La vie, comme elle va
"S'il suffisait de lire comme dans une bulle de cristal, alors, ce serait, facile.Mais il faut vite déchanter, prendre la route, sac au dos et marcher, toujours marcher pour oublier ce que l'on a déjà fait, ce que l'on va faire. Il faut attendre que la nature nous prenne et nous ouvre sa voie. C'est une progression incessante, pour de si petites choses".
Roger Dautais . Septembre 2009
Roger Dautais . Septembre 2009
Un voyage étonnant au cœur du land Art
vendredi 6 mai 2011
à Papa, à Maman, ils peuplent mon vide sidéral...
FICTION
lorsque j'écris fiction, c'est histoire de me protéger de ceux qui se reconnaissent dans mes écrits, les pauvres...
Broken Doll
A mort, à mort, a mort, à mort, a mort, à mort, à mort, amor, amor, amor ,amor amor, amor.!!!!!..
J'ai cinq ans. Place Saint Sauveur à Caen, sur les pavés mouillés, on va décapiter la ci-davant Lina de Romé et je pleure. Le ciel s'est mouché, comme me moi, le petit morveux de la cour. Au Chateau, on a prié dans la chapelle pour Madame.
J'ai volé un peu de viande aux cuisines car maman ne peux plus nous nourrir correctement.
Les ifs en pointe, me font peur la nuit, quand je traverse la cour du parc. On dirait des sorcières à Meuyot.. Dans un château oublié, la famille de Jésus saint Esprit est décimée. A l'orée de la grande forêt des maîtres, une bâtisse, mal foutue et nous.
Mon père,jardinier, ma mère, puis, six crevards, autour de la table vide. Père est le jardinier des de Romé depuis toujours. Il est servile. Mère est une vraie femme, bien debout, combattante, comme Laurence, come Marie,et Jeannette, les servantes du chateu. On n'en peut plus de cette mièvrerie poudrée autour du clavecin déglingué.
Elles ont tout en face et nous , les servantes, les filles de ferme, on a beau être belles à se faire sauter par ces Mesieurs qui descendent de Pris, on en a marre.
Alors, ces mots:
- à mort, à mort a mort a mort. Ca nous plait.
Tuez les tous, gueule l'édenté aviné. C'est Jean Cô, dit le coq. Un abruti de 50 ans, pas encore mort, mais presque. Rien dans le cerveau. Ce n'est qu'un ventre, une outre à la place de l'estomac. Il ne s'est pas couché pour assister à la décapitation.
Pauvre con.
J'ai vingt cinq ans et j'entends cette musique céleste.
A mort, amort, à mort, à mort. Amor, amor.
Cette nuit, la débandade. Je n'ai pas réussi mon coup. Flasque, impuissant. Elle s'est foutu de moi en regardant mon sexe pendouiller. Impuissant.
J'ai trentecinq ans.
Nous fêtons nos sept ans de mariage. Elle est jolie mais je la trompe avec José Vandame. C'est ça les P.D. toujours équivoque. Elle a les yeux vairon, comme mon chien.Elle me trompe aussi avec Exquise Leven, une patronne qui me fait saliver avec son côté salope de bureau, très chic.
Nous terminons la deuxième bouteille de Romanet Comti, ivres de tromperies.
Sur la Place saint Sauveur, un enfant trisomique joue aux billes.
- Eh, la juive, c'est ça que tu veux, un marmot pour ta lignée de dégénérés.
Je prends un claque magistrale.
- Salaud, c'est toi, le dégénéré. Va te faire enc...par José Vandame.
Tu sais, les femmes savent ça, pauvre débile. Ton bâton de maréchal, tu peux te le mettre dans le c...
Jamais je ne lui pardonnerai d'être juive.
Ils sont trop cons là-dedans, avec leur Syna et tout le toutim. Jamais je ne lui pardonnerai. Moi, j'aime le drapeau tricolore, l'ordre, les gars de la marine, les skin head, les voyages sur le Rhin, Hoeldrine, Céline, Saint Cyr, et le Romane Conti.
Monsieur Devin, cancérologue m'a prévenu. Vous avez un cancer du colon. Faites moins l'amour.
J'ai le cul défoncé.
J'ai quarante cinq ans.
Hier, j'ai vu la Juive, mon ex.
Les Ashkénazes sont si belles et moi, je suis toujours aussi con. J'ai perdu toutes mes dents et je suis chauve, maintenant. Dans deux mois, je serai mort. Mon Dieu accueillez moi, j'ai si peur.
En Basse Normandie, un pendu se balance au bout de sa corde. C'est mon père .J'ai cinquante cinq ans et lui, soixante dix huit.
Je prends mon Opinel et je tranche, au dessous de la carotide. Il se vide comme un lapin. Je referme la porte de la grange.
Dehors, il pleut. Cette putain de Normandie me dégoute. Comme la Bretagne. Terre à pluie. Je termine ma bouteille de Romanet Conti.
Elle est jolie avez ses vingt cinq ans. Servanne et son envie de me sauter pour arriver dans la vie. Jamais je ne l'épouserai,cette salope. Jamais. Je suis un vrai homme. Un vrai con. Je le sais et j'emmerde la terre entière parce que je suis riche. Les femmes sont faites pour la cuisine !
Les ouvriers de la ville ont dépavé un quart de la place Saint Sauveur. Il paraît qu'il y a des morts la-dessous.
Les chercheurs sont des cons, des chats. Ils grattant leur litière avant de faire caca.
Jamais je ne les laisserai s'inscrire au Front. Notre parti est pour la race pure. Pas pour des détrousseurs de cadavres!
J'ai soixante cinq ans. Je sors de voir l'exposition Borken Dole. Débile cet art contemporain. Quand comprendront-ils, ces débiles que les églises sont faites pour prier,comme le dit le frère et abbé, de la Mort en Dai.
Je souffre d'insomnies mais le Viagra me redonne un seconde jeunesse. J' apprécie des Séfarades. Esther est tellement jolie. Pas au point d'afficher sa judéïté. Paul lappidus me l'a confirmé, il n'y a que des juifs pied noir dans sa famille. tous riches.Tant mieux. Je lui ai expliqué mon nouveau poste au bureau National et ma Légion d'honneur, remise la semaine dernière par Chirac. Paul pleurait sur mon épaule. C'est un tendre comme moi.
Soixante quinze ans que je bats les pavés de cette si jolie Place Saint Sauveur à Caen.
Ce n'est pas vrai. Tout est faux en moi. Tout. Ce qui est vrai,c'est que je suis un homme, bien pourri, une ordure, une serpillère, lâche et peureux. Je sais que je vais mourir seul et ma fortune ne me servira à rien. J'ai renié toute la famille et mon argent ira au Front.Je suis alcoolique. J'aime les jolies Juives et je suis un membre actif du parti d'extrême droite. Rien ne m'arrachera du cœur, le salut au drapeau, dans le froid du djebel,avant l' course aux Fell... la sonnerie aux morts, les chants de la Légion Etrangère et les baroudeurs en Algérie. J'ai lu, tout Lartéguy. Je hais Gilles Pérault et son Pull over Rouge. Je suis pour la peine de mort, les prisons à vie, le renvoi des arabes en Arabie et des noirs en Noircie. Il y en a de trop sur notre sol Français.
Je vis dans un petit deux pièces de la Place saint Sauveur et ne porte que du Ted Lapidus. Mon problème? La bouteille.
Je n'en ai plus que pour six mois, m'a dit le docteur Exquise Callas, une cardiologue de la rue Pémagnie. C'est trop injuste. J'ai un couple de voisin qui va sur ses quatre vieux sept ans et ce sont des pauvres. Il sont en pleine forme, comme Stéphane Hessel.Il n'y a aucune justice sur terre.
J'ai cinq ans.
Le tambour s'applique et fait résonner sa voix roulante. La foule haineuse crie . Madame, monte les escaliers. Elle est la troisième , ce matin.
Le bourreau resserre les liens qui lui torturent les poignets et l'allonge sur le ventre. La planche bascule. Sa tête passe dans le trou. On dirait un accouchement.
La foule se tait. Elle retient sa haine.
Le couperet tombe. La tête aussi. Le sang gicle. Je suis entre les jambes de maman. Ses règles reprennent et un filet de sang coule le long de ses jambes. Je pleure.
Un grand Oh s'élève de la foule. quand le bourreau saisit la tête par les cheveux pour la montrer à la foule.
Les chevaux ont quitté la ville par l'Est, avec leur chargement. Trois décapités que le fossoyeur enterrera au cimetière Saint Gabriel, discrètement, comme un chat qui remet la terre par dessus son caca.
Sept mai 2011, j'ai soixante huit ans et cinq mois.
Je viens de présenter mon film LA MEMMOIRE AMNESIQUE dans l'église du vieux Saint Sauveur devant trente trois personnes.
Pourquoi si peu de gens ?
Il fait beau, trop beau. Les terrasses qui jouxtent notre sale de cinéma d'un jour , rempliraient quatre fois cet espace.
- Les gens ne veulent plus se casser le bonnet, Monsieur.../
me dit le patron du bistrot voisin.
- /... S'il avait plu, vous auriez rempli, seulement, il fait beau.
- Trente trois personnes c'est bien, me dit il en me servant un café serré.
Je pense aux prochaines dates 26 et 27 Mai, puis 6 et 7 juin au Café des Images à Hérouville. Le principe : ouvrir quatre fois ce cinéma d'art et d'essai, le matin à 9 heures. Inviter des groupes constitués: IRTS, IFTI, UNIVERSITE DU 3 eme AGE,LYCEES LION'S CLUB, ROTARY,CLUB RICHELIEU, CHRS, CADA, COMMUNAUTE D'EMMAUS;, etc.
Cela représente mon travail de prospection et de promotion, du mois d'avril. J'ai donc, constitué des groupes oscillant entre 16O et 2OO persones qui se sont inscrites, dans un mélange de genre, pas si évident que cela, inter générationnel et sympathique, afin de réaliser la base des réservations.
Notre salle contenant 250 places. les places restantes, une fois ces groupes installés, seront libres d'accès et prises par des individuels, sans réservation.
Hier, était une journée for sympathique, organisée par la librairie LE BROUILLON DE CULTURE, Librairie universitaire située à deux pas de la Place Saint Sauveur à Caen.
LE BROUILLON DE CULTURE
C'est une librairie, faite pour le lecteur. Une impressionnante collection de livres tapisse les murs des nombreuses salles alambiquée à découvrir avec un esprit d'explorateur. Mais ce qui reste le plus étonnant, de nos jours,c'est le personnel de cette librairie. On dirait qu'ils sont deux cent. Jeunes ou moins jeunes, c'est une équipe de pro de la lecture, des passionnants- passionnés, intelligents cultivés et humbles. C'est cela, le contraire de ceux qui t'écrasent de leur savoir. Et cela, fait tout le charme de cette librairie exceptionnelle dont la réputation doit encore grandir. Dans cette librairie, beaucoup de monde, des clients, et surtout, beucoup d'acheteur car nous trouvons toujours ici, ce que nous cherchons. Oui,un endroit rare, humain, humaniste, dirigé par un par un homme dont l'intelligence du cerveau a atteint le cœur.
Le Brouillon de Culture nous a réservé une vitrine entière où l'on voit le livres de chercheurs de l'INSERM U923 qui m'aident actuellement : les Pr. Eustache, Desgranges et Platel, aupès de miens, plus modestement, et des DVD de la MEMOIRE AMNESIQUE ( Réalisation Dautais Lion).
Ils présentent aussi mon côté Land Artiste, avec livre, Fol'Art , film (Sunimoto-Dautais) et photos d'installations.
Cette séance de cinéma, d'hier, 6 mai 2011, réalisée avec le concours du Cinéma d'art et d'essai LE LUX que je remercie, a été, pour eux leur façon d'honorer Jean Jacques LION et moi-même, les réalisateurs du film.
Je remercie donc André Guéret, producteur, F.A.G.PROD présent puisqu'il a été aussi le médiateur de cette mise en place.
Je remercie toutes les personnes présentes, personnalités politiques , du monde du spectacle, des inconnus, aussi, et tout particulièrement, le Professeur Francis Eustache, neuropsychologue, Directeur de Recherche de l'INSERM U923 du CHUde Caen, et Directeur de Recherche à l'Ecole des Hautes Etudes de Paris.
Il est, depuis notre rencontre en 2009, présent et actif, dans mon film. Il assure , par sa présence, une qualité d'échanges humains d'après film ave le public, nombreux ou modeste, mais de qualité, comme hier. Il parle du cerveau, de ses pathologies, de la maladie d'Alzheimer,avec une humilité égale à sa très grande connaissance du sujet. Il passionne tout auditoire, par sa clarté d'esprit. IL rassure, sans mentir, ce qui est assez rare dans notre société té du scoop où les médias déstabilisent le monde par cette exaspération du scandale parce que le scandale fait vendre. Très vite, et oublie ce qui a été écrit et tourne la page.
C'est dire, si je suis honoré d'avoir signé un accord de partenariat, avec les Professeur F.Eustache,B.Desgranges et H.Platel, dans la Maison de retraite et E.H.E.P.A.D. Rivabel'Âge de Ouistreham, pour que ma méthode d'art-Thérapîe " atypique" mais très efficaces auprès de déments sévèrement atteints, fasse ainsi, l'objet, à partir de septembre 2011, d'une étude scientifique de haut niveau, pour le compte de l'I.N.S.E.R.M. et cette étude est reconductible, par année.
Voyez, chers lecteurs, que LA MEMOIRE MNESIQUE est loin d'être sur les chemins de l'oubli.
Mon second documentaire J'ai oublié ma Mer, dont j'ai commencé la réalisation, ( avec une autre équipe) depuis le mois de février 2011, sera présenté en salle pour Février 2012, année de mes soiante dix ans, si Dieu me prète vie.
C'est beaucoup de travail, mais si passionnant. Et puis,cette fois,ce sera un film Franco-canadien.
Je reviens sur mon blog,de temps et temps, mais je n'ai rien oublié de ce qui s'est passé. Ni les injures raciste, à mon égard, ni l' antisémitisme dont j' été l'objet, ni la bêtise, ni la méchanceté qui me demandaient de " nettoyer mon blog de tout étoile de David et me demandait, avec insistance déplacée, honteuse, si j'étais Juif et à quel pourcentage de sang ?
Même architecte, ce qui veut dire instruit, pour l'auteur de cet interrogatoire, c'est insupportable et de plus ces infâmes me réveillèrent le 1er mai, à 8heures du matin alors que je m'étais couché à 5 heures du matin après une nuit de travail pour m'engueuler et menacer de procès car j'avais fait un portrait ressemblant à celui de son mari, dans une de mes nouvelles.
Je lui ai parlé de la liberté d'expression. de tout écrivain. Je ne leur en veut pas, ils sont aveugles, ou aveuglés, mais je ne pratiquerai jamais le Land art avec eux sur la Plage d'Omaha Beach, avec mon groupe international de Land Art PLAGES DE LIBERTE. dont les sables ont été emprunts des pas de la communauté Juive de Normandie, et en particulier de Raymond Ansiten pour célébrer la mémoire des combattants alliés et les 38 membres de sa famille raflés au Veld'Hiv, déportés, gazée, brulés et là Auschwitz. C'est donc un non, officiel à accoquiner avec ces gens là qui une foisme demandent si je suis juif, une autre fois si je suis bien land artiste, si c'est moi qui fait mes films, me promettant de l'acheter et qui ne le font pas..
Laissez nous en paix.
J'attends ce procès d'un écrivain juif. On va bien rire et ça va leur coûter très très cher.
Papa...
Tu portais le doux prénom de Lucien-Moïse et je te pleure depuis le 15 février 2011.
Ils sont en danger , ces personnes qui nous insultent car mon combat est celui mené pour les droits de l'homme, pour la liberté d'expression, pour le droit de vivre nous revendiquons au nom des plus faibles, contre ces fasciste de tout poil.
Je susi un homme de gauche, engagé,certes, mais élevé à droite, puis ayant choisi le seul parti qui garde grâce à mes yeux, celui de la Liberté.
Libre penseur proclamé, j'assume mes contradictions parce que je suis homme, dans sa finitude assumée et je tâche de vivre, debout, libre, respectueux de la vie, prenant tous les risque dont le majeur est celuide vivre dans cette époque troublée, violente, armée jusqu'aux dents par les marchands de canon.
Pacifiste, oui, mais guerrier pour défendre La cause.
Je vous laisse la définir vous même.
Pourquoi je n'ai pas de carte d'affiliation politique ? Mais détrompez -vous, j'ai la plus belle des cartes. Voici ce qu'il y a d'écrit dessus:
MEMBRE DE L'ASSOCIATION DES FILS ET PETITS FILS DE RESCAPES DE LA RAFLE DU VEL'D'HIVL DU 16 JUILET 1942.
Je la porte, côté gauche, sur le cœur, à la place de l' Etoile.
Cette carte est signé de son Président fondateur et ami Raymond ANISTEN, qui me remis, il y a quelques années ,
la médaille d'argent de la Ville de Paris, de la part de Bertrand Delanoé, pour services rendus et pour l'humanisme dont je faisais preuve auprès de la communauté Juive de Basse-Normandie.
Raymond est mort.
Je suis allé lui parler au salon mortuaire de Caen.
Nous nous sommes entendus.
C'est son petit fils qui est , maintenant, Président de cette association de mémoire que je vous incite à rejoindre.
Et moi, je fais quoi ?
Je continue.
Mes actions ?
Vous verrez bien...
Mais je veux me souvenir de cette merveilleuse poignée d'amis, dont fait parti, Guy Allix, Marie-Jo Christien, poètes, Anne des Ocreries ( allez voir son blog et vous apprendre ce que c'est d'êtr un écrivain,et puis Sébastien Haton,et Brigitte Maillard, l'amie que j'embrasse, Caroll Proulx, photographe génial et canadien ( avec un X s'il vous plait...merci) et Sylvie de Esperluette, une vraie noblesse du cœur, grand' mère qui me tire les larmes et me redonne courage, Marty, que j'estime et bien au-delà, Marie, ma voisine Caennaise que j'aime beaucoup pour son œuvre de femme de cœur auprès de handicapés. Je n'ai pas consulté la liste, car les amis, vous les oubliez et si un jour, 20 ans après, ils sonnent à votre porte...
Alors vous ouvrez, vous le prenez dans vos bras, en silence, cœur à corps, et la transfusion est immédiate,.
Même de la part d'un sale juif, puisque certains m'ont ainsi qualité, piétinant mes étoile un jour, à Sallenelles alors que j'installais du LAND ART. Et l'homme scandaleux, venimeux de conclure :
" Barre toi,putain de ta race, vous nous avez assez emmerdé pendant la guerre. On n'en a pas assez tué".
Hier, j'étais chez le Rabbin de Caen. Il a deux charmantes petites filles. Nous avons évoqué l'horreur de la mort ds enfants dans les camps. David, c'est son prénom,c'est mon frère.
Moïse Clément
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Membres
Archives du blog
Qui êtes-vous ?
- LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
- Landartiste, photographe, auteur de livres pour enfants, Roger Dautais est aussi un artiste atypique, sensible et attachant.Il a sû, dans la diversité de ses expressions, trouver une harmonie par la pratique quotidienne de cet art éphémère : le Land Art. Il dit "y puiser forces et ressources qui lui permettent, également, depuis de nombreuses années, d'intervenir auprès de personnes en grande difficulté ( Centre de détention pour longues peines et personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer) pour les aider par la médiation de l'art.
lutter contre la bêtise laide, la barbarie par la beauté - je sais c'est facile à dire par qui est irrécupérablement considérée comme admissible (quoique : j'ai eu droit à moins abominable, mais déjà passablement avec le polyhandicapé et la sourde de la famille)
RépondreSupprimerJe passe d' un rire ( jaune) aux larmes sur ton étoile ( jaune) entre ces deux portraits contrastés du bourreau et de la victime, il vaut mieux parfois avoir une mémoire morcelée que se souvenir des charniers , où nous avons tous laissé des membres, que les vautours cessent simplement de nous bouffer le foie...
RépondreSupprimerC'est prenantµ. Incompréhensible et hypnotique. C'est un tourbillon fou. Ou est le vrai du faux? en tout cas j'aime
RépondreSupprimerSalut Roger !
RépondreSupprimerla route continue et le sang coule toujours
les têtes tombent de partout
on brûle et on jette encore dans les fosses
avec un putain d'mélange de chaux vive
t'as bien raison de suivre ton chemin
de toute façon si tu t'arrêtais
tu sais déjà ce que t'arriverait ...
Kisses
Bonjour Roger! De belles images et citations.
RépondreSupprimer" à Papa, à Maman, ils peuplent mon vide sidéral"...
Très beau et vrai.La mienne aussi.Ils sont nos anges.
Une accolade du Brésil.
Je suis très touchée par votre témoignage. A mon tour de témoigner: un père haineux, violent, m'est apparu soudain sous son jour le plus frêle et le plus fragile. ressentir la moindre contradiction, contrariété, souffrance a été impossible à vivre/ affronter pour lui. Superbe égocentrisme, égoïsme, diriez-vous. Oui. Comme tout sur cette terre qui va de travers. je guette en attendant la moindre trace de non-amour en moi, et reconnais ce qui en moi me fait participer à la maladie du monde. Je pense à Etty Hilsum .
RépondreSupprimerCe que vous offrez est d'une grande beauté, c'est un don, et en même temps une épreuve pour vous. Je vraiment touchée, et je vous remercie.
Amicalement, Sylvie.
Que dire ... un billet triste et angoissant que la beauté de tes installations ne tempère pas.
RépondreSupprimerCoup de coeur pour la 1ere photo (surtout), ce sont des tomates au fait ?
RépondreSupprimerRoger mon ami , merci pour l'embrassade! Ces photos de visages, ces visages sont vraiment puissants. J'ai un peu de mal à suivre la Fiction tant ça y va du coq à l'âme, ça me bouleverse et je te lis en terre peu commune.
RépondreSupprimerJe t'embrasse Roger et te soutiens dans ce travail que tu fais vers la mémoire et l'oubli de ta mer
j'ai l'impression d'avoir fait un 500 m avec des
RépondreSupprimercothurnes en bronze après avoir lu tout ça ! suis tout essoufflée !!
je vais les jeter pour continuer à t'accompagner
avec légèreté ! tu as tant de choses à faire ...
alors go ! je te suis et j'aimerais croiser ta route un jour !
bisous roger !
C'est beau, toujours. Merci des mots.
RépondreSupprimerBonjour Roger, j'aime ton rire quand ils sont de vie et d'émotions; il y a quelques années je fus invité à m'annoncer dans l'annuaire du Consistoire central de France;que n'ai je pas entendu de la part d'artistes dit engagés; j'ai fermé mes yeux et mes oreilles me souvenant des paroles de Hito, ma deuxième mère:" éloigne toi des méchants avant que leurs venins ne te tranforment, la haine n'a jamais sauvé quelqu'un." et elle, Hito l'enfant esclave au Sahara savait de quoi elle me parlait. Amicalement et fraternité: thibault
RépondreSupprimerTes mots, comme des uppercuts, comme le fracas des vagues, tes mots, je les aime tout autant que tes images. Tant de force, là.
RépondreSupprimerBonjour Roger, toujours beaucoup de tristesse en lisant votre souffrance causée par des imbéciles.Je souhaite que vos documentaires et écrits soient un franc succès, qu'ils vous libèrent de toutes ces agressions.
RépondreSupprimerComme Marty je suis essoufflée du rythme de tes mots beaucoup de rage dans ce dernier post...mais c'est ce qui fait avancer et rester debout toujours vers la lumière... je tembrasse.
RépondreSupprimerps j'aime ton feu de sable !!
Salut Roger, ta 8e photo elle est parlante... comme à la découverte des aspect de soi qu'on a à réunifier pour aller plus loin, certaines en train de mourir à petit feu, par manque d'amour !
RépondreSupprimerUn an après je découvre ce message, et mon nom qui y figure.
RépondreSupprimerJe le prends comme un honneur et te renouvelle ici mon plus grand respect et mon amitié, bien que virtuelle.
s.h.