éclosion |
serpent de friche urbaine |
Cairn rive droite |
retour à l'arbre-mère |
sur le chemin |
quinte |
équilibre |
Cairn de l'estuaire |
flottaison d'août |
Pour Edith et Sarah |
l'année famine |
spirale positive |
Triangles d'or |
Les évidences ne sont que pour vous, je cherche mon chemin tous les jours
avant que le rideau ne tombe...
« Chercheur
d'ailleurs, coureur d'estran, marcheur impénitent, fabricant d'étoiles,
monteur de cairns, tisserand d'instants précieux, ravaudeur de rayon de
soleil, dompteur d'écume, tourneur de spirales, voyageur né, , ami des
fleuves et des rivières, passant des déserts, enchanteur de coudrier,
découvreur d'onde pure, rêveur à la belle étoile, ami d'Orion et
d'Horus, artisan des matins glacés, il me semble, de plus en plus, ne
pas connaitre grand chose dans ce lien qui me rattache à la nature. La
poésie de ma démarche est sans doute dans ce questionnement, cette
partie de mon enfance, si présente, qui me fait, chaque jour, plus
étonné du jour qui se lève. Je pense avoir besoin de cette naïveté pour
être en mesure de jouer encore ma vie dans ces installations. Ceci ne
veut pas dire que je vois la vie, naïvement, non, bien au contraire,
mais j'espère de transformer cette crainte de l'avenir que l'on nous
propose, et prépare en instants "vivables", autrement. Il est vrai que
j'y arrive assez facilement, avec cette capacité d'oubli qui est la
mienne, au moment de la création, non pas que je sois dans un état
second, mais simplement, occupé et croyant au travail que je fais, sans
d'ailleurs essayer de lui donner une valeur de qualité, une note. Nul
besoin de cultiver ce détachement , il est naturel et je pense, inspiré
par la finitude de l'homme.Les photos, lorsque j'en prends, me
permettent souvent de découvrir plus justement ce que j'ai réalisé »...
Roger Dautais
Extraits de la Mémoire amnésique.
Rites
à Colomba
Qu’il fasse clair
Ou qu’il fasse nuit
Sur les prairies,
Un jour il faudra
Prendre avec les mains
De l’eau d’un fossé.
Pour qu’en tombe une goutte
Au hasard du vent,
Sur un mur perdu
Entre bois et prés.
Parce que c’est la pierre,
Parce que c’est l’eau,
Parce que c’est nous.
Guillevic ("Terraqué" - Gallimard, 1945)
à Colomba
Qu’il fasse clair
Ou qu’il fasse nuit
Sur les prairies,
Un jour il faudra
Prendre avec les mains
De l’eau d’un fossé.
Pour qu’en tombe une goutte
Au hasard du vent,
Sur un mur perdu
Entre bois et prés.
Parce que c’est la pierre,
Parce que c’est l’eau,
Parce que c’est nous.
Guillevic ("Terraqué" - Gallimard, 1945)
ce que nous voyons de la recherche est délice, calme
RépondreSupprimerbrigitte celerier
SupprimerMerci pour ce joli compliment.Il me touche bien évidemment.
Roger
Citius, fortius, altius!
RépondreSupprimerGio Ve,
Supprimersans doute mais néanmoins fragile.
Bonsoir à toi qui règle sur le monde des frontières avec bienveillance.
Amicalement,
Roger
Source, beauté, spirituel, paix.
RépondreSupprimerMerci Roger.
chri,
SupprimerBeau programme malgré tout.
Merci,
amitiés,
Roger
Quel effet d'optique merveilleux, elle tourne de plus en plus vite "la spirale positive",nous nous envolons avec elle !
RépondreSupprimerAffectueusement.
manouche,
Supprimerentre une heure quinze et une heure trente pour la réaliser, dans un étant second. Début d'envol au pays des rêves.
Amicalement,
Roger
Quelles beautés!!!
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup "équilibre"...
Mais, chacunes en leur message, est une splendeur de sentiments
Douceur pour toi Roger
Bisous bleus
Gisèle
Rêveuse bleue,
SupprimerPour réaliser cet équilibre au combien fragile, j'ai du composer avec un petit vent de mer qui entrait dans cette grotte et m'obligea à recommencer plusieurs fois.
Merci pour ton commentaire.
Je t'embrasse.
Roger
I like it a lot, as arms around me.
RépondreSupprimerHugs!
Crisant,Merci pour ton commentaire et tes mots d'encouragement.
SupprimerJe t'embrasse,
Roger
Superbe cher Roger
RépondreSupprimerpour toi :
"Il était en confiance
Avec le coeur des chênes,
Même c'est pour cela
Qu'il ne me battait pas
*
Il marchait souvent
Par la pluie et par le vent
Et quand il rentrait,
Il me regardait
Pour trouver ma gorge.
*
Puis il a tant donné
Que j'ai bien dû rester
Quand rien ne lui restait,
Et j'ai dormi pour lui
Qui n'aimait pas la nuit.
*
Mai oui - j'ai vu la mer,
La marée, les brisants,
J'ai vu les eaux s'enfler,
J'ai vu les goélands,
Mais je n'y ai rien vu
Qui ait regard"
(Extrait de Terraqué - Guillevic)
Patrick Lucas,
SupprimerJ'ai découvert Guillevic à l'âge de 16 ans, en 1958. Je l'ai toujours lu, depuis. C'est un maître de la poésie Bretonne dont l'aura s'étendit au monde entier. Je me souviens avoir fait plusieurs portraits d'Eugène Guillevic, lorsque je dessinais.
Merci pour ce très beau texte.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
ahhhhh .... le jardin des pavots, comme je tiens à faire une sieste juste là, Roger belles vos photos, comme toujours!
RépondreSupprimerALITA,
SupprimerCette petite installation date de l'été 2O11. J'avoue que cette année, la nature st mois généreuse avec un été pratiquement absent. Difficile de trouver un pareil endroit, pour y faire la sieste.
Amitiés,
Roger
Comme il m'intrigue cet équilibre ! Comme il me mène presqu'au vertige, mon cerveau le situant dans une grotte à taille humaine, quid de l'echelle des plumes, de leur suspension... Vertige !
RépondreSupprimerMarie-Pierre,
SupprimerLaissons un peu de mystère dans cette installation. Je peux quand m^me te dire que ce sont des plumes de goéland.
Belle soirée,
Roger
I enjoy your new expressions, your new media.
RépondreSupprimerMost creative.
Rick Forestal,
SupprimerMerci de tes encouragements, cher Rick et à bientôt.
Amicalement
Roger
Roger, though I don't know French but I love whatever this google translator translates. Your experiences of life are poignant that it touches the deepest strings of my soul. Lovely!
RépondreSupprimerGreetings,
Bhagya
Life Like This
SupprimerCela m'interpelle et surprend à la fois de voir des personnes s'émouvoir de mon travail et de s'exprimer dans ce sens. Quelle meilleure récompense puis-je attendre de toi, Bhaggia. Je t'en remercie avec reconnaissance.
Bien amicalement,
Roger
Bonsoir Roger!
RépondreSupprimerJ'adore la douceur des images! Quel équilibre!Quelle splendeur!Bises.
M. Emília
Maria Emilia Moreira
SupprimerJe te remercie pour ton commentaire. Belle journée à toi.
Roger
c'est vivre, alors c'est beau.
RépondreSupprimeranne des ocreries
SupprimerMerci de ton passage amical.
Je t'embrasse.
Ropger
Quel beaux tableaux en mots et en images de Vous!
RépondreSupprimerThérèse
SupprimerMerci, Thérèse et beau Dimanche.
Roger
Bonjour Roger,
RépondreSupprimermagnifiques photos, un rêve ...
beaucoup de salutations, Sichtwiese
Sichtwiese,
SupprimerMerci pour ton commentaire amical.
A bientôt,
Roger
All images are perfect, but "the serpent" and the "retour à l'arbre mère" are exquisite!!
RépondreSupprimerI call that : Magic :)
Salut
Sweet,
SupprimerMerci pour ton commentaire. J'essaie chaque semaine de présenter un assez grand nombre de photos pour que le voyage soit plus long.
Beau Dimanche,
Roger
Bonsoir Roger. Tes créations s'inscrivent entre l'éphémère, l'imaginaire et le retour à la réalité. Tes mots et tes photos resteront et ta spirale m'entraînera toujours dans une valse douce et joyeuse.
RépondreSupprimerBonne soirée à toi.
Oxygène,
SupprimerMerci de ton commentaire.
Tu sais, peu de choses restent d'une personne et je ne fais pas de rêve de postérité, je suis déjà très heureux lorsque je peux faire un peu partager de mon bonheur de faire, comme c'est le cas avec toi.
Beau Dimanche.
Roger
Votre quête est inépuisable
RépondreSupprimerbelle et bonne
merci beaucoup
mémoire du silence
SupprimerInépuisable...c'est vous qui le dites, j'en suis de moins en moins persuadé.
Merci pour votre commentaire.
Amicalement,
Roger
Roger, mon ami chaman! Vous êtes «nature», n'êtes-vous pas? Vous, tellement plus que la plupart. Regardez votre travail! Le chemin que vous cherchez aujourd'hui, est aussi à la recherche pour vous. Il va se passer pour vous, mon ami.
RépondreSupprimerSharon,
Supprimerrecherche d'un lien très développé avec la nature m'a amené, jour après jour, année après année à le faire exister par la pratique du land art. Certaines rencontres sont rès marquantes.
Merci pour ce commentaire.
Amitiés.
Roger
Roger je viens te dire bonjour
RépondreSupprimerj'adore tes plumes quel bonheur encore tes photos
OUI en Bretagne j'étais si bien mais tu le sais
je t'embrasse
France,
SupprimerMerci pour ton bonjour amical.
Belle journée.
Je t'embrasse
Roger
Vous disposez d'un des images incroyablement imaginatifs.
RépondreSupprimerHugs
orvokki
orvokki,
SupprimerMerci pour ce beau compliment. J'ajoute quand même que l'imagination ne suffit pas, il faut beaucoup de travail pour l’accompagner.
Belle journée,
Roger
Vim passear pelo seu blog e me deliciar com sua arte que é pura poesia...
RépondreSupprimerUm beijo carinhoso para que você passe uma linda semana.
Felicidades e saúde!
teca
Supprimerà pied est aussi le moyen que je pratique pour "entrer en land art". C'est le bon rythme pour se déplacer tout en observant avant de réaliser toute installation.
Merci pour ton passage, ici.
Je t'embrasse,aussi,
Roger
Entre éclosion de sphères immaculées et floraison multicolore, un beau dialogue avec l'esprit de mère Nature. Des paroles éphémères qui, comme toute parole, même gravée dans la pierre, seront un jour enlevées par le vent. Des mots qu'il faut sans cesse dire et redire pour maintenir la connexion avec là Nature en nous. Une démarche vitale, pour soi et pour les autres.
RépondreSupprimerMerci pour tout, Roger. Merci surtout pour Guillevic, ce haut-disant dont les mots résistent contre vents et marées.
" Tu regardes un caillou ramassé par hasard
à l'abri d'un buisson
Et puis tu t'aperçois
Que plus tu le regardes
Et plus sa force est grande"
Guillevic (Exécutoires)
Tilia
SupprimerCet extrait de poème d'Eugène Guillevic est une belle réponse à ceux qui me demandent ce que je fais à déplacer des pierres.
Merci pour ton passage amical.Je te souhaite une belle journée.
Roger
You impress me! Amazing creation you have made!
RépondreSupprimerBeautiful pictures!
Hello Roger ! je ne vois que des merveilles qui me touchent !
RépondreSupprimerboules blanches nées dans les herbes
des chemins de pierres et de feuilles pour te suivre pas à pas
des plumes pour t'écrire un mot
43 pour ne pas oublier
des colliers comme les aiment les enfants
une spirale étonnante de lumière comme si elle tournait tournait...
un champ de fleurs comme un bouquet de mots d'amour !!!
tu déchires le rideau Roger
merci pour tout ça, c'est magique
je t'embrasse
Marty, Oui et il y a des jours où, rester derrière ce rideau est une tentation bien grande tant ce monde où l'on vit devient de plus en plus difficile pour moi à comprendre. Les gens pensent que le land art est une fuite, un échappatoire, alors qu'il n'est que ma vie. 1943 fût pour moi et les miens, une année de privation et de famine. Souvenir présent qui émerge au-delà de l'oubli et qu'il me faut évoquer. Qui peut comprendre?
SupprimerBelle journée, Marty,
Je t'embrasse,
Roger
What a beautiful photographic work..
RépondreSupprimerIt must have taken you a long time to put all these images together..
I cannot tell you which of these I prefer..
Have a very great week..
Greetings from Greece!!!
Bitch,
SupprimerQuel plaisir de lire tes mots en provenance de Grèce dont je ne te dirai jamais assez toute l'amitié que je porte à ton pays et à toi, bien sûr.
Merci pour ton commentaire et à bientôt,
Belle journée à toi,
Roger
Bonjour Roger ,aujourd'hui ma préférence va aux triangles d'or dans ce semis de fleurs aux couleurs chatoyantes .C'est ce qui me touche le plus dans les compositions que tu proposes aujourd'hui .Je ne saurai expliquer pourquoi ,mais est ce vraiment nécessaire ...
RépondreSupprimerPrends soin de toi
Belle semaine
Brigitte,
RépondreSupprimerOn n’explique pas tout le temps ses émotions et personnellement, je préfère accepter cette part de mystère qui arrive à nous toucher dans une création. Nous sommes tellement entourés de savants qui expliquent et rationalisent à tout va que je me demande ce qu'il nous reste de liberté d'expression si ce n'est,justement, ce qui nous dépasse et que nous choisissons inconsciemment pour nous laisser émouvoir.
Bien amicalement.
Roger
Des triangle d'or dans un champ de pavot, c'est de la provocation, monsieur Roger... J'adore !
RépondreSupprimerTsuki,
SupprimerEntre Pontchatelains, je vois que l'on se comprend.
Tu comprends, je ne pouvais pas la rater, celle-là. J'aurai malgré tout, ajouté un "S" à pavots, c’eût été encore mieux.
A bientôt, Tsuki.
Roger
What a beautiful pictures. I don't know how you do it, putting the leaves and flowers in the water and they stay there! In place! Wonderful! Très belle Roger! :)
RépondreSupprimerKati,
SupprimerDe la patience, Kati, beaucoup de patience et une connaissance du lieu doivent me permettre encore de réaliser de telles installations flottantes.
Merci de ton commentaire.
Roger
Je passe te dire bonsoir
RépondreSupprimerROGER ET JE TE SOUHAITE
UNE BELLE sooirée
France,
SupprimerMerci de ta visite.
Je te souhaite une belle soirée, également.
Roger
(voix électronique)"...Vous avez... 1... nouveau message... Le 7... Aout... deuxmilledouze..."
RépondreSupprimerhttp://lunedemaledaumon.blogspot.fr/2012/08/squirrel-s-landart.html
(Il n'y avait pas besoin de "s" à pavots... il n'y en avait qu'un, le reste ce sont des coquelicots hohoho !)
Tsuki
RépondreSupprimerMerci pour le message.
Si, si, il y avait bien d'autres fleurs de pavots invisibles sur la photo, bien sûr, pas autant qu' en Afghanistan. Belle soirée
Roger