ta vie trépidante. Cette semaine j'ai cru t'apercevoir sur le port de Locmariaquer et me réjouissais de faire connaissance. Mais non, ce n'était pas toi. Ce sra pour une prochaine fois. La Bretagne n'est pas si grande que ça, m^me les rochers se rencontrent.
Belle soirée et à bientôt.
Je t’embrasse amicalement
Roger
"La vie comme elle va"...Vie, mort...et amour dans toutes ces créations éphémères, qui perdurent grâce à la photo , grâce au blog qui crée une chaîne d'amitié et de respect.
RépondreSupprimerDe quoi contrebalancer les ondes négatives du passé.
Miss-Yves
SupprimerOui, cette chaîne d'amitié. Tu as remarqué aussi. C'est impressionnant et ça provient de toute part. Merci d'être l'un de ces maillons.
Bien amicalement
Roger
Cher Roger, merci beaucoup pour tes comments a mon blog. Je suis tres honoree!
RépondreSupprimerTon art est tellement surprenant. Chaque fois je pense que c'est tres tres beau et c'est ca. Mais la prochaine fois c'est plus beau et plus surprenant! L´autre rive c´est un peu terrifiant. Cette souche ressemble la gueule d´une grande poison qui veut devorer le petit etoile. J´aime le rouge du gratte-culs, le rouge de l'automne dans le grand vert du bois. J'aime la mer du Bretagne et j'aime les choses qui tu fais. Bonne nuit, WW.
hedwig
SupprimerMerci pour ce long et beau commentaire.
Oui, c'est vrai cet arbre mort, tombé au milieu de la rivière m'est apparu, une fois la photo prise come la gueule grande ouverte d'un monstre près à dévorer cette étoile ce qui allait assez bien avec ce qu'elle évoquait et j'ai gardé la photo.
Merci pour ton commentaire.
Je t'embrasse amicalement.
Roger
Oublie: q'est ce que c'est le material des ballons blancs? Ils ne sont pas natural, n'est ce pas? Merci pour le jubilation!
RépondreSupprimerhedwig
SupprimerPrécision: en effet ces boules sont exactement des sphères posées sur les éclairages de ville. Ma ville ayant décidé de moderniser ceux-ci pour un éclairage moins coûteux, j'avais demandé à en récupérer une dizaine avec lesquels je me suis amusé à composer des installations éphémères. Juste pour le fun. En plus, elles réagissaient très bien aux rayons du soleil.
Belle journée
Je t'embrasse
Roger
Aha! Merci pour ton explication, mais j'ai un autre idee. Ils ont un air de lait et de magie. En verite ces spheres sont.... des oeufs d'un alien!
SupprimerJe pense qu'il ne faut jamais censurer ses rêves ou son imagination. Je rspecte donc la tienne que me plait beaucoup.
SupprimerJe t'embrasse.
Amicalement.
Roger
le golf n'est pas toujours très clair
RépondreSupprimeril sait rester sauvage...
bon week-end Roger
amitiés
patrick L
Sans "E" le golfe du Morbihan serait serait sans doute un 18 trous. Je pense que des promoteurs avides de grands travaux imaginant combler ce Golfe ont du sombrer dans la folie, voyant la mer, à chaque fois faire le ménage dans leus chantiers ! En fin de compte, gardons-le comme il est m^me s'il n'est pas très sage. En fait, il me ressemble sur ce point.
SupprimerJe t'embrasse fraternelement.
Roger
Bonjour Roger,
RépondreSupprimerMes compliments n'ont plus de mots pour te dire que me ressourcer auprès de tes créations est un moment unique que j'attends avec quelque impatience.
Je t'imagine, à genoux ou pas, concentré à imaginer, créer, porter, supplier je ne sais qui d'ailleurs, te relever le dos cassé par la passion de ton art.
Merci et bravo
bises
Moun B.
SupprimerLe dos cassé, c'est sûr. Les genous usés, aussi mais l'imagination et le rêve l'emportent même si je fais le oint santé en rentrant le soir. Ceci me vaut de faire des pauses plus longues que prévues, parfois. Le land art quand même très phisique !Merci pour ton commentaire
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
Aujourd'hui Roger, je m'attarderais devant ta "Jubilation"... jubilatoire !
RépondreSupprimerLes oeufs sont posés... vont-ils donner naissance à un oisillon, à un gros croco, ou à un p'tit dinau ?
On attend les faire-parts de naissance !
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeee
PS/ et bonnes vacances !
Christineeeee C'estd'acord. En attendant, je cherche une marraine. Tu es partante ?
SupprimerBises depuis la Vendée où je passes mes premiers jours de vancances itinérantes.
Roger
« LE FIL ROUGE »
RépondreSupprimerUne VIE somptueuse
regorge
comme l'eau...
Un petit oiseau
sautille curieux
ayant le tournis
de suivre
le rond mouvement
de la Vie
s'arrêtant enfin,
devant
des œufs géants,
prêts à éclore
sous
les yeux
des coquelicots!
Merci Roger ✿
Okassan
SupprimerC'est tout a fait ça, une vie qui se déroule et va d'installation en installation. C'est ma vie, celle que j'ai choisi d'avoir, celle que j'aime aussi.
Merci pour ton commentaire, Okasan.
Belle soirée.
Amicalement.
Roger
Ce petit coeur pour Marie-Claude, caché derrière les fougères, est magnifique!
RépondreSupprimerLe Journal de Chrys
SupprimerMême si Marie-Claude m'accompagne rarement sur le terrain, je ne pense pas l'oublier souvent et tiens à lui dédier régulièrement des créations.
Merci pour ton commentaire.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
Mon commentaire n'est pas passé...
RépondreSupprimerJe voulais te remercier Roger pour ton univers si coloré et apaisant :-)
BISOUS et belle journée
Marité
SupprimerDésolé pour le commentaire. Aurais-je fait une fausse manip ?
En tous les cas, celui-ci est bien publié sur mon blog.
Je te souhaite une belle journée.
Je t'embrasse
Roger
Entre beauté et tristesse douloureuse, tes réalisations ne laissent jamais indifférent. C'est bien que tu aies parlé de ton ami à ce promeneur photographe. Chaque fois qu'il regardera son cliché il le fera avec respect et chaque fois qu'il le montrera il ne le fera sans doute jamais sans oublier de parler de ceux qui ont disparu de façon si cruelle et injuste...
RépondreSupprimerJe suis très émue de ce que j'ai vu et de ce que j'ai lu.
Bonnes vacances Roger. Je t'embrasse bien amicalement.
Oxygène, Je découvre ton commentaire au retour de mes vacances. J'espère aussi que cet homme aura compris le message. Une grande amnésie semble avoir frappé tant de gens à propos des ces événements tragiques.
SupprimerJe vais bientôt montrer quelques uns de mes nouveaux travaux marins, réalisés lors de mes vacances.
Merci de ton passage et à très bientôt.
Je t'embrasse.
Roger
Merci Roger ✿
RépondreSupprimerOmbre et lumière,
le bleu de l'océan
sous un toit d'azur
habité par les nuages,
silencieusement j'attends.
Okassan
SupprimerMerci pour ce poème que j'apprécie beaucoup.
Amicalement,
Roger
Mil gracias mi querido amigo por tu generoso comentario. Estoy regresando de vacaciones forzadas y muy feliz de hacer la ronda a vuestros blogs.
RépondreSupprimerSabes Roger cómo me gusta tu arte…encuentro un simbolismo de generosidad hacia la naturaleza y un saludo de amor al pasante. Cada gesto que posas haciendo una decoración hay un mundo interior que flota en ti y te eleva a la expresión del arte contemplativa y de ingeniosidad. Es una alegría indescriptible que siento al contemplar las obras que haces, no por lo que son sino por el simbolismo que expresan. Siento que te crecen alas y pinceles en tus dedos para transformar elementos vegetales y minerales, en pinturas frescas como las que nos muestras. Inmenso placer visitar tu blog.
Mi abrazo y gratitud por ser y estar en El camino de Grandes Jardines.
Feliz septiembre de colores.
Abrazos y placenteras vacaciones.
Ceciely
SupprimerMerci pour ce très long commentaire où je retrouve toute ta générosité et toute ton humanité. J'espère qu'un jour tu ré-ouvrira ton blog.
Je t'embrasse bien amicalement et te dis à bientôt.
Roger
petites graines rouges posées
RépondreSupprimerqui au premier vent porteront la bonne nouvelle :
l'amitié et l'amour existent
étoile éclairant la mer
présente contre l'oubli
et la petite chenille rouge poursuit son chemin
merci pour cette fragilité
Jeanne
SupprimerL'âge venant, je me suis mis à réaliser des installations plus tournées vers l'équilibre, le symbole, plus petites, plus colorées,plus fragiles, ne reprenant des travaux plus monumentaux que rarement. Je pense que je m'exprime mieux dans cette échelle. Je crois que tu en parles bien dans ton commentaire. Je t'en remercie.
Bien amicalement
Roger
Good post!! Beautiful photos!!
RépondreSupprimerLaura
SupprimerMerci, Laura, pour ta visite et ton commentaire.
Amitiés.
Roger
Coucou l'ami!
RépondreSupprimerDans certaines de tes installations, on s'attend à voir surgir une famille de lutins, des petits Korrigans ou bien même Arthur et Merlin!
Encore de douces choses pour nos yeux. Merci !
Bises amicales d'Ep'
Epamine,
SupprimerC'est vrai, on s'attend à tout cela et, avec un peu de patience, on voit tout ce beau monde, mais pas tous les jours !
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
Beautifull, bravo!
RépondreSupprimerstella
SupprimerMerci Stella et belle soirée sous les étoiles.
Amitiés.
Roger
Tres beau ost , plein de la beauté de notre naturequelle chance de n'être pas aveugles pour jouir de ce cadeau!
RépondreSupprimerBon weekend.
J'ai beaucoup aimé me balader avec mon fils et mon compagnon sur cette île. J'ai aimé m'y retrouver en votre compagnie en lisant vos lignes... mes plages sont plutôt au nord de la bretagne mais il m'arrive de m'aventurer dans le sud... amitiés d'automne
RépondreSupprimerBon jour! Vous avez beaucoup de patience et persévérance. Félicitations!
RépondreSupprimer