Aux vents,
à qui donc pourrais-je mieux m'adresser à cette heure de solitude?
Lorsque sera terminé la chevauchée fantastique
voilà donc mes vœux pour les temps à venir...
Il s'est couché
sur le petit côté de sa vie
de banc public
Il ne regarde plus
il n'écoute plus
le chant
des étoiles.
Sa main pend
vers le sol
les gens passent
devant l'endormi
la soirée
s'avance
il meurt doucement
dans l'indifférence
d'un monde
délité.
Elle m'a ouvert la fenêtre du douzième. En bas, un parking fraîchement repeint. Allez-y Monsieur Septime, nous vous attendrons en bas pour souhaiter vos soixante dix ans. Ce qu'Ana Mendieta avait fait, je pouvais bien le faire, après tout, autant connaître l'univers d'un oiseau. Le sol noir est monté très vite. Ils ont nettoyé au karscher et fait des retouches de peinture blanche sur les N° de place du grand parking.
Vous comprenez, je lui avait déjà dit de ne pas se pencher. C'est terrible lez vieux, ils n'obéissent plus à rien.
Ils m'ont emmené vers la morgue et lavé comme il faut puis recousu. Cette année, je suis le troisième oiseau à quitter la cage.
La directrice vient de recevoir les palmes académiques. Il faut dire que c'est mérité. Les temps sont durs pour elle. On vient de lui annoncer une pénurie de graines pour ses pensionnaires. La vie est trop injuste pour les gestionnaires.
Je veux me retirer comme la mer se retire, sans cesser d'exister. Je veux expérimenter l'espace, l'estran, le vide supposé qu'une telle disparition engendre.
Petite mort aux enfers des vivants autistes et sourds. L'orchestration de notre vie par des inconnus ayant volé la barre du navire, ne me convient pas.
Les navigations hauturières m'importent d être vécues en homme libre comme la simple descente de caniveau par un bateau de papier, semblable à mes rêves de gosse pauvre .
Il faut, chaque jour, garder le cap malgré la tempête, malgré le encalminements.
Nul bravo ne doit m'atteindre plus que le plus vil des crachats.
Être libre libre de vivre nu, habillé d'une seule vie. Dire et puis se fondre dans le bruit du monde qui va bien et consomme à gerber. Redire ma même chose que le monde n'est pas que cela. Voir revenir les Oies sur le Saint Laurent, observer la sieste des truites, à l'ombre. Comprendre ceux à qui la Place appartient. Ne pas être dupe du mensonge de Saint Étienne. Croire que la sècheresse des bénitiers est due à la canicule. Voir mourir un vieux. Cueillir une poignée de roseaux et en faire un nid. Dans ces courants d'air et de vie, savoir que sa cigüe se répand pour sauver les apparences et le déhanchement sexy de la directrice ouvrant les fenêtres du douzième étage.
Plus que dix et nous auront atteint le quota
Moïse Clément
Petite mort aux enfers des vivants autistes et sourds. L'orchestration de notre vie par des inconnus ayant volé la barre du navire, ne me convient pas.
Les navigations hauturières m'importent d être vécues en homme libre comme la simple descente de caniveau par un bateau de papier, semblable à mes rêves de gosse pauvre .
Il faut, chaque jour, garder le cap malgré la tempête, malgré le encalminements.
Nul bravo ne doit m'atteindre plus que le plus vil des crachats.
Être libre libre de vivre nu, habillé d'une seule vie. Dire et puis se fondre dans le bruit du monde qui va bien et consomme à gerber. Redire ma même chose que le monde n'est pas que cela. Voir revenir les Oies sur le Saint Laurent, observer la sieste des truites, à l'ombre. Comprendre ceux à qui la Place appartient. Ne pas être dupe du mensonge de Saint Étienne. Croire que la sècheresse des bénitiers est due à la canicule. Voir mourir un vieux. Cueillir une poignée de roseaux et en faire un nid. Dans ces courants d'air et de vie, savoir que sa cigüe se répand pour sauver les apparences et le déhanchement sexy de la directrice ouvrant les fenêtres du douzième étage.
Plus que dix et nous auront atteint le quota
Moïse Clément
aime tout spécialement ce matin - ça sonne bien en moi
RépondreSupprimerUn monde en boucles...
RépondreSupprimerces installations sont magnifiques ; elles composent une harmonie à elles seules ; elles chantent par tes choix.
RépondreSupprimerBravo aussi pour l'écrit. Ta voix sonne toujours juste.
Je vois ton talent intact à exprimer les choses. Et ce texte qui suit : magnifique. Je retiendrai le nom de cet auteur.
RépondreSupprimersébastien h.
Passée par hasard, je ne savais pas que tu étais revenu.
RépondreSupprimerHeureuse de l'avoir fait.
Toujours le même plaisir, la même paix.
Merci.
hola
RépondreSupprimercon tu completo arte. eres especial. mil gracias maestro.hacedor de belleza. abrazos
dans l'indifférence, ils se perdent et prennent les petits bateaux dans les caniveaux ou s'envolent comme des oiseaux ! je sais cela !
RépondreSupprimerje l'ai vu ! Roger tu les vois toi aussi et les
palmes académiques sont si dérisoires !
tes créations sont paix et belles à rêver !
je t'embrasse Roger