Tu me voulais ici, ramassant les cadavres, j’étais, ailleurs, parti, je récoltais la vie .Monts d’Arrée, Menez Hom , Mené Bre, sentes sacrées Bretonnes, sous mes semelles usées, j’ai gravi vos pentes, perdues de pluies et de vents. J’ai attendu Orion, dans des ciels improbables, rencontré Andromède, la tête dans les bruyères. J’ai cueilli les blés d’or, foulé le lin, tissé mes rêves. J’ai bu l’eau de nos fontaines de granit, agitées par trois salamandres d’or. Ta voix m’est apparue, soudaine, présente. Il faisait nuit, je récoltais, encore. L’aube venue, j’ai rejoint les cadavres et l’étoile fleurie, tombée dans les marais. Le piano des anges s’est accordé une pause puis nous a fait danser dans les marais de Brénilis.
Roger Dautais
« Rêves d’hier pour demain »
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
continuer à cueillir les blés, les accrocher dans les cheveux, danser encore et rêver aujourd'hui pour que nos rêves se réalisent demain !
RépondreSupprimerRoger c'est ça l'espoir ?? que les coquelicots
soient en rouge bonheur et non en rouge sang !
belle fin de dimanche
je t'embrasse
Superbe texte ! Amicalement à toi Dominique
RépondreSupprimerHello Roger !
RépondreSupprimerau détour du chemin j'ai rencontré Andromède ..!
il m'a dessiné des trigones plein les yeux
et tenter de me montrer des lendemains meilleurs
mais diantre ! que la route est longue...!
bon dimanche à toi
A+ / Bises
quel beau texte!! merci!
RépondreSupprimerCes deux photos sont d'une incroyable beauté ! Le coquelicot, fleur de l'été et des champs par excellence... je suis toujours intriguée par le fait qu'il y a, du moins en Europe, très peu de fleurs sauvages rouges, vraiment rouges...
RépondreSupprimerLes reves ne devraient pas connaitre la notion de temps...
RépondreSupprimerUn texte qui va avec le paysage des Monts d'Arrée. La mort et la vie mêlées.
RépondreSupprimer(et ça ne s'invente pas, le mot du contrôle robot que je dois recopier c'est "recrera)
Absolument poétique ; j'aimme ces errances.
RépondreSupprimerMerci.
RépondreSupprimerRoger